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SECTEUR : SERVICES SOCIAUX ET JURIDIQUES

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

CRIMINOLOGUE

Baccalauréat spécialisé B.Sc.

 

 Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences humaines

 

Va voir également la section « liens recommandés » à la fin de cette page (dont des vidéos de criminologues qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS : 

 

En tant que criminologue; tu seras responsable d'intervenir auprès des personnes contrevenantes de tous les âges et de tous les milieux dans l'objectif de réintégrer ces personnes contrevenantes dans la société tout en protégeant les droits des individus et de la collectivité.

 

Tu auras pour tâches de :

Les milieux où tu pourras travailler sont nombreux et tu interviendras auprès de clientèles spécifiques ou diversifiées, voici quelques exemples  :

 

Au sein des gouvernements (ministères) : Tu seras chargé(e) d’analyser les aspects sociaux et psychosociaux des phénomènes de la criminalité, évaluer et analyser des mesures de la prévention du crime, les sanctions pénales et les décisions prises par les tribunaux. Tu participeras à la planification et l’élaboration de programmes publics en prévention du prime et de protection publique en matière criminelle.

 

Au sein des gouvernements (commissions de libération conditionnelle) : tu devras évaluer les risques potentiels qu’un détenu ou une détenue présentent envers la société si il ou elle est libéré(e) de prison. Tu devras tenir compte de ses antécédents criminels, de l’état de santé physique et psychologiques de sa ou ses victimes (ou proches de celles-ci), la forme de crime dont il ou elle a été condamné(e) et les risques de récidive. Tu devras effectuer des entrevues auprès de cette personne pour évaluer ces risques et prendre ta décision et faire des recommandations auprès de la Commission des libérations conditionnelles. Cette dernière se basera en grande partie sur le rapport d’évaluation que tu auras fait pour prendre sa décision.

 

Au sein des hôpitaux psychiatriques : Tu auras à intervenir auprès d’adultes souffrant de maladies mentales et ayant commis des actes criminels. Tu collaboreras avec les psychiatres, psychologues, sexologues et intervenants pour traiter et évaluer l’état de santé de ces personnes.

 

À l’Institut Philippe-Pinel à Montréal (seul établissement de soins pour délinquants dangereux) : tu interviendras auprès d’adultes (généralement des hommes, mais aussi des femmes) et à l’occasion des adolescents(es) ayant commis des actes criminels et présentant des troubles comportementaux graves et qui sont considérés dangereux pour la société.

 

À l’Hôpital Rivière-des-Prairies à Montréal (seul hôpital psychiatrique pour enfants et adolescents) : tu interviendras auprès d’enfants ou d’adolescents victimes d’actes criminels ou auprès d’adolescents ayant commis des actes criminels graves.

 

Au sein des corps policiers : Étant professionnel(le) membre de l’équipe de soutien au personnel policier, tu auras pour tâches d’analyser et évaluer des décisions prises par les policiers dans les actions envers les suspects (notamment les arrestations, les interrogatoires et les interventions lors des actes criminels). Tu pourras ainsi aider les policiers et policières à prendre les décisions les mieux éclairées possibles et à mieux intervenir auprès des suspects et ce qui améliorera leur travail et évitera peut-être une « bavure » policière.

 

À la Direction de la protection de la jeunesse DPJ : tu auras à intervenir auprès d’enfants et d’adolescents présentant problèmes de délinquance ou susceptibles d’en avoir. Tu devras les aider afin qu’ils prendre connaissance de leurs difficultés et trouver des solutions afin de résoudre leurs problèmes et pour qu’ils puissent s’intégrer ou se réintégrer à la société.

 

En milieu scolaire : Tu interviendras auprès des jeunes contrevenants et les jeunes susceptibles d’avoir des problèmes de délinquance avec la collaboration des intervenants du milieu scolaire (enseignants, travailleurs sociaux, psychologues, intervenants en toxicomanies, surveillants-éducateurs, etc.

 

Au sein d’organismes communautaires : tu interviendras auprès de personnes éprouvant des difficultés de divers ordres. Il y a les maisons d’hébergement pour femmes battues, les maisons de transition pour hommes violents, les centres d’aide pour enfants et adolescents délinquants, les groupes d’aide pour les victimes d’actes criminels, les groupes d’aide et défense des droits des détenus, les centres de réinsertion sociale, les centres de désintoxication, les groupes d’aide pour alcooliques et toxicomanes, les maisons de jeunes, les centres de prévention du crimes, etc.

 

En tant qu’enseignante ou enseignant en techniques sociales au collégial; tu seras responsable d’enseigner des notions de base ou des notions intermédiaires dans une discipline d'enseignement en lien avec ton domaine de compétences et d'expérience auprès de jeunes adultes inscrits à un programme de formation technique (techniques d'intervention en délinquance, techniques d'intervention en services correctionnels, techniques de travail social ou techniques policières).

 

Tu leur fourniras les compétences requises pour qu’ils puissent intégrer le marché du travail afin de pratiquer le métier ou la profession que tu leur auras enseigné.

 

Enseigner un métier c'est davantage que de montrer les tâches à faire comme ce le serait pour une formation en milieu de travail. Il y a des notions théoriques à présenter en lien avec la discipline (ex : terminologie technique appliquée au métier, mathématiques appliquées au métier, notions d'informatique et de logiciels spécialisés appliqués au métier, etc.) et organiser différentes activités de formation pratique (projets, discussions en petits groupes, simulations, etc.) afin de préparer adéquatement les étudiants(es) à intégrer le marché du travail avec toutes les compétences requises ou du moins, toutes celles requises pour occuper un premier emploi dans ce métier. Donc, il faut très bien connaître son métier, mais aussi bien savoir comment l'enseigner à des apprentis(es).

 

Tu les notions de base de la matière à enseigner.

 

Tu auras pour tâches de :

Pour plus de détails, consulte la page de professeur(e) au collégial. 

 

QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :

-         Intérêts pour la compréhension des personnes

-         Aimer travailler avec public et entregent car tu seras constamment en contact auprès de la clientèle

-         Grande facilité à communiquer et à écouter qui te permettra d’établir un lien avec cette personne

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable des approches d’intervention auprès de cette personne

-         Esprit d’initiative et autonomie pour réussir à emmener la personne à faire face à ses problèmes et d’en trouver une solution

-         Esprit d’analyse et bon jugement pour comprendre les problèmes rencontrés par cette personne

-         Sens de l’observation et vigilance car tu devras connaître non seulement les faiblesses mais aussi les forces de cette personne pour mieux l’aider à régler son ou ses problèmes

-         Grande capacité d’adaptation à tout type de milieux et à tous types de clientèles

-         Facilité pour le travail en équipe car tu devras non seulement travailler avec cette personne mais aussi d’autres collègues (autrs criminologues, intervenants en délinquance, agents correctionnels, agents de probation, sociothérapeutes, psychotechniciens, travailleurs sociaux, sexologues, psychologues,  psychiâtres, etc.)

-         Imagination et créativité pour développer de nouvelles approches innovatrices et efficaces

-         Sens de l’organisation pour planifier, organiser et animer différentes activités d’intervention individuelle ou en groupe

-    Excellente maîtrise de la langue francaise parlée et écrite afin de t'exprimer clairement et professionnelle avec les clients et pour rédiger des rapports d'expertise de qualité

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-        Agent(e) conseiller(ère) en maison de transition

-        Agent(e) de la GRC  formation à l’École de police de la GRC nécessaire

-    Agent(e) de libérations conditionnelles (Service correctionnel du Canada)

-    Agent(e) de probation (Service correctionnel du Québec)

-        Agent(e) des services correctionnels du Québec

-    Agent(e) fédéral des investigations des Forces Canadiennes (formation complémentaire nécessaire)

-        Agent(e) fédéral des renseignements de sécurité (formation complémentaire nécessaire)

-        Agent(e) fédéral des services correctionnels

-        Agent(e) des services frontaliers (douanes)

-    Analyste en renseignements criminels (poste civil Sûreté du Québec

-        Animateur(trice) de groupes sociaux

-        Animateur(trice) en engagement communautaire

-        Chercheur(e) en criminologie (avec un doctorat)

-        Conseiller(ère) en comportement humain

-    Conseiller(ère) en milieu carcéral (service correctionnel du Québec)

-    Conseiller(ère) en prévention et sécurité

-        Criminologue clinicien(ne)

-        Directeur(trice) d’un centre d’aide pour délinquants

-        Directeur(trice) d’une maison de transition

-        Enquêteur(e) en matières frauduleuses (fonction publique québécoise comme exemple, Revenu Québec, fonction publique fédérale)

-        Intervenant social ou intervenante sociale

-        Intervenant(e) communautaire

-        Intervenant(e) en alcoolémie

-        Intervenant(e) en toxicomanies

-        Officier de la police militaire (Forces armées)

-        Professeur(e) d’université en criminologie (avec un doctorat)

-        Professeur(e) en techniques d’intervention en délinquance au collégial

-    Professeur(e) en techniques policières au collégial

-    Sociothérapeute (Institut Pinel)

-        Surveillant(e) en centre de détention 

-    Thérapeute en toxicomanies

EMPLOYEURS POTENTIELS :

En analyse criminologique, prévention de la criminalité et autres domaines :

-         Agences de sécurité et d'investigations

-         Centres intégrés de santé et services sociaux CISSS

-         centres de services scolaires

-         Firmes de consultants en sécurité

-    Municipalités et MRC

-         Organismes communautaires (groupes de citoyens, organismes de prévention de la criminalité, organismes de défense des droits des détenus, etc.)

-    Société de transport de Montréal STM

-         Gouvernement du Canada (Service correctionnel du Canada, G.R.C., Justice Canada, Agence des services frontaliers du Canada, Service Canadien de Renseignements et de Sécurité S.C.R.S, Sécurité publique Canada, Administration canadienne de la sûreté aéroportuaire)

-         Gouvernement du Québec (Ministère de la Sécurité publique, Ministère de la Justice, IVAC, S.Q.)

-    Collèges publics et privés (enseignement en technique d'intervention en délinquance ou techniques policières)

-    Organismes humanitaires internationaux (Association québécoise des organismes de coopération internationale, Croix-Rouge Canada, Société de partage Sopar, Unicef Canada, Oxfam Québec, Aide internationale pour l'enfance AIPE, L'AMIE aide internationale à l'enfance, etc.)

-         Universités (consulte la page suivante afin de connaître les organismes de recherches en criminologie)

En intervention clinique :

-    Centres d'aide aux victimes d'actes criminels CAVAC

-    Centres correctionnels communautaires

-         Centres de détention provinciaux

-         Centres de réhabilitation

-    Centres de réadaptation en dépendances publics

-    Centres de réadaptation en dépendances privés

-         Centres locaux de services communautaires CLSC

-         Centres jeunesse

-         centres de services scolaires

-         Direction de la protection de la jeunesse DPJ

-         Gouvernement du Canada (Service correctionnel du Canada, G.R.C., Service Canadien de Renseignements et de Sécurité S.C.R.S)

-         Hôpitaux psychiatriques

-    Hôpitaux de soins généraux et spécialisés (unités de santé mentale)

-         Maisons d’hébergement pour femmes en difficultés

-         Maisons d’hébergement pour hommes violents

-         Maisons de transition

-         Organismes communautaires (groupes d’aide aux détenus, groupes d’aide aux victimes d’actes criminels, groupes d’aide pour délinquants, groupes de soutien aux hommes violents, etc.)

-    Pénitenciers fédéraux (Service correctionnel du Canada)

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, pour pratiquer en tant que criminologue, tu dois obligatoirement devenir membre de l'Ordre des criminologues du Québec afin d'obtenir le permis de pratique et ce, depuis juillet 2015.

 

Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

Le Baccalauréat en criminologie des universités Montréal, Laval et Ottawa;

Le Baccalauréat bidisciplinaire en crinologie et études des femmes de l'Université d'Ottawa;

et la Maîtrise en criminologie - profil intervention de l'Université de Montréal

+ avoir complété un stage en intervention clinique en criminologie de 540 heures intégré au programme.

 

Note : les titulaires d'une maîtrise en criminologie détenant un baccalaluréat dans une autre discipline sont également admissibles.

 

Après l'obtention l'un des 3 diplômes mentionnés ci-dessus ou leur équivalent; tu devras t'inscrire au registre de l'Ordre. Aucun examen d'admission n'est exigé.

 

Toutefois, l'option analyse du Baccalauréat en criminologie de l'Université de Montréal et la maîtrise en criminologie - cheminement avec mémoire des universités de Montréal, Laval et d'Ottawa ne donnent pas droit au permis de pratique, à moins de détenir une expérience significative en intervention clinique qui pourra répondre aux normes d'équivalence de l'Ordre.

 

Les actes réservés aux criminologues détenant un permis de psychothérapeute sont :

Si tu désires intégrer la psychothérapie dans tes interventions (traitement psychologique d'un trouble mental ou des perturbations comportementales ou autres problèmes cliniques semblables); tu devras également détenir un permis de pratique de la psychothérapie émis par l'Ordre des psychologues du Québec.

 

Depuis septembre 2012, la loi 21 du Code des professions adoptée en juin 2009 est maintenant en vigueur.

 

Elle confirme la réserve du titre et la pratique de la psychothérapie au Québec.

 

Les normes sont appliquées par l'Ordre des psychologues du Québec et c'est cet organisme qui émet les permis de pratique en psychothérapie.

 

Maintenant, seuls(es) les membres d'un ordre professionnel (psychologues, travailleurs sociaux, psychoéducateurs, conseillers en orientation, criminologues, sexologues, thérapeutes conjugaux et familiaux, infirmiers, ergothérapeutes et médecins) peuvent être autorisés à exercer en tant que psychothérapeute.

 

Donc, le titre de psychothérapeute ne peut être porté seul. Il doit être précédé du titre professionnel de la personne (par exemple : criminologue psychothérapeute). Ceci permet aux personnes qui désirent recourir à leurs services de savoir exactement quel est le profil professionnel du psychothérapeute

 

Par contre, pour agir comme conseillère ou conseiller en prévention de la criminalité ou analyste en renseigements criminels dont aucun acte d'évaluation et d'intervention n'est effectué auprès d'une personne délinquante ou victime (ce qu'on appelle l'analyse criminologique); aucun permis de pratique n'est nécessaire.

 

Pour devenir agente ou agent des services correctionnels ; il n'y a pas de permis de pratique, mais il est obligatoire d'avoir réussi la formation d'agent des services correctionnels offerte par le Service Correctionnel du Canada ou le Ministère de la Sécurité publique du Québec.

 

Enfin, les titulaires de l'option analyse du baccalauréat en criminologie de l'Université de Montréal et les titulaires du baccalauréat en criminologie de l'Université Laval qui se désirent pas se diriger vers l'intervention clinique peuvent occuper des fonctions connexes (ex : intervenant en délinquance, intervention en toxicomanies, etc.) qui n'exigent aucun permis de pratique.,

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Excellente maîtrise du français parlé (surtout) et écrit

-         Connaissance de l’anglais (bilinguisme demandée dans certains milieux)

-         Grande disponibilité

-         Dynamisme et parfois même du leadership (surtout avec des adolescents)

PLACEMENT :

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :

Baccalauréat :

Le placement est TRÈS BON, 79 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail, ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.

Plusieurs autres répondants(es), soit 25 % ont décidé de poursuivre vers des études supérieures en psychologie ou criminologie.

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

159 94 92 40

 

Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 68 % en 2019; 66 % en 2017; 60 % en 2015 et 91 % en 2013).

 

Note 2 : légère hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 21 % en 2019; 21 % en 2017; 29 % en 2015 et 24 % en 2013).

 

Maîtrise en criminologie :

 

Le placement est TRÈS BON, 85 %  des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail, ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Plusieurs répondants(es), soit 11 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat en criminologie ou au doctorat en psychologie (profil recherche).

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

37 28 26 4

 

Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 70 % en 2019; 61 % en 2017; 84 % en 2015 et 86 % en 2011).

 

Note 2 : baisse du nombre de répondants(es) poursuivant leurs études au niveau du doctorat (était de 29 % en 2019; 23 % en 2017; 28 % en 2015 et 24 % en 2013).

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

En analyse ou en application de la loi :

-         25,35 $/heure (35 hres) en tant qu’attaché(e) judiciaire (analyste en renseignements criminels, conseiller en prévenion et gestion des risques, conseiller en sécurité civile, enquêteur en déontologie policière, enquêteur en corruption et collision) dans la fonction publique québécoise

 

-         25,45 $/heure (40 hres/sem) en tant qu’agent(e) des Services correctionnels du Québec

 

-         25,85 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'agent(e) de développement (recherche, analyse et développement d'activités en prévention de la violence et de la toxicomanie) dans les centres de services scolaires

 

-    26,64 $/heure (37,5 hres/sem) en tant qu'agent(e) des libérations conditionnelles ou agent(e) de probation ou conseiller(ère) en milieu carcéral (centres de détention provinciaux ou Commission québécoise libérations conditionnelles)

-    28,17 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant qu'agent(e) ou assistant(e) ou attaché(e) ou professionnel(le) de recherche au sein des universités (avec la maîtrise)

 

-    29,81 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant qu'agent(e) ou assistant(e) ou attaché(e) ou professionnel(le) de recherche au sein des universités (avec une scolarité doctorat)

 

-    31,41 $/heure (37,5 hres/sem) en tant qu'agent(e) des libérations conditionnelles ou intervenant(e) de première ligne en mlieu carcéral dans la fonction publique fédérale (pénenticiers fédéraux, Commission libérations conditionnelles du Canada)

 

-         31,72 $/heure (40 hres/sem) en tant qu’agent(e) des Services correctionnels du Canada (pénitenciers fédéraux)

 

-         34,06 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'analyste en renseignements criminels à la Ville de Montréal (SPVM)

 

-    37,37 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem) en moyenne en tant qu'analyste en renseignements criminels ou analyste ou conseiller(ère) en prévention de la criminalité ou conseiller(ère) en pratiques policières ou conseiller(ère) en sécurité civile au sein des grandes municipalités (100 000 habitants et plus)

 

-         5 521 $/mois (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine/lieutienant de vaisseau) après 5 ans en tant qu'officier de police militaire ou officier du renseignement au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

 

-         166,40 $/jour (au grade de lieutenant/enseigne de vaisseau 1re classe) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de capitaine/lieutienant de vaisseau) en tant qu'officier de police militaire ou officier du renseignement au sein des Forces canadiennes (Réserve)

 

En intervention :

 

-    24,78 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'intervenant(e) en toxicomanies ou intervenant(e) social dans les centres de services scolaires

 

-         25,22 $/heure (40 hres/sem) en tant que sociothérapeute + pour prime de milieu psychiatrique à l’Institut Philippe-Pinel (délinquants dangereux)

-         25,88 $/heure (40 hres/sem) en tant que criminologue en cabinet ou en clinique privée (avec la maîtrise)

 

-    26,64 $/heure (37,5 hres/sem) en tant qu'agent(e) des libérations conditionnelles ou agent(e) de probation ou conseiller(ère) en milieu carcéral (centres de détention provinciaux ou Commission québécoise libérations conditionnelles)

-         26,32 $/heure (40 hres/sem) en tant que criminologue ou intervenant(e) auprès des délinquants ou intervenant(e) auprès des victimes au sein d'organismes communautaires sans but lucratif OBNL ou en cabinet conseil ou en clinique privée (avec le baccalauréat)

 

-         27,08 $/heure (35 hres/sem) en tant que criminologue ou agent(e) de modification du comportement ou agent(e) des relations humaines ou conseiller(ère) en éthique ou génagogue (intervention auprès de groupes) ou organisateur(trice) communautaire dans le réseau public de la santé et des services sociaux (centres de réadaptation en dépendances, centres de réhabilitation, centres de réadaptation en santé mentale, centres jeunesse, hôpitaux psychiatriques, etc.)

 

-         27,08 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'art-thérapeute par l'art dans le réseau de la santé et des services sociaux (maîtrise en art thérapie obligatoire)

-         27,17 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'agent(e) de service social (criminologue) dans les centres de services scolaires ou les cégeps

-         27,17 $/hre (35 hres/sem) en tant qu'art-thérapeute au sein des centres de services scolaires (maîtrise en art-thérapie obligatoire)

-         27,79 $/heure (40 hres/sem) en tant que criminologue en cabinet conseil ou en clinique privée (avec la maîtrise)

-         28,60 $/hre (35 à 40 hres/sem) en tant qu'art-thérapeute au sein d'un organisme communautaire sans but lucratif OBNL ou en en clinique privée ou en cabinet privé

-    28,94 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'intervenant(e) psychojudiciaire ou intervenant(e) sociojudiciaire dans un CAVAC (Centre d'Aide aux Victimes d'Actes Criminels)

-    28,94 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'agent(e) d'intervention auprès des victimes dans un CAVAC (Centre d'Aide aux Victimes d'Actes Criminels)

-    31,41 $/heure (37,5 hres/sem) en tant qu'agent(e) des libérations conditionnelles ou intervenant(e) de première ligne en mlieu carcéral dans la fonction publique fédérale (pénenticiers fédéraux, Commission libérations conditionnelles du Canada)

-         36,90 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que criminologue dans la fonction publique fédérale (GRC, SCRS, Agence des services frontaliers, Service correctionnel du Canada)

Note 1 : hausse de la moyenne salariale dans le secteur privé (avec un bacc) par rapport aux années précécentes (était de 22,08 $ en 2019; 21,23 $ en 2017; 19,25 $ en 2015 et 19,65 $ en 2013).

 

Note 2 : baisse de la moyenne salariale dans le secteur privé (avec une maîtrise) par rapport aux années précédentes (était de 25,88 $ en 2019; 29,43 $ en 2017; 26,28 $ en 2015 et 26,28 $ en 3013).

 

Note 3 : dans le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

 

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Syndicat des professionnels municipaux de Montréal, Fraternité des constables spéciaux de la Société de transport de Montréal, G.R.C., Forces canadiennes, conventions collectives des employés des CAVAC, conventions collectives des professionnels de la plupart des universités, conventions collectives des professionnels de recherche de la plupart des universités, conventions collectives des professionnels de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des employés de plusieurs compagnies d'assurances

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :  

Selon l'Ordre des criminologues du Québec; il y avait 1 435 criminologues actifs au Québec dans l'ensemble de la province au 31 mars 2022.
(soit 135 de plus qu'en 2020; 487 de plus qu'en 2018 et 630 de plus qu'en 2016).

De ce nombre, 114 nouvelles et nouveaux criminologues ont été accueillis au cours de cette années.
(étaient 126 en 2020; 90 en 2018 et 4 en 2016).

Profession majoritairement composée de femmes, puisqu'elles représentaient 86 % des membres.

Pourtant, elle pourrait accueillir davantage d'hommes, notamment afin d'intervenir auprès d'adolescents ou d'hommes violents ou auprès d'adolescents ou d'hommes victimes d'actes criminels, notamment de caractère sexuel.

Parmi les membres, 15 d'entre-eux (dont aucun nouveau titulaire) détenaient également un permis de psychothérapie émis par l'Ordre des psychologues du Québec.

L'âge moyen d'un(e) criminologue était de 34 ans.

La répartition des membres selon la région est :

Près de 88 % détenaient un baccalauréat en criminologie comme dernier diplôme; 8 % étaient titulaires d'une maîtrise en criminologie; seulement 1 % étaient gradués un doctorat (en criminologie ou en psychologie);

alors que moins de 2 % détenaient un autre baccalauréat et 1 % étaient titulaires d'un diplôme hors-Canada répondant aux exigences de l'Ordre.

La répartition des criminologues selon le milieu d'intervention était :

La répartition des membres selon la région est :

Consulte également les sites suivants qui fournissent des informations complémentaires du milieu de la criminologie :

-       École de criminologie de l’Université de Montréal où sont décrits notamment les secteurs d’intervention, milieux de travail et perspectives d’emploi dans ce domaine.

-        Incarcération au Québec : site du Ministère de la Sécurité publique qui a fait un portrait sur les milieux correctionnels québécois

-        Incarcération dans les pénitenciers fédéraux : Site du Service correctionnel du Canada qui a fait un portrait des services correctionnels fédéraux

-    La libération conditionnelle (fédérale) : section d'infos de la Commission nationale des libérations conditionnelles

-    Intégration sociale (provincial) : section "publications" de la Commission des libérations conditionnelles du Québec

-    Phénomènes criminels au Québec : site du Ministère de la Sécurité publique qui fournit de l'infos sur les phénomènes et types de criminalité

-    Prévention de la criminalité : site du Ministère de la Sécurité publique qui fournit de l'infos sur les mesures et programmes de prévention de la criminalité

-        L’organisation policière au Québec : site du Ministère de la Sécurité publique qui a fait un portrait des organisations policières québécoises 

PERSPECTIVES D’AVENIR :  

Bonnes possibilité d’emplois pour les prochaines années, principalement en tant qu’agent(e) de services correctionnels où il y a une pénurie importante.

Fait à préciser, on a un grand besoin d’intervenants masculins dans plusieurs milieux (correctionnels, réhabilitation, maisons pour hommes violents, centres de désintoxication, etc.).

On prévoit également de très perspectives d'emploi en intervention clinique en criminologie dans les centres de réadaptation en dépendances, les centres jeunesse, les centres de détention provinciaux et fédéraux, les centres de réhabilitation sociale.

Le milieu scolaire recherche également des criminologues pouvant intervenir auprès des jeunes vivant des situations d'intimidation, de harcèlement ou de violence, ainsi que des jeunes aux prises avec des problèmes de dépendances (drogues, alcool, jeu), donner des ateliers de formation auprès du personnel enseignant, aux autres professionnels de l'intervention et au personnel de soutien sur le phénomène de la violence et de la délinquance, ainsi que dans la réalisation de programmes d'éducation et sensibilisation auprès de la communauté étudiante.

Les établissements psychiatriques et plus particulièrement l'Institut Pinel ont également d'importants besoins d'intervenants spécialisés auprès de sa clientèle délinquante.

Le secteur de l'analyse criminologique et de prévention de la criminalité offre aussi de bonnes perspectives, principalement au sein des compagnies d'assurances, mais des perspectives plus difficiles au sein des grandes municipalités et dans la fonction publique.

Enfin, il ne faut surtout pas oublier les nombreux organismes communautaires, premier niveau d'intervention dans plupart des cas soit auprès de victimes d'actes criminels (maisons d'hébergement pour femmes violentées par exemple) ou auprès des délinquants (organismes d'aide aux hommes violents par exemple) qui ont vu leur clientèle accroître de façon importante. Leurs possibilités d'embauche pour les intervenants(es) sont également importants.

Bien que les besoins en criminologues sont surtout concentrées dans le Grand Montréal, d'autres régions ont de plus en plus de besoins de ces professionnels(les), dont :

Estrie : alors que la Mauricie compte une quarantaine de criminologues pour un bassin de population 1,2 fois plus importante cette région aurait besoin d une quinzaine de criminologues supplémentaires seraient nécessaires afin de combler les besoins.

Abitibi-Témiscamingue : l'hôpital de santé mentale de Malarctic ne compte aucun criminologue, alors que les besoins sont importants au sein de cet établissement.

Nord-du-Québec : alors que les problèmes de délinquance chez les communautés autochtones nordiques, il n'y a actuellement qu'un seul criminologue pouvant élaborer, mettre en œuvre et coordonner des programmes d'intervention et de prévention de la délinquance dans cette région.

La rémunération moyenne après expérience en 2022 :

le salaire annuel moyen d'un(e) agent(e) d'intervention ayant 10 années d'expérience dans un CAVAC était de 79 100 $.

le salaire annuel moyen d'un(e) criminologue ayant 10 années d'expérience dans le secteur privé était de 67 200 $.

le salaire annuel moyen d'un(e) criminologue ayant 10 années d'expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux était de 79 600 $.

et le salaire annuel moyen d'un(e) agent(e) de service social (criminologue) ayant 10 années d'expérience dans les centres de services scolaires était de 79 900 $.

BREF PORTRAIT DU RÉSEAU PUBLIC DES SERVICES SOCIAUX :

Suite à la réorganisation du réseau public québécois de la santé en 2015, il regroupe :

En 2016, l'ensemble du réseau public de la santé et des services sociaux emploie près de 226 200 personnes (soit 2 000 de plus qu'en 2013 et 7 000 de plus qu'en 2011) vouées à offrir des soins ou des services sociaux de qualité auprès des 8 millions de québécoises et québécois dans toutes les régions du Québec.

Pour plus de détails, consulte le Portrait du réseau québécois des services sociaux

Source  : Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec.

BREF PORTRAIT DU RÉSEAU DES SERVICES COMMUNAUTAIRES :

Le secteur de l'action communautaire représente environ 14 000 entreprises et organismes regroupés dans une centaine d'associations et de fédérations à l'échelle provinciale, sans compter les regroupements régionaux. Ces entreprises et organismes se répartissent dans une vingtaine de champs d'activités définies par les types de services ou par les types de clientèles desservies.

 

Ces entreprises et organismes ont comme caractéristiques d'être à but non lucratif (OBNL ou OSBL) ou coopératives et gérées démocratiquement.  On retrouve près de 8 000 organismes communautaires dont 4 000 sont des organismes communautaires autonomes qui emploient près de 55 000 personnes, en plus des 100 000 bénévoles qui contribuent au fonctionnement des activités de ces organismes.

 

La plupart de ces organismes sont financées par les donations du public et d'entreprises qui sont sensibles à la cause de l'organisme. Plusieurs reçoivent du financement auprès de grands organismes de financement (ex : Centraide, Armée du salut, Croix-Rouge) qui effectuent de grandes campagnes de financement et redistribuent les fonds auprès des organismes membres en plus de leur fournir du soutien en matière de gestion. Certains organismes reçoivent des subventions gouvernementales pour le développement de projets dans un secteur spécifique privilégié par le Gouvernement en place (ex : développement de l'employabilité).

 

Bien que ce ne soit pas tous les organismes communautaires qui sont reliés aux domaines des services sociaux (il faut exclure les fondations sur les maladies, les organismes de loisirs, les comités de citoyens, les conventions collectives, etc), on peut regrouper ces organismes en 10 principaux champs d'intervention dont 4 concernant les criminologues :

Dans ce secteur, une forte majorité de la main-d'œuvre est féminine qui représente près de 80 % des emplois rémunérés. Actuellement, 60 % de la main-d'œuvre est âgée de 35 ans et plus qui devra être remplacée au cours des prochaines années. Au niveau de la scolarité, les compétences exigées pour occuper un emploi ont bien changé. Elles sont plus précises et plus élevées. Près de 40 % des travailleurs du milieu communautaire détiennent un diplôme collégial, près de 30 % détiennent un diplôme universitaire, 5 % détiennent un diplôme de maîtrise ou de doctorat (notamment des psychologues), alors que 25 % ne détiennent qu'un diplôme d'études secondaires (outre les personnes de plus de 50 ans, les autres travailleurs possèdent une expérience de vie personnelle ou professionnelle qui est à contribution au sein de l'organisme). Près du trois quarts des emplois sont consacrés à l'animation ou à l'intervention auprès des clientèles cibles, alors que le 25 % restant sont consacrés aux postes administratifs, de soutien et de direction de l'organisme.

 

Voici quelques statistiques sur les organismes d'action sociale au Québec :

Sources : Fédération des centres d'action bénévole du Québec, Confédération des organismes de personnes handicapés du Québec, Fédération des organismes communautaires Famille du Québec, Association québécoise des centres communautaires pour aînés, Fédération des centres d'assistance et d'accompagnement aux plaintes du Québec, Association des services de réhabilitation sociale du Québec, Regroupement des maisons de jeunes du Québec, Regroupement des organismes de francisation du Québec, Association québécoise des organismes de coopération internationale, Association québécoise de prévention du suicide, Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec, Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale du Québec, Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec, Association québécoise des centres d'intervention en dépendance, Coalition des organismes communautaires dans la lutte contre le SIDA, Association québécoise Plaidoyer-Victime, Regroupement des services d'intervention de crise du Québec, Association des centres d'écoute téléphonique du Québec, Alliance Ressources Grossesse du Québec, Regroupement des organismes de justice alternative du Québec, Regroupement des organismes spécialisés pour l'emploi des personnes handicapées, Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage scolaire, Regroupement pour l'aide aux itinérants du Québec, Réseau juridique du Québec, Table de concertation des organismes ou services des personnes réfugiées et immigrantes du Québec, Société québécoise du cancer,  Secrétariat à l'adoption internationale du Québec, Service correctionnel du Canada.

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en criminologie (B.Sc) offert par l'Université Laval a une durée totale de 3 ans offert à temps complet seulement et offert sans cheminement. Tu auras des laboratoires où il y a aura des simulations de situations typiques d'intervention en criminologie, des visites de milieux d'interventions afin d'observer les intervenants auprès de clients réels, ainsi qu'un stage d'implication et d'intervention en criminologie s'échelonnant sur une session complète dans le milieu d'intervention de ton choix qui viennent compléter la formation théorique.

 

Au cours de la 1re année;, tu apprendras les connaissances de base nécessaires à la criminologie notamment les phénomènes sociaux de la criminalité, les principes de la psychologie du passage à l'acte criminel, le fonctionnement, la structure et le processus du système judiciaire et des notions de droit pénal.

 

Tu auras des cours obligatoires suivants : histoire des savoirs en criminologie, sociétés et justice pénale, théories psychocriminologiques, droit pénal général, procédure et preuve en matière criminelle et méthodologie générale de la recherche en criminologie;

 

Au cours de la 2e année;, tu apprendras les méthodes d'évaluation criminologique de la récidive à poser un acte criminel et les risques pour la personne et la société, les méthodes d'intervention auprès de personnes dites non volontaires (ex : personnes dont la cour les a condamnés à une thérapie, les détenus, les jeunes délinquants en centre jeunesse, etc.), ainsi que les méthodes d'intervention en criminologie (individuelle et/ou de groupe).

 

Tu auras les cours suivants : gestion et évaluation du risque en criminologie, principes d'intervention auprès de personnes involontaires, pénologie, recherche quantitative en criminologie, recherche qualitative en criminologie et 2 des 4 cours suivants : techniques d'entrevue en criminologie, médiation et conciliation, intervention individuelle en criminologie ou intervention de groupe en criminologie;

 

Au cours de la 3e année; tu acquerras une formation complémentaire dans le ou les domaine(s) d'intervention de ton choix et les clientèle(s) de ton choix et tu intègreras les notions acquises tout au long du programme en effectuant des interventions criminologie auprès de la clientèle de ton choix dans le milieu d'intervention de ton choix dans le cadre du stage pratique en milieu de travail.

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : théories sociocriminologiques, préparation au stage, un stage pratique en milieu de travail en criminologie (à raison de 4 jours/semaine pendant 15 semaines pour un total de 60 jours ou 420 heures);

 

Tu auras également à choisir 5 cours optionnels en connaissances criminologiques et intervention sociale pendant une liste de 16 cours proposés (ex : victimologie, jeunes et criminalité, délinquance sexuelle, délinquance et toxicomanies, réadaptation et insertion sociale en dépendance, univers carcéral, etc.).

 

ainsi que 4 cours optionnels complémentaires dans les disciplines connexes à la criminologie parmi une liste de 28 cours proposés (ex : psychologie du développement et de l'adaptation, insertion socioprofessionnelle et réseaux, droits et libertés de la personne, psychopathologie et abus sexuels, théories de la personnalité, psychologie du suicide, abus et négligence à l'égard des personnes âgées, théories des toxicomanies, etc.);

 

Le Baccalauréat spécialisé en criminologie (B.Sc) offert par l'Université de Montréal a une durée totale de 3 ans offert à temps complet seulement;

 

Classé au 1er rang dans la francophonie mondiale et parmi les 15 meilleurs programmes de criminologie / justice criminelle au monde;

 

Tu auras des laboratoires où il y a aura des simulations de situations typiques d'intervention en criminologie, des visites de milieux d'interventions afin d'observer les intervenants auprès de clients réels, ainsi qu'un stage d'implication et d'intervention en criminologie s'échelonnant sur une session complète dans le milieu d'intervention de ton choix qui viennent compléter la formation théorique;

 

Au cours de la 1re année; tu apprendras les connaissances de base nécessaires à la criminologie notamment les phénomènes sociaux de la criminalité, les principes de la psychologie du passage à l'acte criminel, le fonctionnement, la structure et le processus du système judiciaire et des notions de droit pénal;

 

Tu auras des cours obligatoires suivants :  perspectives historiques en criminologie, milieux de pratique en criminologie, méthodologie de la recherche en criminologie, socio-criminologie 1, psychocriminologie, justice criminelle 1, délinquance et facteurs criminogènes, victimologie et initiation aux méthodes quantitatives;

 

Au cours de la 2e année; tu apprendras les méthodes d'évaluation criminologique de la récidive à poser un acte criminel et les risques pour la personne et la société, les méthodes d'intervention auprès de personnes dites non volontaires (ex : personnes dont la cour les a condamnés à une thérapie, les détenus, les jeunes délinquants en centre jeunesse, etc.), ainsi que les méthodes d'intervention en criminologie (individuelle et/ou de groupe).

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : pénologie, justice des mineurs, éthique et déontologie en criminologie, 1 cours optionnel de formation complémentaire dans une discipline connexe (ex : évolution et comportement humain, jeunes et famille, jeunes et violence, évaluation de la délinquance chez les jeunes, petite enfance et psychopathologie, psychologie de l'adolescence, intervention communautaire, effets des substances psychotropes, victimisation sexuelle, etc.), préparation au stage, ainsi que le stage professionnel en criminologie en intervention criminologue ou en analyse criminologique;

 

Au cours de la 3e année; tu acquerras des compétences dans la concentration choisie, soit en intervention criminologique ou en analyse criminologique dans le domaine de ton choix et les clientèle(s) de ton choix et tu intègreras les notions acquises tout au long du programme en effectuant des interventions criminologie auprès de la clientèle de ton choix dans le milieu d'intervention de ton choix dans le cadre des stages pratiques en milieu de travail.

 

Donc, tu devras choisir l'une des concentrations suivantes :

 

Analyse criminologique : vise à former des criminologues qui pourront conseiller les différents intervenants du milieu judiciaire et d'autres secteurs (policiers, avocats, travailleurs sociaux, psychologues, médecins, infirmiers, enseignants, éducation spécialisé, agents correctionnels, etc.) sur le phénomène criminel, la victimisation, les victimes et les réponses sociales, judiciaires et pénales au crime, ainsi qu'élaborer et mettre en œuvre des programmes de lutte contre la criminalité, de prévention du crime et des mesures correctionnelles et pénales efficaces. Elle est aussi destiné(e) à ceux et celles désirant poursuivre des études au niveau de la maîtrise afin de se spécialiser en analyse et gestion de programmes et politiques pénales, ainsi que ceux et celles désirant poursuivre des études supérieures en recherche en criminologie ou dans une discipline connexe.

 

On retrouve notamment au sein des corps policiers, dans les établissements correctionnels, les organismes de prévention du crime, au sein des commissions de libération conditionnelle, dans les centres de services scolaires, au sein de la Direction de la protection de la jeunesse, au sein des gouvernements, etc.

 

Tu devras suivre les cours obligatoires suivants : analyse de la criminalité, initiation aux méthodes qualitatives et méthodes quantitatives. Tu devras également choisir 5 à 6 cours optionnels parmi une liste de 28 cours proposés (ex : prévention du crime, l'organisation de l'enquête, sociopolitique de la police, sociologie du milieu carcéral, organisation de la sécurité intérieure, application des mesures pour les jeunes, la femme et la question criminelle, les minorités et la question criminelle, justice criminelle, droits de la personne en criminologie, mesures pénales communautaires, etc.);

 

Intervention criminologique :  vise à former des criminologues qui pourront évaluer, intervenir et prendre en charge des individus ou des groupes d'individus des délinquants ou des victimes, qu'ils soient majeurs ou mineurs, ainsi qu'élaborer et mettre en œuvre des programmes d'intervention ou de prévention destinés aux clientèles visées. Elle est aussi destinée à ceux et celles qui se désirent poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise afin de se spécialiser en intervention clinique.

 

On les retrouve davantage au sein des centres de réadaptation en dépendances, des centres correctionnels communautaires, des centres d'aide aux victimes d'actes criminels, les centres jeunesse, des établissements correctionnels, des hôpitaux psychiatriques, les unités de santé mentale d'hôpitaux de soins généraux et spécialisés, dans les bureaux du Directeur de la protection de la jeunesse, etc.

 

Tu devras suivre les cours obligatoires suivants : personnalité criminelle 1, techniques d'entrevue en criminologie et principes d'évaluation clinique. Tu devra également choisir 5 à 6 cours optionnels parmi une liste de 28 cours proposés dont au moins 2 doivent fournir une formation spécialisée en intervention criminologique (ex : violences conjugales, violences criminelles, délinquance sexuelle, application des mesures pour les jeunes, drogues et criminalité, justice criminelle 2, gestion des crimes et plans d'urgence, sociabilités criminelles, les minorités et la question criminelle, formes particulières de crimes, prévention du crime, mesures pénales communautaires, droits de la personne en criminologie, etc.);

 

Enfin, tu devras réaliser un stage d'intervention clinique en criminologie auprès de la clientèle de ton choix dans le milieu d'intervention de ton choix d'une durée de 12 semaines à temps complet.

 

Tu pourras devenir membre de l'Ordre des criminologues et obtenir ton permis de pratique comme criminologue clinicien(ne).

 

Il te sera également possible d'effectuer 1 session d'études dans une université étrangère partenaire ayant conclu une entente avec l'Université.

 

Note 1 : les 2 programmes donnent accès à l'Ordre des criminologues du Québec.

 

Note 2 : pour travailler dans le secteur de la criminologie clinique, il faut avoir complété la maîtrise en criminologie avec concentration clinique.

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

 

Voici les ententes actuellement offertes :

ÉTUDES SUPÉRIEURES ET PERFECTIONNEMENT :

 

Après avoir complété ton baccalauréat en criminologie, tu pourras intégrer le marché du travail ou poursuivre tes études au niveau de la maîtrise ou de perfectionnement dans le cadre de programmes de courte durée. Voici quelques exemples :

 

Pour plus de détails, consulte la page suivante où sont décrits les différents programmes de maîtrise offerts.

 

Consulte également la page suivante où sont répertoriés divers organismes de recherche en criminologie.

 

Maîtrises :

Autres programmes :

 

niveau collégial ou 1er cycle universitaire :

niveau 2e cycle universitaire :

EXIGENCES D'ADMISSION :

 

-         Soit détenir un D.E.C. en sciences humaines, sciences-arts-lettres, sciences de la nature, sciences informatiques et mathématiques ou sciences pures et appliquées
 

-         Soit détenir un D.E.C. en histoire et civilisation et avoir réussi le cours méthodes quantitatives 360-300 (objectif 022P) ou son équivalent
 

-         Soit détenir tout autre D.E.C. et avoir réussi le cours méthodes quantitatives 360-300 (objectif 022P) ou son équivalent (ou maths 337 ou son équivalent)
 

-         Soit avoir acquis un minimum de 24 crédits universitaires

 

-    Soit être âgé d’au moins 21 ans, avoir quitté le système scolaire depuis au moins 2 ans, posséder une formation appropriée et avoir acquis quelques années d’expérience pertinente reliée à la criminologie (Laval seulement)

 

AUTRE EXIGENCE À L'ADMISSION :

  1. Ne pas avoir d'antécédents judiciaires (exigence pour l'accès aux stages dans les réseaux publics de l'éducation et de la santé et des services sociaux dans toutes les universités)

STATISTIQUES D'ADMISSION :

 

Ce programme est très contingenté

 

À l'automne 2023 :

 

UNIVERSITÉS

DEMANDES

PLACES DISPONIBLES

TAUX D’ADMISSION en %

COTE R

Dernier candidat admis

COTE R

en 2022

COTE R

en 2021

COTE R

en 2020

COTE R

en 2019

Montréal (spéc) 1 432 115 8 29,238 29,681 29,650 30,400 29,565
Montréal (maj) 329 115 35 24,043 24,035 24,070 24,038 24,040
Laval 763 140 * 18 28,508 28,393 29,506 28,021 27,804

N-D = données non disponibles

* 20 places ont été ajoutées en 2022

Le programme est également contingenté à Ottawa :

cette université ne prend pas en considération la cote R, elle calcule plutôt une moyenne d'admission à partir de tous les cours complétés dans une même année (secondaire 5 ou collégial)

 La moyenne d'admission pour les candidats(es) du collégial ayant complété 17 cours ou plus était de 63 %

 La moyenne d'admission pour les candidats(es) du collégial ayant complété entre 12 et 16 cours était de 73 %

Les admissions sont ouvertes au trimestre d'automne seulement dans les 3 universités.

ENDROITS DE FORMATION :

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux l'avis de criminologues et autres professionnels(les) connexes sur leur profession ?, alors regarde les vidéos et entrevues écrites suivants :

Pour une liste de corps policiers, voir la page de policier

 

Pour une liste d'agences privées d'investigations, voir la page d'enquêteur privé

 

Pour une liste des établissements de détention, voir la page d'agent des services correctionnels

 

Pour une liste d'établissements hospitaliers psychiatriques, voir le Portrait du réseau de la santé

 

Pour une liste de centres de réadaptation en dépendances, voir le Portrait du réseau québécois des services sociaux et communautaires

 

Pour une liste d'organismes communautaires d'aide aux délinquants, voir le Portrait du réseau québécois des services sociaux et communautaires

 

Autres :

 

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