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dernière mise à jour : janvier 2015

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE AÉROSPATIALE

Le ralentissement économique de cette industrie te fait peur ?
rassure-toi en consultant les perspectives dans ma section "les jobs par ici"

L'industrie aérospatiale canadienne figure au troisième rang mondial en importante (derrière les USA et la France, mais devant l'UK et l'Allemagne) pour la production d'aéronefs civils. Elle a généré des recettes de plus de 25,7 milliards de dollars en 2013 (soit une hausse de 10,7 % par rapport à 2011). D'ici 2021, le marché mondial de l'aérospatiale aura une croissance prévue de 11 %, alors qu'au Canada, elle sera de 22 %.

Le secteur des investissements en recherche et développement aérospatial compte plus de 20 % des activités de l'industrie avec plus de 1,7 milliards de dollars par année, ce qui en fait le second secteur industriel d'investissements en R & D au Canada derrière l'industrie pharmaceutique et biomédicale. Les investissements sont 5 fois plus élevés que la moyenne de l'ensemble du secteur manufacturier canadien et a augmenté de 40 % depuis les 5 dernières années.

En 2013, elle comptait plus de 700 entreprises de toutes tailles liées de près ou de loin avec cette industrie et fournissant de l'emploi à plus de 172 000 travailleuses et travailleurs de métiers et professions spécialisés variés partout au pays.

De plus, elle produisait 64 % de valeur ajoutée par employé de plus que la moyenne du secteur manufacturier canadien (avantages et salaires accordés à ses employés y comprit la formation continue, les possibilités de promotion, etc.). Ses salaires étaient mêmes 28 % plus élevés que la moyenne de l'ensemble de l'industrie manufacturière.

Voici un tableau représentant la répartition de l'industrie par provinces :

Source :  Industrie  Canada

Voici un tableau représentant les recettes totales de l'industrie aérospatiale canadienne par sous-secteurs en 2013 :

Source : Industrie Canada

Au Québec; ce sont majoritairement la production d'aéronefs civils, de leurs systèmes, composantes et pièces (mais la production de composantes pour systèmes spatiaux et le secteur de la maintenance d'aéronefs civils y sont également présents);

En Ontario; on y produit des aéronefs civils, mais c'est la production de systèmes spatiaux et de ses composantes et pièces qui domine cette industrie (sans oublier les secteurs de la maintenance d'aéronefs civils et militaires);

En Alberta : l'industrie est dominée par la production de systèmes géospatiaux et de ses composantes et pièces (sans oublier un secteur important de la maintenance d'aéronefs militaires);

En Colombie-Britannique : on y produit des aéronefs civils et certaines composantes et pièces, en plus d'un secteur de la maintenance d'aéronefs utilitaires et hélicoptères (malgré sa proximité du géant manufacturier Boeing dans l'État de Washington, cette province n'a pas une industrie aérospatiale fort importante);

En Nouvelle-Écosse : c'est surtout le secteur de la maintenance d'aéronefs civils et militaires qui forme l'industrie aérospatiale.

On peut diviser l'industrie aérospatiale canadienne en 3 catégories différentes, soit :

• Aéronautique civile : c'est la production d'aéronefs civils (avions commerciaux, avions régionaux, avions d'affaires, avions amphibies, avions utilitaires) et de leurs systèmes, composantes et pièces;

• Aéronautique militaire : c'est la production de systèmes, composantes et pièces pour les aéronefs militaires (aucun type d'aéronef militaire n'est produit au Canada);

• Spatial : c'est la production de systèmes spatiaux (satellites, systèmes géospatiaux, etc.) et de leur composantes et pièces.

Les produits sont exportés en presque totalité, soit plus de 8 % dans divers pays comme : 

Source : Industrie Canada

En Europe, les produits ils ont été exportés principalement en Allemagne, Irlande, en Espagne, aux Pays-Bas et en UK.

En Asie, les produits canadiens on été vendus principalement en Chine, en Corée du Sud et au Japon.

On retrouve également plusieurs produits canadiens en Arabie-Saoudite, aux Émirats Arabes Unis, en Irak et au Qatar.

LE SOUS-SECTEUR DE L'AÉRONAUTIQUE CANADIENNE

Note : voir aussi les informations sur l'industrie spatiale

Au sein de l'industrie aéronautique canadienne, on y produit des aéronefs civils de tous types (avions commerciaux aussi connus sous gros porteurs, avions régionaux, avions d'affaires, avions amphibies, hélicoptères civils et hydravions), ainsi que de nombreux systèmes, composantes et pièces pour ces appareils allant des énormes moteurs jusqu'aux petites pièces de structures légères en passant par des éléments d'aménagement intérieur d'aéronefs.

Voici un tableau représentant la proportion des produits fabriqués au Canada pour chacun des types d'aéronefs.

Si on fait une répartition des principaux produits aéronautiques fabriqués dans chaque province :

• En Nouvelle-Écosse : on retrouve principalement une dizaine d'entreprises employant un plus de 15 000 perosnnes spécialisées dans la maintenance d'hydravions, d'hélicoptères maritimes et d'avions utiliaires, mais aussi d'avions régionaux et d'avions d'affaires ou dans la fabrication de pièces aéronautiques. On y effectue également la maintenance de systèmes de surveillance aéroportés des Forces canadiennes.

• En Colombie-Britannique : on y assemble des avions utilitaires (Twin Otter), des véhicules aériens non pilotés UAV pour applications civiles et militaires, des systèmes de radar géospatiaux pour applications civiles et militaires, des composantes de structures pour aéronefs utilitaires principalement, ainsi que des pièces en métal haute performance pour structures d'aéronefs.
  
  On y retrouve plus d'une trentaine d'entreprises dont certaines de classe mondiale qui emploient plus de 2 000 personnes dont plus de 600 chez MDA situées en presque totalité dans la région de Burnaby.
  
  Par ses principaux employeurs, on retrouve : MDA Corp (une usine + son siège social) et Viking Aerospace (usine d'assemblage du Twin Otter);

• En Alberta : on y fabrique des composantes de structures légères pour aéronefs militaires, des composantes de structures pour hydravions (Twin Otter), mais son créneau d'excellence est la maintenance, la modification et la réparation de composantes d'aéronefs, ainsi la formation des pilotes militaires (de Bombardier). Enfin, l'assemblage de systèmes de véhicules télépilotés en émergence.
  
  Selon Alberta Canada, on y compte 170 entreprises ayant un chiffre d'affaires total de 1,3 milliards $ et qui emploient plus de 6 000 personnes, majoriairement situées dans la région de Cold Lake dans le nord-est et dans l'agglomération d'Edmonton.
  
  Parmi les plus importants employeurs, on retrouve : General Dynamics, Bombardier Aerospace, Viking Air, Approach Navigation Systems, Forces canadiennes.

• En Ontario : des avions d'affaires (structures des Global de Bombardier), des avions régionaux (Q400 Nextgen de Bombardier), des hélicoptères légers (EC-145 de Airbus Helicopters), des composantes de structures légères pour aéronefs d'affaires, des flotteurs et équipements connexes pour hydravions, des composantes mécaniques pour trains d'atterissage d'aéronefs, des composantes mécaniques pour aéronefs commerciaux, d'affaires et militaires, des composantes électriques pour aéronefs commerciaux, d'affaires et militaires, des composantes pour moteurs d'aéronefs, des simulateurs de vol professiononels (aéronefs commerciaux, militaires et hélicoptères), des systèmes de navigation aérienne et de contrôle de la circulation aérienne, des systèmes de surveillance aéroportée pour applications militaires, des pièces en métal, en plastique ou en composantes pour l'industrie aérospatiale, etc.
  
  Elle compte plus de 150 entreprises ayant un chiffre d'affaires total de plus de 5,2 milliards $ et qui emploient plus de 36 000 personnes (notamment dans les régions de Toronto, Brampton, Kingston et Pembroke).
  
  Parmi les plus importants employeurs, on retrouve : Bombardier Aerospace, Amprior Aerospace, Magella Aerospace, Thales Aerospace, Bluedrop Training & Simulation, Comptek Advanced Structures, Northstar Aerospace.

• Au Québec : on y assemble des avions régionaux, des avions d'affaires, des avions amphibies, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
  
  Consulte la section concernant l'industrie aéronautique québécoise pour plus de détails.
  
  Les principaux employeurs sont : Bombardier Aerospace, Pratt & Whitney, Bell Helicopters Textron, CAE Électronique, CMC Esterline, MDA Corp, GE Aviation, Rolls-Royce Aerospace, Heroux-Devtek, etc.

IL FAUT EN PRENDRE SOIN !

L'industrie aérospatiale canadienne compte également sur plusieurs entreprises consacrées à la maintenance de la flotte d'aéronefs ou la réparation de diverses composantes aéronautiques ou spatiales. Ce sont plus de 13 000 techniciennes et techniciens en maintenance d'aéronefs et plus d'un milier d'ingénieures et d'ingénieurs partout au Canada qui sont chargés de prendre soin des milliers d'appareils que l'on retrouve au pays.

On retrouve au Canada une centaine d'entreprises d'aviation, plus de 120 entreprises de maintenance et 126 distributeurs de pièces aéronautiques.

Bien entendu, ces entreprises sont généralement situées près des grands aéroports internationaux canadiens comme : Pearson à Toronto, YVR à Vancouver, Trudeau à Montréal, YYC à Calgary, Macdonald-Cartier à Ottawa, Jean-Lesage à Québec, James Armstrong Richardson à Winnipeg, EIC à Edmonton, Stanfield à Halifax, Gander et St-John N-B.

Il y a également des entreprises situées près ou le site de plusieurs aéroports régionaux tels que : Windsor, Saskatoon, London, Regina, St-John T-N-L, Victoria, Hamilton, Kelowna, Saguenay, Trois-Rivières, Yarmouth, Moncton, Charlottetown, Fredericton, St-Hubert, Oshawa, Whitehorse, Sydney, etc.

Parmi les plus importants employeurs, on retrouve : Centre technique international d'Air Canada à Montéral-Dorval), Premier Aviation (à Trois-Rivières, Montréal et Ottawa, a comme principal client Air Canada), Air Transat (son centre de maintenance est situé à Dorval), Skyservice Aviation à Toronto et Montréal, Air Georgia à Toronto, Kelowna Flightcraft à Kelowna BC et Hamilton Ontario, Innotech Execaire à Montréal, Avmax Group à Calgary, Seair Seaplaces à Richmond (plus important entreprise de maintenance d'hydravions au Canada), Bel Air Aviation à Lac-à-la-Tortue en Mauricie (plus importante entreprise de maintenance d'hydravions dans l'Est du Canada), Canadian Helicopters à Les Cèdres, Edmonton et Vancouver (plus grande entreprise de service et de maintenance d'hélicoptères au Canada).

Sources : Conseil canadien de l'entretien des aéronefs, Transports Canada, Industrie Canada et Association des industries aérospatiales du Canada.

LE QUÉBEC ET L'AÉRONAUTIQUE :

Note : voir aussi les informations sur l'industrie spatiale québécoise

 L'industrie aérospatiale québécoise représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 5^e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK et l'État d'Hessen en Allemagne).

Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).

Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas trésor importante.

L'industrie aéronautique au Québec, c'est :

• 5^e rang mondial sur le plan des emplois derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni

• 215 entreprises de toutes tailles (dont 190 PME)

• 43 500 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)

• un chiffre d'affaires de 12 milliards $

• 55 % des ventes aérospatiales canadiennes

• 70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne

De plus, la région du Grand Montréal est la 4^e plus grande ville aérospatiale au monde (après Seattle aux États-Unis, Toulouse en France et Frankfurt en Allemagne) avec 98 % de toute l'activité aérospatiale québécoise y est concentrée.

Cette désignation lui vaut grâce à la présence de 5 géants de l'industrie, soit Bombardier Aerospace (ayant plus de 7 200 employés dans ses 4 usines de la région de Montréal, en plus de son siège social qui emploie 4 000 personnes et ses différentes divisions qui emploient 2 800 personnes), de Pratt & Whitney (ayant plus de 6 200 employés à son usine de Longueuil), de CAE (avec ses 3 300 employés à son usine de Montréal), de Bell Helicopters Textron (ayant plus de 1 700 employés à son usine de Mirabel) et Rolls-Royce Aerospace (ayant près de 1 700 employés à son usine de Montréal).

On retrouve également plus grands manufacturiers tels que :  L-3 Communications MAS à Mirabel, GE-Aviation avec ses 655 employés à Bromont, C & D Aerospace à Pointe-Claire, Héroux-Devtek à Longueuil et Innotech à Dorval qui agissent comme fournisseurs de premier niveau pour plusieurs géants mondiaux de l'industrie, ainsi que de nombreux sous-traitants qui font affaires principalement avec l'un ou l'autre des 5 géants de l'industrie aérospatiale canadienne.

Il y a 3 principales régions du Grand Montréal où l'on retrouve des entreprises aérospatiales :

• Les Laurentides : où l'on retrouve notamment les usines d'assemblage des avions régionaux CRJ de Bombardier, une usine d'assemblage des hélicoptères Bell de Bell Helicopters Textron, une usine d'assemblage de trains d'atterrissage de Messier-Dowty et une usine de fabrication de pièces aéronautiques de L-3 MAS et une usine de panneaux d'ailes en aluminium à Mirabel et prochainement l'usine d'assemblage final des avions commerciaux CSéries de Bombardier;

• L'Île de Montréal : où l'on retrouve une usine d'assemblage des avions d'affaires Challenger de Bombardier, une usine de finition des avions d'affaires Challenger, une usine de composants de trains d'atterrissage d'Héroux-Devtek et une usine d'éléments intérieurs d'aéronefs d'Innotech Aviation à Dorval, une usine d'assemblage des ailes et certaines composantes de fuselage des avions commerciaux et régionaux de Bombardier, une d'assemblage de moteurs d'avions de Rolls-Royce Aerospace et une usine de systèmes de communication, de navigation et d'avionique pour aéronefs de Esterline CMC Electronique à St-Laurent;

• La Montérégie : où l'on retrouve les usines d'assemblage des turbines à gaz pour moteurs d'avions de Pratt & Whitney et une usine d'assemblage de trains d'atterrissage d'Héroux-Devtek à Longueuil, une usine de fabrication d'aubes de moteurs d'avions de GE Aviation à Bromont et une usine d'éléments intérieurs en plastique à Granby;

• Laval : il y a une usine de pièces aéronautiques en titane de RTI International, une usine de structures légères pour aéronefs Avior et une usine d'actionneurs hydrauliques.

Et ailleurs au Québec ? :

• Mauricie : Marmen qui usine des pièces aéronautiques à Trois-Rivières, Delastek qui fabrique des systèmes électronmécaniques pour aéronefs à Shawinigan;

• Estrie : Mesotec qui fabrique des pièces de structures d'aéronefs à Sherbrooke;

• Québec : S.Huot qui fabrique et usine des pièces pour l'industrie aéronautique et AMEC usinage qui fabrique et usine des pièces pour l'industrie aéronautique;

• Sans oublier le Saguenay-Lac-St-Jean et la Côte-Nord avec la présence d'importantes industries métallurgiques (Rio Tinto Alcan et Alcoa) qui contribuent fortement au développement de l'industrie aéronautique québécoise.

Voici quelques exemples d'entreprise québécoises par composantes aéronautiques fabriquées au Québec ou autres produits ou services offerts :

• Composantes en acier pour structures d'aéronefs : Arcelor-Mittal, Rio Tinto Fer et Titane

• Composants et feuilles en aluminium pour fuselage d'aéronefs : Rio Tinto Alcan, Alcoa

• Fuselage pour avions d'affaires Challenger et Global  : Bombardier Aerospace (usine Dorval)

• Fuselage pour avions commerciaux CSéries : Bombardier Aerospace (usine St-Laurent)

• Fuselage pour avions régionaux CRJ : Bombardier Aerospace (usine Mirabel)

• Moteurs d'avions : Pratt & Whitney  (turbines à gaz), Rolls Royce Aerospace (turbines à gaz), General Electric Aviation (aubes)

• Trains d'atterrissage ou composants : Messier-Dowty, Heroux-Devtek, Mecaer

• Systèmes avioniques, de navigation et instruments de bord d'un cockpit (circuits intégrés hybrides, organisateurs électroniques, systèmes de navigation aérienne, systèmes d'atterrissage, systèmes de communication, systèmes GPS, panneaux d'affichage) : Esterline CMC Électronique

• Systèmes de contrôle du carburant : Goodrich Enterprises

• Systèmes de contrôle et de support pour trains d'atterrissage : Air Data

• Systèmes de radar de navigation aéronautique : ICX Technologies, CMC Électronique

• Actionneurs hydrauliques pour aéronefs : Heroux-Devtek

• Équipements de contrôle de la qualité de l'air dans les cabines : Air Data, Liebherr Aerospace

• Enduits protecteurs pour aéronefs : Sermatech

• Hublots et pare-brise pour aéronefs : Avior

• Logiciels pour postes de pilotage : Lockhead Martin Corp

• Composants électrohydrauliques pour aéronefs : Mechtronix

• Composants électromécaniques pour aéronefs : Lambert Somec, Delastek

• Composants et systèmes hydrauliques pour aéronefs : Heroux-Devtek, Air Ground Equipment, Industries Trident, Liebherr Aerospace

• Composantes pour turbines à gaz : Heroux-Devtek

• Assemblage de panneaux d'ailes d'aéronefs : Sonaca, Mecachrome

• Câbles et jeux de câble pour aéronefs : Triton Électronique, Imeco

• Équipements de manutention pour avions : Systèmes Accessair

• Équipements d'intérieurs d'aéronefs (sièges de passagers, sièges d'équipage, chariots de service, tables de service pliantes, armoires à aliments pour avions, systèmes de gestion de cabines, comptoirs, etc): Groupe Avianor, C & D Zodiac, Avior, Norduyn, Services Airbase

• Systèmes de divertissement pour aéronefs : DTI Soft

• Pièces pour moteurs d'avions : Leesta, Claro Precision

• Pièces pour trains d'atterrissage : Leesta, Claro Precision

• Pièces en plastique ou en composites pour aéronefs : Avianor, C & D Aerospace, Produits intégrés Avior, Delastek, Flexibulb, Aircraft Panel

• Pièces métalliques et usinage de pièces pour structures d'aéronefs : Abipa Canada, Heroux-Devtek, DCM Aéronautique, Aerospatiale Sargent Canada, Elimétal, Mecachrome, Avior, Aviation Lemex, Claro Precision, L-3 MAS, Groupe Meloche

• Traitement de surface des composants et pièces métalliques (ailes, fuselage, moteurs, etc) : Avior, Almaho, Technikrome, Ellison

• Assemblage de composantes de fuselage d'aéronefs (ailes, ailerons, gouvernes, cabines de pilotage) : Bombardier Aéronautique

• Assemblage final et finition d'aéronefs : Bombardier aéronautique (avions commerciaux, avions régionaux, avions d'affaires), Bell Helicopters Textron hélicoptères commerciaux

• Kérosène : Suncor, Ultramar Canada

En fait, il n'existe que peu de composants non fabriqués au Québec et au Canada, comme par exemple : les pneus, les enregistrements de vol, les boîtiers des boîtes noires, système de pilotage automatique, certains instruments avioniques, etc.

Ce n'est pas tout comme produits aérospatiaux fabriqués au Québec, on fabrique aussi :

des avions légers, des kits d'avions, des carénages d'avions, des flotteurs pour avions légers, des flotteurs amphibies pour avions ultralégers, des composantes en aluminium pour avions légers, composantes en plastique renforcé de fibre de verre pour avions légers, des hélices en bois pour paramoteurs, etc.

IL FAUT EN PRENDRE SOIN !

Le Québec figure au second rang au pays dans le domaine de la maintenance d'aéronefs civils, mais au troisième rang en ce qui a trait aux aéronefs militaires.

On y retrouve près plus de 25 entreprises d'aviation (aviation régionale, nolisement d'avions d'affaires, hydravions, hélicoptères) et près d'une quinzaine d'entreprises spécialisées en maintenance.

Elles sont principalement situées près des grands aéroports comme Montréal-Dorval, Montréal-Mirabel et Québec, mais également à divers autres endroits  comme à St-Hubert, Saguenay, Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Sept-Îles, Baie-Comeau, Rouyn-Noranda, Val-d'Or, St-Jean-sur-Richelieu, etc.

On retrouve par exemple : Skyservice à Dorval, Innotech Execaire à Montréal, Exeltech Aerospace à Montréal et Québec, Aéroteknic à Québec et St-Hubert, Aeropropulsion à St-Lazare, Aerostructure à Lachute, Premier Aviation à Trois-Rivières, Aviatech à Trois-Rivières, Propair Aviation à Dorval, Bel Air Aviation à Lac-à-la-Tortue en Mauricie (hydravions), Hélicoptères canadiens à Les Cèdres, etc.

Il ne faut oublier également : le Centre technique international d'Air Canada à Dorval, le Centre d'entretien d'Air Transat à Dorval, le Service aérien gouvernemental à Québec et l'unité de maintenance de la 3^e Escadre de chasseurs des Forces canadiennes à Bagotville, ainsi que le Centre de réponse aux clients Bombardier à Mirabel.

Sources : Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en aérospatiale, Conseil canadien de l'entretien des aéronefs et Transports Canada.

VEUX-TU Y FAIRE CARRIÈRE ?

Au niveau des emplois, l'industrie aérospatiale a besoin de personnel qualifié dans de nombreux domaines industriels et connexes. Comme j'ai mentionné plus haut, l'industrie aérospatiale représente des dizaines de milliers d'emploi tous aussi variés les uns que les autres.

Au niveau des emplois, l'industrie aérospatiale a besoin de personnel qualifié dans de nombreux domaines industriels et connexes. Comme j'ai mentionné plus haut, l'industrie aérospatiale représente des dizaines de milliers d'emploi tous aussi variés les uns que les autres.

Voici un tableau décrivant la répartition des emplois par catégories :

Source : Association des industries aérospatiales du Canada

Si tu désires utiliser des habiletés manuelles afin de participer à la fabrication d'un produit aérospatial, on retrouve des :

• Monteurs de structures d'aéronefs

• Monteurs de câbles et circuits en aérospatial

• Monteurs de matériel électronique aérospatiale

• Monteurs mécaniciens en aéronautique (installation des composantes mécaniques, hydrauliques et pneumatiques)

• Soudeurs-assembleurs

• Tôliers

• Ferblantiers

• Peintres industriels

• Plaqueurs

• Galvaniseurs

• Ébénistes d'aéronefs

• Rembourreurs d'aéronefs

Et lorsqu'on parle d'industries, on pense à machines. Si préfères t'assurer du bon fonctionnement des machines sophistiquées au sein d'une usine automatisée, on retrouve des :

• Opérateurs de machinerie automatisée

• Machinistes

• Soudeurs-machinistes

• Électriciens industriels

• Mécaniciens d'entretien industriel

• Électromécaniciens de systèmes automatisés

• Etc.

Tu préfères plutôt participer activement aux différentes étapes de la conception d'un aéronef, d'un satellite ou de l'un de ses composantes, alors une profession de technologue est faite pour toi !

• Technologue en construction aéronautique

• Technologue en avionique

• Technologue en génie mécanique

• Technologue en génie métallurgique

• Technologue en électronique industrielle

• Technologue en conception électronique

• Technologue en génie physique

• Technologue en maintenance industrielle

• Technologue en matériaux composites

• Technologue en génie de la plasturgie

• Etc

Tu te vois plutôt à entretenir ces grosses machines que sont les aéronefs plutôt que de les fabriquer, alors tu peux devenir :

• Peintre d'aéronefs

• Technologue en maintenance d'aéronefs (il existe différentes classes que tu pourras obtenir après un certain nombre d'années d'expérience, ex : moteurs)

• Technologue en avionique (entretien et calibrage des systèmes)

• Ingénieur en aérospatial - secteur maintenance

Oh ! tu es plutôt le genre à faire davantage que participer à la conception, mais plutôt concevoir toi-même ces composantes ?, alors une profession d'ingénieur ou de scientifique s'impose :

• Ingénieur mécanicien

• Ingénieur électricien

• Ingénieur informaticien

• Ingénieur en logiciel

• Ingénieur métallurgiste

• Ingénieur chimiste (matériaux composites ou plastiques)

• Ingénieur industriel

• Ingénieur en production automatisée

• Physicien industriel

• INGÉNIEUR EN AÉROSPATIAL

Il existe aussi de nombreuses carrières possibles en soutien administratif comme :

• Secrétaire

• Commis comptable

• Magasinier

• Représentant en vente d'aéronefs ou de composants ou systèmes

• Planificateur de production

• Acheteur-adjoint

• Technicien en santé et sécurité au travail

• Technicien en informatique

• Technicien en administration

• Technicien en approvisionnements

• Technicien en comptabilité

• Technicien en commerce international

• Technicien en marketing, mise en marché et promotion des produits

• Technicien en ressources humaines

• Technicien en information et communication

• Comptable

• Acheteur professionnel

• Analyste en informatique

• Analyste en mise en marché

• Analyste en commerce international

• Analyste en ressources humaines

• Analyste en approvisionnements

• Analyste financier

• Conseiller en recrutement

• Spécialiste en administration

• Rédacteur technique

• Traducteur

• etc.

Au Québec, on est très privilégié, car c'est un des rares endroits dans le monde où il existe plusieurs écoles pouvant former des spécialistes de tous les niveaux en aérospatial. Voici les principales écoles :

• Centre de formation professionnelle Qualitech, Trois-Rivières (C.S. du Chemin-du-Roy) : offre un un DEP en montage en mécanique aérospatiale, un DEP en soudage-montage, un DEP en électricité, un DEP en électromécanique, un AEP en peinture industrielle et un AEP en soudage semi-automatique

• Centre de formation professionnelle Pierre-Dupuy, Longueuil (C.S. Marie-Victorin) : offre un un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en mise en forme de matériaux composites, un DEP en soudage-montage, un DEP en électricité et un DEP en électromécanique

• Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d'électricité CIMME, Montréal (C.S. Marguerite-Bourgeoys) : offre un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en dessin industriel, un DEP en soudage-montage, un DEP en mécanique industrielle et un DEP en électricité

• École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (C.S. de Montréal) : offre un DEP en montage de structures d'aéronefs, un DEP en montage en mécanique aérospatiale, un DEP en montage de câbles et circuits en aérospatiale, un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en traitement de surface, un AEP en ébénisterie d'aéronefs et un AEP en rembourrage d'aéronefs

• Rosemount Technology Centre (C.S. English Montreal) : offre un DEP en soudage-montage, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en dessin industriel et un DEP en électromécanique

• Plusieurs centres de formation professionnelle offrent d'autres formations que l'on retrouve dans l'industrie aérospatiale. Pour plus de détails, voir les métiers suivants :
  opérateur de machines de production, assembleur de matériaux composites, machiniste, électricien, électromécanicien, mécanicien industriel et soudeur-monteur.

• Cégep André-Laurendeau : offre un DEC en technologie de l'électronique industrielle

• Cégep de St-Jérôme : offre un DEC en technologie des matériaux composites, un DEC en technologie du génie mécanique

• Cégep de Sorel-Tracy : offre un DEC en technologie du génie mécanique, un DEC en technologie de l'électronique industrielle, un DEC en environnement, hygiène et sécurité au travail, un AEC en techniques de génie mécanique et un AEC en techniques en électronique industrielle

• Cégep Montmorency : offre un DEC en technologie de l'électronique industrielle

• Cégep d'Ahuntsic : offre un DEC en technologie de l'électronique industrielle

• Cégep du Vieux-Montréal : offre un DEC en technologie du génie mécanique, un DEC en technologie de la maintenance industrielle, un DEC en technologie de l'électronique industrielle, un DEC en techniques de design industriel,

• École nationale d'aérotechnique ÉNA : offre un DEC en technologie de la construction aéronautique, un DEC en technologie de l'avionique, un DEC en techniques de maintenance d'aéronefs, un AEC agent de méthodes - assemblages structuraux en aéronautique (clientèle Emploi-Québec seulement), un AEC en conception assistée par ordinateur CAO, un AEC en éléments d'avionique et un AEC en maintenance d'aéronefs

• Plusieurs collèges offrent d'autres formations que l'on retrouve dans l'industrie aérospatiale. Pour plus de détails, voir les métiers suivants :
  technologue en génie métallurgique, technologue en génie mécanique, technologue en maintenance industrielle, technologue en électronique industrielle.

• École Polytechnique de Montréal : offre un baccalauréat en génie aérospatial, un baccalauréat en génie mécanique avec concentrations en technologies spatiales, un baccalauréat en génie électrique avec concentrations en avionique ou en systèmes embarqués en aérospatiale, un baccalauréat en génie informatique avec concentration en systèmes embarqués pour l'aérospatiale, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• École de technologie supérieure de Montréal ÉTS : offre une concentration en aéronautique au baccalauréat en génie mécanique, une concentration en systèmes embarqués pour l'aérospatiale au baccalauréat en génie électrique, une concentration en logiciels embarqués au baccalauréat en génie logiciel, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université Concordia : offre une concentration en aérospatiale et propulsion au baccalauréat en génie mécanique, une concentration en avionique et contrôle au baccalauréat en génie électrique, une concentration en avionique et systèmes embarqués au baccalauréat en génie informatique, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université Mcgill : offre une concentration en aéronautique au baccalauréat en génie mécanique, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université de Sherbrooke : offre une concentration en aéronautique au baccalauréat en génie mécanique, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université Laval :  offre une concentration en aéronautique au baccalauréat en génie mécanique, une concentration en aéronautique et aérospatiale au baccalauréat en génie physique, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

•  Institut National de la Recherche Scientifique I.N.R.S. : offre une maîtrise et un doctorat en télécommunications

• Plusieurs universités offrent des formations nécessaires à l'industrie aérospatiale. Pour plus de détails, consulte les professions suivantes :
  ingénieur mécanicien, ingénieur électricien, ingénieur informaticien, ingénieur en logiciel, ingénieur physicien, physicien, design industriel, gestionnaire de la production, analyste en informatique industrielle

LES AVANTAGES ....

Au sein des grandes entreprises aérospatiales, les conditions de travail y sont excellentes. Les salaires sont nettement supérieurs à la moyenne par rapport aux autres secteurs tant chez les ouvriers, les technologues que chez les ingénieurs. Assurance collective, régimes de retraites, plusieurs semaines en vacances annuelles, formation continue et perfectionnement, programme en santé et sécurité au travail, programmes d'aide aux employés, possibilités de mobilité à travers le monde sont d'autant d'avantages intéressants qu'offrent les grandes entreprises aérospatiales.

Si tu préfères les plus petites entreprises, ces dernières offrent un milieu stimulant qui te permettra de varier tes tâches, de relever des défis dans un secteur où les changements technologiques sont fréquents, de démontrer davantage tes capacités de polyvalence qu'au sein des grands manufacturiers, d'avoir la satisfaction d'avoir réalisé ou participer à la réalisation de composants d'un aéronef davantage marqué qu'au sein des grandes entreprises, etc.

Plusieurs de ces entreprises offrent aussi des salaires et des avantages sociaux concurrentiels en comparaison avec les PME des autres secteurs industriels. Les entreprises d'ici ont des contrats avec les grands manufacturiers présents au Québec (Bombardier, Bell helicopters, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation CAE), mais aussi des USA (Boeing, Bell Helicopters, Cessna, Lockhead Martin, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation, Honeywell, etc), de la France (Airbus, Eurocopter, Dassault, Thales, etc), du Royaume-Uni (BAE Systems, Bristol Engine, Armsstrong Siddeley Engine, etc).

Voici quelques exemples de données salariales moyennes 2012 en début de carrière (plus récentes disponibles) pour certains que l'on retrouve au sein de cette industrie :

• 17,09 $/heure (40 hres/sem) en tant que réceptionnaire-expéditeur(trice)

• 17,73 $/heure (40 hres/sem) en tant que technicien(ne) en maintenance d'aéronefs au sein des PME

• 18,05 $/heure (40 hres/sem) en tant que manœuvre ou journalier

• 18,15 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'aide-opérateur(trice) de machines de production (grandes industries)

• 18,67 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'installateur(trice) des éléments et équipements d'intérieur d'aéronefs

• 18,68 $/heure (40 hres/sem) en tant que tôlier(ère)

• 18,71 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'apprenti(e) opérateur(trice) de machines d'assemblage

• 18,80 $/heure (40 hres/sem) en tant que technicien(ne) en maintenance d'aéronefs au sein des grandes entreprises de transport régional

• 19,05 $/heure (40 hres/sem) en tant que préposé(e) aux aéronefs (nettoyage intérieur, lavage extérieur, préparation pour la livraison, etc.)

• 19,28 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'ébéniste d'aéronefs

• 19,28 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'installateur(trice) des instruments avioniques

• 19,28 $/heure (40 hres/sem) en tant que finisseur(euse) de pièces ou composantes

• 19,54 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice) en traitement de surface

• 19,71 $/heure (40 hres/sem) en tant que magasinier(ère) d'usine (responsable de l'inventaire des pièces, outils et fournitures)

• 19,82 $/heure (40 hres/sem) en tant u'assembleur(euse) de pièces ou composants en composites ou mouleur(euse)

• 19,83 $/heure (40 hres/sem) en tant que machinsite

• 19,84 $/heure (40 hres/sem) en tant que monteur(euse) de câbles et circuits

• 19,95 $/heure (40 hres/sem) en tant que ferblantier(ère)

• 19,99 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'assembleur(euse) de pièces ou composants en plastique ou mouleur(euse)

• 19,99 $/heure (40 hres/sem) en tant que rembourreur(euse) d'aéronefs

• 20,19 $/heure (40 hres/sem) en tant que manutentionnaire d'usine

• 20,51 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'apprenti(e) monteur(euse) de structures et augmente à 21,70 $/heure par la suite dans les grandes industries

•  20,73 $/heure (40 hres/sem) en tant que monteur(euse) de structures

• 20,76 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'opérateur(trice) de machines d'assemblage

• 21,22 $/heure (40 hres/sem) en tant que peintre d'aéronefs

• 21,33 $/heure (40 hres/sem) en tant que mécanicien(ne) d'entretien

• 21,35 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'électricien(ne) d'entretien

• 21,35 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'électromécanicien(ne)

• 21,47 $/heure (40 hres/sem) en tant que soudeur(euse)

• 23,35 $/heure (40 hres/sem) en tant que monteur(euse) en mécanique aérospatiale

• 25,11 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en production

• 25,45 $/heure (40 hres/sem) en tant que dessinateur(trice) de pièces

• 25,11 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en contrôle de la qualité

• 26,30 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en maintenance industrielle

• 26,83 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en génie des matériaux

• 26,53 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'ingénieur(e) junior et augmente à 31,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e)

• 27,54 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en électronique industrielle

• 28,42 $/heure (40 hres/sem) en tant que technologue en conception

MAIS AUSSI QUELQUES INCONVÉNIENTS ....

L'industrie aérospatiale fonctionne de façon cyclique, lorsque les grands avionneurs obtiennent d'importants contrats avec des compagnies aériennes, elle mobilise tout son effectif et ceux de ses sous-contractants pour la construction de ses aéronefs dont leur construction prennent quelques années.

Par contre, lorsque ces contrats viennent à leur échéance, les effectifs diminuent jusqu'à la prochaine signature d'un contrat avec un autre client qui n'arrive généralement pas dans les jours qui suivent (ce sont des contrats de plusieurs centaines de millions, voire des milliards de dollards).

PAS DE PANIQUE !

L'industrie aérospatiale vit souvent des hauts et des bas.

De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grandes industries aérospatiales québécoises (Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce) et de l'étranger (Boeing, Bell Helicopters, Cessna, Sikorsky, GE Aviation, Airbus, Eurocopter, etc.). Les conséquences se répercutent alors aussi sur les sous-contractants.

Il faut savoir que dans ce domaine, la croissance économique est cyclique car il peut arriver qu'une entreprise obtienne un important contrat qui fournira du travail pendant plusieurs mois, sinon quelques années, mais par la suite les activités ralentissent pendant plusieurs mois suivants. À court et moyen terme, les perspectives sont excellentes, alors qu’à long terme, il faut espérer que cet élan puisse continuer.

Il faut également faire la différence lors des annonces publiques concernant l'industrie aérospatiale. Par exemple, des mises à pied ne signifient pas que les employés sont "mis à la porte", cela signifie plutôt que l'entreprise cesse en partie ses activités de production pendant une certaine période (souvent à la fin d'un contrat important) et seront rappelés au travail lors de la mise en production pour un nouveau contrat. L'avantage des entreprises aéronautiques, c'est que dès qu'un nouveau contrat est signé on peut recommencer la production car il n'y pas de réserve d'avions ou d'hélicoptères à écouler, contrairement à de nombreux autres secteurs. De plus, lorsqu'il nouveau contrat est obtenu, en plus de rappeler la plupart des employés mis à pied, souvent on y ajoute une centaine (sinon davantage) de postes à combler...

Par contre, il faut davantage s'inquiéter lorsque les entreprises annoncent "des coupures de postes". De plus, on est chanceux, car certaines entreprises effectuent des coupures de postes à différents endroits dans le monde, mais peu au Québec car c'est l'une des régions les plus importantes au monde pour cette industrie.

Donc, que fait l'industrie lorsque les carnets de commande ne se remplissent pas ?

L'industrie met des bouchées doubles dans la recherche et développement et dans la formation continue de leur personnel. Donc, les professions suivantes ne sont pas directement reliés à la production ne subissent pas les conséquences d'un ralentissement : ingénieurs, technologues en conception, technologues en recherche et développement, technologues aux essais, machinistes aux bancs d'essais, chercheur en génie, etc.

Voici quelques exemples de développements réalisées par nos entreprises aéronautiques lors de périodes de ralentissement :

• Développement de nouvelles technologies de moteurs d'aéronefs au sein du tout nouveau centre de recherche et développement aéronautique à Longueuil chez Pratt & Whitney

• Projet de développement de nouveaux systèmes avioniques chez Esterline CMC Électronique

• Projets de développement de nouvelles composantes et systèmes pour les nouveaux avions commerciaux CSéries chez Bombardier

• Projets de développement de simulateurs de vols pour les nouveaux modèles d'aéronefs civils et militaires chez CAE Électronique

• Projet de développement de poste de pilotage et de systèmes de communication intégrés FrontTier pour les avions d'affaires, avions régionaux et les hélicoptères

LES  JOBS PAR ICI ....

PERSPECTIVES À COURT TERME :
(d'ici les 5 prochaines années...)

les spécialistes prévoient qu'entre 2012 et 2021, plus de 4 800 emplois seront créés dans l'industrie aérospatiale québécoise.

Avec la récente venue  de la nouvelle usine à Mirabel pour assembler ses avions commerciaux CSéries de Bombardier Aéronautique, en plus de ses ventes d'avions d'affaires Global et Challenger qui sont en expansion; les besoins en main-d'oeuvre seront accrus au cours des prochaines années.

Il est vrai que la crise économique actuelle dans l'industrie mondiale de l'aviation en Amérique du Nord et en Europe se répercute au sein des entreprises de l'aérospatiale.

MAIS, certains sous-secteurs annoncent des perspectives d'avenir très intéressantes, le marché de l'industrie de l'aviation asiatique (Asie du Sud-est, Moyen-Orient et Afrique du Nord) est en pleine expansion et ce sont surtout les entreprises de ces régions qui font des commandes auprès des manufacturiers occidentaux dont ceux du Canada.

Plusieurs entreprises de la région auront eux-aussi besoin de main-d'oeuvre supplémentaire afin de garnir leurs commandes avec Bombardier ou autres manufacturiers de l'aérospatial. De plus, de nombreuses entreprises devront remplacer les travailleurs qui prendront leur retraite.

D'autres entreprises aérospatiales installées au Québec ont récemment obtenu des contrats très intéressants,

en voici quelques exemples :

• Bombardier Aéronautique : le leader mondial des avions régionaux et des avions d'affaires et maintenant l'un des plus grands constructeurs d'avions commerciaux au monde a obtenu plusieurs contrats récents, dont :
  
  En novembre 2014 : China Express Airlines a commadé 24 avions CRJ 900 NextGen;
  
  En novembre 2014 : Petroleum Air Services en Égypte a acheté un avion CRJ 900 NextGen ;
  
  En juillet 2014 : Zhejiang Loong Airlines en Chine a commandé 20 avions commerciaux CSéries;
  
  En juillet 2014 : Petra Airlines de Jordanie a commandé 4 avions commerciaux CSéries;
  
  En mai 2014 : le premier des 30 avions régionaux CRJ 900 NextGen a été livré pour American Airlines;
  
  En avril 2014 : Minsheng Financial Leasing de Chine a reçu le premier des 10 avions d'affaires Challenger qu'il a commandé;
  
  En mars 2014 : le Gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador a commandé 2 avions amphibies CL-415;
  
  En janvier 2014 : Al Qahtani Aviation Company d'Arabie-Saoudite a commandé 26 avions commerciaux CSéries;
  
  En janvier 2014 : une société ayant gardé l'anonymat a commandé 8 avions d'affaires Global;
  
  En juin 2013 : VistaJet de Suisse a commandé 40 avions d'affaires Global avec option pour 86 autres appareils;
  
  En décembre 2013 : une société ayant gardé l'anonymat a commandé 36 avions d'affaires Global;
  
  En décembre 2013 : 2 sociétés ayant gardé l'anonymat ont commandé 10 avions d'affaires Challenger chacunes;
  
  En décembre 2013 : Iraqi Airways a commandé 16 avions commerciaux CSéries;
  
  En octobre 2013 : CDB Leasing de Chine a commandé 30 avions commerciaux CSéries.
  
  (source : Bombardier Aéronautique)

• Pratt & Whitney : l'un des plus importants manufacturiers de moteurs d'aéronefs au monde :
  
  En décembre 2014 : a annoncé qu'elle investira plus de un milliard de dollars en recherche et développement (R-D) pendant quatre ans et demi pour développer la prochaine génération de moteurs d'avion à haut rendement notamment dans ses installations de Longueuil;
  
  En octobre 2014 : a obtenu un contrat avec le manufacturier américain Gulfstream Aerospace pour la fabrication des moteurs de tous les avions d'affaires;
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec le manufacturier chinois Xi'An pour fabriquer les moteurs de tous ses avions régionaux MA700;
  
  En mai 2014 : a obtenu un contrat avec le manufacturier français Dassault pour fabriquer les moteurs de tous ses avions d'affaires Falcon 8X;
  
  En février 2014 : a obtenu un contrat de 15 ans avec l'entreprise irlandaise Millestone Aviation Group pour la maintenance des moteurs de ses 25 hélicoptères Sikorsky.
  
  (source : Pratt & Whitney).

• L-3 MAS : cette importante entreprise de maintenance d'aéronefs et manufacturier de pieces aéronautiques :
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec Bombardier afin de fabriquer la structures des ailettes de l'avion d'affaires Challenger 350;
  
  En août 2013 : a obtenu un contrat de 5 ans de la Défense nationale canadienne pour la maintenance de la flotte des 5 avions de patrouille maritime CC-150 Polaris des Forces canadiennes;
  
  en octobre 2012 : a été sélectionnée par Aerolia afin de fabriquer la porte de secours de tous les appareils Global 7000 et Global 8000 de Bombardier.
  
  (source : L-3 Communication MAS).

• CAE : le leader mondial des systèmes d'entraînement de vol professionnel civils et militaires.
  
  En décembre 2014 : Elit'Avia des Émirats arabes unis a commandé 14 simulateurs pour 14 types d'aéronefs différents;
  
  En novembre 2014 : Shanghai Eastern Flight Training Centre en Chine a commandé 5 simulateurs de vol pour des avions régionaux Boeing et Airbus;
  
  En novembre 2014 : une société américaine ayant gardé l'anonymat a commandé 3 simulateurs de vol pour des avions régionaux Boeing et Airbus;
  
  En novembre 2014 : une société chinoise ayant gardé l'anonymat a commandé 1 simulateur de vol pour le 737.
  
  (source : CAE Électronique)

• Heroux-Devtek : cet important manufacturier de trains d'atterrissage : ;
  
  En août 2014 : a obtenu un contrat avec Boeing afin de fabriquer les tubes (sert à empêcher la déformation de la structure des aéronefs) pour tous ses nouveaux avions commerciaux 787 Dreamliner;
  
  En juillet 2014 : a renouvelé son contrat avec Bell Helicopters pour la construction du moyeu rotor principal et du moyeu rotor de queue du Bell 505 et pour d'autres modèles;
  
  En juillet 2014 : a renouvelé son contrat avec Viking Aerospace pour la fabrication du train d'atterrissage avant du Twin Otter 400 assemblé en BC.
  
  (source : Heroux-Devtek)
  

• Bell Helicopters : second constructeur mondial d'hélicoptères commerciaux :
  
  En décembre 2014 : le gouvernement d'Arabie-Saoudite a commandé 2 hélicoptères Bell 505;
  
  En novembre 2014 : Nishi Nippon Airlines du Japon a commandé 5 hélicoptères (dont 3 Bell 429, 1 Bell 427 et un Bell 412);
  
  En novembre 2014 : Reignwood investissement a commandé 50 appareils Bell 505;
  
  
  En octobre 2014 : Postal Aviation de la Floride a commandé un appareil Bell 407 cargo;
  
  En mai 2014 : ce manufacturier a obtenu le contrat de la Garde Côtière canadienne pour l'achat de 15 appareils.
  
  (sources : Bell Helicopters et Gouvernement du Canada)

• CMC Esterline Electronics : cette important manufacturier canadien d'instruments avioniques, division électronique du manufacturier américain Esterline :
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec Airbus Hélicoptères afin de fabriquer le système de gestion de vol et le système d'atterrissage GPS pour son nouvel hélicoptère EC645 T2;
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec Air Astana, la compagnie aérienne nationale du Kazakhstan afin de fabriquer et installer ses organiseurs électroniques de poste de pilotage EFB pour toute sa flotte de B757 et B767;
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec Westjet afin de fabriquer et installer les système d’antenne à gain intermédiaire de communications par satellite (SATCOM) pour ses avions régionaux B737;
  
  En juillet 2014 : a obtenu un contrat avec l'entreprise américaine Borsight pour fabriquer et installer ses afficheurs de mission portatifs sur les avions Hercules C-130H de la US Air National Guard;
  
  En avril 2014 : a obtenu un contrat avec Air Transat afin de systèmes de gestion de vol (FMS) existants à bord de la flotte de neuf appareils A310-300.
  
  (source : CMC Esterline Electronics)

• Groupe Avinor : cette entreprise qui fabrique et répare les équipements d'intérieur d'aéronefs :
  
  En août 2013 : a obtenu un contrat de 5 ans de la Défense nationale canadienne pour la modification et la réparation des équipements d'intérieur de la flotte des 5 avions de patrouille maritime CC-150 Polaris des Forces canadiennes.
  
  (source : L-3 Communication MAS : entente commune)

• Mecachrome : a obtenu un contrat en juillet 2013 avec MDA Corp pour la fabrication de la structure en aluminum du radar à antenne synthétique pour les 3 importants satellites de la Mission de constellation RADARSAT.
  

• Messier-Bugatti-Dowty : le plus grand manufacturier de trains d'atterissage au monde :
  
  En octobre 2014 : a obtenu un contrat avec la compagnie américaine Spirit Airlines pour la maintenance (service après-vente) des freins carbone qu'il a construit dans une usine d'Espagne pour les 52 appareils A320 + les 80 A320 actuellement en commande chez Airbus de cette entreprise;
  
  En février 2014 : a été sélectionné par Boeing afin de fabriquer les freins carbone de son nouveau avion régional 737 MAX.

• Premier Aviation : cette importante entreprise de maintenance d'aéronefs ayant ses installations principales à Trois-Rivières :
  
  En juin 2014 : a été le premier au Canada  à obtenir une certification de Boeing pour l’installation des ailettes Split-Scimitar des avions régionaux B737.
  

PERSPECTIVES À LONG TERME :
(les 10 à 20 prochaines années ...)

L'industrie aérienne asiatique (autant en Asie du Sud-est comme la Chine et la Corée du Sud qu'au Moyen-Orient comme les Émirats Arabes Unis ou l'Arabie-Saoudite ou le Qatar) est en plein expansion et concluent de nombreux contrats avec plusieurs manufacturiers québécois de l'aérospatiale.

Le secteur de l'aviation commerciale prendra de l'expansion avec Bombardier Aerospace qui compte assembler plus de 3 500 avions CSéries d'ici 20 ans.

Le secteur de l'aviation d'affaires va également bien grâce au plus grand manufacturier d'avions d'affaires au monde qui installé au Québec, soit Bombardier bien sûr avec son Challenger. Plusieurs entreprises québécoises fabriquent des pièces, des composantes ou des éléments d'intérieurs de ces appareils dont les commandes restes constantes depuis quelques années.

D'autres manufacturiers de produits aérospatiaux sont également moins touchés par ces problèmes économiques de l'industrie, notons par exemple les fabricants de simulateurs professionnels servant à la formation et à l'entraînement en vol des pilotes comme l'entreprise CAE Électronique à Montréal.

Enfin, il y a également le sous-secteur de la maintenance et de la remise à neuf des aéronefs et de leurs composantes. Avec les difficultés financières, plusieurs entreprises n'auront peut-être plus les moyens d'acheter de nouveaux appareils, mais voudront conserver le plus longtemps possible leurs appareils déjà en service. Donc, de nouvelles pièces à fabriquer, de la maintenance plus fréquente et des plans d'entretien plus vigoureux seront nécessaires, ce qui augmentera les besoins en techniciens d'entretien.

Bien que le principal employeur de ce secteur a quitté le Québec, mais il y a plusieurs petites entreprises d'aviation du Québec et d'ailleurs au Canada font affaires avec des petites entreprises québécoises de maintenance d'aéronefs.

Au sein de cette industrie, la place des femmes s'est améliorée et augmente même davantage rapidement que dans bien d'autres secteurs industriels.

Sources : Aéro Montréal, Industrie Canada, Statistiques Canada, Association canadienne des industries aérospatiales, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en aérospatial CAMAQ, Investissements Québec, Agence spatiale canadienne et Forces canadiennes.

LE CANADA ET L'ESPACE ....

L'industrie aérospatiale canadienne n'est pas seulement celle des aéronefs, mais aussi celle de l'espace.

L'industrie spatiale canadienne a généré des revenus totaux de 3,4 milliards $ en 2013 (était de 1,0 milliard en 2002) par 115 enteprises qui emploient plus de 8 200 personnes hautement qualifiées dont plus du tiers occupent des postes d'ingénieurs ou de scientifiques.

Elle est classée par les meilleures au monde, figurant au 5^e rang (derrière les USA, la France, l'Allemagne et l'UK).

Le Canada est également un leader mondial dans les systèmes qui collectent, enregistrent et stockent des informations de la terre par satellite (aussi appelés systèmes géospatiaux) puisqu'il a construit plus de 70 % des systèmes multi-satellites de stations terrestres dans le monde.

Voici un tableau représentant la proportion des revenus par secteurs d'activités en 2013 :

source : Agence spatiale canadienne

En effet, plusieurs entreprises canadiennes oeuvrent dans la conception et la fabrication de produits (composants ou pièces de satellites, pour les manufacturiers d'équipements spatiaux ou pour les agences spatiales telles que l'Agence spatiale canadienne, la NASA ou l'Agence spatiale européenne (le Canada étant le seul pays non européen .

L'industrie est surtout concentrée en Ontario, mais est également présente en Alberta, au Québec et un peu en Colombie-Britannique, voici la répartion par province :

• En Colombie-Britannique : on y assemble des systèmes de radar géospatiaux pour applications civiles et militaires, ainsi que des pièces en métal haute performance pour systemes géospatiaux.
  
  On y retrouve plus d'une dizaine d'entreprises dont certaines de classe mondiale qui emploient plus 800 (dont plus de 600 chez MDA Corp qui est le principal employeur) situées en presque totalité dans la région de Burnaby.

• Au Québec : on y assemble principalement des sous-systèmes spatiaux. Pour plus de détails, consulte la section "le Québec et l'Espace" ci-dessous.

• En Alberta : plus de 25 % des systèmes géospatiaux canadiens pour applications civiles et militaires y sont fabriquées dans la région de Calgary.
  
  Selon Alberta Canada, on y compte une cinquantaine entreprises ayant un chiffre d'affaires total de 900 millions $ et qui emploient plus de 2 000 personnes.
  
  Parmi les plus importants employeurs, on retrouve : Thales Aerospace, Forces canadiennes.

• En Ontario : on y assemble des systèmes et sous-systèmes pour satellites de communication, de navigation, scientifiques ou de surveillance pour applications civiles ou militaires, des systèmes géospatiaux pour applications civiles ou militaires, des systèmes de robotique spatiale, des composantes pour véhicules spatiaux de la NASA, des composantes de structures ou de systèmes pour la Station spatiale internationale, etc.
  
  Elle compte plus de 130 entreprises ayant un chiffre d'affaires total de plus de 2,5 milliards $ et qui emploient plus de 5 000 personnes (principalement dans la région de Toronto). Les plus importants employeurs sont MDA Corp, EADS Astrium, Telesat et Forces canadiennes.

Sources : Industrie Canada, Agence spatiale Canadienne, Association des industries aérospatiales du Canada et Alberta Aerospatiale Industry Association.

LE QUÉBEC ET L'ESPACE ....

Bien que majoritairement concentrées à Toronto et Calgary, plusieurs autres entreprises ont choisi Montréal grâce à son expertise en aérospatial et de la proximité du siège social de l'Agence spatiale canadienne à Laval.

Au Québec, c'était un marché de 350 millions de dollars en 2013, on y retrouvait 9 entreprises qui employaient près de 1 100 personnes, tous concentrés dans la région de Montréal.

On y fabrique notamment : des sous-systèmes pour satellites d'observations météorologiques, des systèmes de communication et navigation spatiales, des stations terriennes pour les communications par satellite, des antennes de communications par satellite, aéroportées, des sous-systèmes de satellites, ainsi que des logiciels pour le développement de produits spatiaux.

On retrouve des entreprises suivantes : MDA Corporation qui fabrique des antennes de communication par satellite aéroportées avec ses 550 employés(es), Advantech qui fabrique ds stations terriennes pour les communications par satellite avec ses 200 employés(es), MPB Technologies qui fabrique des amplificateurs d'ondes avec ses 130 employés(es), CS Communication et Système Canada qui conçoit et développe des logiciels embarqués pour systèmes de guidage et de navigation spatiale et pour petits satellites et microsatellites avec ses 108 employés(es). Sans oublier l'Agence spatiale canadienne.

VEUX-TU Y FAIRE CARRIERE
dans l'industrie des technologies spatiales ?

• Chercheur(euse) en technologies spatiales

• Chercheur(euse) en génie physique

• Chercheur(euse) en optique et photonique

• Chercheur(euse) en télédétection

• Ingénieur(e) en astronautique

• Ingénieur(e) électricien(ne) spécialisé(e) en technologies spatiales

• Ingénieur(e) mécanicien(ne) spécialisé(e) en technologies spatiales

• Ingénieur(e) physicien(ne) spécialisé(e) en technologies spatiales

• Physicien(ne)

• Technologue en génie physique

• Technologue en physique

• Technologue en électronique industrielle

• Électromécanicien(ne)

• Électricien(ne) d'entretien

• Mécanicien(ne) d'entretien

• Machiniste

• Opérateur(trice) de machines d'assemblage

• Assembleur(euse) de composantes

• Installateur(trice) de composants

• Câbleur(euse)

• Etc.

Où ÉTUDIER ?

• Centre de formation professionnelle Qualitech, Trois-Rivières (C.S. du Chemin-du-Roy) : offre un un DEP en montage en mécanique aérospatiale, un DEP en soudage-montage, un DEP en électricité, un DEP en électromécanique, un AEP en peinture industrielle et un AEP en soudage semi-automatique

• Centre de formation professionnelle Pierre-Dupuy, Longueuil (C.S. Marie-Victorin) : offre un un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en mise en forme de matériaux composites, un DEP en soudage-montage, un DEP en électricité et un DEP en électromécanique

• Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d'électricité CIMME, Montréal (C.S. Marguerite-Bourgeoys) : offre un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en dessin industriel, un DEP en soudage-montage, un DEP en mécanique industrielle et un DEP en électricité

• École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (C.S. de Montréal) : offre un DEP en montage en mécanique aérospatiale, un DEP en montage de câbles et circuits en aérospatiale, un DEP en tôlerie de précision, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en traitement de surface

• Rosemount Technology Centre (C.S. English Montreal) : offre un DEP en soudage-montage, un DEP en techniques d'usinage, un DEP en dessin industriel et un DEP en électromécanique

• Plusieurs centres de formation professionnelle offrent d'autres formations que l'on retrouve dans l'industrie aérospatiale. Pour plus de détails, voir les métiers suivants :
  opérateur de machines de production, assembleur de matériaux composites, machiniste, électricien, électromécanicien, mécanicien industriel et soudeur-monteur.

• Cégep André-Laurendeau : offre un DEC en technologie de l'électronique industrielle, un D.E.C. en technologie physique et un AEC en caractérisation des nanomatériaux

• Cégep d'Ahuntsic : offre un DEC en technologie de l'électronique industrielle

• Cégep du Vieux-Montréal : offre un DEC en technologie du génie mécanique, un DEC en technologie de la maintenance industrielle, un DEC en technologie de l'électronique industrielle, un DEC en techniques de design industriel,

• Cégep John-Abbott : offre un D.E.C. en technologie physique

• Plusieurs collèges offrent d'autres formations que l'on retrouve dans l'industrie aérospatiale. Pour plus de détails, voir les métiers suivants :
  technologue en génie métallurgique, technologue en génie mécanique, technologue en maintenance industrielle, technologue en électronique industrielle.

• École Polytechnique de Montréal : offre un baccalauréat en génie aérospatial avec concentration en technologies spatiales, un baccalauréat en génie mécanique avec concentrations en technologies spatiales, un baccalauréat en génie électrique avec concentrations en systèmes embarqués en aérospatiale, un baccalauréat en génie informatique avec concentration en systèmes embarqués pour l'aérospatiale, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• École de technologie supérieure de Montréal ÉTS : offre une concentration en aérospatiale au baccalauréat en génie mécanique, une concentration en systèmes embarqués pour l'aérospatiale au baccalauréat en génie électrique, une concentration en logiciels embarqués au baccalauréat en génie logiciel, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université Concordia : offre une concentration en aérospatiale et propulsion au baccalauréat en génie mécanique, une concentration en avionique et contrôle au baccalauréat en génie électrique, une concentration en avionique et systèmes embarqués au baccalauréat en génie informatique, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université Laval : offre une concentration en aéronautique et aérospatiale au baccalauréat en génie physiue, ainsi que le programme de maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial

• Université de Sherbrooke : offre notamment un baccalauréat en physique avec concentration en nanosciences et nanotechnologies, une maîtrise en physique (domaines de recherche en nanosciences et nanomatechnologies), une maîtrise interuniversitaire en génie aérospatial, ainsi qu'un doctorat en télédétection

• Institut National de la Recherche Scientifique I.N.R.S. : offre une maîtrise et un doctorat en télécommunications et  une maîtrise et un doctorat en sciences de l'énergie et des matériaux (domaines de recherche en nanotechnologies, en communications sans fil, etc)