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SECTEUR : ÉDUCATION

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

ÉDUCATEUR(TRICE) AU PRÉSCOLAIRE

ENSEIGNANT(E) AU PRIMAIRE ou

FORMATEUR(TRICE) D’ADULTES EN ALPHABÉTISATION

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.Éd.

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences humaines (notamment le profil éducation ou le profil individu)

 

Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette page (dont des vidéos d'enseignants qui parlent de leur métier).

   

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS : 

 

En devenant un éducateur ou une éducatrice au préscolaire (aussi sous "enseignant-e à la maternelle); tu seras responsable d’animer, planifier, organiser et concevoir diverses activités éducatives auprès d’enfants de 4 à 6 ans permettant d'intervenir auprès d’eux afin d’assurer leur développement physique, social et intellectuel, ainsi que les intégrer à la société.

 

Tu devras créer un climat de classe propice à l’apprentissage afin de leur enseigner quelques notions de base en lecture, écriture, calcul et dessin par le biais de jeux éducatifs.

 

Tu auras pour tâches de :

De plus, tu auras également d'autres responsabilités qui ne font pas partie des tâches éducatives comme tel, mais prévues dans le travail régulier d'une enseignante ou d'un enseignant au primaire, appelées les "tâches complémentaires" et le "travail personnel". Pour plus de détails, voir ci-dessous.

 

Généralement un(e) éducateur(trice) au préscolaire détenant un poste à temps complet aura un horaire hebdomadaire organisé comme suit :

  1. effectuer un maximum de 23 heures de tâches éducatives en présence des élèves (activités de formation et d'éveil pour les plus jeunes, (présentation des cours et leçons, encadrement d'élèves, sorties éducatives, surveillance lors des récréations, etc.);

  2. environ 4 heures de tâches complémentaires de présence à l'école ( rencontre collective hebdomadaire des enseignants, autres rencontres avec les autres enseignants du même cycle, rencontres avec des intervenants scolaires, appels et rencontres avec des parents, rencontres d'organisations de sorties éducatives, activités de formation continue, etc.);

  3. ainsi qu'un minimum de 5 heures s'ajoutent en travail personnel (tâches de préparation avant et après les cours, planification, élaboration et mise en place des activités éducatives et ludiques, etc.).

    Par contre, souvent ces tâches exigent un dépassement de ces heures, mais ne seront pas rémunérées.

Donc, une semaine régulière de travail est de 32 heures de travail réparties du lundi au vendredi, à l’intérieur d’un horaire hebdomadaire de 35 heures qui se situe dans une amplitude quotidienne n’excédant pas 8 heures, ce qui exclut la période de repas.

 

En devenant un enseignant ou une enseignante titulaire au primaire; tu seras responsable d’enseigner à des enfants de 6  à 12 ans les matières élémentaires telles que le français, les mathématiques, les sciences humaines (histoire, géographie) et les sciences naturelles auprès d'élèves d'une classe d'un niveau scolaire en particulier (ex : 3e année, mais il est possible de niveau d'une année

 

Tu les notions de base en lecture et d'écriture (grammaire, orthographe, vocabulaire par des exercices de lecture et d'écriture de textes simples, l'expression orale devant public); la compréhension de problèmes mathématiques simples (arithmétique, mesures et géométrie, etc.); ainsi que les bases des sciences humaines (notions d'histoire du Québec, notions de la géographie de la carte du Québec, l’éducation en société) et les sciences naturelles (compréhension des écosystèmes, les classes d'animaux, le climat, le cycle de l'eau, le système solaire, etc). Mais aussi les arts plastiques, l'éthique et la culture religieuse ou morale sont d'autres matières dont tu pourras être appelé(e) enseigner.

 

Alors que les enseignants(es) spécialistes s'occupent de leur apprendre des notions de base d'une ou quelques disciplines reliées

De plus, tu auras également d'autres responsabilités qui ne font pas partie des tâches éducatives comme tel, mais prévues dans le travail régulier d'une enseignante ou d'un enseignant au primaire, appelées les "tâches complémentaires" et le "travail personnel". Pour plus de détails, voir ci-dessous.

 

Généralement un(e) enseignante ou un enseignant du primaire détenant un poste à temps complet aura un horaire hebdomadaire organisé comme suit :

  1. effectuer un maximum de 23 heures de tâches éducatives en présence des élèves (activités de formation et d'éveil, encadrement d'élèves, activités de récupération, sorties éducatives, surveillance lors des récréations, organisation et participation aux activités étudiantes, etc.);

  2. environ 4 heures de tâches complémentaires de présence à l'école (rencontres avec les autres éducateurs, rencontres avec des intervenants scolaires, appels et rencontres avec des parents, rencontres d'organisations de sorties éducatives, activités de formation continue obligatoires, déplacements entre les écoles pour ceux desservant plusieurs écoles, etc.).

    Un dépassement de ces heures en raison de la tenue des 10 rencontres collectives ou des 3 réunions avec les parents, ce dépassement est compensé par une réduction équivalente du temps de travail personnel pour d'autres journées ou d'autres semaines.

  3. ainsi qu'un minimum de 5 heures s'ajoutent en travail personnel (tâches de préparation avant et après les cours, planification du contenu des cours pour la prochaine semaine des différentes matières pour l'enseignant général ou du contenu des cours des différents groupes pour un enseignant d'une matière en particulier, élaboration et mise en place d'activités éducatives, préparation ou correction des épreuves et examens, activités de formation continue facultatives, etc.).

    Par contre, souvent ces tâches exigent un dépassement de ces heures, mais ne seront pas rémunérées.
    Par contre, souvent ces tâches un dépassement de ces heures (plusieurs enseignants en exercice affirment qu'elles exigent un minimum de 5 heures supplémentaires, bien qu'elles ne soient pas rémunérées.

Donc, une semaine régulière de travail est échelonnée sur 32 heures rémunérées, mais prévoir une moyenne de 35 heures travaillées.

 

En devenant un formateur ou une formatrice d’adultes en alphabétisation; tu seras responsable d'enseigner auprès d’adultes de tous âges qui ne savent peu ou pas lire et écrire et/ou calculer. Tu leur apprendras les notions de base en lecture (grammaire, orthographe, vocabulaire) par des exercices de lecture et d'écriture de textes simples et d'arithmétique par le calcul et la compréhension de problèmes mathématiques simples.

 

La plupart des formateurs(trices) d'adultes en alphabétisation détenant un poste régulier, travaillent à temps partiel (moyenne d'une demi-journée par semaine).

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :

-        Aimer travailler avec les enfants car tu seras constamment en contact avec eux

-        Grande facilité à communiquer et écouter et entregent qui te permettra d’établir une coopération avec les jeunes

-       Sens des responsabilités car tu seras responsable des élèves de ta classe pendant toutes les heures de cours

-       Esprit d’initiative et autonomie pour réussir à emmener les élèves à avoir un intérêt à se développer

-       Sens de l’observation et vigilance car tu devras avoir la capacité de détecter les points faibles, mais aussi les points forts de tes élèves

-       Capacité de maintenir l’ordre et la discipline

-       Imagination, débrouillardise, ouverture d’esprit et créativité pour développer de nouvelles approches éducatives

-      Sens de l’organisation pour planifier tes heures d’enseignement et de planifier, animer et organiser diverses activités éducatives reliées aux matières enseignées

-     Facilité pour le travail en équipe et dynamisme car tu auras à collaborer avec tes collègues (autres enseignants, orthopédagogues, psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers, intervenants sociaux, éducateurs spécialisés et les parents des enfants 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-        Agent(e) conseil de soutien pédagogique dans les CPE

-    Conseiller(ère) en éducation au préscolaire (avec une maîtrise ou après expérience) 

-    Conseiller(ère) pédagogique en enseignement au primaire (avec une maîtrise ou après expérience) 

-        Éducateur(trice) en garderie (ou à la petite enfance)

-    Enseignant(e) en adaptation scolaire (avec une formation complémentaire)

-        Formateur(trice) en alphabétisation (éducation aux adultes)

-    Jardinier(ère) d'enfants

-    Orthopédagogue (avec une maîtrise en orthopédagogie)

-    Directeur(trice) adjoint(e) d'une école (après expérience)

-    Directeur(trice) d'école (après expérience)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-        centres de services scolaires

-        Écoles primaires privées

-        Écoles prématernelles privées

-        Centres de la petite enfance CPE

-        Garderies privées

-        Centres locaux de services communautaires CLSC

-        Centres-jeunesse (centres et foyers d’accueil pour jeunes)

AUTORISATION D'ENSEIGNER :

 

Au Québec, afin d'obtenir le droit d'enseigner au niveau préscolaire et/ou primaire, tu dois obtenir un permis d'enseigner émis par le

Ministère de l'Éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

 

Parmi les exigences, on retrouve :

LES DIFFÉRENTS STATUTS EN ENSEIGNEMENT 

(SECTEUR PUBLIC) :

 

Contrat à temps plein : est un contrat renouvelable automatiquement. C’est le seul contrat qui permet d’acquérir la permanence. Au début de la troisième année de service continu, c’est-à-dire après le deuxième renouvellement du contrat à temps plein, l’enseignante ou l’enseignant devient permanent.

 

Il est utilisé lorsqu'un(e) enseignant(e) est engagé(e) pour accomplir une tâche d’enseignante ou d’enseignant à temps plein jusqu’à la fin de l’année scolaire.

 

Note : un poste de remplacement, peu importe sa durée (même pour 200 jours dans une même année scolaire), ne peut permettre l’octroi d’un contrat à temps plein.

 

Contrat à temps partiel : est un contrat à durée limitée qui ne se renouvelle pas automatiquement (ne conduit pas à la permanence). S’il s’agit d’un remplacement d’une enseignante ou d’un enseignant avec une pleine tâche, le contrat obtenu, même s’il comprend l’équivalent d’une pleine tâche (100 %), demeure un contrat à temps partiel.

 

Il est utilisé lorsqu'un(e) enseignant(e) est engagé(e) pour occuper pour un poste vacant sans titulaire, lorsqu’il y a une partie de tâche à combler (ex. : 50 % d’une tâche à temps plein) pour toute l’année ou pour une partie du calendrier scolaire ou s’il y a une tâche complète à combler pour une partie du calendrier scolaire (ex. : février à juin). Si la période de remplacement est prédéterminé à plus de 2 mois (ou 480 heures en éducation aux adultes) ou que remplacement non prévu d'un(e) même enseignant(e) est effectuée depuis plus de 3 mois, c'est un contrat à temps partiel.

 

La centre de services scolaires est tenue de respecter une liste de rappel.

 

Contrat à la leçon : n’est octroyé que dans le cas où une personne enseigne le tiers ou moins d’une année. Il s’agit d’un contrat à durée limitée ne menant pas à la permanence. Un contrat à la leçon ne peut être offert lors d’un remplacement puisque, dans ce cas, la centre de services scolaires doit octroyer un contrat à temps partiel.

 

Il est utilisé lorsque la personne engagée enseigne pour 272 heures ou moins dans une année au préscolaire ou au primaire.

 

Suppléance ou taux horaire : Il n’y a pas de signature de contrat pour la personne en suppléance non admissible à un contrat à temps partiel ainsi que pour la personne à taux horaire.

 

Pour l’engagement d’une personne à taux horaire au secteur de l’éducation des adultes, la centre de services scolaires est tenue de respecter une liste de rappel (la même que pour les contrats à temps partiel). Ce qui n’est pas le cas pour l’engagement d’une personne en suppléance au secteur des jeunes.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Excellente maîtrise du français parlé et écrit

-         Plusieurs centres de services scolaires et la plupart des écoles privées font passer un test de français de pré-embauche

-         Disponibilité (du travail en dehors des heures de cours peuvent être demandées)

-    Permis de conduire souvent exigé (pour les postes de suppléance, mais aussi pour les profs régulier desservant plusieurs écoles)

-         Dynamisme

-         Dans les centres de services scolaires, les emplois en début de carrière sont temporaires (suppléance)

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :

 

Le placement est EXCELLENT, 91 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié à leurs études, dont la presque totalité sont à temps complet.

 

Quelques autres répondants(es), soit 7 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise en éducation ou en enseignement ou en psychopédagogie.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À temps complet

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

752 635 571 53

Note 1hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 93 % en 2019; 87 % en 2017; 84 % en 2015 et 86 % en 2013).

Note 2 : légère hausse du nombre de postes à temps complet par rapport aux années précédentes (était de 86 % en 2019; 80 % en 2017; 81 % en 2015 et 75 % en 2013).

Note 3 : dans les régions semi-urbaines ou rurales, les postes à temps complet sont plus fréquents en début de carrière.

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

En enseignement :

(bien que l'année scolaire pour les profs est échelonnée sur 44 semaines, la rémunération est répartie sur 52 semaines)

Note : un(e) enseignant(e) du public effectue moyenne 32 heures de travail rémunérées par semaine (dont 23 heures de tâches éducatives en classe au primaire ou 20 heures au secondaire et 12 heures pour d'autres tâches comme les réunions pédagogiques, la préparation des cours, les études de cas d'élèves avec situations problématiques, etc), mais il faut ajouter 8 à 10 heures supplémentaires non rémunérées (car non reconnues par l'employeur) pour d'autres tâches après l'horaire régulier de travail (ex : correction de travaux et d'examens, rencontres avec parents, certaines rencontres avec des intervenants scolaires.

Autres professions :

Sources : Conseil du Trésor du Québec, Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Comité patronal de négociation pour les centres de services scolaires francophones du Québec, Comité patronal de négociation des centres de services scolaires anglophones du Québec et conventions collectives des enseignants de plusieurs établissements privés d'enseignement primaire.

 

DISCIPLINES D’ENSEIGNEMENT :

 

Si tu désires enseigner au préscolaire ou dans les principales matières au niveau primaire (français, mathématiques, sciences humaines, sciences de la nature, religion ou morale, etc) consulte la section « Le programme d’études » ci-dessous.

 

Alors que si tu désires enseigner dans une discipline en particulier au niveau primaire, consulte la liste des disciplines où tu peux cliquer sur la page de description propre à cette discipline :

 

Adaptation scolaire

ANGLAIS LANGUE SECONDE

Art dramatique

Arts plastiques

Danse

Éducation physique

Français langue seconde

Musique

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon le Portrait du réseau québécois de l'éducation réalisé par le Ministère de l'Éducation du Québec; il y avait plus de 58 300 enseignantes et enseignants en formation générale des jeunes au préscolaire et au primaire et plus de 150 enseignantes et enseignants en formation générale des adultes dans les réseaux public et privé de l'éducation dans l'ensemble du Québec au cours de l'année scolaire 2021-2022.

Parmi ceux-ci, on y comptait plus de 55 900 enseignants(es) dans le réseau publicet plus de 2 500 enseignants(es) dans le réseau privé en formation générale des jeunes.

La répartition des enseignants(es) dans le réseau public était :

Plus de 98 % des éducateurs au préscolaire étaient des femmes.
Près de 88 % des enseignants au primaire étaient des femmes.

Plus de 74 % avaient un poste permanent et 26 % avaient un poste non permanent (à contrat).

Plus de 82 % occupaient un poste à temps complet.

Plus de 95 % des éducateurs(trices) au préscolaire œuvraient dans le secteur public et 5 % exerçaient dans le secteur privé.
Plus de 93 % des enseignants(es) au primaire œuvraient dans le secteur public et 7 % exerçaient dans le secteur privé.

L'âge moyen d'un(e) enseignant(e) au préscolaire et au primaire était de 42 ans.

Toutefois, la proportion d'éducateurs âgés de moins de 35 ans dans les écoles privées (29,7 %) était plus élevée que dans le système public (21,6 %).

La répartition selon l'âge était :

  1. 2 % avaient moins de 25 ans

  2. 8 % avaient entre 25 et 29 ans

  3. 12 % avaient entre 30 et 34 ans

  4. 16 % avaient entre 35 et 39 ans

  5. 18 % avaient entre 40 et 44 ans

  6. 17 % avaient entre 45 et 49 ans

  7. 14 % avaient entre 50 et 54 ans

  8. 9 % avaient entre 55 et 59 ans

  9. alors que 4 % étaient âgés de 60 ans et plus

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Selon les prévisions du ministère de l'Éducation, une légère diminution du nombre d'élèves est anticipée à moyen terme, mais le déploiement de la maternelle 4 ans universelle, mais surtout, la pénurie de main-d'oeuvre devrait stimuler la croissance de l'emploi.

D'importants investissements en éducation ont été annoncés, ce qui inclut l'embauche de ressources humaines, ainsi que l'amélioration, l'agrandissement et la construction d'infrastructures scolaires.

Les établissements d'enseignement public font face depuis quelques années à un manque de personnel enseignant. Un ensemble de facteurs peuvent expliquer l'ampleur de cette situation, notamment les départs à la retraite ou vers d'autres professions, le besoin de ressources supplémentaires pour soutenir les élèves vulnérables ou accusant un retard pédagogique, et la diminution des inscriptions aux programmes de formation menant à cette profession.

Selon les plus récents chiffres du Ministère de l'Éducation en 2023; plus de 5 % des enfants du préscolaire et plus de 21 % des élèves du primaire étaient considérés en difficultésd'adaptation ou d'apprentissage.

Les enseignants au préscolaire et au primaire sont en forte demande ces années-ci en raison notamment de la démographie qui joue en leur faveur. Après une recommandation favorable de la part d'une direction d'école et à la suite d'une évaluation lors d'une entrevue, certains arrivent même à faire de la suppléance dans les écoles dès la fin de leur troisième stage, parfois même avant dans certaines régions.

Le gouvernement du Québec a toutefois mis en œuvre des mesures pour favoriser le recrutement, dont une formation universitaire qualifiante permettant aux titulaires d'un baccalauréat dans une discipline autre que l'enseignement de compléter une maîtrise pour obtenir les qualifications nécessaires. Les Centres de services scolaires ont aussi recours à l'embauche de personnel non légalement qualifié, c'est-à-dire sans brevet d'enseignement ou en voie de l'obtenir, pour combler des postes.

Également, plus de 44 %  des enseignantes et enseignants titulaires au préscolaire et au primaire sont âgés de 45 ans et plus et devront prendre leur retraite au cours des prochaines années. Ils devront être remplacés.

La dynamique de l'emploi dans cette profession est modulée par l'évolution du nombre d'enfants en âge de fréquenter le préscolaire et le primaire, et du financement gouvernemental. Selon les prévisions du ministère de l'Éducation, une légère diminution du nombre d'élèves est anticipée à court terme, mais le déploiement de la maternelle quatre (4) ans universelle devrait stimuler la croissance de l'emploi.

La crise sanitaire a obligé le gouvernement à prendre un virage technologique rapide et à implanter la formation à distance. Bien que l'enseignement soit revenu exclusivement en présentiel, l'intégration de la pédagogie numérique devrait continuer de se développer, mais de manière moins importante qu'aux niveaux secondaire, collégial et universitaire. Cela aura certainement comme impact de modifier les qualifications requises du personnel sur le plan technopédagogique.

Il y a une pénurie d'éducateurs(trices) au préscolaire, d'enseignants(es) titulaires au primaire et d'enseignants(es) spécialistes au primaire dans presque toutes les régions du Québec, autant en milieu francophone qu'anglophone.

Pour l'année scolaire 2022-2023, il manquait plus de 260 éducateurs(trices) au préscolaire et enseignants(es) au primaire afin de combler toutes les classes du Québec.

Donc, les perspectives d'emploi au cours des prochaines années sont EXCELLENTES.

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

Le salaire annuel moyen d'un(e) éducateur(trice) au préscolaire ou un(e) enseignant(e) titulaire au primaire détenant environ 10 années d'expérience dans un établissement privé d'enseignement était de 73 900 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) éducateur(trice) au préscolaire ou un(e) enseignant(e) titulaire au primaire détenant environ 10 années d'expérience dans un centre de services scolaires était de 74 200 $.

BREF PORTRAIT DU RÉSEAU PUBLIC DE L'ÉDUCATION :

 

En 2015, Il comprenait 72 centres de services scolaires dans l'ensemble des régions du Québec (60 francophones, 9 anglophones et 3 avec statut particulier - autochtones) qui regroupaient notamment :

Au niveau de l'effectif étudiant (selon la langue d'enseignement), elles offraient des services auprès de plus de 500 000 élèves du préscolaire et du primaire, soit :

En ce qui a trait de l'effectif scolaire immigrant ou autochtone de première génération de la formation générale des jeunes (préscolaire, primaire et secondaire combinés); la répartition selon la région d'origine et la langue d'enseignement était :

Au niveau de la répartition l'effectif scolaire handicapé ou en difficultés d'apprentissage en formation générale des jeunes (primaire et secondaire combinés), selon le type d'handicap ou de difficulté est :

  1. déficience intellectuelle profonde : plus de 600 élèves (dont 52 % garçons et 48 % filles)

    Plus de 99 % d'entre-eux sont en classe spécialisée.

  2. déficience intellectuelle moyenne à sévère : près de 2 800 élèves (dont 57 % garçons et 43 % filles)

    Parmi ces derniers, 91 % sont en classe spécialisée et 9 % sont intégrés en classe ordinaire avec suivi par un intervenant spécialisé.

  3. déficience motrice légère ou organique : plus de 4 700 élèves (dont 65 % garçons et 35 % filles)

    Parmi ces derniers, 33 % sont en classe spécialisée et 67 % sont intégrés en classe ordinaire.

  4. déficience langagière : plus de 9 000 élèves (dont 70 % garçons et 30 % filles)

    Parmi ces derniers, 69 % sont en classe spécialisée et 31 % sont intégrés en classe ordinaire

  5. déficience motrice grave : plus de 1 300 élèves (dont 58 % garçons et 42 % filles)

    Parmi ces derniers, 72 % sont en classe spécialisée et 38 % sont intégrés en classe ordinaire

  6. déficience visuelle : près de 570 élèves (dont 58 % garçons et 42 % filles)

    Parmi ces derniers, 44 % sont en classe spécialisée et 66 % sont intégrés en classe ordinaire.

  7. déficience auditive : plus de 1 500 élèves (dont 53 % garçons et 47 % filles)

    Parmi ces derniers, 45 % sont en classe spécialisée et 55 % sont intégrés en classe ordinaire (avec présence d'un interprète ou utilisation d'un appareil)

  8. troubles envahissants du développement TED : plus de 12 200 élèves (dont 84 % garçons et 16 % filles)

    Parmi ces derniers, 56 % sont en classe spécialisée et 44 % sont intégrés en classe ordinaire

  9. troubles relevant de la psychopathologie (santé mentale) : près de 3 500 élèves (dont 79 % garçons et 21 % filles)

    Parmi ces derniers, 59 % sont en classe spécialisée et 41 % sont intégrés en classe ordinaire

  10. déficience atypique : plus de 2500 élèves (dont 78 % garçons et 22 % filles)

    Parmi ces derniers, 34 % sont en classe spécialisée et 66 % sont intégrés en classe ordinaire

  11. troubles graves du comportement (excluant jeunes en centre jeunesse) : plus de 1 200 élèves (dont 86 % garçons et 14 % filles)

    Parmi ces derniers, 64 % sont en classe spécialisée et 36 % sont intégrés en classe ordinaire

  12. autres handicapés reconnus (incluant les multi-handicaps) : plus de 300 élèves (dont 54 % garçons et 46 % filles)

    Parmi ces derniers, 91 % sont en classe spécialisée et 9 % sont intégrés en classe ordinaire

  13. autres difficultés : plus de 6 100 élèves (dont 62 % garçons et 38 % filles)

    Parmi ces derniers, 2 % sont en classe spécialisée et 98 % sont intégrés en classe ordinaire

  14. TOTAL : près de 45 500 jeunes (dont 66 % garçons et 34 % filles)

    Parmi ces derniers, 55 % étaient en classe spécialisée et 45 % étaient intégrés en classe ordinaire du primaire.

Au niveau des ressources humaines, on comptait plus de 182 000 employés(es) des centres de services scolaires, dont plus de 87 600 enseignantes et enseignants (près de 54 900 en formation générale des jeunes et plus de 5 300 en formation générale des adultes)

 

Dans le réseau gouvernemental :

 

Comprennent principalement 31 écoles, soit : 14 préscolaires/primaires, 7 secondaires, 9 primaires/secondaires et 1 centre de formation générale aux adultes "écoles de bande" (21 francophones et 10 anglophones) situées dans les réserves autochtones et relevant du conseil de bande de la réserve, mais financées par le Gouvernement du Canada.

 

Elles accueillent plus de 2 000 jeunes (dont plus de 200 au préscolaire, plus de 900 au primaire et plus de 860 au secondaire) et plus de 500 adultes isssus de communautés autochtones qui étudiaient dans l'une des écoles de bande dans l'une des réserves situées au Québec.

 

Elles employaient près de 4 000 personnnes dont une trentaine de cadres, plus de 2 100 enseignantes et enseignants, près de 150 professionnels(les) et plus 2500 employés(es) de soutien.

 

Bien que la plupart du personnel de soutien proviennent des membres de la réserve ou de leur famille, la majorité des enseignants(es) sont non autochtones.

 

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec

 

BREF PORTRAIT DU RÉSEAU PRIVÉ DE L'ÉDUCATION :

En 2015, Il comprenait plus de 340 établissements privés d'enseignement dans l'ensemble des régions du Québec, dont :

  1. 128 écoles primaires régulières (dont : 84 francophones, 17 anglophones et 27 bilingues ou multilingues)

  2. 118 écoles secondaires (dont : 96 francophones, 18 anglophones et 4 bilingues ou multilingues)

  3. 63 écoles primaires/secondaires (dont : 29 francophones, 15 anglophones et 8 bilingues ou multilingues)

Au niveau de l'effectif étudiant, ils offraient des services auprès de plus de 123 300 étudiantes et étudiants, notamment :

Au niveau des ressources humaines, les établissements privés comptent approximativement plus de 26 000 employés(es) dont :

-    plus de 13 100 enseignantes et enseignants (soit : plus de 4 600 au préscolaire et au primaire, près de 8 500 au secondaire, une soixantaine en adaptation scolaire et moins d'une vingtaine en formation générale des adultes)

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec et Fédération des établissements d'enseignement privé du Québec.

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire (B.Éd.) a une durée totale de 4 ans offert à temps complet seulement dans toutes les universités. Sauf quelques exceptions, aucune concentration ou profil n'est offert à ce programme.

Il permet d'obtenir un permis d'enseigner au préscolaire et au primaire (dans la plupart des matières, soit : langue maternelle, mathématiques, sciences humaines, sciences de la nature, éthique et culture religieuse, arts plastiques et avec une formation complémentaire : langue seconde, art dramatique, danse et musique).

Tu as le choix d'étudier parmi 12 universités offrant ce programme sur 22 sites situés dans 18 villes un peu partout au Québec et un choix parmi 2 langues (en anglais au sein de 3 universités et en français, bien sûr !); puisque plusieurs universités offrent leur programme dans des centres d'études universitaires hors-campus (surtout dans les locaux de cégeps) en plus de leur campus principal, soit :

La 1ère année te permettra de comprendre le fonctionnement et l'organisation de l'enseignement au préscolaire et au primaire, tu acquerras des connaissances sur le développement de l'enfant, sur les bases de l'enseignement et sur les fondements de l'enseignement des disciplines principales (langue maternelle et mathématiques). Enfin, tu seras initié(e) aux différents aspects de la réalité scolaire et à la relation enseignement-élève par la réalisation d'un stage d'observation dans une classe du préscolaire ou du primaire.

 

Elle  comporte des cours tels que : histoire de l'éducation, fondements de l'éducation, système scolaire du Québec, initiation à la profession enseignante, psychologie du développement de l'enfant, développement cognitif et apprentissage, développement socio affectif de l'élève, développement du langage chez l'enfant, initiation à l'éducation au préscolaire, l'environnement éducation à la maternelle, la communication orale et écrite dans un contexte d'enseignement, ainsi qu'un stage d'observation et d'immersion en milieu scolaire (5 jours consécutifs à temps complet au trimestre d'automne).

 

La 2e année est consacrée à l'apprentissage des méthodes et techniques de base de l'éducation au préscolaire et de la didactique des principales disciplines enseignées au primaire (français, mathématiques, sciences humaines et sciences de la nature). Enfin, tu acquerras de l'expérience par des interventions pédagogiques dans une classe préscolaire assisté(e) et supervisé(e) par un(e) éducateur(trice) expérimentée, ainsi que par l'observation et l'expérimentation des interventions pédagogiques assistées dans une classe au préscolaire et dans une classe du premier cycle du primaire (1ere et 2e années).

 

Tu auras des cours tels que : fondements linguistiques et enseignement, didactique du français au primaire 1 : apprentissage de la lecture, fondements de la didactique des mathématiques au primaire ,développement de la pensée mathématique, didactique de l'arithmétique au primaire 1, intervention pédagogique au préscolaire, didactique au préscolaire, stage en éducation au préscolaire (5 semaines consécutives à temps complet au trimestre d'automne), didactique du français 2 : lexique, grammaire et orthographe, didactique de l'arithmétique au primaire 2, laboratoire d'initiation à l'intervention pédagogique, introduction aux sciences humaines au primaire, didactique de l'univers social (sciences humaines) au primaire 1, culture scientifique au primaire, didactique des sciences et technologie au primaire 1,  didactique de l'univers social (sciences humaines) au primaire 2, didactique des sciences et technologie au primaire 2, éthique et déontologie en éducation, ainsi qu'un stage en interventions didactiques au primaire (5 semaines consécutives à temps complet au trimestre d'hiver).

 

La 3e année est consacrée à l'approfondissement des méthodes et techniques didactiques des différentes disciplines enseignées au primaire, sur les méthodes de dépistage des élèves en difficultés d'apprentissage, d'attention ou de comportement, sur les méthodes d'évaluation des apprentissages, ainsi que sur le contexte de l'implication des parents dans l'apprentissage des élèves, les répercussions et les effets des problèmes familiaux sur la vie scolaire des élèves, ainsi que sur la pluriethnicité en milieu scolaire. Enfin, tu approfondiras tes interventions pédagogiques au primaire par de l'expérience dans une classe du second cycle (3e et 4e années) et du troisième cycle (5e et 6e années).

 

Tu auras des cours tels que : didactique du français : expression écrite, didactique du français 4 : littérature pour enfants, didactique de la géométrie et de la mesure au primaire, didactique du français et diversité linguistique, didactique différenciée en mathématiques, dépistage des difficultés d'apprentissage en lecture et écriture et interventions pédagogiques dans les classes ordinaires, dépistage des difficultés d'apprentissage en mathématiques et interventions pédagogiques dans les classes ordinaires, gestion de la classe et difficultés comportementales, évaluation des apprentissages au primaire, écoles, familles et environnement social, écoles et pluriethnicité, ainsi qu'un stage d'implication et d'intervention pédagogique au primaire (7 semaines consécutives à temps complet au trimestre d'hiver).

 

La 4e année quant à elle est consacrée à l'apprentissage des méthodes et techniques didactiques de d'autres disciplines enseignées au primaire (arts plastiques, formation personnelle et sociale, éthique et des cultures religieuses, etc.), à des activités complémentaires à la formation d’un enseignant ou d’une enseignante telles que l'intégration des technologies éducatives en classe (documents audiovisuels, logiciels éducatifs interactifs, Internet, etc.), à l'approfondissement sur les interventions pédagogiques auprès d'enfants ayant des difficultés d'apprentissage, d'attention ou de comportement et les ressources disponibles en milieu scolaire, une initiation à recherche en éducation appliquée aux interventions pédagogiques. Mais, elle est surtout consacrée à la prise en charge d'une classe du primaire et/ou préscolaire pendant toute une étape scolaire.

 

Elle comprend des cours tels que : intervention pédagogique et gestion de la classe 1, évaluation et intervention auprès d'élèves à risque, intervention auprès d'élèves avec difficultés comportementales, inclusion des élèves avec besoins spéciaux en classe ordinaire (enfants sourds, aveugles, déficients moteurs, TED, etc.), intégration des technologies de l'information et des communications TIC au primaire 1, didactique de l'éthique et des cultures religieuses au primaire, un cours optionnel en didactique des arts parmi les suivants (didactique des arts au préscolaire et primaire, didactique de l'expression plastique au préscolaire et primaire, didactique de l'art dramatique au primaire, didactique de la musique au primaire ou le cours didactique de la danse au primaire pour certaines universités seulement), intervention pédagogique et gestion de la classe 2, intégration des technologies de l'information et des communications TIC au primaire 2, initiation à la recherche en éducation, 1 ou quelques cours optionnels (selon les universités) parmi une liste de cours proposés (ex : didactique dans les classes multiethniques, les jeunes et la loi, pédagogie différenciée, la motivation en contexte scolaire, littérature pour la jeunesse, éducation pour un environnement durable, écriture pour enfants et adolescents, pédagogie et environnement naturel, projet en enseignement, stage en milieu scolaire hors-Québec, stage humanitaire en éducation, etc.), ainsi qu'un stage de responsabilité et prise en charge d'une classe ordinaire du primaire (9 semaines consécutives à temps complet au trimestre d'hiver).

 

Enfin, quelques universités offrent un profil ou une concentration particulière :

Note : le nom, le contenu, la durée des cours et des stages peuvent varier d'une université à une autre, mais les objectifs de formation sont semblables et tous les programmes répondent aux exigences minimales d'heures de stages du Ministère de l'Éducation, soit plus de 700 heures d'expérience supervisée en milieu scolaire.

 

D.E.C.-BAC :

 

Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?

 

Consulte la page suivante

 

Il permet de se faire reconnaître des acquis du D.E.C. dans le cadre d'un programme de baccalauréat. Tu peux donc compléter tes études universitaires en 3 ans au lieu de 4 ans.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

 

DEC-BAC en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire : en 6 ans

(DEC en techniques d'éducation à l'enfance + Baccalauréat en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire)

PASSERELLES :

 

Une passerelle permet aux titulaires du DEC en techniques d'éducation à l'enfance de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission est faite lors de la demande et aucune préférence ou priorité n'est accordée à l'admission. De plus, ces reconnaissances ne permettent de raccourcir la durée du programme, seulement alléger le nombre de cours dans 1 ou 2 sessions.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

PERFECTIONNEMENT ET ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Ces programmes visent à t’intégrer au marché du travail, mais il te sera également possible de poursuivre tes études au niveau de la maîtrise dans l’un des programmes suivants :

 

Pour plus de détails, consulte la page sur les études éducation en sciences de l'éducation

 

les maîtrises :

Autres programmes :

Attestations d'études collégiales A.E.C. (programmes de perfectionnement autant destinés aux diplomés du collégial qu'aux diplomés universitaires) :

-    AEC en gestion des services de garde  (525 heures à temps partiel pour titulaires d'un DEC ou AEC en éducation à l'enfance avec ou SANS expérience ou 2 ans d'expérience en gestion) offert au Cégep Marie-Victorin,, au Cégep de St-Hyacinthe,  au Cégep de Rimouski, au Cégep de Granby et au Groupe collégial (Cégeps de la Gaspésie et de Matane)

-    AEC en techniques d'animation d'ateliers par l'expression créative auprès d'enfants de 4 à 12 ans (360 heures à temps partiel) offert au Cégep de Rimouski

-    AEC en stratégies d'intervention en développement du langage offert au Cégep Garmeau, au Cégep régional de Lanaudière, Cégep de Beauce-Appalaches, au Cégep de Chicoutimi et au Collège Laflèche

1er cycle (accessibles ou destinés aux titulaires d'un bacc en enseignement) :

Note : s'il y a lieu, certains cours universitaires équivalents déjà suivis peuvent être reconnus

2e cycle :

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Soit détenir un D.E.C. ou un B.I. ou un diplôme équivalent sans cours préalable spécifique (toutes les universités)

 

-         Soit avoir complété un minimum de 15 crédits universitaires en éducation dans une université québécoise (UQAM)

 

-         Soit avoir complété un minimum de 30 crédits universitaires (sauf à Montréal, 24 crédits sont exigés)

 

-         Soit être âgé d’au moins 21 ans, posséder une formation appropriée et avoir acquis quelques années d’expérience pertinente sur le marché du travail (à l'UQAM, UQTR, UQAC, UQO, UQAR et UQAT, cela correspondant à 6 mois d'expérience ou 360 heures à temps partiel en tant qu'intervenant(e) dans un organisme qui oeuvre auprès d'enfants d'âge préscolaire ou primaire)

 

Pour la Maîtrise qualifiante en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire offerte par l'Université de Montréal :

 

-    Détenir un baccalauréat de premier cycle dans une discipline pertinente (ex : psychoéducation, psychologie, travail social, sexologie, psychosociologie de la communication, bidisciplinaire en psychologie et psychoéducation, bidisciplinaire en psychologie et sociologie, majeure en éducation, bacc par cumul en éducation, etc.);

-    Avoir obtenu, au 1er cycle, une moyenne d'au moins 3,0 sur 4,3 ou l'équivalent dans le cas d'un baccalauréat obtenu par cumul

AUTRES EXIGENCES PARTICULIÈRES À L’ADMISSION :

 

-         Subir le test de français Laval-Montréal (Université Laval et Université de Montréal)

 

-         Subir le test de français du MEQ pour les universités francophones (UQAM, Sherbrooke, UQTR, UQAC, UQAR, UQO, UQAT)

 

-         Subir une épreuve diagnostique en mathématiques (toutes les autres universités) Note : la réussite n’est pas un préalable pour être admis

 

-         Subir un test de culture générale (pour les tous les candidats à l’UQO)

 

-         Subir des tests d’admission (à l’UQAM, pour les candidats admis sur base de l’exépérience seulement)

-         Possibilité d’entrevue (dans certaines universités pour les candidats adultes surtout)

 

Pour la Maîtrise qualifiante en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire offerte par l'Université de Montréal :

 

-         Subir le test de français Laval-Montréal (Montréal) ou le Test de français de Téluq (Téluq)

-    Avoir un lien d'emploi comme enseignante ou enseignant au niveau préscolaire ou primaire avec un centre de services scolaire ou un équivalent pour l'année scolaire à venir. Ce lien doit être attesté par un contrat prévoyant une tâche d'enseignement minimale de l'ordre de 40 % comme titulaire d'une classe régulière (Téluq)

-    Réussir le cours hors-programme FRA1149 Rédaction du compte rendu critique (1 crédit) de l'UQAT avant la fin du second trimestre d'études et les cours hors programme MAE3125 Les mathématiques comme objet d'apprentissage (3 cr.) de l'UQAT et FRA 2010 Français oral (1 crédit) de la Téluq (Téluq)

-    Réussir le cours complémentaire de mise à niveau DID1000T – Notions de mathématiques au primaire et le cours complémentaire DID2000 – Oral.
Ces cours doivent être réussis au terme de la première année. Un second échec à ce cours entraîne une fin de candidature (Montréal)

-    Une lettre d'intention à joindre obligatoirement à la demande d'admission (Montréal)

-    Une attestation d'expérience pertinente au sein d'un établissement scolaire québécois (rémunérée ou non rémunérée), s'il y a lieu (Montréal)

-    Tout(e) candidat(e) sélectionné(e) pourrait être convoqué(e) à une entrevue. Cette entrevue est décisive (Montréal et Téluq)

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

À l’automne 2023 :

 

Ce programme est contingenté dans les toutes universités :

 

UNIVERSITÉS

DEMANDES

NOMBRE DE PLACES

TAUX D’ADMISSION

EN %

COTE R

Dernier candidat admis

COTE R

en 2022

COTE R

en 20210

COTE R

en 2020

COTE R

en 2019

COTE R

en 2018

UQAM
(temps complet)

956

300

31

23,000

24,430

24,300

24,500

25,000

24,010

UQAM
(temps partiel)

286

100

35

24,000

26,500

n-d

n-d

n-d

n-d

Montréal
(à Montréal)

821

204 *

25

22,846

23,000

23,000

23,000

23,040

23,011

Montréal
(à Laval)

469

120 *

26

23,110

23,000

23,000

23,000

23,128

23,030

Sherbrooke

646

180

28

22,200

22,100

22,300

21,500

21,500

21,700

UQTR
(à T-R)

509

150

29

23,000

23,000

23,000

23,000

23,000

20,770

UQTR
(à Drummond)

140

40

29

23,000

23,000

23,000

23,000

23,000

23,000

UQTR
(à L'Assomption)

134

40

30

23,500

25,000

23,000

23,000

23,000

23,000

UQO
(St-Jérôme)

153

50

33

27,000

27,000

26,000

26,000

26,000

26,000

Concordia N-D 40 N-D 26,000 26,000 26,000 26,000 26,000 25,000

N-D = donnée non disponible

* 50 places ont été ajoutées en 2023

 

AUCUN contingentement dans les autres universités, mais les cotes R en 2023 étaient de :

Les admissions sont ouvertes au trimestre d’automne seulement dans toutes les universités.

Pour la Maîtrise qualifiante en éducation au préscolaire et en enseignement au primaire offerte par l'Université de Montréal :

 

Le programme est très contingenté etadmissions ouvertes au trimestre d'automne seulement

 

Toutes les informations demandées sont essentielles à l'analyse du dossier du candidat. Un dossier incomplet sera refusé.

Sources : Université de Montréal, Université de Sherbrooke, Université Laval, U.Q.T.R., UQAM, UQAC, UQO, UQAR, Université Laval, Université Mcgill et Université Bishop

ENDROITS DE FORMATION :

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