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SECTEUR : ÉLECTROTECHNIQUE
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.EC.
Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette page (dont des vidéos de technologues qui parlent de leur travail).
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
En tant que technologue en instrumentation et automatisation; tu seras responsable de programmer, régler, entretenir, calibrer, dépanner, réparer et vérifier l’état de fonctionnement de différents types d'instruments électroniques et équipements automatisés.
Tu auras pour tâches de :
Consulter les manuels, les schémas de circuits et les diagrammes des fabricants afin de déterminer les méthodes d'essai et d'entretien des instruments de mesure et de contrôle du débit, du niveau, de la pression, de la température, de la composition chimique et autres variables dans la fabrication et le traitement;
Installer et faire fonctionner du matériel et des systèmes électriques, électroniques ou électromécaniques, et en faire l'entretien;
Installer et faire fonctionner de l'équipement standard et spécialisé afin d'évaluer, de mettre à l'essai et d'analyser la performance des composantes, des assemblages et des systèmes électriques, électroniques ou électromécaniques;
Étalonner les composantes et les instruments électriques et électroniques, selon les manuels techniques ou les instructions écrites;
Réparer et régler les composants des systèmes automatisés industriels comme les détecteurs, les émetteurs et les contrôleurs logiques programmables, ou enlever et remplacer les pièces défectueuses;
Coordonner et superviser les opérations de maintenance des systèmes automatisés industriels;
Participer à la conception, à la mise au point et à l'essai de composantes, du matériel et des systèmes électriques et électroniques; - aider à l'inspection, à la mise à l'essai, à l'ajustement et à l'évaluation des composantes et assemblages électriques, électromécaniques et électroniques pour assurer leur conformité aux normes et aux tolérances;
Participer à la construction et à l'essai des prototypes conformément aux devis techniques;
Participer à la conception, l'élaboration et la mise à l'essai du matériel et des systèmes d'alimentation, des systèmes de commande de traitement, des systèmes de télécommunications, de diffusion, d'enregistrement et des systèmes audiovisuels, des systèmes et circuits micro-électroniques, des ordinateurs, des systèmes et des réseaux informatiques et des logiciels, des systèmes automatisés ou des systèmes robotiques;
Réaliser des essais de durée de vie (rodage) sur les composantes, transcrire et analyser les résultats;
Mettre en oeuvre et superviser l'installation, la mise en service et le fonctionnement de l'équipement et des systèmes électriques, électroniques ou électromécaniques, incluant des systèmes automatisés ou des systèmes robotisés;
Rédiger des spécifications, des calendriers d'exécution, des rapports d'essai et de maintenance et des rapports techniques et contrôler les calendriers d'exécution et les budgets.
En technologies du bâtiment; tu seras responsable du bon état de fonctionnement des instruments de mesure et appareils de contrôle de température, pression, débit, etc. sur les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. Tu exécuteras également des tâches reliées aux programmes de prévention et correction de la gestion énergétique permettant de protéger l'environnement et faire baisser les coûts énergétiques à l'exploitant de l'immeuble.
En industrie manufacturière; tu seras responsable du bon état de fonctionnement de diverses machines automatisées, des robots et des instruments électroniques se trouvant dans les industries. Que ce soit des machines servant au montage ou au démontage de composantes, des perceuses automatisées, des compacteurs, des robots industriels ou tout autre système automatisée se retrouvant en usine.
En gestion de réseaux de télécommunications ou d'électricité; tu seras responsable du bon état de fonctionnement des différents systèmes automatisés et de l'instrumentation électronique servant à la surveillance, à la régulation et au contrôle du réseau. Que ce soit au Centre de conduite du réseau d'Hydro-Québec ou un centre de contrôle du réseau d'une grande entreprise de télécommunications, un(e) répartiteur(trice) de réseau est nécessaire.
Dans le domaine de la conception électronique; tu participeras notamment à la conception de matériel de navigation, d'instrumentation et automatisation industrielles et systèmes intelligents tels que : instruments de navigation et de guidage (gyroscopes, systèmes d'aide à la navigation, systèmes de contrôle aérien, systèmes de contrôle de la circulation ferroviaire, systèmes de contrôle de la circulation routière, systèmes de guide électronique, systèmes de positionnement par satellite, systèmes de guidage de tir pour véhicules militaires blindé, etc.); appareils de mesure et de commande industrielles et équipements électroniques pour bâtiments (appareils à rayon X industriels, appareils de vérification et d'inspection des propriétés physiques,, détecteurs et moniteurs de radiation pour industries, contrôleurs de niveau des liquides, contrôleurs de pompes à incendie, contrôleurs de température pour procédés industriels, contrôleurs et régulateurs automatiques pour chauffage, réfrigération, ventilation et climatisation, contrôleurs électroniques industriels, contrôleurs pour ascenseurs, contrôleurs pour pompes, etc.); systèmes automatisés industriels et machines (balances industrielles électroniques, bornes interactives, contrôleurs pour systèmes de traitement des eaux, lecteurs de codes à barres, robots de soudage pour la préfabrication de tuyauterie industrielle, robots modulaires, mobiles ou articulés, systèmes de protection cathodique pour structures métalliques, systèmes d'automatisation de procédés industriels, etc.).
En tant que technologue en électrodynamique; tu seras responsable d'installer, modifier, entretenir, réparer, vérifier et inspecter des équipements électriques servant à la production, au transport, au contrôle de l’énergie, ainsi qu’à la distribution de l’électricité.
Tu auras pour tâches de :
Installer et entretenir de l'équipement servant à la transmission d'électricité, comme des transformateurs, des générateurs, des régulateurs de tension, des commutateurs, des disjoncteurs, des condensateurs, des bobines d'induction et des systèmes de contrôle et d'acquisition des données (SCADA);
Installer et faire fonctionner de l'équipement et de l'appareillage électrique industriel afin d'évaluer, de mettre à l'essai et d'analyser la performance des composantes, des assemblages et des systèmes électriques, électroniques ou électromécaniques;
Insstaller et entretenir l'équipement et l'appareillage électriques dans des centrales électriques ou des stations génératrices d'électricité; - contrôler et vérifier l'équipement et l'appareillage électriques afin d'en assurer le bon fonctionnement et de localiser les défauts;
Étalonner les composantes et les instruments de contrôle des systèmes des réseaux de distribution ou de transport d'énergie électrique, selon les manuels techniques ou les instructions;
Coordonner et vérifier l'installation, la modification, la mise à l'essai et le fonctionnement des systèmes et des appareils électriques;
Coordonner et superviser les opérations de maintenance de systèmes électriques industriels ou les systèmes des réseaux de distribution ou de transport de l'énergie électrique;
Participer à l'élaboration et la conception des circuits, des composants, de l'appareillage, des réseaux et des installations électriques;
Participer à l'élaboration des normes des maintenance et d'exploitation pour les systèmes et les installations des réseaux de distribution ou de transport d'électricité;
Rédiger des rapports de maintenance et autres rapports techniques.
Dans le domaine des technologies du bâtiment; tu seras responsable de coordonner l'entretien, l'aménagement ou le réaménagement et la réparation de l'appareillage électrique et de toutes les installations électriques que l'on retrouve dans un grand bâtiment. Tu exécuteras également des tâches reliées aux programmes de prévention et correction de la gestion énergétique permettant de protéger l'environnement et faire baisser les coûts énergétiques à l'exploitant de l'immeuble.
Dans le domaine de la construction de bâtiments; tu seras responsable de superviser et de coordonner les travaux électriques sur un chantier de construction commerciale (immeuble à bureaux, immeuble à revenus locatifs, centre commercial, etc.), institutionnelle (hôpital, hôtel, résidence pour aînés, centre sportif, etc.) ou industrielle (usine, atelier de fabrication, centrale d'énergie, usine de traitement des eaux, etc.). Tu travailleras en collaboration avec des électriciens, des entrepreneurs, des ingénieurs et des architectes.
Dans le domaine de la construction ou de la réhabilitation d'infrastructures électriques; tu seras responsable de participer aux travaux de réalisation d'un réseau et des infrastructures de distribution, de transport ou de production d'électricité en effectuant le plans et schémas de l'appareillage électrique nécessaire au fonctionnement du réseau. Tu travailleras en collaboration avec des électriciens, des monteurs de lignes, d'autres technologues et une équipe d'ingénieurs.
En gestion de réseaux d'électricité; tu seras responsable du bon état de fonctionnement des différents appareillages électriques servant à la surveillance, à la régulation et au contrôle du réseau au Centre de conduite du réseau d'Hydro-Québec en tant que répartiteur(trice) de réseau ou de l'entretien de l'appareillage et de l'équipement de distribution ou de transport des infrastructures.
En industrie manufacturière; tu seras responsable de régler, entretenir, calibrer, dépanner, réparer et vérifier l’état de fonctionnement de toutes les appareillage, équipements et installations électriques nécessaires pour faire fonctionner les machines, les fours, les machines fixes, les systèmes automatisés et autres équipements que l'on retrouve dans une usine.
Dans le domaine de la conception de matériel électrique; tu participeras notamment à la conception de matériel et équipement de distribution, transport ou production d'électricité tels que : équipements pour centrales (alternateurs de centrales hydro-électriques, enroulements de stators pour alternateurs de centrales hydro-électriques, etc.); équipements pour parcs d'éoliennes (alternateurs, convertisseurs ou générateurs de tension électrique pour éoliennes); équipements pour postes de réseaux de transport (entretoises pour lignes de transport d'électricité, équipement de protection contre les surtensions électriques, ferrures pour lignes de transport d'électricité, sous-stations électriques, transformateurs élévateurs de tension, etc.); équipements pour réseaux aériens et souterrains de distribution (appareillage de commutation électrique, bobines électriques, condensateurs à basse tension, connecteurs, dispositifs terminaux, disjoncteurs, équipement de protection contre les surtensions électriques, panneaux de distribution électrique, transformateurs pour postes de distribution électrique, transformateurs pour édifices commerciaux ou industriels, etc.).
En tant que technologue en électronique médicale (aussi appelé "technologue ou technicien en maintenance d'équipements médicaux" ou "technologue ou technicien en génie biomédical"); tu seras responsable d’assurer l'installation, la mise en service, l'étalonnage, la calibration, l'entretien, le dépannage, la vérification, le fonctionnement sécuritaire, la construction et la modification des équipements électroniques de type biomédical selon les indications et normes établies au sein d’un établissement hospitalier principalement, mais aussi au sein d’autres établissements (entreprises spécialisées en entretien d’équipements biomédicaux, manufacturiers d’équipements biomédicaux, etc.).
Tu auras pour tâches de :
Installer, calibrer, configurer, ajuster, dépanner, vérifier, modifier et mettre à niveau différents appareils et équipements électroniques de type biomédical tels que : les respirateurs artificiels, les moniteurs cardiaques, les moniteurs-défibrillateurs, les appareils respiratoires, les appareils de circulation extracorporelle pour la chirurgie cardiaque, les systèmes d’imagerie médicale (dont les échographes, les électroencéphalographes, les scanners), les appareils de traitement du cancer, les appareils de microchirurgie et chirurgie assistée par ordinateur, les appareils à radio-isotopes les analyseurs de laboratoires cliniques, et autres appareils électroniques médicaux;
Réaliser des réparations et des entretiens préventifs et de contrôle de la qualité sur les équipements médicaux;
Conseiller les technologues et techniciens en santé sur l’utilisation adéquate et sécuritaire des équipements;
Participer, en association avec le service de planification et d’acquisition des équipements médicaux, à l’acquisition, à l’évaluation de la désuétude, à la formation des utilisateurs et à la gestion administrative de l’inventaire et des risques liés à ces équipements;
Rédiger des rapports techniques sur l'état de fonctionnement des appareils et équipements médicaux.
QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
- Aptitudes pour les mathématiques et les sciences
- Aptitudes et intérêts pour l'électricité, l'électronique et la programmation
- Bonnes habiletés manuelles et bonne dextérité manuelle
- Bonne acuité visuelle et auditive
- Esprit d’analyse pour analyser et trouver rapidement une défectuosité ou tout autre problème
- Minutie et précision et souci du détail car tu auras souvent à réparer des petites pièces ou des pièces délicates
- Sens de l’observation car tu auras à détecter des défectuosités sur les systèmes lorsqu’ils seront en opération
- Aimer travailler en équipe car tu auras à réaliser des projets ou effectuer des gros travaux d’entretien qui exigent une très collaboration entre les collègues
- Connaissance de l’anglais est nécessaire pour comprendre les manuels d’entretien des appareils
PROFESSIONS APPARENTÉES :
- Animateur(trice) d'activités en loisirs scientifiques
- Contrôleur(e) en automatisation industrielle
- Dessinateur(trice) d’équipements et systèmes électriques
- Dessinateur(trice) d’installations électriques
- Électricien(ne) d’entretien en industrie
- Électricien(ne) en construction
- Inspecteur(trice) d’équipements électriques
- Inspecteur(trice) d’installations et systèmes électriques
- Inspecteur(trice) en électricité
- Programmeur(e) d’automates
- Professeur(e) d'enseignement professionnel ou technique en électromécanique
- Réparateur(trice) de commandes électroniques
- Représentant(e) technique en équipements automatisés
- Représentant(e) technique en équipements électriques
- Technicien(ne) en câblodistribution
- Technicien(ne) en contrôle de la qualité dans la fabrication d’équipements électriques
- Technicien(ne) en distribution électrique (Forces armées) formation donnée par les Forces, mais le DEC peut être aussi reconnu
- Technicien(ne) en électrotechnique
- Technicien(ne) en instrumentation et automatisation
- Technicien(ne) en robotique
- Technicien(ne) en systèmes d’information et télécommunications aérospatiales (Forces armées) formation offerte par les Forces, mais le DEC peut aussi être reconnu
- Technicien(ne) en électronique et optronique (Forces armées) formation offerte par les Forces, mais le DEC peut aussi être reconnu
- Technologue en électronique industrielle
- Technicien(ne) en électrotechnique
- Technicien(ne) en essais électriques
- Technicien(ne) en génie électrique
- Technologue en instrumentation et automatisation
- Technologue en optronique
- Technicien(ne) en production d’électricité
- Technicien(ne) en production d’équipements électriques
- Technologue en électronique industrielle
- Technologue en génie électrique
EMPLOYEURS POTENTIELS :
- Alumineries
- Compagnies de télécommunications
- Compagnies minières
- Entrepreneurs-électriciens
- Entreprises d’entretien industriel
- Entreprises privées en distribution et production d'électricité
- Distributeurs et grossistes en équipements électriques
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Forces armées canadiennes, voir aussi la Branche de l'électronique et des communications, la Branche du génie électrique et mécanique, la Réserve aérienne, 5e Régiment de génie du Canada (Valcartier, Québec), 4e Régiment d'appui au génie (Gagetown, Nouveau-Brunswick)
- Industries aérospatiales
- Industries de fabrication d’équipements électriques
- Industries de fabrication d’équipements électroniques ou informatiques
- Industries de l’automobile et véhicules routiers
- Industries des pâtes et papiers
- Industries métallurgiques
- Usines de traitement des eaux des moyennes et grandes municipalités
- Gouvernement
du Canada :
carrières en
sciences et technologies,
Conseil national de
recherches Canada,
Agence spatiale canadienne,
Défense Nationale (civils),
Industire Canada,
Recherche et développement pour la Défense Canada (RDDC
Valcartier),
Office de la propriété intellectuelle du Canada (examinateur de brevets
d’invention),
Services gouvernements Canada,
Service canadien
de renseignements de sécurité SCRS
-
Gouvernement du Québec :
Ministère des ressources naturelles,
Centre des services
partagés (ressources informationnelles gouvernementales),
Transports Québec
(électrotechnique routière),
Agence de l’efficacité énergétique,
Régie de l’énergie, Régie du bâtiment
EXIGENCES DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
-
Les cours de perfectionnement sont appréciés
-
Travail saisonnier sur les chantiers de
construction
-
Plusieurs employeurs exigent maintenant d’être membre de l’Ordre des
technologues professionnels
AFFILIATION À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :
Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en électronique industrielle ou en électromécanique.
Par contre, il est recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.
L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains
postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 mars 2018 :
Le placement est très bon, 86 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit 35 % ont choisi de poursuivre leurs études à l'université en génie électrique, en génie de la production automatisée ou en génie électromécanique (notamment en bénéficiant des nombreux DEC-BAC offerts).
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
236 | 132 | 131 | 83 |
Note 1 : légère hausse du taux de placement aux années précédentes (était de 80 % en 2016; 81 % en 2014 et 81 % en 2012).
Note 2 : légère hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études universitaires (était de 44 % en 2016; 23 % en 2014 et 26 % en 2012).
Source : Ministère de l'Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données de 2019 :
Le salaire
moyen en début de carrière était de :
Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 23,20 $ en 2016; 22,93 $ en 2014 et 21,98 $ en 2012).
Note 2 : chez la plupart des grands employeurs, les augmentations sont établies selon les conventions collectives.
Note 3 : dans certaines grandes industries, il faut ajouter au taux horaire, une prime pour le travail de soir ou une prime pour le travail de nuit
- 22,59 $/heure (35 hres/sem) en tant que technicien(ne) en travaux pratiques en laboratoire d'enseignement dans les cégeps
- 31,53 $/heure (37,5 hres/sem) en tant qu'agent(e) technique en maintenance à Aéroports de Montréal
- 34,81 $/heure (37 hres/sem) en tant qu'électricien(ne) d'appareillage à Hydro-Québec
- 5 616 $/mois (grade de "caporal/matelot 1re classe - spécialiste") en tant que spécialiste en systèmes d'information et communications de l'Armée ou technicien(ne) en électronique et optronique ou technicien(ne) en systèmes d'armement aérien ou technicien(ne) en systèmes d'information et télécommunications aérospatiales ou électrotechnicien(ne) naval ou technicien(ne) en génie des armes navales au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 171,36 $/jour (grade de "caporal/matelot 1ere classe" - spécialiste) au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : dans le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies selon les conventions collectives.
Sources : Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec, Conseil du trésor du Québec, Commission de la Fonction Publique du Canada, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal, Syndicat des fonctionnaires municipaux de la Ville de Québec, Syndicat des employés de bureau, techniques et professionnels de la Ville de Laval, Syndicat des technologues d'Hydro-Québec, Syndicat des employés de métiers d'Hydro-Québec, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Loto-Québec, Syndicat des employés de la Société des casinos du Québec, Syndicat des employés des Aéroports de Montréal, Syndicat national des employés du Port de Montréal, Alliance de la fonction publique du Canada - section locale Postes Canada, Alliance de la fonction publique du Canada - section locale Aéroports de Montréal, conventions collectives des employés de soutien de plusieurs universités, conventions collectives des fonctionnaires de plusieurs grandes et municipalités de taille moyenne, conventions collectives des employés de plusieurs grandes entreprises de l'imprimerie, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries alimentaires, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries chimiques et pétrochimiques, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication de matériel électrique, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de machines et équipements industriels, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de la plasturgie, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel de transport, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel électrique, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel électronique, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries papetières, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries métallurgiques, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries chimiques et pétrochimiques, conventions collectives des employés de certaines grandes industries pétrolières et conventions collectives des employés de plusieurs grandes compagnies minières.
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
Selon les données 2018 de Emploi-Québec :
Il y avait plus de 13 000 techniciens(nes) et technologues en génie électrique et génie électronique,
Plus de 450 superviseurs(es) dans la fabriction de matériel électrique,
Plus de 450 superviseurs(es) dans la fabrication de matériel électronique,
Ainsi que plus de 8 000 électromécaniciens(nes) dans l'ensemble des régions du Québec.
La profession était composée en presque totalité d'hommes, puisqu'ils représentaient plus de 92 %.
Plus de la moitié des technologues en électronique industrielle était âgés de moins de 45 ans, soit 53 %.
Plus de 96 % occupaient un poste à temps complet.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Entreprises de services publics (Hydro-Québec principalement, mais aussi Énergir, ainsi que les producteurs privés d'électricité) : 13 %
Industries de première transformation des métaux : 12 %
Industries papetières : 11 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 10 %
Manufacturiers de produits électriques, électroniques et informatiques : 10 %
Manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 8 %
Manufacturiers de machines et équipements industriels : 8 %
Fabricants d'aliments et boissons : 7 %
Firmes et sociétés de génie conseil : 7 %
Distributeurs et grossistes en appareillage électrique ou électronique : 4 %
Administrations publiques : (municipalités, réseau de la santé et établissements d'enseignement) : 4 %
Compagnies minières : 2 %
Manufacturiers de produits chimiques ou pétrochimiques et raffineries de pétrole : 2 %
Autres manufacturiers : 1 %
Autres milieux : 1 %
Consulte le site du Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie électrique et électronique qui fournit des infos sur les carrières, les profils d’industries et les perspectives dans ce secteur.
Ainsi que le site du Comité paritaire de la main-d’œuvre en technologies de l’information et de la communication qui fournit plusieurs informations sur le marché du travail dans ce domaine, une enquête salariale et un profil de l’industrie.
PERSPECTIVES D’AVENIR
On prévoit d'excellentes perspectives d'avenir, principalement dans le secteur de l'instrumentation et automatisation au sein des industries dans de nombreux secteurs, notamment au sein des compagnies minières, des industries de première transformation des métaux, des manufacturiers d'équipements de transport, des manufacturiers de produits métalliques industriels, mais également des manufacturiers de machines et d'équipements industriels, des industries aérospatiales et des sociétés de génie conseil.
Par contre, le secteur de l'électrodynamique a de moins bonnes perspectives, bien qu'Hydro-Québec et certaines grandes industries (notamment chimiques et métallurgiques), auront besoin d'embaucher plusieurs nouveaux technologues afin de de combler les nombreux départs à la retraite.
D'ailleurs, certains collèges dont les Cégeps de l'Abitibi-Témiscamingue, de Sept-Îles, de la Gaspésie, de Matane, de Rivière-du-Loup, de Chicoutimi et de Jonquière reçoivent en moyenne, plus de 5 à 10 fois plus d'offres d'emploi (provenant du Saguenay-Lac-St-Jean, de la Côte-Nord et de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Montérégie, des Laurentides, mais également des autres régions) qu'il y a avait de diplômés disponibles, puisque la plupart ont obtenu leur emploi au cours de leur stage ou ont choisi de poursuivre des études universitaires.
Il y a également une demande importante dans les régions du Bas-Laurent, des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, de la Mauricie, de Laval et de la Montérégie. Les diplômés(es) obtiennent souvent un emploi au cours de leur stage, sinon parmi les nombreuses offres d'emploi que reçoivent le service de placement des cégeps provenant de centaines d'employeurs.
Les diplômés(es) de ce programme qui poursuivent en génie à l’université, sont également recherchés par les employeurs.
En 2018, un(e) technologue en électronique industrielle détenant 10 ans d'expérience au sein d'une PME gagnait en moyenne jusqu'à 57 300 $/année;
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
Elle comprend l'ensemble des fournisseurs de biens et de services en matière de communication tels que : communication sans fil, téléphonie, câblodistribution, accès Internet, télédiffusion, radiodiffusion, communication par satellite et intercommunication interne.
En 2015, elle généré des revenus de plus de 11,98 milliards $, regroupait 535 entreprises qui employaient plus de 38 400 emplois, dont 19 600 professionnels en TIC.
L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :
En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.
Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.
Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.
Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.
Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.
Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de la métallurgie; le métier de technologue en électronique industrielle figure au 1er rang des métiers les plus en demande dans l'industrie de première transformation des métaux.
Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.
L'industrie minière québécoise :
Le Québec est l’un des 10 territoires miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. De plus, un grand nombre de géologues actuellement en emploi sont âgés et devront prendre leur retraite dans les prochaines années.
Pour toutes ces raisons, les perspectives de découvertes nouvelles et par le fait même des emplois pour des spécialistes des mines sont excellentes pour les 10 prochaines années. Maintenant, les exploitations minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.
Le sous-sol québécois est constitué à 90 % de roches précambriennes du Bouclier canadien. Il s’agit d’un ensemble géologique réputé mondialement pour ses gisements d’or, de cuivre, de zinc, de nickel, de fer et d’ilménite.
Le Québec recèle aussi un potentiel minéral significatif pour des gisements d’autres substances, telles ceux du Mont Wright (fer) à Fermont, du Lac Tio (fer et titane) à Havre-Saint-Pierre, de Niobec (niobium) au Saguenay, de Stratmin (graphite) à Mont-Laurier, Raglan (nickel-cuivre) en Ungava et de Renard (diamant) au nord du Québec.
Par ailleurs, les secteurs miniers bien établis, tels ceux de Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Matagami et Chibougamau, recèlent toujours d’importants gisements, notamment en profondeur.
Parmi les ressources minérales exploitées, on retrouve :
les minéraux métalliques : or, nickel, cuivre, zinc, argent, mais aussi le niobium, le magnésium, le palatine, et la tellure
les minéraux non métalliques : le charbon, le sable, le gravier, la pierre architecturale, incluant, le graphite, le titane, le quartz ou la silice, mais aussi le soufre, le sel, la tourbe, le mica, la stéatité et la chrysolite.
Pour ce qui des minéraux en exploration (la découverte de gîtes détenant potentiellement des ressources), il y a :
les minerais métalliques (des métaux non ferreux rares comme : la tantale, le lithium, le béryllium, le zirconium, le hafnium, le germanium, le gallium, ainsi que l’yttrium et le scandium);
les minerais non métalliques (pierres gemmes comme : le diamant, mais également l'aigue-marine, l'apatite, le quartz enfumé, la labradorite, la cordiérite, la pyope, l'amazonite, la gaspéite, la scapolite, etc.).
En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupait une cinquantaine d'entreprises et employait plus de 45 600 personnes.
En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs.
Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines; le métier de technologue en électronique industrielle figure au 5e rang des métiers de la formation technique les plus en demande dans l'industrie minière.
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la production d'électricité :
Le Canada est le plus important producteur d'électricité en Amérique, le 2e au monde après la France, mais le 1er producteur mondial d'hydroélectricité, ainsi que le 2e producteur mondial de gaz naturel après la Russie. Donc, l'industrie canadienne de l'électricité est bien placée pour fournir des expertises dans ce domaine.
Cette industrie regroupe l'ensemble des intervenants en électricité : la production (production de l'énergie électrique à l'aide de différents moyens comme les barrages hydroélectriques, les centrales hydroélectriques, le nucléaire, l'hydroélectricité combinée au nucléaire, le pétrole, le gaz naturel, le charbon, la géothermie, capteur solaire, biomasse ou éolienne), le transport (exploitation et gestion de réseaux de transport de l'électricité des installations de production jusqu'aux installations de centralisation de la distribution), ainsi que la distribution (gestion des installations et réseaux de distribution de l'électricité jusque chez les clients résidentiels, commerciaux, institutionnels ou industriels).
Les principales sources d'énergie utilisées au Québec sont
l'hydroélectricité : c'est 475 centrales hydroélectriques ayant une puissance de plus de 70 800 mégawatts et une production moyenne annuelle de 350 terawattheure (environ 350 millions de mégawatts), ce qui représente plus de 50 % de la production électrique canadienne. Ce sont principalement le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique qui utilisent cette source d'énergie. Elle fournit également près de 13 % de toute l'énergie hydroélectrique mondiale.
le gaz naturel : elle est en pleine expansion afin de devenir la 2e plus importante source d'énergie électrique au Québec, mais déjà utilisée largement en utilisée en Alberta, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.
le pétrole comme source d'énergie (mazout ou diesel) est utilisée relativement peu au Québec (centrales de Bécancour et Cadillac), mais ne représente que 1 % de la production.
les énergies nouvelles comme le capteur solaire ou l' l'éolienne sont en plein développement et ne représentent que 1 % de la production québécoise. Elles sont utilisées actuellement que dans quelques régions du pays (comme la Gaspésie).
Au Québec, on retrouve seulement 6 principaux distributeurs privés indépendants, mais le principal distributeur est évidemment Hydro-Québec. Les clientèles desservies peuvent être des industries, des entreprises commerciales, les entreprises de services (hôtels, restaurants, centres commerciaux, édifices à bureaux, etc), des institutions (écoles, hôpitaux, arénas, musées, édifices municipaux ou gouvernementaux, etc), les immeubles à logement et à condos et le secteur résidentiel.
Certaines entreprises privés ont des ententes avec de petites ou municipalités de taille moyenne, alors que d'autres ont leur propre entreprise de juridiction municipale ou provinciale. D'autres distributeurs fournissent spécifiquement le secteur industriel et/ou commercial d'une région en particulier.
ll ne faut pas oublier que cette importante industrie développe de nombreux projets afin d'augmenter et d'optimiser la production d'électricité, développe de nouvelles façons de produire de l'énergie et doivent répondre à des normes environnementales plus sévères, ainsi que de faire face à des désastres naturels de plus en plus fréquents. Donc, les producteurs ont besoin de l'expertise d'ingénieurs de technologues détenant une bonne expertise dans ce domaine.
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend notamment les 3 sous-secteurs suivants, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises (dont 84 % ont moins de 50
employés) ayant généré des revenus de près de 4 milliards $ et qui
employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs; principalement
concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal, Montérégie,
Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages pour des applications industrielles.
On y comptait plus
de 660 entreprises ayant généré des revenus totalisant plus de 700
millions $ et qui employaient plus de 11 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Saguenay-Lac-St-Jean.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
L'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques;
machines et
équipements pour
industries alimentaires; machines et équipements pour l'industries
papetières); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport;
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau;
etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : des convoyeurs; du matériel de levage;
de systèmes et équipements
de manutention; d'autres matériel de manutention; etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
On y fabrique des machines et équipements agricoles;
des machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier; des machines
et équipements forestiers; des machines
et équipements miniers et de carrières; etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millions $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 millions $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, des pompes (à condensat, à turbines
verticales, d'égout submersibles, de puisard d'égout, de puisard pour
eau claire, d'incendie, horizontales à aspiration par le bout,
horizontales à double aspiration, verticales en ligne, etc.); etc.
Consulte également les portraits suivants pour davantage d'infos sur ces secteurs industriels :
Portrait de l'industrie de la production et du transport d'électricité
Portrait de l'industrie de la fabrication de machines et équipements industriels
Portrait de l'industrie de la fabrication de produits mécaniques (autres que plastiques, machines et équipements industriel et matériel de transport)
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie minière, Industrie Canada, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Emploi-Québec, Pôle d'excellence de l'industrie du matériel de transport terrestre du Québec. Ministère des Ressources naturelles du Québec, Conseil sectoriel canadien de l'électricité.
PORTRAIT ET PERSPECTIVES PAR RÉGIONS :
La région de la Gaspésie véritable capitale nord-américaine de l'industrie éolienne puisqu'elle est le deuxième plus important gisement éolien au monde.
Elle compte plus de 385 éoliennes réparties dans 17 parcs éoliens (soit plus de la moitié de tous les parcs éoliens du Québec dont le parc éolien Gros-Morne-Sainte-Madeleine, situé en Haute-Gaspésie, le plus grand parc éolien au Canada) d'une capacité de production totale de plus de 1 200 MW, soit l'équivalent permettant de desservir un village au complet.
Cette industrie regroupe plus d’une trentaine d’entreprises actives dans la fabrication de pales, de tours et de convertisseurs électriques, dans la construction de parcs éoliens et dans l’opération et la maintenance de parcs éoliens, ce qui procure de l'emploi à plusieurs centaines de personnes.
Dans le domaine de l'automatisation, la présence de plusieurs usines papetières et alumineries a contribué à la création de plusieurs PME spécialisés dans la conception, le développement et l'implantation de systèmes automatisés pour des entreprises manufacturières de nombreux secteurs partout au Québec.
La MRC de Drummond a une économie est particulièrement industrielle avec plus de 644 entreprises manufacturières qui emploient plus de 16 200 personnes. Ses principaux secteurs sont : la fabrication mécanique, le matériel de transport, la plasturgie et le caoutchouc, l'appareillage électrique, les pâtes et papiers et la transformation alimentaire.
On y a fabrique : des minibus scolaires et adaptés, des équipements agricoles, des composantes de transmission pour systèmes d'accès et portes de garage, des disjoncteurs et autres appareillages électriques industriels, des pièces en plastique ou en caoutchouc pour véhicules récréatifs, des tubes fluorescents, etc.
La MRC d'Arthabaska comprend un secteur industriel important, soit : le secteur des pâtes et papiers (emballages alimentaires et emballages industriels à partir de fibres 100 % recyclées); mais également le secteur de la chimie et de la pétrochimie (emballages alimentaires en plastique, produits ménagaers, adhésifs pour la finition du bois), l'industrie de l'ameublement et la transformation alimentaire.
La MRC de Bécancour est bien connue pour son industrie sidérurgique et son industrie lourde employant plus de 4 300 personnes, principalement avec l'aluminerie Alouette, mais également la présence d'une dizaine d'autres entreprises industrielles (notamment dans le secteur des composés chimiques industriels dont les gaz industriels et les gaz médicaux, l'alcalis et le chlore).
La Mauricie en tant que région industrielle fort importante procure de l'emploi à plus de 32 600 personnes, soit le tiers des emplois totaux de cette région, notamment l'industrie de la fabrication métallique industrielle (à Trois-Rivières), l'industrie papetière (à Trois-Rivières et La Tuque) et l'industrie chimique (à Louiseville), l'industrie du matériel électrique (à Shawinigan) et l'industrie du meuble (à Louiseville).
Dans la Ville de Trois-Rivières; on compte plus d'une centaine d'entreprises manufacturières employant plus de 4 000 personnes (on y fabrique, usine et assemble des pièces métalliques industrielles, des équipements industriels, des pièces métalliques pour le bâtiment et infrastructures de génie civil, du papier d'impression, du papier journal, du carton pour emballages industriels, des filaments de cellulose, des remorques de camion, des boîtes de camion, gaz industriels, gaz médicaux, équipements pour hôpitaux, etc.).
Dans la Ville de Shawinigan; on retrouve une trentaine d'entreprises manufacturières employant près d'un millier de personnes qui fabriquent du câblage électrique et de l'appareillage électrique industriel (disjoncteurs, ondulateurs électriques, panneaux de contrôle pour équipements industriels, systèmes électromécaniques pour équipements industriels, etc.); des composantes électriques, électroniques et électromécaniques pour véhicules (centres de commande de moteurs, contrôleurs de distribution de puissance, systèmes électromécaniques, systèmes de contrôle par multiplexage, pour autobus, camions ou trains, etc.) et pièces d'aluminium (câbles, portes et fenêtres, mur-rideaux, panneaux architecturaux, etc.).
Dans la MRC de
Maskinongé
(notamment Louiseville); on y retrouve une trentaine d'entreprises
manufacturières qui fabriquent des meubles et des produits d'ameublement,
des détergents et autres produits ménagers, des contreplaqués et autres
produits en bois, etc.