SECTEUR : ELECTROTECHNIQUE
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
Consulte également la page d’informations sur
les programmes pré-universitaires en sciences
Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette
page (dont des vidéos d'ingénieurs en logiciel qui parlent de leur travail).
TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :
Si tu deviens ingénieure ou ingénieur en logiciel, tu seras responsable d'élaborer, de concevoir de réaliser, d'effectuer la maintenance et de développer des systèmes logiciels, intégrés et à grande échelle.
À la différence de l'informaticien(ne), qui travaille principalement à concevoir des programmes afin que la machine et l'humain se comprennent, l'ingénieur en logiciel travaille principalement à élaborer les spécifications, conceptualiser le mécanisme interne au logiciel et à développer le cycle de vie du logiciel de la phase de test et finalement à la maintenance.
Tu auras pour tâches de :
Analyser les besoins des utilisateurs et concevoir et mettre au point une architecture de système et des spécifications;
Identifier les méthodes et les outils de développement nécessaires au développement d'un système logiciel;
Réaliser des études techniques, concevoir et élaborer l'architecture logicielle des réseaux de communication et d'information;
Réaliser des études techniques, évaluer et intégrer les réseaux avec le matériel et les logiciels de communication de données;
Coordonner, superviser, inspecter et assurer le soutien en matière d'architecture logicielle pendant la fabrication, et la mise en application du matériel informatique et de télécommunications;
Planifier et contrôler les activités de développement de logiciels à l'intérieur d'un processus logiciel défini (c'est-à-dire sa décomposition en sous-systèmes, modules et composantes individuelles qui la forment), réaliser un logiciel bien structuré avec ses composantes standardisées et facilement adaptables et l'intégrer avec d'autres logiciels existants, vérifier et valider le logiciel de façon systématique tout au long de son cycle de vie, rationaliser la prise de décisions concernant les changements à apporter tout au long du cycle de vie, réviser et améliorer le logiciel tout en préservant son intégrité conceptuelle, valider les demandes de changements tout au long d'un cycle de développement, etc.);
Évaluer, documenter et optimiser la capacité et la performance des réseaux de communication et d'information;
Préparer des documents contractuels et évaluer des soumissions portant sur des travaux de construction ou d'entretien industriels;
Forger et entretenir des relations avec les fournisseurs et les clients;
Préparer et rédiger des rapports techniques.
Plusieurs secteurs des technologies de l'information nécessitent l'expertise des ingénieurs en logiciels dont : le développement de technologies multimédias, la sécurité informatique, les infrastructures réseaux d'entreprises, etc.
En tant que professeur(e) en technologies du génie électrique au collégial technique; tu seras responsable d’enseigner des notions de base et les notions intermédiaires auprès d’étudiants(es) inscrits à un programme en technologies du génie électrique (ex : technologie de l'électronique programmable et robotique, technologie de systèmes ordinés, technologie de l'électronique - ordinateurs et réseaux, technologie de l'électronique - télécommunications ou techniques de l'informatique).
Tu leur fourniras les compétences requises pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail dans leur domaine.
Tu auras pour tâches de :
Planifier et élaborer les plans de cours et le matériel pédagogique;
Planifier, élaborer, organiser et mettre en œuvre des activités pédagogiques selon le rythme d'apprentissage de tes étudiants(es) tout en respectant le programme établi par le Ministère de l’Enseignement supérieur ou par le collège;
Enseigner aux étudiants selon une démarche systématique comprenant des exposés, des démonstrations, des discussions en groupe, des travaux en laboratoire, des ateliers, des séminaires, des études de cas, des travaux sur le terrain et des projets individuels ou en groupe;
Animer et présenter ta matière en classe selon le plan de cours établi;
Aider ceux et celles présentant des difficultés à comprendre la matière et t’assurer que l’ensemble de la classe a pu assimiler toute la matière que tu leur auras appris;
Préparer, administrer et noter les examens et les travaux afin d'évaluer les progrès des étudiants;
Donner un enseignement individualisé, de type tutoriel ou correctif aux étudiants qui en ont besoin;
Renseigner les étudiants sur les programmes d'études et les choix de carrière en lien avec la profession enseignée;
Superviser les projets individuels ou de groupes, les stages de formation pratique, les travaux pratiques et la formation en cours d'emploi (ex : stages coopératifs);
Effectuer des activités d'encadrement permettant d'intervenir auprès d’un élève ou d’un groupe d’élèves visant le développement personnel et social de l’élève et l’invitant à assumer ses responsabilités relativement à sa propre formation;
Donner, s'il y a lieu, de la formation continue aux travailleurs(euses) de l'industrie sur les nouvelles méthodes ou technologies en lien avec la profession;
Etc.
APTITUDES ET QUALITÉS REQUISES :
- Être attiré(e) par les technologies qui nous entourent
- Aptitudes pour les mathématiques, les sciences,
l'informatique et la recherche
- Aptitudes pour le dessin technique et capacité de lire
des plans d'assemblage
- Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser un problème de fabrication ou de conception et tenter de
le résoudre
- Bonne méthode de travail et gestion du temps car tu
auras à planifier efficacement et de façon optimale les activités de production
- Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affut des nouveaux développements scientifiques et des nouvelles technologies
- Sens des responsabilités car tu responsable de gérer la maintance des systèmes ou de gérer toutes les opérations de fabrication ou conception en
industrie
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes
- Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes
- Créativité et imagination pour concevoir des systèmes
originaux qui répondront aux besoins actuels et futurs des utilisateurs
- Facilité à travailler en équipe et leadership pour réussir à réaliser de façon efficace des projets, tu devras collaborer avec des ouvriers, des technologues et parfois, d'autres ingénieurs
PROFESSIONS APPARENTÉES :
- Architecte d'applications
- Concepteur(trice) de logiciels de systèmes
- Développeur(euse) d'applications mobiles
- Développeur(euse) de logiciels d'automatisation industrielle
- Développeur(euse) en logiciel embarqué
- Développeur(euse) en .Net
-
Ingénieur(e) designer de logiciel
-
Ingénieur(e) designer de systèmes informatiques
- Programmeur(euse)-analyste
- Programmeur(euse)-analyste java
- Spécialiste en architecture logicielle
- Spécialiste en logiciels de télécommunications
- Officier du génie électrique et des communications (Forces armées)
- Scientifique de la défense (poste civil)
EMPLOYEURS POTENTIELS :
- Compagnies de télécommunications
- Fabricants d’ordinateurs ou d’équipements informatiques
- Fabricants de logiciels
- Entreprises de services informatiques
- Entreprises de multimédia
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Fournisseurs de services Internet et de commerce électronique
- Industries de l'avionique et des technologies spatiales
- Fournisseurs de services Internet et commerce électronique
- Manufacturiers d'équipements de télécommunications
- Manufacturiers de machines et équipements automatisés industriels
- Manufacturiers de systèmes d'imagerie médicale ou industrielle
- Manufacturiers de systèmes informatiques pour réseaux
-
Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi la
Branche de l'électronique et des communications
- Gouvernement
du Canada :
carrières en
sciences et technologies,
carrières dans le domaine du numérique
Centre de la sécurité des
télécommunications,
Office
de la Propriété intellectuelle du Canada (examinateur des brevets
d’invention),
Agence
spatiale canadienne,
Agence du Revenu du
Canada (technologies réseaux),
Service canadien
de renseignements de sécurité SCRS,
Conseil national de
recherches Canada,
Recherche et
Développement pour la Défense (dont le
RDDC Valcartier,
Défense nationale (civils),
Innovation,
Science et Développement économique Canada,
Services partagés Canada,
Services publics e Approvisionnements Canada
(ressources informationnelles et télécommunications gouvernementales fédérales).
-
Gouvernement du Québec :
Centre des services
partagés (ressources informationnelles gouvernementales),
Ministère de la Cybersécurité et du Numérique..
PERMIS DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES DES EMPLOYEURS :
- Connaissance de l’anglais (bilinguisme souvent exigé)
- Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
- Bonne maîtrise de l'informatique connaissance de plusieurs logiciels spécialisés en ingénierie (CAO, DAO, FAO)
PLACEMENT :
Selon les données disponibles au 31
janvier 2021 :
Le placement est
EXCELLENT, 100 % des répondants(es)
qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi
relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques autres répondants(es), soit 13 % ont choisi de poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise en génie logiciel, en génie informatique ou en informatique.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
184 | 160 | 160 | 24 |
Note : hausse du taux placement par rapport aux années précédentes (était de 100 % en 2019; 100 % en 2017; 88 % en 2015 et 88 % en 2013).
Sources : Ministère de l'Éducation et de l'Enseingement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données de 2024 :
Le salaire moyen en début de carrière était
de :
- 30,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,33 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,53 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,84 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME
- 32,38 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,66 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux
- 32,56 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,16 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de matériel électronique
- 32,55 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de conseils en TI
- 35,22 $/heure (37,5 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes institutions bancaires
- 35,26 $/heure (37,5 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,47 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises de télécommunications
- 38,74 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,57 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies d'assurances
- 27,46 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans le réseau de la santé (avec une concentration en technologies de la santé)
- 29,56 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,53 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise
- 29,60 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les centres de services scolaires
- 31,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 2 (avec une maîtrise) au sein des universités
- 32,66 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,18 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à Loto-Québec et Société des casinos du Québec
- 33,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 (avec une scolarité de doctorat) au sein des universités
- 35,01 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec
- 36,30 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités
- 37,56 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,63 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à la Société canadienne des Postes
- 37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 49,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein de l'Agence spatiale canadienne
- 38,56 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,03 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à Aéroports de Montréal
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,31 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - maintenance d'équipements à Énergir
- 39,52 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,74 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein de l'Agence spatiale canadienne
- 43,75 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)
- 43,75 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,00 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM
- 44,15 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,57 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain
- 45,81 $/heure (32 ou 32,5 ou 33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 50,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des muncipalités de taille moyenne (25 000 habitants et plus)
- 57,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de la Défense en ingénierie (avec un doctorat, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 60,17 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) au Conseil national de recherches Canada CNRC
- 2 578 $/mois en 1re année et augmente à 2 734 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire) au sein des Forces canadiennes
- 5 675 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie électrique et des communications (terre) ou officier du génie électronique et des communications (air) ou officier des transmissions ou officier du génie des systèmes de combat aérien au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 186,44 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 239,24 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie électrique et des communications (terre) ou officier du génie électronique et des communications (air) ou officier des transmissions ou officier du génie des systèmes de combat aérien au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : dans le secteur public, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources : Ministère de
l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du
Canada, Syndicat professionnel des ingénieurs d’Hydro-Québec, Syndicat des
professionnels de Loto-Québec
(soit
5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016
et 10 700 de plus qu'en 2014).
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :
Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)
juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont
2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins
qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)
Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
L'âge moyen était de 29 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu
le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit
1 995 de moins qu'en 2018; 807 de
moins qu'en 2016
et 1 438 de moins qu'en 2014)..
Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.
La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.
Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.
Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de
l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la
BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.
Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
29 % avaient entre 30 et 39 ans
27 % avaient entre 40 et 49 ans
22 % avaient entre 50 et 59 ans
17 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs mécaniciens : 24 %
ingénieurs civils : 17 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %
ingénieurs informaticiens : 9 %
ingénieurs en logiciel : 9 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
38 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
30 % au sein des entreprises manufacturières
12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)
7 % au sein des entreprises de services
5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement
2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
Prèrs de 8 % étaient travailleurs(euses) autonomes.
20 % les manufacturiers de systèmes informatiques, microprocesseurs et autres composantes informatiques
20 % les manufacturiers d'équipements de télécommunications, de systèmes de navigation, de systèmes d'automatisation industrielle et équipements médicaux
14 % les sociétés de génie conseil
14 % les entreprises de télécommunications
12 % les firmes de consultants en technologies de l'information
8 % la fonction publique (fédérale, provinciale et municipale)
5 % les entreprises de services informatiques, de gestion de bases de données et de services Web
4 % les entreprises de conception et développement de logiciels
3 % d'autres entreprises (distributeurs de logiciels ou produits informatiques, chaînes de magasins, cégeps et universités, sociétés d'État, etc.)
1) Dans le monde du génie, la numérisation des activités et des actifs s’est opérée à grande vitesse au cours des dernières années. Le recours aux outils numériques était optionnel alors qu’aujourd’hui, il s’impose obligatoirement en raison de la puissance et de l’efficacité des nouveaux logiciels. L’ingénieur réalise aujourd’hui la majorité de ses tâches à l’aide d’ordinateurs, de logiciels et d’autres outils numériques
La solution matérielle n’est maintenant plus distincte de la solution logicielle, et ce pour un nombre grandissant de produits. La numérisation s’observe également dans le domaine des transports collectifs, avec l’intégration de technologies avancées dans le matériel roulant, qui permettent la collecte de diverses données en temps réel. Les trains, les métros et les tramways font maintenant appel à ces technologies. Les bâtiments ne font également pas exception à la croissance de l’intensité technologique des produits finis. Le recours aux Proptech (« Property technology »), qui visent à faciliter la vie des occupants de bâtiments résidentiels ou commerciaux, est en forte augmentation. La tendance pourrait s’accélérer avec la pandémie qui forcera les gestionnaires immobiliers à user de stratégies diverses pour ramener les travailleurs dans leurs immeubles à bureaux.
Le virage numérique s’accélère également dans le secteur des services, où la part des interactions entre l’entreprise et le consommateur via une plateforme numérique est en croissance. La pandémie de la COVID-19 a par ailleurs propulsé la numérisation de plusieurs entreprises de services, par exemple dans le secteur du commerce de détail où la complaisance a fait place à l’urgence dans bien des cas. La numérisation des interactions entre l’entreprise et le consommateur génère également les données qui peuvent servir à accroître l’intelligence commerciale et accélérer la croissance.
2) Les données massives générées la numérisation des produits finis ou des activités industrielles et commerciales constituent une richesse à exploiter.
Le concept d’intelligence artificielle regroupe plusieurs fonctionnalités des ordinateurs et logiciels, dont la reconnaissancedes images, de la voix et des vidéos, la créativité augmentée, l’automatisation intelligente, la simulation avancée ainsi que l’analyse et projections automatisées.
Selon une étude réalisée par un institut de recherche sur l'intelligence artificielle, les principales initiatives observées en intelligence artificielle étaient que 29 % d’entre elles avaient trait à l’entretien des équipements de production, 27 % étaient liées au suivi de la qualité, 25 % pour la conception, alors que moins de 20 % étaient utilisées pour les procédés d'assemblage ou de production en série.
Plusieurs projets d’intelligence artificielle peuvent être initiés dans diverses fonctions de l’entreprise comme l'entretien prédictif, le suivi de la qualité, le contrôle des procédés, la gestion de l'énergie, la planification de la demande de produit, la recherche et développement, etc.
Mis à part le secteur manufacturier, d’autres secteurs comme celui des mines, où la télédétection et l’analyse des données au moyen d’algorithmes précèdent dorénavant les forages, verront un recours grandissant à l’intelligence artificielle.
Il y a une pénurie d’ingénieurs et d’ingénieures en logiciel, alors on prévoit d’excellentes perspectives pour les prochaines années.
Comme l'a mentionné un représentant du service de placement de l'ÉTS dans une entrevue au Journal Métro; énormément de secteurs ont besoin d’ingénieurs logiciel. Ça va des milieux financiers en passant par les télécommunications et les arts.
L
Selon University Works, le baccalauréat en génie logiciel figure au 6e rang (et au 2e rang des baccalauréats en ingénierie) des dix baccalauréats qui rapportent le plus en fonction des salaires moyens les plus élevés au Canada en 2019.
La fonction publique québécoise en emploie plus de 16 %;
Les entreprises spécialisées en services conseils en TI représente 9 % de cette main-d'œuvre et l'industrie des assurances avec 6 %.
Outaouais : la fonction publique fédérale, un employeur important de la région, emploie plu de 45 % des ingénieurs(es) en logiciel.
La rémunération moyenne après expérience en 2024...