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industrie du caoutchouc

 

industrie papetièreindustrie agroalimentaire

 

 

 

 

industrie des produits de revêtement

industrie pharmaceutique

 

 

 

industrie de la plasturgie

 

industrie papetière

 

SECTEUR : CHIMIE ET BIOTECHNOLOGIES

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) CHIMISTE

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Voir aussi la profession d’ingénieur(e) biotechnologiste

 

Voir aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos d'ingénieurs chimistes qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieur(e) chimiste; tu seras responsable de coordonner et de gérer l'ensemble des procédés de transformation ou de fabrication de produits chimiques, de toutes les ressources humaines (technologues, opérations d'équipements, personnel d'entretien), matérielles (matières premières, machines et équipements, produits et matériel d'entretien de l'équipement, etc.) et financières nécessaires et de veiller au bon déroulement de toutes les opérations au sein d'une usine.

 

Tu pourras par exemple être responsable de la fabrication de produits tels que : papiers et cartons, produits ménagers, fertilisants et engrais chimiques, peintures, enduits, solvants et vernis, adhésifs et colles, produits pharmaceutiques, produits cosmétiques et de toilette, produits de conservation des aliments et additifs alimentaires, produits en plastique ou résines plastiques, produits en caoutchouc ou résines de caoutchouc, produits en fibre de verre ou résines composites, produits chimiques pour laboratoires d’analyse, alcalis et chlore, explosifs, munitions, gaz médicaux ou industriels, produits chimiques de spécialité industrielle, etc.

 

Il y a également les industries de transformation métallurgique comme les alumineries et les aciéries ayant besoin d'ingénieurs chimistes pour la transformation de métaux liquides ou de résidus de métaux, les raffineries de pétrole, les industries de transformation du bois et enfin, plusieurs industries de fabrication de produits alimentaires emploient des ingénieurs chimistes par cause de pénurie d'ingénieurs alimentaires.

 

D'autres secteurs sont également possibles comme par exemple : la gestion et transformation de déchets industriels, miniers, agricoles ou municipaux, l'élaboration de politiques et de programmes de développement durable pour le secteur industriel, le traitement des eaux usées, le développement de biotechnologies, la recherche et développement, l'enseignement collégial ou universitaire, etc.

 

Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l’usine affecté à la transformation ou fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipements. Tu devras bien encadrer ton personnel et leur donner tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de l’entreprise.

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES 

-         Intérêts et aptitudes pour les sciences, les mathématiques et la recherche

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes afin de développer des nouveaux produits ou procédés chimiques

-        Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les procédés en cours de production et y détecter toute anomalie ou problème

-         Bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier efficacement et de façon optimale les activités de production

-        Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affut des nouveaux développements scientifiques ou de nouvelles méthodes et nouveaux procédés de production

-    Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de l’ensemble des opérations de la production

-        Sens de l’organisation car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers

-         Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres ingénieurs, des techniciens, des ouvriers, etc.

-   Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de production ou les membres de direction ou une équipe de recherche et développement, ainsi que pour rédiger des rapports techniques

-     Bonne connaissance de la langue langue anglaise  afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de production ou les membres de direction ou une équipe de recherche et développement (surtout dans le cas d'entreprises ayant des employés partout dans le monde), pour rédiger des rapports techniques et de plus, la plupart des manuels et publications spécialisés sont dans cette langue

PROFESSIONS APPARENTÉES 

-    Chargé(e) de projets (avec de l’expérience)

-    Chargé(e) de projets en efficacité énergétique

-    Chargé(e) de projets environnementaux

-    Coordonnateur(trice) de production

-         Ingénieur(e) chimiste spécialiste en biochimie et biotechnologie

-         Ingénieur(e) chimiste spécialiste en environnement

-         Ingénieur(e) chimiste spécialiste en pâtes et papiers

-         Ingénieur(e) chimiste spécialiste en pétrochimie

-         Ingénieur(e) chimiste spécialiste en plastiques

-    Ingénieur(e) chimiste spécialiste en traitement des déchets industriels

-    Ingénieur(e) d'application

-    Ingénieur(e) de procédés

-    Ingénieur(e) de production chimique

-    Ingénieur(e) en contrôle des procédés

-    Ingénieur(e) en qualité

-    Ingénieur(e) en recherche et développement

-    Planificateur(trice) de production

-    Représentant(e) technique en équipements pour industries chimiques

-    Représentant(e) technique en produits chimiques

-    Spécialiste en validation (industrie pharmaceutique ou cosméceutique)

-    Directeur-adjoint(e) de la production (avec de l’expérience)

-    Directeur(trice) de la production (avec de l’expérience)

-         Officier(ère) du génie de combat (Forces armées)

-         Professeur(e) d’université en génie chimique (avec un doctorat)

-         Professeur(e) en technologie du génie chimique au collégial (avec maîtrise)

-         Chercheur(e) en génie chimique (avec un doctorat)

-         Scientifique de la défense (poste civil

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Industries chimiques

-         Industries du plastique

-         Industries de la fibre de verre

-         Industries du caoutchouc

-         Industries des cosmétiques

-         Industries biomédicales et pharmaceutiques

-         Fonderies

-         Industries pétrolières

-         Industries agroalimentaires

-         Industries agrochimiques (transformation ou fabrication de produits pour l’agriculture tels que les fertilisants)

-         Laboratoires et centres de recherches privés

-         Laboratoires et centres de recherches publics (INRS, CRIQ, Centre recherche sur les sols, centre de recherche en foresterie, etc)

-        Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi la Force aérienne, la Marine Canadienne, l’Armée de terre, la Réserve de l’Armée de terre, la Réserve aérienne, la Réserve navale, le 2e Régiment du génie de combat (Petawawa, ON), le 5e Régiment du génie de combat (Valcartier, Québec), le 35e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 34e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 32e Régiment du génie de combat de la Réserve (Toronto, ON), le 33e Régiment du génie de combat de la Réserve (Ottawa, ON)

-         Gouvernement du Canada : Carrières en sciences et technologie,
Agence canadienne d'inspection des aliments, Industrie Canada, Conseil national de recherches Canada, Défense Nationale (civils), Industrie Canada, Recherche et développement pour la Défense Canada (dont RDDC Valcartier), Environnement Canada, Ressources naturelles Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada
 

-         Gouvernement du Québec : Centre de recherches industrielles du Québec, Centre d’expertises et d’analyses environnementales

 

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Très bonne connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-    Excellente maîtrise de la langue francaise parlée et écrite

-    Bonne connaissance des logiciels spécialisés

-         Polyvalence

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2019 :

 

Pour le Baccalauréat en génie chimique :

 

Le placement est bon, 71 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Quelques répondants(es), soit 19 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise en génie chimique ou de la maîtrise en chimie.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

101 58 58 19

 

Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 54 % en 2017; 73 % en 2015 et 65 % en 2013).

 

Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 23 % en 2017; 22 % en 2015 et 20 % en 2013).

 

Pour la maîtrise en génie chimique :

 

Le placemeent est bon, 73 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Quelques répondants(es), soit 12 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat en génie chimique ou du doctorat en chimie.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À temps complet

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

17 11 11 2

 

Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 48 % en 2017 et 58 % en 2015).

 

Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 12 % en 2017 et 21 % en 2015).

 

Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec.

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-    28,05 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,16 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME

-    30,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,85 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-         30,92 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,97 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil

-    33,88 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,72 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de transformation des produits forestiers

-    33,32 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 34,99 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands fabricants d'aliments et boissons

-    34,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 38,09 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandescompagnies minières

-    35,73 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 46,96 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques

-         36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e)  dans la fonction publique fédérale

-         39,89 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,31 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - environnement à Énergir

-    41,08 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,64 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries papetières

-   41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,31 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux

-    43,53 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 46,35 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques

-    44,47 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 60,68 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières (usines de traitement des minerais)

-         47,83 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) dans la fonction publique fédérale

-      2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)

 

-         5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

 

-         166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,54 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Réserve)

 

Note : hausse de la moyenne salariale aux années précédentes au sein des PME (était de 30,48 $ en 2017; 30,06 $ en 2015 et 26,20 $ en 2013).

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Génium 360 et Forces canadiennes

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

 

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait plus de 44 658 ingénieurs(es) actifs dont 179 nouveaux membres - toutes spécialités confondues partout au Québec au 31 mars 2020 (soit 1 921 de plus qu'en 2018; 2 935 de plus qu'en 2016 et 4 759 de plus qu'en 2014);

 

Ainsi que 11 296 ingénieurs(es) juniors actifs (dont 927 nouveaux membres diplomés) au 31 mars 2020 (soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014).

 

Fait intéressant, la profession a également accueilli 27 nouveaux ingénieurs(es) juniors et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.

 

Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.

 

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.

 

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.

 

Plus de 39 % des ingénieurs étaient âgés de moins de 40 ans (dont 10 % avaient moins de 30 ans).

Seulement 15 % des ingénieurs étaient âgés de 60 ans et plus, donc peu de départs à retraite prévus pour les prochaines années.

 

Plus de 90 % des ingénieurs(es) juniors avaient le français comme langue première au travail et 10 % avaient l'anglais;

Plus de 82 % des ingénieurs(es) avaient le français comme langue première au travail et 28 % avaient l'anglais.

 

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

 

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 2 000 ingénieurs(es) chimistes en emploi au Québec en 2018.

 

Plus de 70 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 30 % des membres de cette profession.

Les grandes préoccupations environnementales dans cette profession pourrait attirer davantage de femmes.

 

Plus de 60 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 23 % avaient entre 45 et 54 ans, 14 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.

 

Plus de 94 % occupaient un poste à temps complet.

 

La répartition selon leur milieu de pratique était :

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Malgré la baisse de la demande provenant de l'industrie pétrochimique, papetière, pharmaceutique et pétrolière, il y a d'autres secteurs ayant des besoins importants d'ingénieurs chimistes, notamment :

l'industrie agroalimentaire; le plus important secteur industriel de la province pour la gestion et le contrôle des procédés de transformation des aliments.

Elle est présente dans la plupart des régions dont particulièrement en Montérégie, en Chaudière-Appalaches, dans les Laurentides et sur l'Île-de-Montréal.

l'industrie de première transformation des métaux; a également des besoins de ces ingénieurs pour la gestion et le contrôle des procédés de transformation des métaux (aluminium, acier ou cuivre).

Elle est présente dans les régions du Saguenay-Lac-St-Jean, Côte-Nord et Montérégie principalement, mais également Chaudière-Appalaches et Centre-du-Québec.

l'industrie minière; a besoin d'ingénieurs chimistes pour le traitement des minerais et qui est en forte croissance en Abitibi-Témiscamingue, en Côte-Nord et dans le Nord-du-Québec. Elle offre des salaires et des avantages sociaux parmi les plus concurrentiels sur le marché de l'emploi.

De plus, les ingénieurs(es) chimistes détiennent une forte expertise dans le développement de procédés industriels plus écologiques et sont recherchés par les firmes de génie conseil afin de fournir du support technique à de nombreuses PME qui envisagent un virage vert de leurs procédés.

Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier d’ingénieur(e) chimiste est l’une des 15 professions de niveau universitaire présentant les meilleures perspectives d’avenir.

Il y a de très bonnes possibilités d’emplois pour les prochaines années dans ce domaine.

Consulte également les sites suivants où sont donnés des informations concernant les perspectives d’emploi pour les ingénieurs chimistes :

-         Département du génie chimique de l’Université de Sherbrooke : les fonctions de l’ingénieur chimiste, la formation, les perspectives, etc.

-         Département du génie chimique de l’UQTR : les fonctions de l’ingénieur chimiste, la formation, les perspectives, etc.

Selon l'enquête sur la rémunération des ingénieurs réalisées par le Réseau Génium 360 du Québec (anciennement le Réseau des ingénieurs du Québec) en 2019 :

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 85 000 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste qui détenait 10 ans d'expérience au sein d'une grande entreprise pharmaceutique était de 92 500 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande société de génie conseil (notamment des projets environnementaux pour les industries) était de 108 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie de première transformation des métaux était de 108 900 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand fabricant d'aliments ou boissons était de 110 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise papetière était de 111 300 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste qui détenait 10 ans d'expérience au sein d'une grande compagnie minière était de 134 600 $;

et le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) chimiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie chimique ou pétrochimique était de 135 000 $.

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

 

L'industrie minière québécoise :

 

Le Québec quant à lui fait partie des 10 territoires  miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. Maintenant, les exploitées minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.

 

En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupe une cinquantaine d'entreprises et emploie plus de 45 600 personnes.

 

En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs.

 

Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.

 

Les technologues en laboratoire de chimie sont recherchés par ces entreprises afin d'effectuer des essais et des analyses chimiques afin de caractériser les différents minerais au sein d'un laboratoire d'une usine de traitement des minerais.

 

D'autres sont appelés à effectuer des analyses physico-chimiques afin de détecter et caractériser les contaminants chimiques potentiels dans les sols et les eaux souterraines des sites miniers en vue de leur décontamination.

 

Selon une étude du Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines, plus de 160 technologues en chimie seront nécessaires afin de combler les besoins de cette industrie au cours des 10 prochaines années.

 

L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :

 

En 2016, Elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.

 

Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.

 

Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.

 

Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.

 

Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.

 

Les technologues en chimie analytique au sein de cette industrie sont recherchés afin d'effectuer des essais et des analyses visant le contrôle de la qualité des matériaux, ainsi que la caractérisation et la mise au point de nouveaux matériaux selon les besoins de différents secteurs industriels.

 

L'industrie québécoise de la transformation alimentaire :

 

En 2015, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.

 

On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 65 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec et Bas-St-Laurent.

 

Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.

 

Elle est divisée en 8 principaux secteurs, soit :

L'industrie québécoise des services environnementaux :

 

En 2015, son marché était de 1,5 milliards $ qui regroupait plus de 600 entreprises dont les services environnementaux est leur activité principale et qui procuraient de l'emploi pour plus de 33 300 personnes.

 

On retrouve notamment une vingtaine de firmes de consultants et entreprises détenant une centaine de laboratoires privées d'essais et d'analyses laboratoires spécialisés dans le domaine des sciences géoenvironnementales (analyses physico-chimiques, caractérisation environnementale, etc.).

 

Plus de 200 entreprises spécialisées en assainissement et gestion des déchets offrent des services de gestion d'usines de traitement des eaux usées de municipalités et d'industries, de gestion, traitement et destruction des déchets agricoles, domestiques ou industriels, etc.

L'industrie québécoise des plastiques et composites :

On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.

Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.

Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :

Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :

Plusieurs procédés de transformation sont utilisés par les entreprises de la plasturgie, voici les principaux :

  1. injection : 92 %

  2. thermoformage : 73 %

  3. extrusion profilés et tubes : 45 %

  4. moulage par compression : 28 %

  5. moulage à contact : 28 %

En 2015, Elle avait un marché de plus de 5,3 milliards $ (dont 1,6 milliards en exportations, soit 30 % des produits fabriqués).

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.

 

Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.

 

Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.

 

La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.

 

En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).

 

L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).

 

La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);

Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);

Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);

Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).

Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).

La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :

Consulte également les sites suivants :

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie de la chimie, de la pétrochimie et du raffinage : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie du caoutchouc : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie de la plasturgie : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique  : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie alimentaire : profil de l’industrie, les différents métier, les perspectives d’emploi

Ainsi que le portrait des secteurs industriels suivants :

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de la métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre des plastiques et des composites du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

ENTENTES DEC-BAC :

 

Qu'est-ce qu'un programme DEC-BAC ?

 

Consulte la page suivante

 

Il permet de terminer la formation technique et ton baccalauréat dans un temps plus court, soit 5 ans (au lieu de 6 ans) et obtenir les 2 diplômes.

 

Voici l'entente actuellement offerte :

 

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Tu aimerais combiner des études techniques en chimie avec des études universitaires en génie chimique  ?

 

Oui, c’est possible dans le cadre de programmes DEC-BAC en chimie. Pour plus de détails, consulte les pages de technologue en chimie

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie chimique B.ing. a une durée de 4 ans (à McGill, il est possible de compléter le programme en 3½ ans) offert à temps complet seulement. On y retrouve de nombreux travaux pratiques en laboratoire (écoulement des fluides, transfert de chaleur, réacteurs chimiques et biochimiques, commande de procédés par ordinateurs, modélisation numérique, technologies de séparation, conception et fabrication assistées par ordinateur CFAO), la réalisation de différents projets dont un profil final, ainsi que la possibilité d'effectuer des stages en milieu industriel viennent compléter la formation théorique.

 

à Sherbrooke et Laval, il est offert en régime régulier à temps complet ou en régime coopératif à temps complet.

 

à Polytechnique, McGill et U.Q.T.R., il est offert en régime régulier à temps complet seulement.

 

Chaque université propose des particularités à leur programme, comme par exemple :

 

l'Université d'Ottawa offre la possibilité de suivre de programme dans le cadre du régime coopératif comprenant 3 stages industriels rémunérés de 4 mois chacun parmi un grand choix d'entreprises en Ontario, au Québec, ailleurs au Canada et même aux USA;

 

Seul programme de génie chimique bilingue au Canada dont certains sont offerts en français, bien que la plupart soient offerts en anglais;

 

Plusieurs grandes entreprises et des organisations publiques sont partenaires telles que :

 

Imperial Oil, Rio Tinto Alcan div alumines de spécialité, compagnie minière Inco, Air Products (important manufacturier américain de gaz industriels), Menova Energy, Biophage Pharma, Biodiesel Reactor Technologies (entreprise d'Ottawa qui fabrique des biocarburants diesels), Canmet Energie (Ressource naturelles Canada) à Varennes en Montérégie, Agence canadienne d'inspection des aliments, Conseil national de recherches en sciences naturelles et génie du Canada (dont son installation de recherche en procédés chimiques et environnement de Montréal), etc.;

 

Elle a conclu des ententes avec plusieurs universités étrangères permettant d'y effectuer 1 ou 2 sessions d'études, soit :

 

Nagaoka University of Technology au Japon,

Tohoku University au Japon,

Korea Research Institute of Chemical Technology en Corée du Sud,

National University of Singapore à Singapore,

Nanyang Technological University à Singapore,

Université de Limoges en France,

Mines ParisTech en France,

Université de Technologie de Compiègne en France,

Universidad de Cantabria en Espagne.

 

l'Université de Sherbrooke prône sa grande réputation depuis plusieurs années en immersion en industrie tout au long de la formation (régime coopératif) et par la réalisation de projets de synthèse à chaque année dont un projet majeur et unificateur de conception sur un projet industriel réel, en collaboration étroite avec l’industrie (régime régulier ou coopératif).

Il y a également son cheminement bilingue génie chimique-liberal arts offert conjointement avec l'Université Bishop.

 

Les régions de l'Estrie, de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont reconnues pour leur industrie chimique et pétrochimique avec ses nombreuses usines papetières et ses usines de produits en caoutchouc ou en plastique; ce qui permet à l'Université de Sherbrooke d'avoir de nombreux partenaires industriels privilégiés tels que :

 

Groupes Cascades à Kingsey Falls et Drummondville dans le Centre-du-Québec, East Angus en Estrie et Candiac en Montérégie (papier hygiénique, papier d'emballages et cartons), Waterville TG à Waterville en Estrie (bandes d'étanchéité en caoutchouc pour automobiles), Domtar à Windsor en Estrie (papier journal), Kruger à Sherbrooke et Trois-Rivières (papier journal), Rio Tinto Alcan à Shawinigan (aluminerie), Produits forestiers résolus PFR à Shawinigan (papier d'impression), Soucy Techno à Drummondville (pièces en caoutchouc et plastique pour véhicules récréatifs) et Sherbrooke (mélanges de caoutchouc pour manufacturiers de produits en caoutchouc pour véhicules, etc.), Gurit Canada (mousses de plastiques pour et composites avancés pour les industries des transports, de l'éolienne, etc.), American Biltrite (produits de caoutchouc pour diverses applications industrielles), Emballages Rocktenn à Warwick dans le Centre-du-Québec et Candiac en Montérégie (boites pliantes en carton) et à La Tuque en Mauricie (cartons), Veyance Technologies Canada (tubes et tuyaux en caoutchouc), MAAX Bath à Ste-Marie-de-Beauce (appareils sanitaires en fibre de verre), Gurit Canada à Magog (mousse d'uréthane), Sani-Marc à Victoriaville (détergents), Laboratoires Choisy à Louiseville en Mauricie (produits nettoyants), Camoplast à Roxton Falls en Montérégie (pièces en fibre de verre pour véhicules récréatifs), Hydro-Québec, Gaz métro, Pétro-Canada, Shell Canada, etc.;

 

Elle a conclu des ententes avec quelques universités françaises permettant d'effectuer jusqu'à 1 année d'études dans une université étrangère partenaire, en plus de la possibilité de réaliser un stage rémunéré et un projet au sein d'une entreprise de la région de l'université, soit :

 

l'Université Jean Moulin Lyon 3 en France,

l'Universita Degli Studi Di Trento en Italie;

 

Enfin, au niveau de la recherche, ses domaines d'expertise et d'excellence sont orientés vers :

 

 la valorisation de la biomasse et bioraffinage (biocarburants, biomatériaux, développement de nouveaux électro-catalyseurs pour la réduction du CO2, valorisation des résidus et rejets des industries papetières, valorisation des émissions gazeuses des industries chimiques, etc.);

 

électrochimie et électrocatalyse (applications biomédicales telles que la stérilisation ou le développement de biomatériaux, stockage d'énergie dans les accumulateurs, développement de nouveaux matériaux pour accumulateurs, développement de nouveaux matériaux composites, etc.);

 

sciences des plasmas (développement de nouveaux procédés pour le traitement des matériaux, traitement des hydrocarbures);

 

Ses principaux groupes de recherche sont :

 

Centre de recherche en énergie et environnement - technologies et procédés verts,

Centre de recherche en énergie, plasma et électrochimie (Mcgill-Sherbrooke),

Centre de recherche sur les systèmes polymères et les composites à haute performance CREPEC,

Laboratoire de développement de bioprocédés.

 

l'Université Laval offre également la possibilité de reconnaître quelques crédits aux titulaires de certains DEC technique dans le cadre de passerelles, sans oublier le seul DEC-BAC en génie chimique au Québec offert conjointement avec le Cégep de Lévis-Lauzon.

 

Elle offre également la possibilité d'effectuer jusqu'à 4 stages rémunérés ou non rémunérés en milieu industriel et/ou de recherche (dont un stage industriel obligatoire) dans le cadre de la formule SIGMA +, qui viendront s'ajouter à la formation théorique;

 

Une concentration de spécialisation en génie biochimique et environnemental est également offerte qui s'ajoute au profil études-travail (stages coopératifs) et au cheminement sans concentration;

 

Plusieurs grandes entreprises de l'Est du Québec sont partenaires dont notamment :

 

Ultramar à Lévis (raffinerie de pétrole), GlaxoSmithKline GSK à Québec (vaccins), Rio Tinto Alcan à Saguenay (aluminerie), Alca à Deschambault-Grondines dans Portneuf (aluminerie), IPL à St-Damien de Bellechasse (contenants et bacs en plastique), MAAX Bath à Ste-Marie (appareils sanitaires), RBH à Québec (fabricant de produits de tabac), General Dynamics à St-Augustin-de-Demaures (douilles, cartouches et balles pour armes à feu), Premier Tech Horticulture à Rivière-du-Loup (engrais et tourbe de sphaigne), Pharmalab à Lévis (produits de santé naturels), Produits forestiers Résolus PFR à Saguenay et Alma (papier d'impression), Groupe Cascades - div Norampac à Québec, Saguenay et Témiscouata-sur-le-Lac (cartons d'emballages), Emballages Roctenn à Ste-Marie et Matane (cartons), etc;

 

Enfin, au niveau de la recherche, ses domaines d'expertise et d'excellence sont orientés vers :

 

le génie biochimique (ingénierie des cultures de cellules animales, production de protéines recombinantes, production de vecteurs viraux et vaccins, etc.);

 

le génie environnemental (production de biohydrogène, procédés de captage du soufre dans les gaz d'échappement, élimination du soufre des émissions gazeux des industries papetières, développement de biopiles, etc.);

 

Ses principaux groupes de recherche sont :

 

Centre de recherche sur les propriétés de la catalyse et de l'interface (chimie verte),

Centre de recherche sur la fonction, la structure et l'ingénierie des protéines PROTEO,

Centre de recherche sur les systèmes polymères et les composites à haute performance CREPEC,

Centre de recherche sur l'aluminium REGAL.

 

l'Université Mcgill permet aux étudiants(es) les plus performants(es) de compléter le programme en 3 ans;

 

Seul programme offert en anglais au Québec, ce qui te permettra d'augmenter tes possibilités d'emploi si tu désires travailler à l'extérieur du Québec;

 

De nombres universités (dont certaines de réputation mondiale) ont conclu des ententes dans le cadre d'échanges étudiants afin d'y effectuer 1 ou 2 sessions, dont :

 

National University of Singapore à Singapore (la meilleure école d'ingénieurs en Asie et son programme de génie chimique a été classé 5e au monde en 2014 selon le classement QS World),

Tokyo University au Japon (l'une des meilleures écoles d'ingénieurs en Asie et son programme de génie chimique a été classé 7e au monde en 2014),

Kyoto University au Japon son programme de génie chimique a été classé 3e en Asie et 8e ex-acquo au monde en 2014),

Osaka University au Japon (la seconde meilleure école d'ingénieurs du pays et l'un des meilleurs programmes de génie chimique au monde),

Tsinghua University en Chine (classé meilleur programme de génie chimique en Chine, 4e en Asie et 12e au monde en 2014),

Technicsche Universiteit Delft aux Pays-Bas (son programme de génie chimique a été classé 3e en Europe et 8e ex-acquo au monde en 2014),

RWTH Aachen University en Allemagne (la meilleure école d'ingénieurs du pays et l'une des meilleures en Europe),

Technische Universität München en Allemagne (l'une des meilleures écoles d'ingénieurs en Europe),

University of Manchester en UK (classé 6e meilleur programme de génie chimique en Europe et 22e au monde en 2014)

University College London (UCL) en UK,

École polytechnique de Lausanne en Suisse (offrant l'un des meilleurs programmes de génie chimique au monde),

Technical University of Denmark au Danemar,

University of Melbourne en Australie,

Nanyang Technological University à Singapore,

Technische Universität Berlin en Allemagne;

 

Au niveau de la recherche, ses domaines d'expertise et d'excellence sont orientés vers :

 

matériaux avancés et polymères (matériaux nanostructures pour des applications telles que l'aérospatial ou l'optoélectronique, matériaux auto-assemblés pour des applications telles que les composants microélectroniques, etc.);

 

génie biomédical et biotechnologies (biomatériaux pour les implants, médicaments et vaccins, biohydrogène, bactériophages pour des techniques alternatives de traitement artificiel, etc.);

 

génie environnemental (procédés de traitement des eaux usées, production de biocarburants, biocapteurs pour la détection de polluants, biodégradation des polluants, etc.);

 

énergie (production d'hydrogène à partir de l'électrolyse de l'eau, piles à combustible à l'hydrogène, nanomatériaux pour la conversion ou le stockage d'énergie, etc.);

 

ainsi que sciences et ingénierie des plasmas (plasmas thermiques pour des applications telles que : traitement des métaux, traitement déchets toxiques, plasmas de non équilibre pour des applications telles que les revêtements de surfaces, etc.);

 

Ses principaux groupes de recherches sont :

 

Mcgill Institute for advanced materials,

Centre de recherche sur les systèmes polymères et les composites à haute performance CREPEC,

Centre de recherche sur l'aluminium REGAL,

Centre de recherche, développement et validation des technologies et procédés de traitement des eaux CREDEAU (Polytechnique, Mcgill et ÉTS),

Centre de recherche en énergie, plasma et électrochimie (Mcgill-Sherbrooke).

 

l'École Polytechnique offre un stage obligatoire rémunéré d'au moins 4 mois en industrie, un projet intégrateur à chaque année dont le projet final de grande envergure;

 

Seule université québécoise offrant jusqu'à 9 concentrations de spécialisation et thématiques dans ce programme, soit :

 

agro-industrie, énergie et environnement, génie biopharmaceutique, polymères haute performance, développement durable, innovation technologique, mathématiques de l'ingénieur, outils de gestion, projets internationaux ou personnalisée.

 

Plusieurs grandes industries chimiques sont partenaires comme :

 

General Dynamics à Repentigny et Valleyfield (munitions d'entraînement et explosifs), Pfizer à Montréal (produits pharmaceutiques), Novartis à Laval et Boucherville (produits pharmaceutiques), Covidien à Pointe-Claire (produits pharmaceutiques), Shering-Plough à Pointe-Claire (produits pharmaceutiques), Groupes Cascades div papiers fins à St-Jérôme (papiers de sécurité et papiers d'impression), Bridgestone à Joliete (pneus), Johnson & Johnson à Montréal (serviettes hygiéniques), Emballages Mitchel-Lincoln à Montréal (boîtes en carton), Kruger à Crabtree dans Lanaudière (papiers hygiéniques), Sika Canada à Pointe-Claire (adhésifs et enduits), L'Oréal Canada à Montréal (cosmétiques), Kronos Canada à Varennes (pigments synthétiques), Orica à Brownburg-Chatham (détonateurs non électriques), Xstrata à Montréal-Est (affinerie de métaux non ferreux), Arcelor-Mittal à Contrecoeur (aciérie), Rio Tinto Fer et Titane (affinerie de métaux non ferreux, etc.), Rio-Tinto Alcan, Pétro-Canada, Shell Canada, Produits forestiers Résolus PFR, Domtar, Camoplast, 3M Canada, Dupont Chemical, IAMGOLD, Hydro-Québec, Gaz métro, Pétrolière TOTAL, Gaz de France, etc;

 

Au niveau de la recherche, ses domaines d'expertise et d'excellence sont orientés vers :

 

biomédical (génie des molécules, traitement et purification de biomolécules, biotechnologie pharmaceutique, procédés de fabrication pharmaceutique, etc.);

 

environnement (biotechnologies d'assainissement de sites contaminés, analyse du cycle de vie et gestion environnementale du cycle de vie des produits, procédés et services comme la conception environnementale de produits et la réalisation d'analyses de cycle de vie pour des entreprises);

 

génie papetier (intégration des procédés dans l'industrie papetière);

 

plasturgie et composites (bioplastiques pour des applications pour les produits de plastiques jetables, emballages alimentaires ou le domaine biomédical, matériaux polymères polyphasés pour des applications en électronique ou pour les piles à combustibles, matériaux composites à haute performance pour des applications en aérospatial ou les télécommunications ou les freins à disque de véhicules, matériaux composites nanotructurés pour des applications biomédicales ou environnementale);

 

procédés (procédés de mélanges non conventionnels, mélanges granulaires pour applications pharmaceutiques, procédés d'émulsification pour applications pétrolières, etc.);

 

Ses principaux groupes de recherches sont :

 

Centre de recherche sur les systèmes polymères et les composites à haute performance CREPEC

Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services,

Centre de recherche, développement et validation des technologies et procédés de traitement des eaux CREDEAU (Polytechnique, Mcgill et ÉTS),

Centre de recherche e ingénierie des procédés - bioraffinage,

Groupe de recherche en sciences et technologies biomédicales,

Unité de recherche en biotehnologie et procédés pharmaceutiques Bio-P2,

Unité de recherche en procédés d'écoulements industriels de Polytechnique.

 

CHEMINEMENT TYPE DU PROGRAMME :

 

Note : le nom, le contenu et la séquence des cours énumérés ci-dessous peuvent varier d'une université à l'autre, mais tous répondent aux exigences de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

 

Au cours de la 1re année, tu acquerras les connaissances fondamentales nécessaires au génie chimique notamment en mathématiques, en physique, en chimie et en informatique. Tu auras des cours obligatoires tels que : mathématiques de l'ingénieur 1, méthodes statistiques pour ingénieurs, matériaux de l'ingénieur, chimie organique fondamentale (théorie + labo), mathématiques de l'ingénieur 2, équations différentielles pour ingénieurs, mécanique pour ingénieurs chimistes, thermodynamique du génie chimique (théorie + labo), informatique pour ingénieurs (théorie + labo), chimie organique pour l'industrie ou chimie inorganique (théorie + labo) et introduction au génie chimique. Si tu as choisir le profil coopératif, tu effectueras un stage industriel au cours du trimestre d'été;

 

Au cours de la 2e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales nécessaires au génie, tu apprendras les propriétés thermique dans les réacteurs chimiques et les principes de base du génie chimique et tu seras initié(e) à la réalisation de projet en génie chimique. Tu auras des cours obligatoires tels que : calcul scientifique pour ingénieurs, chimie physique pour ingénieurs, phénomènes d'échanges (théorie + labo), transfert de chaleur, mécanique des fluides, santé, sécurité et hygiène industrielles, conception des appareils et instrumentation (fonctionnement des appareils et instruments utilisés en génie chimique), laboratoire physicochimique (travaux pratiques en transfert thermique et thermodynamique), communication et rédaction technique en ingénierie, conception et modélisation en ingénierie (théorie + labo), projet en génie chimique 1 (réalisation d'un projet de modélisation d'une application du génie chimique ou projet d'application des principes de base du génie chimique, selon les universités). Si tu as choisir le profil coopératif, tu effectueras un stage industriel au cours du trimestre d'été (ou parfois d'hiver dans certaines universités);

 

Au cours de la 3e année, tu apprendras les principes de fonctionnement des différents procédés de transformation ou de fabrication en génie chimique, tu apprendras les techniques industrielles utilisées en génie chimique et leurs applications et tu apprendras à valider en laboratoire les concepts et les applications d'un procédé industriel par la réalisation d'un projet. Tu auras des cours obligatoires tels que : écoulement des fluides, calcul et conception des réacteurs chimiques, distillation et extraction (principes des mélanges de liquides ou de vapeurs), électrochimie et applications (théorie + labo), régulation des procédés (théorie + labo), opérations unitaires (principes des procédés industriels en génie chimique), analyse et conception des procédés de séparation (théorie + labo), modélisation des procédés (théorie + labo), contrôle des procédés (théorie + labo), laboratoire des procédés chimiques 1 et projet en génie chimique 2 (validation en laboratoire des concepts d'un procédé industriel en génie chimique). Si tu as choisir le profil coopératif, tu effectueras un stage en industrie.

 

Au cours de la 4e année, tu apprendras les méthodes de conception de procédés industriels, tu acquerras des connaissances dans un champ de spécialisation spécifique du génie chimique (s'il y a lieu) et tu intègreras les connaissances acquises au cours des années précédentes par la réalisation d'un projet d'envergure de fin d'études. Tu auras des cours obligatoires tels que : génie environnemental et développement durable, laboratoire de procédés chimiques 2, simulation de procédés industriels (théorie + labo), analyse économique pour ingénieurs, laboratoire des procédés chimiques 3, éthique et déontologie professionnelle de l'ingénieur et projet de génie chimique 3 (réalisation en équipe d'un projet de conception d'un procédé industriel dont le sujet peut provenir d'une entreprise, d'une équipe de recherche, d'un professeur ou des étudiants, peut aussi être en lien avec un stage et/ou avec la concentration choisie). Si tu as choisir le profil coopératif, tu effectueras un stage en industrie (Sherbrooke seulement). Tu devras également choisir des cours optionnels parmi des listes proposées.

 

Certaines universités proposent un choix de concentrations de spécialisation au cours de la dernière année du programme, soit :

 

Polytechnique : agroindustrie (conception, mise au point, développement et gestion de procédés de transformation en génie alimentaire offert conjointement avec l'Université technologique de Compiègne en France), énergie et environnement (prévention et le traitement de la pollution industrielle, la gestion des déchets et la mise au point de solutions aux problèmes énergétiques et environnementaux), génie biopharmaceutique (conception, mise au point, développement et gestion de procédés biopharmaceutiques), polymères haute performance (conception, mise au point, développement et gestion de procédés de transformation des matières plastiques ou de nouveaux produits en plastique), personnalisée (construction d'une orientation personnalisée correspondant aux intérêts de carrière dans un domaine particulier du génie chimique), profil international (permet d'effectuer 12 crédits dans une université partenaire à l'étranger) et baccalauréat-maîtrise (les crédits de cours optionnels sont choisis parmi la liste des cours de la maîtrise en génie chimique).

 

Il y a également les orientations thématiques disponibles pour tous les programmes de génie : développement durable (acquisition de notions et la familiarisation avec les outils interdisciplinaires sur les aspects environnementaux, sociaux et économiques du développement durable), outils de gestion (acquisitions de connaissances en gestion de projets, des opérations et de la production en milieu industriel), innovation technologique (processus de l'innovation technologique dans le développement de nouveaux procédés ou produits et réalisation d'un projet entrepreneurial), mathématiques de l'ingénieur (résolution des problèmes d'ingénierie à l'aide de techniques mathématiques ou pour analyser des données avec de tels outils) et projets internationaux (acquisition des connaissances sur les aspects et les enjeux de projets au niveau international et réalisation d'une mission industrielle dans un pays ciblé comprenant des visites industrielles et l'exécution d'un projet professionnel dans le milieu).

 

Sherbrooke : cheminement de double diplomation en génie chimique et en liberal arts (formation bilingue permettant d'ajouter une dimension sociale et culturelle à la formation d’ingénieur et obtenir 2 diplômes, offert conjointement avec l'Université Bishop), cheminement intégré baccalauréat-maîtrise (permet de poursuivre à la maîtrise en génie chimique après avoir réussi 105 crédits du baccalauréat), profil international (permet d'effectuer jusqu'à une année complète dans une université partenaire à l'étranger), cheminement coopératif (avec un choix de plusieurs cours optionnels parmi des listes proposées en plus d'effectuer 5 stages rémunérés en industrie de 3 à mois chacun) ou cheminement régulier (avec un choix de plusieurs cours optionnels parmi des listes proposées).

 

Laval : génie biochimique et environnemental (conception, mise au point, développement et gestion de bioprocédés et de technologies environnementales), études-travail (permet de réaliser 4 stages rémunérés de 4 mois chacun ou 2 stages rémunérés de 8 mois chacun en industrie plus un choix de quelques cours optionnels), sans concentration (comprenant un choix de plusieurs cours optionnels) ou profil international (permet d'effectuer jusqu'à une année complète dans une université partenaire à l'étranger, peut être combiner avec l'une des concentrations précédentes).

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Tu pourras poursuivre tes études au niveau de la maîtrise en génie chimique, sciences des pâtes et papiers, génie alimentaire, sciences et technologie des aliments, sécurité et hygiène industrielles ou autres spécialités connexes. Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures en génie où les programmes sont décrits.

Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en génie.

 

Il existe aussi un programme de maîtrise en génie pétrolier et un programme de maîtrise en sciences textiles offerts par des universités ailleurs au Canada. Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures ailleurs au Canada où le programme est décrit.

 

Enfin, d’autres programmes offerts non offerts au Canada pourraient également t’intéresser tels que : génie pharmaceutique, génie céramique et ingéniérie du verre. Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures aux U.S.A. où les programmes sont décrits.

 

Note : consulte également la page suivante où des organismes de recherches au Québec en ont été répertoriés.

 

Voici quelques exemples de programmes de maîtrise :

Ainsi que d'autres programmes de 2e cycle, soit :

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

AUCUN contingentement à ce programme

 

Les candidats(es) admissibles (qui répondent aux exigences d'admission) sont généralement admis

 

Mais les cotes R en 2022 étaient de :

Admissions ouvertes au trimestre d’automne seulement dans toutes les universités

 

ENDROITS DE FORMATION 

 

Qu'est-ce que le régime coopératif (aussi appelé "alternance travail-études") ?

 

Les orientations de spécialité sont identifiées entre les parenthèses :

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux l'avis d'ingénieurs(es) chimistes sur leur profession ?, alors consulte les vidéos suivants :

  • le vidéo "l'ingénieur chimiste dans ton quotidien" réalisé par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec Étienne-Gilbert-Chouinard, Mélanie Duchesneau, Yarrick Patoine et Hugo Boisclair; étudiants au baccalauréat en génie chimique à l'Université de Sherbrooke et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec Frédéric Benoit, Gabrielle Clément et Ann Everitt; le premier est étudiant au baccalauréat en génie chimique, la seconde est étudiante en génie biotechnologique et la troisième est étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique en stage chez HG Environnement et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Émilie Thibault; étudiante au baccalauréat en génie chimique à l'École Polytechnique de Montréal et réalisée par l'Ordre des ingénieurs du Québec;

  • les entrevues avec Katry Robert, Pascal Côté, Léa Atallah, Rock Caron et Nicolas Abatzoglou; finissants en génie chimique et le dernier est ingénieur et Ph.D. génie chimique, professeur titulaire en génie chimique à l'Université de Sherbrooke qui nous présentent leurs projets de fin d'études et réalisées par Kanatakhatsus Meunier et produites par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Josianne Gauthier; diplômée en génie chimique de l'École Polytechnique qui parle de son stage de 4 mois chez L'Oréal Canada et réalisée par Polytechnique;

  • l'entrevue avec Pascale Roy,; ingénieure chimiste à l'entraînement et étudiante à la maîtrise en génie chimique de l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Pascal Lamontagne; étudiant à la maîtrise en génie chimique à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec Adéline Paris et Anne Bourassa; la première est étudiante au doctorat en génie chimique et la seconde est B.ing. (génie chimique), spécialiste responsable au département de génie chimique à l'Université Laval et réalisée par la Faculté des sciences et génie de l'Université Laval;

  • l'entrevue avec Amélie Caron-Laramée; étudiante au doctorat en génie chimique à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • un extrait de la présentation de Odile Vekemans; étudiante au doctorat en génie chimique à l'École Polytechnique de Montréal qui explique ses recherches la co-combustion de combustible dérivé de déchet dans le cadre du concours "ma thèse en 180 secondes" et réalisée par l'ACFAS;

  • un extrait de la présentation de Odile Vekemans; candidate au doctorat en génie chimique au sein du Centre de recherche, développement et validation des technologies de traitement des eaux à l'École Polytechnique de Montréal (au moment de l'entrevue, maintenant, professeure en  sciences des matériaux à l'Université Libre de Bruxelles en Belgique) qui nous explique ses recherches sur la co-combustion de combustible dérivé de déchet visant l'amélioration des performances des bouilloires à charbon pulvérisé et réalisée par l'ACFAS;

  • les entrevues avec Solenne Brouard Gaillot et Stéphane Martel; la première est présidente et le second est ingénieur chimiste chez Polystyvert, une entreprise de recyclage à Montréal et réalisées par Écotech Québec;

  • l'entrevue avec Kartia Santini; ingénieure chimiste en environnement et vérificatrice environnementale agréée pour la firme d'ingénierie WSP et réalisée par la Chaire pour les femmes en sciences et génie du Québec;

  • les entrevues avec Guy Drouin et Pierre Gilbert; le premier est ingénieur chimiste, président et chef de direction et fondateur, le second est mécanicien de machines fixez de la centrale Gazmont chez Biothermica, une entreprise de développement de projets en valorisation des biogaz à Montréal et réalisées par Écotech Québec;

  • l'entrevue avec Jean Roberge; ingénieur chimiste, directeur général de Éthanol Greenfield, un fabricant d'éthanol à Longueuil en Montérégie et réalisée par Écotech Québec;

  • les entrevues avec Michel Paradis et Gaétan Tremblay; le premier est ingénieur chimiste et responsable du secteur des enrobés, le second est ingénieur civil et coordonnateur des projets routiers pour la Direction régionale de la Capitale nationale et réalisées par Transports Québec;

  • l'entrevue avec Pier-Alexandre Éthier; directeur du développement de produits chez Motion Composites et réalisée par l'Ordre des ingénieurs du Québec;

  • l'entrevue avec Yann Sadier; ingénieur chimiste et chargé de projets en textiles techniques et fonctionnels pour le du Groupe CTT (centre collégial de transfert de technologie des textiles rattaché au Cégep de St-Hyacinthe) tournée dans le cadre de l'émission "Les réussites du Québec" au Canal Savoir t réalisée par le CSMO Textile;

  • les entrevues avec Luc Boucher, Olivier Paradis, Louis Tremblay, Aurimar Yajure et Hussein Ibrahim; le premier est M.Sc. chimie et Ph.D. génie matériaux, directeur de l'Institut; le second est B.ing (génie mécanique), conseiller technique; le troisième est B.ing (génie matériaux), conseiller technique; la quatrième est B.ing. (génie chimique), conseillère technique et le cinquième est Ph.D. ingénierie, ing.jr, directeur de la recherche à l'Institut technologique de maintenance industrielle, un centre collégial de transfert de technologie rattaché au Cégep de Sept-Îles en Côte-Nord et réalisées par l'Institut;

  • l'entrevue avec Alexandra; ingénieure chimiste pour Shell et réalisé par Coefficience, le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en chimie et pétrochimie du Québec;

  • l'entrevue avec capitaine Jean-François Larochelle-Lalonde; officier d’artillerie et instructeur à l’École d'artillerie de l'Armée canadienne à la base militaire de Gagetown au N-B et réalisée par les Forces canadienens;

  • les entrevues (en anglais) avec capitaine Ryan Telfer et lieutenant Bradon McCool; le premier est officier d'artillerie au sein du 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery à la base militaire de Petawawa en Ontario et le second est officier d'artillerie au sein du 1er Régiment, Royal Canadian Horse Artillery à la base militaire de Shilo au Manitoba de l'Armée canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec capitaine Craig Skelsey; officier d’artillerie et instructeur à l’École d'artillerie de l'Armée canadienne à la base militaire de Gagetown au N-B et réalisée par les Forces canadienens;

  • l'entrevue avec capitaine Benjamin Boucher-Fassett; officier du génie de combat au sein du 5e Régiment du génie de combat de l'Armée de terre canadienne à la base militaire de Valcartier et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec lieutenant Ella Wanless; officier du génie de combat au sein du 2e Régiment du génie de combat de l'Armée de terre canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;

  • les entrevues avec lieutenant Sébastien Bouchard et capitaine David Cossette; le premier est officier du génie de combat au 51e escadron de génie campagne du 5e Régiment de génie de combat Valcartier au Québec et le second est officier du génie de combat au 53e escadron de génie campagne du 5e Régiment de génie de combat à la abase militaire de Valcartier et réalisées par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec Daniel Dupuis, M.Sc.A. génie chimique, ingénieur chimiste et chargé de cours en génie chimique à l'Université Laval et réalisée par la Faculté des sciences et génie de l'Université Laval;

  • l'entrevue avec Sanaz Safa, Ph.D. (génie chimique); gestionnaire de projets et chercheure au Centre d'études des procédés chimiques du Québec CEPROCQ, un centre collégial de transfert de technologie rattaché au Cégep de Maisonneuve et réalisée par Coefficience, le comité sectoriel de la main-d'oeuvre de l'industrie chimique et pétrochimique du Québec;

  • les entrevues avec Louis Tessier et Ali Kademi; le premier est Ph.D. génie chimique, professeur en techniques de génie chimique au Cégep de Shawinigan et chercheur au Centre national d'électrochimie et de technologies environnementales et le second est B.ing génie chimique, directeur de l'assurance qualité et de la réglementation chez Innusciences Canada, une entreprise montréalaise en recherche et le développement, la fabrication et la production de produits de nettoyage professionnel de haute performance qui nous expliquent leur projet de développement de biosurfaçants biodégradables et réalisées par le Conseil national de recherches en sciences naturelles et génie du Canada;

  • l'entrevue avec Jocelyn Jalbert, Ph.D. génie chimique, chercheur pour le projet Traceurs chimiques - Équipements électriques à l'institut de recherche d'Hydro-Québec IREQ et réalisée par Hydro-Québec;

  • l'entrevue avec Daria Boffito, Ph.D. génie chimique, professeure adjointe en génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en procédés mécanochimiques intensifiés pour la conversion durable de la biomsse à l'École Polytechnique de Montréal nous explique ses recherche en développement de nouveaux procédés pour la transformation de la biomasse et réalisée par l'École Polytechnique;

  • l'entrevue avec Gérardo Buelna, docteur-ingénieur en génie chimique, chercheur et coordonnateur de la division de valorisation des résidus industriels au Centre de recherche industrielle du Québec CRIQ, professeur associé en génie biotechnologique à l'Université de Sherbrooke, professeur associé en génie chimique à l'Université Laval et professeur-chercheur associé en sciences de l'environnement à l'INRS et réalisée par le CRIQ;

  • l'entrevue avec Nicole Demarquette, Ph.D génie chimique, professeure de génie mécanique, chercheuse en centre de recherche sur les systèmes polymères et composites à haute performance et titulaire de la chaire de recherche sur les mélanges nanocomposites à base de thermoplastiques de l'École de technologie supérieure et réalisée par l'ÉTS;

  • l'entrevue avec Patrice Seers, Ph.D. génie chimique, professeur de génie mécanique et titulaire de la chaire sur la combustion des biocarburants pour les transports de l'ÉTS et réalisée par l'ÉTS;

  • l'entrevue avec Pierre Proulx, Ph.D. génie chimique, professeur de génie biotechnologique et génie chimique et chercheur au Centre de Recherche en Énergie, Plasma et Électrochimie et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Nadi Braidy, Ph.D. en sciences et génie des matériaux, professeur de génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les nanomatériaux multifonctionnels de l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Gervais Soucy, Ph.D. en génie chimique, professeur de génie chimique et chercheur au Centre de caractérisation des matériaux de l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Fabio Cicoira, Ph.D. en génie chimique, ingénieur chimiste, directeur et chercheur du Laboratoire de iotronique organique (applications électroniques pour le corps humain) et réalisée par l'École Polytechdnique;

  • l'entrevue avec Jean-Michel Lavoie, Ph.D. génie chimique, professeur titulaire en génie chimique à l'Université de Sherbrooke, titulaire de la Chaire de recherche industrielle sur l'éthanol cellulosique et sur les biocommodités et membre du Centre québécois sur les matériaux fonctionnels et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Rajeshwar Dayal Tyagi, Ph.D. génie biochimique, professeur en sciences de la terre, chercheur en bioconversation des résidus au sein de l'Équipe de recherche en assainissement et décontamination environnementales du Centre de recherche en eau, terre et environnement de l'INRS et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la bioconversion des eaux usées et des boues d’épuration en produits à haute valeur ajoutée et réalisée par l'INRS;

  • l'entrevue avec Olivier Vermeersh, Ph.D. en génie des textiles, vice-président du Groupe CTT (centre collégial de transfert de technologie des textiles rattaché au Cégep de St-Hyacinthe), chercheur en textiles techniques et intelligents et Chaire industrielle CRSNG de recherche Textiles techniques innovants et tournée dans le cadre de l'émission "Les réussites du Québec" au Canal Savoir; et réalisée par le CSMO Textile;

  • les entrevues avec Ahmed Koubaa, Sébastien Migneault, Imen Yahiaoui, William Belhadef, Besma Bouslimi, Wissem Menai, Cyriac-Serge Mvolo et François Godard; le premier est M.Sc. sciences du bois et Ph.D. génie papetier, professeur-chercheur en génie mécanique à l'UQAT, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en valorisation, caractérisation et transformation du bois, professeur associé en génie du bois à l'Université Laval, chercheur à la Chaire de recherche en aménagement forestier durable, au Centre de recherche sur le bois de l'Université Laval et à l'Instittut de recherche sur les forêts IRF de l'UQAT; le second est Ph.D. sciences du bois, agent de recherche à l'IRF et chargé de cours en génie mécanique à l'UQAT; la troisième est étudiante à la master en sciences mécaniques appliquées à l'École centrale d'ingénieurs de Nantes et stagiaire à l'IRF de l'UQAT; le quatrième est étudiant à la maîtrise en ingénierie à l'UQAT; la cinquième, le sixième et le septième sont étudiants au doctorat en sciences de l'environnement à l'UQAT et le huitième est Ph.D. génie chimique, professeur titulaire en génie mécanique et directeur de l'École de génie de l'UQAT et chercheur à l'IRF en thermoplastiques renforcés de résidus forestiers et réalisées par l'UQAT.

  • la vidéo promotionnelle du baccalauréat en génie chimique réalisée par l'École Polytechnique de Montréal;

Pour une liste d'industries chimiques et pétrochimiques, consulte le portrait de l'industrie chimique et pétrochimique

 

Pour une liste d'industries pharmaceutiques et biotechnologiques, consulte le portrait de l'industrie pharmaceutique et biotechnologique

 

Pour une liste d'industries des plastiques et des composites, consulte le portrait de l'industrie des plastiques et composites

 

Pour une liste d'industries agroalimentaires, consulte le portrait de l'industrie agroalimentaire

 

infos sur la carrière d'ingénieur chimiste et sur l'industrie chimique :

 

organismes de loisir scientifique :

 

Clubs et projets étudiants :

  • Génie-Vert : groupe d'étudiants en génie de l'Université de Sherbrooke qui réalise des projets techniques pour améliorer la qualité de l’environnement et du milieu de vie

  • Polybroue :  équipe d'étudiants en génie chimique de l'École Polytechnique qui produit une bière artisanale

  • PolyProject : équipe d'étudiants de tous les cycles et de tous les domaines du génie de l'École Polytechnique qui ont comme mission de concevoir et de fabriquer des inventions les plus prometteuses!

  • Sherbroue : équipe d'étudiants en génie chimique de l'Université de Sherbrooke qui produit une bière artisanale mise en vente par une microbrasserie locale

  • UniVert : groupe d'étudiants de diverses disciplines de l'Université Laval qui effectue la promotion de l'environnement, mais réalise également des projets et des produits "vert" dont participent des étudiants en génie chimique

 

musées de sciences :

 

 

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