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SECTEUR : CHIMIE ET BIOTECHNOLOGIES

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) BIOTECHNOLOGISTE

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing

 

Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Voir aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos d'ingénieurs chimistes qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieur(e) biotechnologiste; une profession toute récente et dernière des spécialités à figurer parmi les disciplines du génie. Tu seras responsable de planifier, coordonner et gérer les opérations de transformation ou de fabrication de produits bio-industriels au sein d’une industrie biotechnologique, par exemple la transformation des aliments avec organismes vivants modifiés (gènes ou cellules); la fabrication de produits médicaux (tels les vaccins à l’aide de bactéries ou virus modifiés, la fabrication de fertilisants agricoles à l’aide de cellules ou de gènes animaux ou végétaux modifiés); la fabrication de décontaminants biologiques pour sols contaminés, la fabrication de biocarburants à l’aide de substances naturelles (bioéthanol, biométhane, huile végétale, bois de paille, charbon de bois, algues marines, etc.).

 

Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l’usine affecté à la transformation ou fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipements. Tu devras bien encadrer ton personnel et leur donner tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de l’entreprise.

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Intérêts et aptitudes pour les sciences, les mathématiques et la recherche

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes afin de développer des nouveaux produits ou procédés chimiques

-        Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les procédés en cours de production et y détecter toute anomalie ou problème

-         Bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier efficacement et de façon optimale les activités de production

-        Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affut des nouveaux développements scientifiques ou de nouvelles méthodes et nouveaux procédés de production

-    Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de l’ensemble des opérations de la production

-        Sens de l’organisation car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers

-         Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres ingénieurs, des techniciens, des ouvriers, etc.

-    Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de production ou les membres de direction ou une équipe de recherche et développement, ainsi que pour rédiger des rapports techniques

-     Bonne connaissance de la langue langue anglaise  afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de production ou les membres de direction ou une équipe de recherche et développement (surtout dans le cas d'entreprises ayant des employés partout dans le monde), pour rédiger des rapports techniques et de plus, la plupart des manuels et publications spécialisés sont dans cette langue 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-    Adjoint(e) en recherche et développement

-    Assistant(e) aux procédés

-         Chercheur(e) en génie biotechnologique (avec un doctorat)

-    Chargé(e) de projets

-    Chargé(e) de recherche et développement

-         Consultant(e) en biotechnologies

-    Coordonnateur(trice) de production

-    Scientifique en technologies d'analyse des procédés

-    Spécialiste en validation (industrie pharmaceutique ou cosméceutique)

-    Superviseur(e) de production

EMPLOYEURS POTENTIELS : 

-         Centres et laboratoires de recherches privés

-         Firmes d’ingénieurs consultants en biotechnologies

-         Industries agroalimentaires

-         Industries biomédicales

-    Industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-    Industries de première transformation des métaux

-         Industries pharmaceutiques

-         Universités (consulte la page suivante pour avoir une liste des organismes de reccherche génie biotechnologique) 

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Très bonne connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-    Excellente maîtrise de la langue francaise parlée et écrite

-    Bonne connaissance des logiciels spécialisés

-         Polyvalence

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 30 avril 2021 :

                      

Le placement est EXCELLENT, 100 % des répondants(es) ont obtenu un emploi relié à leurs études, dont la totalité sont à temps complet.

Un(e) répondant(e) a choisi de poursuivre ses études au niveau de la maîtrise.

Le principal type d'emploi occupé était : ingénieur de procédés.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

19 12 12 1

Note : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 100 % en 2019; 100 % en 2018; 83 % en 2016 et 73 % en 2014).

Source : Université de Sherbrooke

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de

-    27,80 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 30,58 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME

-    29,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-         30,92 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,97 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil

-    33,32 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands fabricants d'aliments ou boissons

-    34,21 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 38,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques

-    41,08 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,64 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries papetières

-    41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,51 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux

Note : hausse de la moyenne salariale aux années précédentes au sein des PME (était de 25,96 $ en 2019; 25,96 $ en 2018; 23,80 $ en 2015 et 23,08 $ en 2013).

 

Sources : Université de Sherbrooke et Réseau des ingénieurs du Québec

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 53 800 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016 et 10 700 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :

Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)  juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont 2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.

L'âge moyen était de 29 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.

La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.

Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.

Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.

Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

Selon Emploi-Québec; il y avait près de 300 ingénieurs(es) biotechnologistes en emploi au Québec en 2022.

Plus de 70 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 30 % des membres de cette profession.

Plus de 60 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 23 % avaient entre 45 et 54 ans, 14 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.

Plus de 94 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon leur milieu de pratique était :

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

Tout nouveau domaine d’études au pays, mais très en demande par plusieurs entreprises du secteur des biotechnologies.

 

On prévoit d’excellentes perspectives à court et à long terme pour les ingénieurs biotechnologistes.

 

Les domaines des biocarburants et des produits biomédicaux sont notamment en expansion.

 

La rémunération moyenne après expérience en 2022...

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) biotechnologiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 88 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) biotechnologiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande société de génie conseil (notamment des projets environnementaux pour les industries) était de 108 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) biotechnologiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie alimentaire était de 110 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) biotechnologiste qui détenait 10 ans d'expérience au sein d'une grande entreprise pharmaceutique était de 126 000 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) biotechnologiste détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise papetière était de 133 700 $.

 

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

 

L'industrie québécoise des biotechnologies :

 

Le Québec, et en particulier la région de Montréal, concentre près de la moitié de toutes les activités de l’industrie biopharmaceutique au Canada.

 

Donc, c'est une industrie en constante évolution puisqu'on prévoit une croissance de 9 % des revenus et des emplois au cours des 10 prochaines années.

 

En 2015, On y retrouvait une quarantaine d'entreprises qui employaient plus de 700 personnes, dont plus de 90 % étaient concentrées dans la région de Montréal.

 

L'ingénieur biotechnologiste en industrie des biotechnologies utilisent des molécules ou des gènes d’origine microbienne ayant un potentiel industriel dans le processus de fabrication ou de transformation de produits bioindustriels comme les biocarburants, de décontaminants biologiques pour les sols contaminés, de fertilisants biologiques, etc.

 

L'industrie québécoise de la transformation alimentaire :

 

Elle est le plus important employeur industriel au Québec, qui est présente dans presque tous les régions de la province et qui est un moteur économique de premier plan dans plusieurs régions et sous-régions (MRC) d'un bout à l'autre du territoire québécois.

 

En 2015, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.

 

On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 65 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec et Bas-St-Laurent.

 

Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.

 

L'industrie pharmaceutique et cosméceutique québécoise :

 

Malgré ses nombreuses difficultés au cours des dernières années, Montréal reste l’une des rares métropoles au monde où une entreprise peut procéder toutes les étapes de la mise au point d’un médicament.

 

On y retrouve une quarantaine d'entreprises qui y fabriquent des médicaments d'origine, des médicaments génétiques et des médicaments de santé naturelle plus de 8 500 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans les régions de Montréal, Laval, Québec et Montérégie.

 

En plus des grandes sociétés pharmaceutiques (américaines, britanniques ou suisses), on y retrouve également quelques entreprises québécoises qui ont su s'intégrer dans ce lucratif marché mondial.

 

L'ingénieur biotechnologiste en industrie des biotechnologies utilisent des molécules ou des gènes d’origine microbienne ayant un potentiel industriel dans le processus de fabrication de nouveaux médicaments ou de nouveaux vaccins ou de produits de soins personnels avec des ingrédients de source naturelle.

 

Selon une enquête de Pharmabio Développement en 2015, plus de 66 % des entreprises interrogées prévoient une croissance de leurs activités au cours des 10 prochaines années. les technologues de laboratoire est l'un des 5 métiers dont les entreprises pharmaceutiques (principalement les entreprises de moyenne taille, soit de moins de 100 employés) auront le plus de difficultés à recruter au cours des prochaines années.

 

L'industrie québécoise des services environnementaux :

 

En 2015, son marché était de 1,5 milliards $ qui regroupait plus de 600 entreprises dont les services environnementaux est leur activité principale et qui procuraient de l'emploi pour plus de 33 300 personnes.

 

On retrouve notamment une vingtaine de firmes de consultants et entreprises détenant une centaine de laboratoires privées d'essais et d'analyses laboratoires spécialisés dans le domaine des sciences géoenvironnementales (analyses physico-chimiques, caractérisation environnementale, etc.).

 

Plus de 200 entreprises spécialisées en assainissement et gestion des déchets offrent des services de gestion d'usines de traitement des eaux usées de municipalités et d'industries, de gestion, traitement et destruction des déchets agricoles, domestiques ou industriels, etc.

 

Les technologues en chimie analytique effectuent des analyses microbiologiques afin de caractériser la composition de contaminants biologiques présents dans les sols, dans les eaux ou dans l'air. Ils effectuent également des analyses en laboratoire afin de contrôler la qualité de l'eau dans les usines de traitement des eaux usées.

 

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec, EnviroCompétences - Comité sectoriel de la main-d'œuvre en environnement du Québec, Pharmabio - Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie biopharmaceutique du Québec, Montréal In Vivo et Emploi-Québec.

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie biotechnologique B.ing. a une durée totale de 4 ½ ans offert en régime coopératif à temps complet ou régime régulier à temps complet. Il couvre plusieurs disciplines scientifiques et du génie, soit : mathématiques, biochimie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, microbiologie, immunologie, chimie, physique, informatique et génie chimique.

 

Au cours des 3 premières sessions, tu acquerras des connaissances dans les disciplines fondamentales nécessaires au génie tels que : mathématiques 1 : calcul différentiel et intégral + algèbre vectorielle, biochimie générale, microbiologie générale, biologie des organismes eucaryotes,  techniques de biologie - travaux pratiques, mathématiques 2 : équations différentielles, biologie moléculaire - travaux pratiques, introduction à la chimie organique (théorie + labo), physiologie des procaryotes, énergétique chimique, phénomènes d'échanges 1, santé, sécurité et gestion du risque en ingénierie et informatique pour ingénieurs;

 

Au cours de la 2e année et de la 3e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et tu acquerras les connaissances sur les principes et concepts de base sur les différentes technologies utilisés en industrie technologique et les différents procédés biotechnologiques. Tu auras les cours obligatoires suivants : physiologie microbienne : travaux pratiques, matériaux et biomatériaux en biotechnologies, phénomènes d'échanges 2, thermodynamique chimique pour ingénieurs introduction au génie des procédés, systèmes réactionnels et bioréacteurs, normes BPF-BPL en industrie biotechnologie (bonnes pratiques de fabrication, bonnes pratiques de laboratoire), sécurité et biosécurité, opérations de séparation et de purification (théorie + labo), opérations unitaires 1 (théorie sur les écoulements et le transfert de chaleur), laboratoire d'opérations unitaires, immunotechnologies (théorie) et immunotechnologies - travaux pratiques;

 

Enfin, au cours de la 4e année, tu acquerras les connaissances sur les différents types de procédés de fabrication biotechnologique, la planification, le contrôle et la gestion des opérations de production et la gestion des services de contrôle de la qualité, tu réaliseras des projets de développement en industrie et tu acquerras une formation complémentaire en lien avec la profession d'ingénieur. Tu auras les cours obligatoires suivants : communication graphique en génie chimique (théorie + labo), microbiologie industrielle et biotechnologie, projet d'intégration 1 (réalisation d'un projet en opérations unitaires), instrumentation industrielle (théorie + labo), régulation des procédés biotechnologiques (théorie + labo), simulation de procédés biotechnologiques (théorie + labo), design de procédés biotechnologiques 1 (théorie + labo), projet d'intégration 2 (réalisation d'un projet en opérations unitaires), génie environnemental (théorie + labo), développement durable, génie biomoléculaire (théorie + labo en manipulation génétique des organismes vivants), design des procédés biotechnologiques 2 (théorie + labo), analyse économique en ingénierie, communication scientifique pour ingénieurs, éthique de l'ingénieur et société, droit et ingénierie, ainsi que projet d'intégration 3 (réalisation d'un projet de conception d'un procédé biotechnologique);

 

Tu devras également choisir 2 à 3 cours optionnels parmi 22 cours proposés (ex : gestion des procédés pharmaceutiques, génie des pâtes et papiers, ingénierie des polymères, électrotechonologies, traitement de la pollution de l'air, traitement des eaux usées industrielles, gestion des matières résiduelles, traitement biologique des eaux usées, caractérisation des milieux contaminés, conception des stations de production d'eau potable, opérations intégrées en génie biotechnologiue, etc.);

 

Ainsi que 0 à 1 cours au choix en dehors du champ de spécialisation parmi l'ensemble des cours de 1er cycle offerts par l'université accessibles comme cours au choix;

 

Si tu as choisis le profil coopératif; tu devras réaliser 5 stages industriels rémunérés d'une durée de 3 à 4 mois consécutifs à temps complet chacun au sein d'entreprise de biotechnologie au Québec, ailleurs au Canada ou ailleurs dans le monde.

Le premier est offert au trimestre d'été  de la 1re année, le second est offert au trimestre d'hiver de la 2e année, le troisième est offert au trimestre d'automne de la 3e année, le quatrième est offert au trimestre d'été de la 3e année et enfin, le cinquième et dernier stage est offert au trimestre d'hiver de la 4e année.

Pour connaitre quelques exemples d'entreprises de biotechnologies, consulte le Portrait de l'industrie technologique;

Si tu as choisis le profil international; tu devras remplacer les cours optionnels et les choix au choix par 12 crédits de cours effectués dans une université étrangere partenaire, soit :
la réputée École de biologie industrielle É.B.I. (reconnue par l'industrie pharmaceutique et cosméceutique partout en Europe et dans le monde), située à Cergy dans la région de Cergy-Pontoise sur l'Île-de-France en France OU
l'Université technologique de Compiègne (l'une des meilleures écoles d'ingénieurs en France) située à Compiegne dans la région de la Picardie en France;

Si tu as choisis le Baccalauréat-maîtrise intégré en génie biotechnologique-génie chimique B.ing-M.Sc.A.; tu suivras le baccalauréat selon un régime régulier ou un régime coopératif et la 8e session correspondra à la 1re session de la maîtrise en génie chimique.

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

ÉTUDES SUPÉRIEURES :  

Bien qu’on prévoit que la majorité des diplômés(es) se dirigent vers le marché du travail après avoir terminé leurs études de baccalauréat, il te sera également possible de poursuivre tes études au niveau de la maîtrise dans l’un des programmes suivants :

Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en génie.

Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures en génie et la page des études supérieures sciences de la santé où les programmes sont décrits. 

Enfin, il existe aux U.S.A. un programme de maîtrise en génie pharmaceutique qui pourrait t’intéresser. Pour plus de détails, consulte la page des études supérieures aux U.S.A.

Note : consulte également la page suivante où des organismes de recherches en ont été répertoriés.

 

Ainsi que d'autres programmes de 2e cycle, soit :

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Ce programme est contingenté

 

À l’automne 2023 :

 

DEMANDES

PLACES DISPONIBLES

TAUX D’ADMISSION

EN %

COTE R

Dernier candidat admis

COTE R

en 2022

COTE R

en 2021

COTE R

en 2020

COTE R

en 2019

382

45

12

27,000

24,500

26,700

26,700

23,400

 

Admissions ouvertes au trimestre d'automne seulement

ENDROIT DE FORMATION :

Qu'est-ce que le régime coopératif (aussi appelé "alternance travail-études") ?

LIENS RECOMMANDÉS :  

Tu veux l'avis d'ingénieurs(es) biotechnologistes sur leur profession ?, alors consulte les vidéos suivants :

  • le vidéo "l'ingénieur en biotechnologie dans votre quotidien" réalisé par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Sophie Gobeil; étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Patricia Rioux; étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Nathanaël Carbonneau; étudiant au baccalauréat en génie biotechnologique à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Ann Everitt, étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique en stage chez HG Environnement et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Gabrielle Clément, étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique en stage chez HG Environnement et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Gabriel Ruel, étudiant en génie biotechnologique à l’Université de Sherbrooke, nous relate son expérience de stage, réalisée par Kanatakhatsus Meunier et produite par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec Caroline Brière-Boyer, Jasmin Provencher et Justin Labrie; la première est étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique à l'Université de Sherbrooke, le second est diplômé en génie électrique et le troisième est diplômé en génie mécanique de l'Université de Sherbrooke membres du projet Beyond, un prototype de voiture électrique la plus écoénergétique lors du Shell Eco-marathon Americas 2016 et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec Frédéric Benoit, Gabrielle Clément et Ann Everitt; le premier est étudiant au baccalauréat en génie chimique, la seconde est étudiante en génie biotechnologique et la troisième est étudiante au baccalauréat en génie biotechnologique en stage chez HG Environnement et réalisées par l'Université de Sherbrooke;

  • un extrait de la présentation de Odile Vekemans, étudiante au doctorat en génie chimique à l'École Polytechnique de Montréal qui explique ses recherches la co-combustion de combustible dérivé de déchet dans le cadre du concours "ma thèse en 180 secondes" et réalisée par l'ACFAS;

  • l'entrevue avec Marc-Antoine Lauzon, B.ing génie biotechnologique, étudiant à la maîtrise en génie chimique au sein de la Chaire de recherche du Canada sur les systèmes biohydrides cellules-biomatériaux à l'Université de Sherbrooke et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • les entrevues avec David Lacasse et Antoine Abbellos; le premier est ingénieur de bioprocédés et le second est contremaître aux opérations chez Berlie-Falco à La Prairie en Montérégie et réalisées par Écotech Québec;

  • l'entrevue avec Alexandra Landry, B.ing génie biotechnologique; ingénieure de procédés : Support technique à la fabrication et au développement de nouveaux produits chez IBM qui fabrique des microprocesseurs à son usine de Bromont en Montérégie et réalisée par Elexpertise, le comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie électrique et électronique du Québec;

  • l'entrevue avec Sylvain Bertrand; directeur général chez Airex Énergie, un fabricant de biocharbon à Bécancour dans le Centre-du-Québec et réalisée par Écotech Québec;

  • les entrevues avec Solenne Brouard Gaillot et Stéphane Martel; la première est présidente et le second est ingénieur chimiste chez Polystyvert, une entreprise de recyclage à Montréal et réalisées par Écotech Québec;

  • l'entrevue avec Jean Roberge; ingénieur chimiste, directeur général de Éthanol Greenfield, un fabricant d'éthanol à Longueuil en Montérégie et réalisée par Écotech Québec;

  • les entrevues avec Louis Tessier et Ali Kademi; le premier est Ph.D. génie chimique, professeur en techniques de génie chimique au Cégep de Shawinigan et chercheur au Centre national d'électrochimie et de technologies environnementales et le second est B.ing génie chimique, directeur de l'assurance qualité et de la réglementation chez Innusciences Canada, une entreprise montréalaise en recherche et le développement, la fabrication et la production de produits de nettoyage professionnel de haute performance qui nous expliquent leur projet de développement de biosurfaçants biodégradables et réalisées par le Conseil national de recherches en sciences naturelles et génie du Canada;

  • l'entrevue avec Pierre Proulx, Ph.D. génie chimique, professeur de génie biotechnologique et génie chimique et chercheur au Centre de Recherche en Énergie, Plasma et Électrochimie et réalisée par l'Université de Sherbrooke;

  • l'entrevue avec Daria Boffito, Ph.D. génie chimique, professeure adjointe en génie chimique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en procédés mécanochimiques intensifiés pour la conversion durable de la biomsse à l'École Polytechnique de Montréal nous explique ses recherche en développement de nouveaux procédés pour la transformation de la biomasse et réalisée par l'École Polytechnique;

  • les entrevues avec Ahmed Koubaa, Sébastien Migneault, Imen Yahiaoui, William Belhadef, Besma Bouslimi, Wissem Menai, Cyriac-Serge Mvolo et François Godard; le premier est M.Sc. sciences du bois et Ph.D. génie papetier, professeur-chercheur en génie mécanique à l'UQAT, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en valorisation, caractérisation et transformation du bois, professeur associé en génie du bois à l'Université Laval, chercheur à la Chaire de recherche en aménagement forestier durable, au Centre de recherche sur le bois de l'Université Laval et à l'Instittut de recherche sur les forêts IRF de l'UQAT; le second est Ph.D. sciences du bois, agent de recherche à l'IRF et chargé de cours en génie mécanique à l'UQAT; la troisième est étudiante à la master en sciences mécaniques appliquées à l'École centrale d'ingénieurs de Nantes et stagiaire à l'IRF de l'UQAT; le quatrième est étudiant à la maîtrise en ingénierie à l'UQAT; la cinquième, le sixième et le septième sont étudiants au doctorat en sciences de l'environnement à l'UQAT et le huitième est Ph.D. génie chimique, professeur titulaire en génie mécanique et directeur de l'École de génie de l'UQAT et chercheur à l'IRF en thermoplastiques renforcés de résidus forestiers et réalisées par l'UQAT.

vidéos d'infos sur les bioproduits industriels et les procédés réalisés par Innofibre  :

(Centre collégial de transfert de technologie et d'innovation des produits cellulosiques (fibres et pâtes de bois du Cégep de Trois-Rivières)

Pour une liste d'entreprises biotechnologiques, consulte le portrait de l'industrie biotechnologique

Pour une liste d'industries chimiques et pétrochimiques, consulte le portrait de l'industrie chimique et pétrochimique

Pour une liste d'industries pharmaceutiques et biotechnologiques, consulte le portrait de l'industrie pharmaceutique et cosméceutiques

 

Pour une liste d'industries agroalimentaires, consulte le portrait de l'industrie agroalimentaire

 

infos sur les applications de la biotechnologie

infos sur les carrières en biotechnologies et l'industrie biotechnologique :

organismes de loisir scientifique :

musées de sciences :

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