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SECTEUR : DESSIN ET FABRICATION MÉCANIQUE

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) INDUSTRIEL

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing

 

 Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences

 

Ainsi que les "liens recommandés" à la fin de la page (dont des vidéos d'ingénieurs industriels qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieur ou ingénieure industriel; tu seras responsable de planifier, organiser. élaborer, coordonner et de contrôler l'utilisation des moyens de production de manière à assurer l'emploi efficace sûr et économique des ressources humaines, des matières premières et de l'équipement au sein d'une entreprise manufacturière.

 

Tu seras également responsable d'améliorer la productivité, l'efficacité et la rentabilité des opérations industrielles (par exemple, il s'intéresse à la quantité de produits à finir en un temps donné et aux diverses manipulations qu'effectue l'opérateur. De plus il recommande des changements relatifs à l'organisation, aux méthodes de travail, à l'utilisation du matériel, aux programmes de sécurité etc...).

 

Tu auras pour tâches de :

Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l'ensemble d'une usine de moyenne ou de grande envergure et participer aux activités de gestion de l'entreprise avec la collaboration des autres membres de direction.

 

APTITUDES ET QUALITÉS REQUISES :

-         Être attiré par les technologies qui nous entourent

-         Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser un problème de fabrication ou de conception et tenter de le résoudre

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable du personnel et des autres ressources d’un département de production pour les grandes entreprises ou de l’ensemble de la production dans le cas d’une PME

-    Bon jugement et rigueur scientifique pour bien te guider vers des pistes de solutions pour résoudre différents problèmes de conception ou de production

-         Minutie, précision, souci du détail car tu auras à concevoir des produits qui devront pas comporter d’erreurs

-         Sens de l’observation et curiosité scientifique pour être à l'affût des nouveaux développements scientifiques et technologiques

-    Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes

-         Créativité, imagination et ingéniosité pour concevoir des produits de qualité

-         Facilité à travailler en équipe et leadership pour réussir à réaliser de façon efficace des projets, tu devras collaborer avec des techniciens et d’autres ingénieurs

-   Très bonne connaissance maîtrise de la langue langue française parlée et écrite afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de conception ou de production, ainsi que pour rédiger des rapports techniques et d'expertise

-     Bonne connaissance de la langue langue anglaise afin d'expliquer et communiquer clairement et de façon professionnelle avec les membres d'une équipe de conception ou de production, ainsi que pour rédiger des rapports techniques et d'expertise 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-    Analyste d'affaires

-    Analyste de la chaîne logistique

-    Analyste en structure de coûts

-    Coordonnateur(trice) de la production

-    Ingénieur(e) d'usine

-    Ingénieur(e) de maintenance

-    Ingénieur(e) de systèmes

-        Ingénieur(e) en production industrielle

-    Ingénieur(e) en qualité

-    Ingénieur(e) en sécurité industrielle

-        Ingénieur-manufacturier ou ingénieure-manufacturière

-        Ingénieur-conseil ou ingénieure-conseille

-    Ingénieur(e) spécialiste des coûts

-    Gestionnaire de la santé et sécurité au travail

-    Directeur(trice)-adjoint(e) de la production (après quelques années d'expérience)

-        Directeur(trice) de la production (après quelques années d'expérience)

-        Officier(ère) du génie électrique et mécanique (Forces canadiennes)

-         Professeur(e) d’université en génie industriel (avec un doctorat)

-    Professeur(e) en enseignement technique au collégial (avec expérience)

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-      Petites et moyennes entreprises manufacturières (PME) dans plusieurs secteurs industriels (meubles, textile, vêtement, produits de sport, jouets, plastique, agroalimentaire, produits forestiers, etc)

-        Grandes industries du transport (automobile, aéronautique, autres véhicules routiers, etc)

-        Grandes industries agroalimentaires

-        Grandes industries du textile et du vêtement

-        Grandes Industries papetières et forestières

-        Grandes industries électriques et électroniques

-        Grandes industries pharmaceutiques et biomédicales

-        Grandes industries chimiques et pétrochimiques

-        Grandes industries métallurgiques

-        Imprimeries

-        Firmes d’ingénieurs-conseils

-    Cégeps et Collèges privés

-        Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi la Force aérienne, la Marine Canadienne, l’Armée de terre, la Réserve de l’Armée de terre, la Réserve aérienne, la Réserve navale, le 2e Régiment du génie de combat (Petawawa, ON), le 5e Régiment du génie de combat (Valcartier, Québec), le 35e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 34e Régiment du génie de combat de la Réserve (Québec, Québec), le 32e Régiment du génie de combat de la Réserve (Toronto, ON), le 33e Régiment du génie de combat de la Réserve (Ottawa, ON)

-    Gouvernement du Canada : carrières en sciences et technologies, Industire Canada, Conseil national de recherches Canada, Agence spatiale canadienne, Office de la propriété intellectuelle du Canada (examinateur de brevets d’invention), Recherche et développement pour la Défense Canada, Services gouvernements Canada, Transports Canada

-         Gouvernement du Québec : Ministère des transports, Régie du bâtiment

PERMIS DE PRATIQUE :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-         Polyvalence

-         Bonne connaissance en informatique (pour les activités de gestion)

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques 

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 31 janvier 2021 :

 

Le placement est bon; 73 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.

Quelques autres répondants(es), soit 11 % ont choisi de poursuivre leurs études au niveau de la maîtrise.

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE À TEMPS COMPLET

NOMBRE
 AUX
ÉTUDES

182 119 118 20

 

Note : légère baisse du taux de placement en comparaison avec les années précédentes (était de 81 % en 2019; 75 % en 2017; 77 % en 2015 et 80 % en 2013).

 

Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

Dans le secteur privé :

-        30,30 $/heure (35 ou 40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,34 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME

-    29,80 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,65 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de fabrication métallique industrielle

-    29,85 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,27 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries du matériel de transport

-    30,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites

-         30,93 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,17 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil

-         31,15 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure au sein des grands manufacturiers de l'aérospatial

-    33,24 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,86 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries papetières

-    34,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,13 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries alimentaires

-    36,26 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,28 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels

-    41,19 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,31 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux

-    44,34 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 59,81 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières

Note : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux dernières années (était de 29,39 $ en 2019; 28,11 $ en 2017; 27,85 $ en 2015 et 28,40 $ en 2013).

Dans le secteur public et parapublic :

-         25,79 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 31,91 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique québécoise

-         27,17 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,16 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les centres de services scolaires

-         27,46 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 29,59 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans le réseau de la santé (avec une concentration en technologies de la santé)

-     31,63 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 36,30 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités

-    31,93 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 au sein des universités scolarité de doctorat exigée

-         33,66 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 43,47 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM

-         33,83 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,21 $/heure en tant qu'ingénieur(e) chez Hydro-Québec

-         33,87 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 37,01 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Aéroport international Jean-Lesage de Québec

-      35,53 $/heure (33,45 ou 33,75 ou 35 hres/sem selon les municipalités) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,12 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes muncipalités (100 000 habitants et plus)

-         36,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,54 $/heure en tant qu'ingénieur(e)  dans la fonction publique fédérale

-         38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,31 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - maintenance d'équipements à Énergir

-         42,83 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 46,64 $ en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises publiques de transport urbain

-         43,75 $/heure (35 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 47,98 $ en tant qu'ingénieur(e) à la Société de transport de Montréal STM

-      2 301 $/mois en 1re année et augmente à 2 440 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire)

 

-         5 521 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 6 999 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

 

-         166,40 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 213,45 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie électrique et mécanique au sein des Forces canadiennes (Réserve)

 

Note : dans le secteur public et parapublic et chez certains grands manufacturiers, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

Sources : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Syndicat professionnel des ingénieurs d'Hydro-Québec, Forces canadiennes, conventions collectives des professionels de la plupart des grandes entreprises publique de transport urbain, et conventions collectives des ingénieurs et scientifiques de plusieurs grandes industries.

PORTRAIT DE LA PROFESSION

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 53 800 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2022
(soit 5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016 et 10 700 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :

Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es)  juniors, maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont 2 074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins qu'en 2018 et 308 de moins qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.

L'âge moyen était de 29 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 995 de moins qu'en 2018; 807 de moins qu'en 2016 et 1 438 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.

La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.

Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.

Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.

Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

  • 5 % avaient moins de 29 ans

  • 29 % avaient entre 30 et 39 ans

  • 27 % avaient entre 40 et 49 ans

  • 22 % avaient entre 50 et 59 ans

  • 17 % étaient âgés de 60 ans et +

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

  • 62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)

  • 30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)

  • 8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

  • ingénieurs mécaniciens : 24 %

  • ingénieurs civils : 17 %

  • ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %

  • ingénieurs informaticiens : 9 %

  • ingénieurs en logiciel : 9 %

  • ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %

  • ingénieurs en aérospatiale : 6 %

  • ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %

  • ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %

  • ingénieurs en matériaux : 1 %

  • ingénieurs géologues : 1 %

  • autres ingénieurs : 2 %

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

  • 38  % au sein des firmes d'ingénieurs conseils

  • 30 % au sein des entreprises manufacturières

  • 12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)

  • 7 % au sein des entreprises de services

  • 5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)

  • 3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)

  • 2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement

  • 2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)

  • 1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 5 000 ingénieurs(es) industriels(les) en emploi dans l'ensemble des régions du Québec en 2022.

Plus de 77 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient 23 % des membres de cette profession.

Seconde spécialité du génie (derrière le génie biomédical) ayant la plus forte représentation féminine, puisque 23 % sont des ingénieures industriels, alors que la moyenne pour l'ensemble des disciplines du génie était de 15 %.

L'âge moyen était de 42 ans.

Plus de 65 % des membres de la profession étaient âgés de moins de 45 ans.

Plus de 63 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 23 % avaient entre 45 et 54 ans, 12 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.

Donc, plus de 66 % étaient âgés de moins de 45 ans.

Près de 96 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon le type d'employeur était :

PERSPECTIVES D'AVENIR

Plusieurs tendances technologiques, démographiques et sociales ont été identifiées qui influenceront la pratique de la profession, notamment :

1) L’industrialisation 4.0 représente la quatrième période de l’ère industrielle. Elle est avant tout rendue possible et portée par le déploiement de l’Internet à très haut débit et la multiplication des capacités de calcul des ordinateurs.

En cours de déploiement au Québec comme à l’échelle internationale, l’industrialisation 4.0 se manifeste par l’adoption de technologies avancées telles que les robots industriels, la communication M2M (machine à machine), l’Internet Industriel des Objets (IIoT) et l’analytique prédictive en temps réel.

2) L’intelligence artificielle constitue une composante importante de cette nouvelle ère d’industrialisation, puisqu’elle permet d’analyser les données massives colligées en marge de la mise e œuvre des procédés de production, d’exécuter des algorithmes dans le but d’en venir à une prise de décision éclairée basée sur des faits probants. Ces décisions se transforment par la suite en commandes communiquées aux machines ou aux humains pour une prise d’action.  L’adoption à grande échelle des technologies liées à l’industrialisation 4.0 pourrait modifier en profondeur l’organisation du travail dans le secteur manufacturier.

L’expérience récente nous démontre également que les entreprises qui optent pour la robotisation et l’automatisation ne recherche pas simplement la diminution de leurs coûts de main-d’œuvre, mais davantage l’amélioration de la qualité sur leur chaîne de production. La robotisation et l’automatisation atténue considérablement les variations de qualité de la production, et contribue à son uniformité.

La robotisation génère une croissance de la demande pour les travailleurs hautement qualifiés, comme les professionnels en génie, qui doivent concevoir et opérer les systèmes et interpréter les données générées par les ordinateurs.

3) La transition énergétique des industries constitue également une tendance technologique de lutte contre les changements climatiques afin de contrer les émissions de gaz à effet de serre GES générés par les entreprises industrielles.

Dans le secteur industriel, alors que 52,6% des émissions proviennent des procédés de fabrication et 46,8% de combustibles fossiles à des fins énergétiques, le Plan vert du gouvernement du Québec réserve des sommes de 719,2 M$ pour appuyer les entreprises dans leur décarbonisation et leur conversion énergétique.

4) Dans le monde du génie, la numérisation des activités et des actifs s’est opérée à grande vitesse au cours des dernières années. Le recours aux outils  numériques était optionnel alors qu’aujourd’hui, il s’impose obligatoirement en raison de la puissance et de l’efficacité des nouveaux logiciels. L’ingénieur réalise aujourd’hui la majorité de ses tâches à l’aide d’ordinateurs, de logiciels et d’autres outils numériques.

La numérisation est notamment de plus en plus observée sur les chaînes de production industrielles et manufacturières. Le phénomène est en train d’opérer un changement de paradigme dans les organisations qui gèrent des actifs physiques, lesquelles opèrent la transition d’une logique d’entretien préventif vers l’entretien prédictif. À l’opposé de l’entretien préventif qui se fonde sur des cycles de vie moyens et les expériences passées d’actifs similaires, l’entretien prédictif se base sur des données probantes colligées à partir du comportement de l’actif spécifique visé par les travaux d’entretien. En plus de réduire les risques de rupture de fonctionnement de l’actif, cette technique réduit également les coûts associés aux travaux d’entretien préventifs non nécessaires.

5) L’économie circulaire gagnera de la vigueur. Dans le monde du génie, elle s’incarnera par le remplacement de matériaux traditionnels par des matériaux recyclés. Déjà, nous voyons poindre des projets innovateurs et porteurs pour l’avenir, comme la fabrication de maisons en structure d’acier recyclé 26, le remplacement de l’acier par des bouteilles de plastique recyclées dans des caissons de systèmes de ventilation 27, ainsi que le remplacement du ciment par du verre recyclé.

6) Les tendances démographiques auront également un impact sur la pratiquie du génie. En effert, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus augmentera de +562 900 personnes entre 2020 et 2030 au Québec, tandis que le nombre de personnes
âgées de 85 ans et plus s’accroîtra de + 102 000 personnes. Cette tendance démographique aura un impact majeur dans plusieurs pans de la société et de l’économie. Les services de santé devront faire preuve de créativité et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante avec des ressources limitées.

Les services de santé devront faire preuve de créativité  et de souplesse pour répondre à une demande sans cesse croissante  avec des ressources limitées. Les compétences des professionnels en  génie seront mises à contribution afin d’accroître la productivité et l’agilité du système.

Les ingénieurs(es) industriels  pourront travailler sur le  développement et la fabrication de technologies et d’équipements facilitant la vie des  personnes âgées dans leur domicile. Le désir des personnes âgées de demeurer le plus  longtemps à domicile s’intensifie depuis quelques années, et la pandémie COVID-19  risque d’amplifier cette tendance. Des entreprises qui offre des produits comme des  ascenseurs résidentiels et des plates-formes élévatrices, devraient voir la demande pour  leurs produits s’accroître. L’industrie devra s’adapter à cette tendance, et la recherche  et développement en matière de technologies avancées pour l’accompagnement des  personnes âgées dans leur domicile, comme des robots devrait s’intensifier.

Ils seront également appelés(es) à concevoir des processus d'affaires, organiser les fonctions et les services, planifier les rôles, établir les quarts de travail et répartir les tâches de chacun.

La polyvalence et la multitude des secteurs industriels d’emploi possibles, amène cette profession à avoir d'excellentes perspectives d'emploi pour les prochaines années.

Pour plus de détails, consulte le site du Département du génie industriel de l’UQTR qui fournit plusieurs renseignements concernant les conditions de travail, les perspectives d’avenir, etc.

En moyenne, les universités reçoivent en moyenne 4 à 6 fois plus d'offres provenant d'employeurs qu'il y a de diplômés(es) disponibles et plusieurs d'entre-eux obtiennent une promesse d'embauche avant de terminer leurs études, mais la plupart ont obtenu un Àu cours de leur stage (notamment dans le cadre de stages en régime coopératif). Les besoins sont notamment importants en génie des opérations et de la logistique.

L'industrie agroalimentaire a un grand besoin d'ingénieurs afin de participer à la fabrication d'aliments de qualité et répondant aux besoins de plus en plus exigeants de la population. Les changements dans les méthodes de travail et les procédés de fabrication ou de transformation pour produire des aliments appelés nutraceutiques (ayant des ingrédients spécifiques comportant des bienfaits contre certaines maladies chroniques, ex : sans allergène ou pour diabétiques), l'incorporation d'aliments biologiques dans la fabrication d'aliments préparés ou autres font maintenant partie des préoccuprations des transformateurs aliments dont l'expertise de l'ingénieur(e) industriel sera mise à contribution. Bien que les premiers emplois sont plutôt techniques (ingénieur en contrôle des procédés de transformation), mais évoluent rapidement vers les postes de coordination, de gestion, de recherche et développement ou de consultation.

Dans l'industrie de la production textile; tu pourras travailler avec des fibres de verre, de carbone et de kevlar pour des applications dans les matériaux composites et la protection balistique par exemple. Constamment à la recherche de la performance ultime, de la légèreté supérieure ou de la protection optimale. Enfin, les procédés de fabrication sont souvent effectués avec des produits développés il y a moins de 2 ans.

Au sein des manufacturiers de matériel de transport terrestre (et de ses pièces et composantes); est reconnue dans l'amélioration continue et dans le développement de nouvelles technologies (véhicules hybrides ou électriques, les aciers à très haute limite élastique et d'autres métaux plus légers (aluminium et magnésium) permettant d'alléger le poids des véhicules, l'usage de composites à la place de l'acier dans les pièces structurelles et l'utilisation de plastiques recyclés dans les composantes décoratives intérieures des véhicules) font en sorte que l'industrie doit adapter ses méthodes de travail et ses processus, développer de nouveaux systèmes d'assurance qualité, développer de nouveaux aménagements plus ergonomiques et plus confortables dans les véhicules et gérer les changements technologiques. C'est justement là que l'expertise de l'ingénieur(e) industriel est mise à contribution.

Dans lindustrie de la plasturgie, des compostes et du caoutchouc; afin de faire face aux nouvelles réalités économiques et écologiques autant au sein de l'industrie même et chez les autres secteurs industriels utilisant leurs produits, cette industrie doit aussi adapter ses méthodes et ses processus de production en tenant compte de l'utilisation du plastique recyclé dans les procédés de fabrication, le développement de nouveaux polymères composites procurant de moyennes ou hautes performances en matière de résistance mécanique, de tenues chimique et thermique recherchés par leurs clients. Ces nouveaux changements technologiques sont venus bouleverser l'industrie et a un grand besoin d'ingénieurs(es) industriels ayant une grande ouverture d'esprit et une préoccupation écologique prononcée.

Dans l'industrie de premièere transformation des métaux (alumineries, aciéries, fonderies); c'est l'une des industries qui accordent le plus d'importance aux questions de santé et sécurité et au confort de ses travailleurs. Elle se préoccupe de l'ergonomie des postes de travail, de l'utilisation des meilleurs outils, vêtements et autres équipements de sécurité possibles, le développement, la mise au point et l'application des meilleures méthodes et pratiques permettant d'amélioer la qualité et la performance, mais tout en accordant une priorité à la sécurité de sa ressource la plus précieuse, soit ses travailleuses et travailleurs. Donc, elle recherche des ingénieurs(es) industriels principalement préoccupés par l'amélioration de la santé et sécurité au travail.

Au sein des entreprises de tansport; principalement au sein des entreprises de transport par autobus (urbain, scolaire), l'amélioration continue et l'adaptation des processus de maintenance des nouveaux véhicules (hybrides, électriques), le développement d'un nouvel aménagement intérieur plus ergonomiques des véhicules sont des changements dont les ingénieurs(es) industriels doivent mettre en place.

Selon Emploi-Québec, les régions offrant les meilleures perspectives pour ces ingénieurs sont :

Chaudière-Appalaches : Depuis plusieurs années, la région de la Chaudière-Appalaches bénéficie d'un marché du travail solide, notamment dans son secteur manufacturier.

Reconnue comme un leader dans l'industrie du matériel de transport (autobus, camions à déchets, remorques pour fardiers, pièces d'autobus et camions, etc.), dans la fabrication métallique industrielle (structures d'acier pour ponts, bâtiments et autres, équipements pour la tuyauterie industrielle, pièces métalliques industrielles, etc.), dans la fabrication d'équipements de mécanique du bâtiment, d'équipements et machines agricoles, d'équipements pour usines (alimentaires, fabrication métallique, armoires de cuisine et portes et fenêtres, transformation du bois, etc.), etc.

Enfin, elle est reconnue comme la seconde région agroalimentaire la plus importante au Québec, de nombreuses entreprises de cette industrie, autant les PME que les grandes entreprises sont à la recherche d'ingénieurs(es) industriels(les).

De nombreuses PME sont en expansion et ont besoin d'ingénieurs(es) industriels(les) dynamiques prêts à relever des défis avec eux pour "conquérir le monde" dans leur domaine respectif.

Près de 20 % des emplois sont au sein des firmes de génie conseil, mais les manufacturiers de machines et équipements industriels en emploient plus de 12 %, les manufacturiers de produits métalliques avec 12 % et les manufacturiers de matériel de transport près de 11 %.

Laurentides : avec la présence de nombreux grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (autobus urbains, autobus scolaires, tracteurs de camions, pièces pour autobus et camions, etc.); elle regroupe plus du tiers de tous les ingénieurs(es) industriels(les) de la région.

Elle doit faire face aux nombreux changements technologiques, notamment dans l'électrification des véhicules en figurant parmi les leaders dans ce domaine (autobus électriques et hybrides Nova Bus, autobus et camions électriques Lion, etc.), la venue de nouveaux ingénieurs(es) industriels(les) ayant un grand intérêt pour ce créneau sera fortement appréciée afin d'élaborer de nouveaux procédés de production et le réaménagement des poste d'assemblage.

Évidemment, la forte présence de grands manufacturiers (Airbus, Bombardier, Bell Helicopters) et de nombreuses PME de l'industrie aérospatiale est un secteur industriel de grande importance et qui emploie de nombreux ingénieurs(es) industriels(les).

Les manufacturiers de machines et d'équipements industriels, les entreprises agroalimentaires et les firmes de génie conseil sont également d'autres employeurs importants d'ingénieurs(es) industriels(les) dans cette région.

De plus, la présence de 2 centres collégiaux de transfert de technologie (Institut de transport avancé et le Centre de développement des composites du Cégep de St-Jérôme fournissant du soutien technique aux PME de la région facilitent le travail des ingénieurs dans la réalisation de leurs projets.

Montérégie : la région industrielle la plus dynamique au Québec notamment reconnue dans son industrie du matériel transport terrestre et l'industrie aérospatiale employant 19 % des ingénieurs industriels(les) recherche de nouveaux experts dans l'amélioration de la sécurité des ouvriers aux postes d'assemblage, dans l'amélioration de la sécurité, de la fiabilité et de la maintenance des équipements et dans l'optimisation des procédés d'assemblage.

Les firmes de génie conseil (autant les petites, les moyennes que les grandes) emploient près de 20 % des ingénieurs(es)-conseils industriels(les) et qui recherchent des professionnels ayant un intérêt marqué dans le développement, et la mise au point et l'optimisation des procédés d'assemlage et de fabrication et en procédures de maintenance auprès de PME en expansion.

Enfin, étant la région agroalimentaire numéro 1 au Québec, son industrie de la fabrication alimentaire est également un créneau d'emploi d'importance pour les industriels(les).

Lanaudière : reconnue pour son industrie de la fabrication métallique industrielle et son industrie de la plasturgie et du caoutchouc, les ingénieurs(es) industriels(les) réalisent des projets d'optimisation de la production et d'amélioration continue auprès de nombreuses PME de la région pour le compte de firmes de génie conseil qui emploient plus de 20 % de ces ingénieurs(es).

Ils sont également en demande au sein des manufacturiers de produits métalliques industriels dont 15 %  des ingénieurs(es) industriels(les) de la région sont à leur emploi.

Montréal : la région industrielle la plus importante de la province compte de nombreuses entreprises manufacturières de différents secteurs, principalement des PME ayant besoin de soutien technique dans l'implantation des changements technologiques et font appel aux firmes de génie conseil.

Étant la région dotée du plus grand nombre de firmes de génie conseil et les plus importantes, elles emploient près du tiers des ingénieurs(es) industriels de la région, suivies des entreprises du secteur aérospatial qui emploient près de 20 %.

l'Estrie : reconnue pour son industrie du matériel de transport (véhicules récréatifs, pièces et composantes pour automobiles, machines agricoles, etc), pas surprenant qu'elle emploie plus de 32 % des ingénieurs(es) industriels(les) de la région tout en étant celle qui en en recherche le plus compte tenu des nombreux départs à la retraite, mais aussi aux nombreux défis reliés aux changements technologiques dont elle doit faire face.

Le secteur du génie conseil qui emploie plus de 16 % des ingénieurs(es) industriels(les) de la région a également un grand besoin de ces professionnels afin de fournir de l'expertise aux nombreuses PME de la région en expansion.

la Mauricie : le créneau machines et équipements industriels de la Mauricie regroupe plusieurs manufacturiers d'équipements en automatisation industrielle, d'équipements de manutention industrielle, équipements de lignes d'assemblage, de presses hydrauliques, tours et autres équipements pour éoliennes, de turbomachines et autres produits connexes emploie plus de 16 % de ces professionnels de la région et sont à la recherche d'ingénieurs(es) industriels(les) ayant un intérêt particulier pour le développement de nouveaux procédés d'assemblage, ainsi qu'en design et conception d'équipements sur mesure.

Toutefois, ce sont les firmes de génie conseil qui emploient la plus forte proportion de ces ingénieurs(es), soit 24 % afin de réaliser des projets d'amélioration et d'optimisation des procédés de production auprès des PME de la région.

le Saguenay-Lac-St-Jean : les entreprises de première transformation des métaux du Saguenay-Lac-St-Jean emploient plus du quart des ingénieurs(es) industriels(les) et devront en embaucher plusieurs surtout afin de remplacer les départs à la retraite.

Toutefois, les firmes de génie conseil  les suivent de près avec plus de 26 % des ingénieurs(es) industriels(les) qui fournissent du soutien auprès des PME de la région dans leurs changements technologiques.

Enfin, plusieurs PME sont spécialisées dans la conception et la fabrication d'équipements pour usines métallurgiques et usines de transformation du bois ont également d'importants besoins de cette main-d'œuvre spécialisée.

La rémunération moyenne après expérience selon la fonction occupée en 2022...

La rémunération moyenne après expérience selon la région en 2022...

La rémunération moyenne après expérience selon le type d'employeur en 2022...

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 74 000 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de produits de plastique, de composites ou de caoutchouc était de 75 500 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de produits métalliques industriels était de 84 900 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise publique de transport urbain était de 100 200 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'un grande industrie papetière était de 100 400 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de matériel de transport terrestre était de 103 600 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'un grand manufacturier de l'aérospatial était de 104 400 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande industrie de première transformaiton des métaux était de 103 900 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) industriel détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande société de génie conseil était de 108 100 $.

Le salaire annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) alimentaire détenant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de fabrication d'aliments ou boissons était de 110 100 $.

Le salaire annuel moyen pour un(e) officier en génie détenant 10 années d'expérience au sein des Forces canadiennes (Force régulière, grade de major) était de 113 600 $.

Sources : Industrie Canada, Emploi-Québec, Jobboom, Forces canadiennes, Réseau Gémium, conventions collectives des professionnels des grandes entreprises publiques de transport urbain.

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

 

L'industrie québécoise de la transformation alimentaire

 

Elle est LE plus important employeur industriel au Québec, qui est présente dans presque tous les régions de la province et qui est un moteur économique de premier plan dans plusieurs régions et sous-régions (MRC) d'un bout à l'autre du territoire québécois.

 

L'industrie québécoise est divisée en 13 principaux sous-secteurs différents, soit :

En 2016, elle a généré des revenus de plus de 22,7 milliards $, soit 25 % de la production canadienne et 15 % du secteur manufacturier québécois.

 

Plus de 45 % des ventes des produits alimentaires québécois sont effectuées au Québec (porc, poulet, produits laitiers, légumes frais, fruits frais, boissons de fruits ou de légumes, produits de l'érable, boissons alcoolisées surtout bières); 32 % dans le reste du Canada (produits laitiers, porc, poulet, légumes de transformation, poissons et fruits de mer, sirop d'érable et produits de l'érable, fruits, jus, boissons alcoolisées); ainsi que 23 % à l'international dans plus de 100 pays.

 

On y retrouvait plus de 1 500 entreprises (dont 31 % qui fabriquaient des produits de boulangerie, 10 % de boissons alcoolisées ou non alcoolisées, 8 % des produits laitiers et 7 % d'aliments pour animaux) qui employaient plus de 64 000 travailleuses et travailleurs dans presque toutes les régions du Québec, mais principalement en Montérégie, Montréal, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec, Lanaudière et Bas-St-Laurent.

 

Par contre, seulement 34 % de ces entreprises employaient 50 personnes ou plus qui sont généralement les employeurs potentiels pour les technologues en laboratoire.

 

Bien qu'on retrouve quelques grandes entreprises de transformation alimentaire, ce sont les petites et moyennes entreprises que l'on retrouve en plus proportion et ce, partout au Québec.

 

Bien qu'on retrouve ces entreprises un peu partout au Québec, elles sont principalement concentrées dans les régions de la Montérégie, de Montréal, de Lanaudière, de Chaudière-Appalaches et de Québec.

 

Selon les données d'Emploi-Québec, les technologues en transformation des aliments représentaient 10 % de l'ensemble des personnes qui travaillaient au sein de l'industrie d donc l'un des plus importants employeurs pour ces spécialistes.

 

Presque toutes les régions sont favorables à l'emploi dans ce domaine, mais tout particulièrement :

la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Centre-du-Québec, Québec, Laurentides, Bas-St-Laurent et Laval.

L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :

Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.

En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.

Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.

Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.

On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :

L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :

 

L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.

 

Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.

 

En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.

 

Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.

 

Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.

 

Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :

L'industrie québécoise de la plasturgie et des composites

On trouve la matière plastique dans la quasi-totalité des segments d'utilisation finale de l'économie. Ses particularités (facilité de transformation, légèreté et résistance à la corrosion) ont favorisé la création de nouveaux produits. La matière plastique a également remplacé le papier, le verre et le métal dans certaines applications traditionnelles.

Dans le secteur des plastiques, la liste des principaux produits fabriqués est éclectique : aucun produit n'est fabriqué par plus de 16 % des entreprises.

Parmi les principaux produits fabriqués, figurent :

Dans le secteur des composites, les principaux produits fabriqués sont :

En 2015, Elle avait un marché de plus de 5,3 milliards $ (dont 1,6 milliards en exportations, soit 30 % des produits fabriqués).

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites comptait au Québec, 442 entreprises, ce qui représente une baisse de 4 % par rapport à 2011 (461).Elles regroupaient 28 % des entreprises canadiennes du secteur, ce qui place la province au 2e rang en importance après l’Ontario, qui en regroupe 47 %.

 

Au sein de l’industrie des plastiques et des composites au Québec, les trois quarts des entreprises (76 %) oeuvrent principalement dans la fabrication de produits en plastique; près d’un quart (22 %) sont principalement dans le secteur des composites; Seule une minorité d’entreprises (2 %) oeuvrent dans 2 secteurs.

 

En 2015, l’industrie des plastiques et des composites regroupait ainsi 347 entreprises oeuvrant dans le secteur des plastiques et 104 oeuvrant dans le secteur des composites.

 

Parmi l’ensemble des entreprises répertoriées au Québec en 2015, le sous-secteur de la fabrication d’autres produits 60 % des entreprises. Ce sous-secteur inclut : la fabrication d'appareils sanitaires en plastique, la fabrication de pièces en plastique pour véhicules automobiles, ainsi que la fabrication de tous les autres produits en plastique, qui inclut la fabrication de produits en composites.

 

La diminution du nombre d'entreprises se concentrait dans les domaines de la fabrication de tuyaux, de raccords de tuyauterie et de profilés non stratifiés en plastique, de la fabrication des bouteilles, contenants, emballages et sacs en plastique.

 

En 2015, plus de 99 % des entreprises sont des PME, dont 17 % sont des microentreprises de 1 à 4 employés, 54 % de petites entreprises comptant de 5 à 49 employés et 29 % de moyennes entreprises avec 50 à 499 employés, alors que les grandes entreprises ne représentaient que moins de 1 % (seulement 4 entreprises).

 

L’industrie des plastiques et des composites compte plus de 21 000 travailleuses et travailleurs (une stabilité depuis 2012), ce qui représente 5 % de l’ensemble des employés de l’industrie manufacturière. En moyenne, les entreprises de l’industrie comptent 49 employés(es).

 

La région de Montréal compte la plus concentration de l'industrie (30 %, soit 133 entreprises qui employaient plus de 6 300 personnes);

Suivie de la Montérégie (22 % avec 98 entreprises qui employaient plus de 4 600 personnes);

Vient ensuite la région de Chaudière-Appalaches (12 %, soit 53 entreprises qui employaient plus de 2 500 personnes);

Ainsi que Lanaudière (7 % avec 31 entreprises qui employaient plus de 1 500 personnes).

Alors les régions de Laval, Laurentides et Centre-du-Québec représentaient 5 % chacun (soit une vingtaine d'entreprises qui employaient environ 1 000 personnes dans chacune de ces régions).

La répartition des entreprises et des emplois par sous-secteurs était :

Pour plus de détails, consulte les portait des secteurs suivants :

Sources : Ministère de l'Agriculture et Agroalimentaire du Canada, Ministère de l'Agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec, PlastiCompétences, Industrie Canada, Comité sectoriel de la main-d'oeuvre en transformation alimentaire, l'Association des manufacturiers de produits alimentaires du Québec et ICRIQ.

PASSERELLES :

 

Un programme passerelle permet aux titulaires d'un D.E.C. dans une discipline en particulier de se faire reconnaître un certain nombre de crédits par une université dans le cadre de son baccalauréat. Par contre, aucune garantie d'admission n'est offerte lors de la demande.

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie des opérations et de la logistique B.ing. offert à l'École de technologie supérieure ÉTS a une durée totale de 3½  à 4 ans (10 à 12 sessions incluant les trimestres de stages) offert en régime coopératif à temps complet seulement.

 

Il est destiné principalement aux titulaires d’un D.E.C. technique dans une spécialité liée aux technologies industrielles (voir exigences d’admissions ci-dessous),

mais, il y a un cheminement adapté au profil d'admission au cours de la première année.
Seul établissement au Québec ayant adapté tous ses programmes aux titulaires d'un DEC technique.

 

Il également destiné aux titulaires d'un DEC en sciences de la nature, en sciences mathématiques et informatiques ou en sciences-arts-lettres, mais devront suivre au préalable, une année préparatoire appelé "cheminement universitaire en technologie". Par contre, tous les cours de cheminement ne peuvent pas être reconnus dans le cadre d'un programme de baccalauréat.

 

Le cheminement universitaire en technologie comprend les cours obligatoires suivants : science et technologie, communication graphique (théorie + travaux pratiques + labo), matériaux (théorie + labo), informatique (théorie + labo), circuits (théorie + labo), automates programmables et logique séquentielle, projet1 (étapes de conception d'un objet technique), projet 2 (réaliser un robot mobile évoluant dans un environnement contrôlé par un automate programmable).

 

Ensuite, tu suivras des cours obligatoires selon la spécialisé choisie, dans le cas de la spécialité en génie des opérations et de la logistique, tu auras le choix entre les 2 profils suivants :

 

Profil électricité : tu auras les cours obligatoires suivants :  électronique, électronique analogique, électronique numérique, projet multidisciplinaire (réalisation en équipe d'un projet de conception d'un robot ou d'une machine réunissant les étudiants de toutes les spécialités du cheminement universitaire en technologie), ainsi qu'un stage optionnel d'intégration en entreprise (stage non rémunéré d'initiation au milieu technique d'une durée de 4 mois au sein d'une entreprise industrielle);

 

Profil mécanique : tu auras les cours obligatoires suivants : éléments d'usinage et de métrologie dimensionnelle, procédés de fabrication et d'assemblage, mécanismes et éléments de machines, projet multidisciplinaire (réalisation en équipe d'un projet de conception d'un robot ou d'une machine réunissant les étudiants de toutes les spécialités du cheminement universitaire en technologie), ainsi qu'un stage optionnel d'intégration en entreprise (stage non rémunéré d'initiation au milieu technique d'une durée de 4 mois au sein d'une entreprise industrielle);

 

Au cours de la 1re année, tu approfondiras les connaissances de base acquises et tu apprendras des notions de base non apprises en formation technique  (ou pour les titulaires d'un DEC préuniversitaire, tu apprendras les notions de base en électricité, mécanique et informatique) et tu seras familiarisé(e) avec le milieu industriel dans le cadre du stage. Le cheminement en adapté selon le profil d'admission :

 

Profil G (titulaires d'un DEC technique dans le domaines des techniques industrielles ou cheminement universitaire en technologie) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul différentiel et intégral, statique et dynamique (théorie + labo), comportement organisationnel et management, analyse de rentabilité de projets, initiation au milieu industriel et à la santé et sécurité au travail, algèbre linéaire et analyse vectorielle, chimie et matériaux (théorie + labo), méthodes de communication ou communication interculturelle, outils de conception et d'analyse de produits, ainsi que le stage industriel 1 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'été);

 

Profil I ou profil R (titulaires d'un DEC en technique de l'informatique - gestion de réseaux, informatique industrielle ou informatique de gestion) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : calcul différentiel et intégration, introduction à la physique du génie (théorie + labo), organisation scientifique du travail, comportement organisationnel et management, initiation au milieu industriel et à la santé et sécurité au travail, chimie et matériaux (théorie + labo), outils de conception et d'analyse de produits, analyse de rentabilité de projets, méthodes de communication ou communication interculturelle, ainsi que le stage industriel 1 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'été);

 

Profil AD (titulaires d'un DEC en techniques de l'administration) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : introduction aux mathématiques du génie, introduction à la physique du génie (théorie + labo), organisation scientifique du travail, analyse de rentabilité de projets, initiation au milieu industriel et à la santé et sécurité au travail, calcul différentiel et intégral, chimie et matériaux (théorie + labo), méthodes de communication ou communication interculturelle, outils de conception et d'analyse de produits, ainsi que le stage industriel 1 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'été);

 

Au cours de la 2e année, tu apprendras le fonctionnement des différents systèmes de production, tu apprendras à concevoir, implanter et améliorer les aménagements des ressources et des méthodes de manutention, tu acquerras des notions de base en ergonomie du travail et tu seras initié(e) au fonctionnement d'une chaîne de production en milieu industriel dans le cadre du stage. Le cheminement est adapté selon le profil d'admission :

Profil G (titulaires d'un DEC technique dans le domaines des techniques industrielles ou cheminement universitaire en technologie) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : probabilités et statistique, méthodes quantitatives en logistique, ergonomie et sécurité au travail, thermodynamique et mécanique des fluides (théorie + labo), aménagement, manutention et circulation des biens et services (théorie + labo), équations différentielles, maîtrise statistique des procédés, physique des ondes, simulation des opérations, des activités et des services (théorie + labo), 1 cours complémentaire parmi les suivants (initiation aux projets internationaux d'ingénierie, gestion du personnel et relations industrielles, outils de développement durable pour l'ingénieur ou entrepreneuriat et innovation), ainsi que le stage industriel 2 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'hiver);

 

Profil I ou profil R (titulaires d'un DEC en technique de l'informatique - gestion de réseaux, informatique industrielle ou informatique de gestion) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : algèbre linéaire et analyse vectorielle, statique et dynamique (théorie + labo), ergonomie et sécurité en milieu de travail, aménagement, manutention et circulation des biens et services (théorie + labo), probabilités et statistique, méthodes quantitatives en logistique, 1 cours complémentaire parmi les suivants (initiation aux projets internationaux d'ingénierie, gestion du personnel et relations industrielles, outils de développement durable pour l'ingénieur ou entrepreneuriat et innovation), ainsi que le stage industriel 2 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'hiver);

 

Profil AD (titulaires d'un DEC en techniques de l'administration) :

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : algèbre linéaire et analyse vectorielle, statique et dynamique (théorie + labo), ergonomie et sécurité en milieu de travail, aménagement, manutention et circulation des biens et services (théorie + labo), probabilités et statistique, méthodes quantitatives en logistique, ordinateurs et programmation (théorie + labo), 1 cours complémentaire parmi les suivants (initiation aux projets internationaux d'ingénierie, gestion du personnel et relations industrielles, outils de développement durable pour l'ingénieur ou entrepreneuriat et innovation), ainsi que le stage industriel 2 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'hiver);

 

Au cours de la 3e année, tu apprendras à analyser et concevoir des chaînes d'approvisionnement et des systèmes d'entreposage et de distribution et tu intégreras les connaissances acquises dans les années précédentes par la réalisation d'un projet de fin d'études. Le cheminement est adapté selon le profil d'admission :

Profil G

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : gestion des opérations, des flux et des stocks, chaînes logistiques et d'approvisionnement (théorie + labo), systèmes de distribution (théorie + labo), environnement, technologie et société,  projet de fin d'études en génie des opérations et de la logistique (conception d'éléments, de procédés, des processus ou de systèmes en production industrielle dont le sujet peut provenir d'une entreprise en lien ou non avec le stage, d'une équipe de recherche, d'un professeur ou de l'étudiant), ainsi que le stage industriel 3 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'automne ou d'hiver);

 

Autres profils

 

Tu auras les cours obligatoires suivants : équations différentielles, maîtrise statistique des procédés, thermodynamique et mécanique des fluides (théorie + labo), gestion des opérations, des flux et des stocks, simulation des opérations, des activités et des services (théorie + labo), systèmes de distribution (théorie + labo), physique des ondes (théorie + labo), chaînes logistiques et d'approvisionnement (théorie + labo), systèmes de distribution (théorie + labo), environnement, technologie et société, projet de fin d'études en génie des opérations et de la logistique (conception d'éléments, de procédés, des processus ou de systèmes en production industrielle dont le sujet peut provenir d'une entreprise en lien ou non avec le stage, d'une équipe de recherche, d'un professeur ou de l'étudiant), ainsi que le stage industriel 3 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'automne ou d'hiver);

 

Au cours de la 4e année, tu approfondiras tes connaissances dans un domaine spécifique du génie des opérations et de la logistique en choisissant l'une des concentrations proposées :

Services; tu devras suivre les cours suivants : systèmes informationnels, industries de services : organisation et fonctionnement, spécificités sectorielles : santé, banques, communication, ainsi que 5 cours optionnels parmi 14 cours proposés (ex : gestion des parcs d'équipements, gestion de la sécurité, gestion des réseaux de transport, gestion des technologies de la santé, bases de données et applications Internet, management de la qualité, conception et optimisation des réseaux logistiques, etc.), ainsi que le stage industriel 4 en génie des opérations et de la logistique FACULTATIF (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'automne ou d'hiver);

 

Produits; tu devras suivre les cours suivants : organisation flexible de la production, procédés de fabrication, ingénierie simultanée dans le développement de produits, 5 cours optionnels parmi 14 cours proposés (ex : maintenance et fiabilité, automatisation, management de la qualité, environnements technico-commerciaux, implantation de systèmes intégrés de gestion d'entreprise, conception et optimisation des réseaux logistiques, etc.), ainsi que le stage industriel 3 en génie des opérations et de la logistique (expérience professionnelle rémunérée de 4 mois consécutifs à temps complet de familiarisation au milieu industriel au cours du trimestre d'automne ou d'hiver);

 

Profil international; tu devras suivre les cours suivants : initiation aux projets internationaux d'ingénierie (comme cours complémentaire en 2e année), projet international de fin d'études (qui remplace le projet de fin d'études) et au moins un stage doit se réaliser à l'international. Il y a de nombreuses entreprises et organisations de l'étranger qui sont partenaires de l'ÉTS dans le cadre de ce programme, dont :

 

Alstom Power à Grenoble en France,

MTU Aero Engines à Munich en Allemagne,

Volvo Aero à Göteborg aux Pays-Bas,

Forces armées belges en Belgique.

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie industriel B.ing. a une durée de 4 ans offert à temps complet seulement. On y retrouve de nombreux travaux pratiques en laboratoire (conception, ergonomie, matériaux, mécanique des fluides, mécanique industrielle, méthodes et mesures du travail, transfert de chaleur, procédés industriels, production intégrée par ordinateur, CFAO, usinage à commande numérique, microfabrication, etc), des visites industrielles d'entreprises de différentes tailles et différents domaines de fabrication, des  séminaires traitant des meilleures pratiques et des questions de l’heure, des études de cas, ainsi que la possibilité d'effectuer des stages en industrie viennent compléter la formation théorique.

 

A Concordia et Laval, il est offert en régime régulier à temps complet ou en régime coopératif (stages rémunérés) à temps complet;

 

A Polytechnique et l'U.Q.T.R., il est offert en régime régulier à temps complet seulement

 

Chaque université propose des particularités à leur programme, comme par exemple :

 

l'U.Q.T.R. est fière d'avoir formé des étudiants(es) en génie industriel parmi les meilleurs(es) au pays en ayant remporté de nombreux concours depuis plusieurs années;

 

Elle offre de nombreuses passerelles aux titulaires d'un D.E.C. technique leur permettant d'être exempté de certains cours du baccalauréat;

 

Elle offre des activités d'intégration à la vie universitaire, à la vie professionnelle et au marché du travail réparties sur les 8 trimestres du programmes destinées aux étudiants de tous les programmes de génie permettant de connaître le système universitaire, les méthodes de travail intellectuel, le rôle de l'ingénieur dans la société, sensibilisation aux réalités interculturelles et internationales de la profession d'ingénieur, des conférences et séminaires d'ingénieurs, des visites industrielles, etc;

 

La taille restreinte de ses groupes-cours permet une formation quasi personnalisée;

 

Plusieurs projets de fin d'études se font tous en milieu industriel ou dans des entreprises de service, ainsi que la possibilité d'effectuer jusqu'à deux stages rémunérés ou non rémunérés en milieu de travail;

 

Plusieurs grandes entreprises de la Mauricie et du Centre-du-Québec sont partenaires de l'UQTR dans le cadre de ce programme dont :

 

Groupe Cascades, Marmen, Rio Tinto Alcan de Shawinigan, Soucy Baron, Canimex, Agropur, Bateaux Princecraft, Doral Marine, Microbird (minibus), Hydro-Québec, etc;

 

Elle a conclu des ententes avec des universités de quelques pays permettant d'effectuer 1 session d'études à l'étranger, soit :

 

Université de Bretagne Sud en France,
Université de la Méditerranée-Aix Marseille en France,
Université de Limoges en France,
Université de Pau et des Pays de l'Adour en France.

 

l'Université Laval offre la possibilité de réaliser des stages rémunérés en milieu de travail en alternance avec les sessions d'études en réalisant 3 à 4 stages rémunérés de 4 mois chacun;

 

Elle offre un choix de 3 concentrations de spécialisation ou un cheminement sans concentration;

 

Ainsi qu'un projet de fin d'études échelonné sur 2 sessions à réaliser et généralement en lien avec la concentration choisie;

 

Plusieurs grandes entreprises de l'Est du Québec sont partenaires de l'Université Laval dans le cadre de ce programme dont :

 

Rio Tinto Alcan, Alcoa de Deschambault, Biscuits Leclerc, Garant, Julien, Prémoulé, Groupe Canam en Beauce, Bombardier Transport de La Pocatière, Premier Tech de Rivière-du-Loup, Canmec de Saguenay, Teknion Roy & Breton de Lévis, Industries de la Rive-Sud de Lévis, Manac en Beauce, Hydro-Québec, etc.

 

l'Université Concordia offre le programme en régime régulier avec la possibilité de réaliser un stage rémunéré ou non rémunéré en milieu de travail et un régime coopératif comprend 3 stages rémunérés de 3 à 4 mois chacun, ainsi qu'un projet de fin d'études échelonné sur 2 sessions à réaliser;

 

Plusieurs grandes entreprises sont partenaires de Concordia dans le cadre de ce programme dont :

 

Bombardier aéronautique, Rolls Royce Canada, C & D Aerospace, Hewitt Equipment, Alstom Transport, Pratt & Whitney, Heroux-Devteck, Hydro-Québec, etc.

 

l'École Polytechnique offre un stage obligatoire rémunéré d'au moins 4 mois en milieu de travail, un projet intégrateur à chaque année dont le projet final d'envergure de conception d'un procédé ou d'un produit d'application ou en collaboration avec une entreprise;

 

Elle offre un choix parmi 7 concentrations de spécialisation ou thématiques, ainsi qu'une orientation personnalisée;

 

 

Plusieurs grandes entreprises sont partenaires de Polytechnique dans le cadre de ce programme dont : Pratt & Whitney, L'Oréal Canada, Thales Canada, Hydro-Québec, Bell Canada, Bombardier aéronautique, Bell Helicotpers Textron, Alstom, Venmar, etc.

 

CHEMINEMENT TYPE DU PROGRAMME :

 

Note : le nom, le contenu et la séquence des cours énumérés ci-dessous peuvent varier d'une université à l'autre, mais tous répondent aux exigences de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

 

Au cours de la 1re année, tu acquerras des connaissances dans les disciplines fondamentales nécessaires au génie tels que : mathématiques, physique, dessin technique et informatique, tu seras familiarisé(e) au contexte de la profession d'ingénieur, tu apprendras les bases de l'ergonomie au travail tu apprendras la structure organisationnelle des entreprises manufacturières et tu initié(e) à la méthodologie de conception de projets en ingénierie;

 

Tu auras des cours obligatoires tels que : mathématiques de l'ingénieur 1, matériaux de l'ingénieur, DAO en ingénierie (théorie + labo), comportement organisationnel et structure  des entreprises, introduction à l'ergonomie (théorie + labo), communication et rédaction technique, mathématiques de l'ingénieur 2, méthodes statistiques de l'ingénieur, informatique pour ingénieurs (théorie + labo), systèmes thermiques et énergétiques, analyse économique en ingénierie, DAO en ingénierie 2 et projet de génie industriel 1 (réalisation en équipe d'un poste ergonomique de travail). Enfin, si tu choisis un cheminement coopératif, tu effectueras un premier stage de familiarisation au milieu de travail au cours du trimestre d'été.

 

Au cours de la 2e année, tu approfondiras les connaissances fondamentales et de base nécessaires au génie industriel, tu apprendras les bases de différents procédés industriels, les méthodes de production, les méthodes d'analyse des risques en santé et sécurité en milieu industriel et les méthodes d'analyse et de mesure du travail;

 

Tu auras des cours obligatoires tels que : calcul scientifique pour ingénieurs, sciences et technologies des matériaux, conception et modélisation en ingénierie, procédés de fabrication par usinage (théorie + labo), sécurité et hygiène industrielles, gestion de la production, méthodes statistiques avancées, méthodes et mesures du travail, fabrication mécanique industrielle (théorie + labo), procédés de formage et d'assemblage (théorie + labo), analyse de rentabilité de projets, ainsi que projet en génie industriel 2 (réalisation d'un projet en équipe d'analyse des risques ou de problématiques en lien avec un procédé industriel). Enfin, si tu choisis un cheminement coopératif, tu effectueras un stage d'initiation aux tâches élémentaires d'un ingénieur industriel;

 

Au cours de la 3e année, tu apprendras le fonctionnement des systèmes industriels automatisés et non automatisés, tu apprendras les méthodes de gestion des stocks et des opérations de production, tu apprendras les méthodes de conception de systèmes industriels non automatisés (y comprit le matériel de manutention) et tu apprendras les méthodes d'aménagement et d'implantation des installations d'une usine

 

Tu auras des cours obligatoires tels que : thermodynamique appliquée (théorie + labo),environnement et cycle de vie des produits (théorie + labo), programmation de systèmes industriels (théorie + labo), gestion de fabrication, contrôle de la qualité et fiabilité, comptabilité de management pour gestionnaires, électricité et électronique industrielles (théorie + labo), contrôle et gestion des inventaires, ingénierie de la chaîne logistique (théorie + labo), automatisation industrielle (théorie + labo), production intégrée assistée par ordinateur (productique, théorie + labo), aménagement, implantation et conception d'installations d'usines (théorie + labo), conception de systèmes de manutention (théorie + labo) et projet de génie industriel 3 (projet de conception en équipe de systèmes industriels de production intégrée). Enfin, si tu choisis un cheminement coopératif, tu effectueras certaines tâches d'un ingénieur industriel dans le cadre d'un stage rémunéré en entreprise.

 

Au cours de la 4e année, tu approfondiras tes connaissances en gestion de la production et sur les procédés industriels et tu intégreras les connaissances tout au long du programme par la réalisation d'un projet final d'envergure adapté d'une situation réelle ou participation à un projet réel en entreprise.

 

Tu auras des cours obligatoires tels que : maintenance et sécurité industrielles (théorie + labo), simulation de systèmes industriels (théorie + labo), gestion manufacturière assistée par ordinateur, aspects administratifs et humains de la gestion, analyse des tâches et conception de produits (théorie + labo), impacts et gestion du changement, droit et éthique de l'ingénieur et projet de fin d'études en génie industriel (généralement échelonné sur 2 sessions, réalisation en équipe d'un cas concret industriel de rationalisation des opérations de production, d'amélioration des méthodes ou des installations de production, de conception de nouvelles installations, de fabrication de nouveaux produits, etc.). Enfin, si tu choisis un cheminement coopératif, tu effectueras un stage en milieu de travail;

 

Enfin, tu devras également choisir quelques cours optionnels parmi des listes proposées en génie industriel, dans d'autres spécialités du génie et en sciences de la gestion ou choisir parmi l'une des concentrations proposées par l'université :

 

Développement durable; permet l'acquisition de notions et la familiarisation avec les outils interdisciplinaires sur les aspects environnementaux, sociaux et économiques du développement durable). Elle est offerte à Polytechnique;

 

Chaîne logistique et réseaux de création de valeur; se concentre sur la conception et au développement d'outils d'aide à la décision et de méthodes d'intervention en entreprise en gestion intégrée des activités d'approvisionnement, de transport, de production et de distribution. Elle est offerte par l'Université Laval;

 

Ingénierie de l'information des systèmes d'entreprise;  se concentre sur la conception et au développement de systèmes d'information organisationnels en gestion des stocks et de la production et d'outils d'aide à la décision. Elle est offerte par l'Université Laval;

 

Ingénierie de services; se concentre sur le développement des habiletés relatives aux techniques d’organisation des services, l’optimisation pour les services, l’amélioration continue et l’ergonomie avancée au sein des entreprises de services (ex : institutions financières, centres d'appels, hôpitaux, transporteurs aériens, etc.). Elle est offerte par l'École Polytechnique;

 

Innovation technologique; s'intéresse au processus de l'innovation technologique dans le développement de nouveaux procédés de conception, aux nouveaux matériaux de construction et la réalisation d'un projet entrepreneurial. Elle est offerte à Polytechnique;

 

Interactions humain-ordinateur; porte sur l'analyse, la conception, l'évaluation et la mise au point d'interfaces humain-machine de qualité pour des systèmes interactifs complexes pouvant être utilisés dans différents domaines d'application (ex., production, transport, contrôle de processus, formation, médecine, loisirs). Elle est offerte par l'École Polytechnique;

Production à valeur ajoutée ou Systèmes productiques et distributiques; se concentre sur le développement des habiletés relatives à l’organisation et à l’intégration produits-procédés, aux outils technologiques modernes, au pilotage avancé des systèmes complexes et à l’amélioration des systèmes de production au sein des entreprises manufacturières.
Elle est offerte par l'École Polytechnique (production à valeur ajoutée) et par l'Université Laval (systèmes productiques et distributiques

 

Santé et sécurité au travail; se concentre sur la conception le développement d'outils technologiques en ergonomie au travail, de méthodes et d'outils de prévention des risques et la santé et sécurité du personnel, des méthodes d'intervention en hygiène du travail, le développement de programmes d'entreprise intégrant l'ergonomie, l'hygiène et la sécurité. Elle est offerte par l'École Polytechnique;

Entrepreneuriat technologique; s'intéresse à la planification, la conception et la réalisation d'un projet entrepreneurial, que ce soit en démarrant une firme d'ingénierie ou une PME manufacturière dans le domaine du génie industriel.
Elle est offerte à Laval (en complétant ta formation par le Microprogramme de 2e cycle en entrepreneuriat et gestion des PME), à l'ÉTS (en y complétant le Programme court de 2e cycle en démarrage d'une entreprise technologique) et à Polytechnique (en y complétant le Microprogramme en génie et entrepreneuriat technologique);

 

Mathématiques de l'ingénieur; te permettra d'acquérir des connaissances avancées en mathématiques appliquées et de développer des compétences pour modéliser et résoudre des problèmes d'ingénierie à l'aide de techniques mathématiques ou pour analyser des données avec de tels outils

Elle est offerte à Polytechnique;

 

Projets internationaux; permet l'acquisition des connaissances sur les aspects et les enjeux de projets au niveau international et réalisation d'une mission industrielle dans un pays ciblé incluant l'exécution d'un projet professionnel dans le milieu). Elle est offerte à Polytechnique;

 

Baccalauréat-maîtrise; permet de réduire la durée des études en remplaçant les crédits optionnels ou une concentration de spécialisation du baccalauréat par les cours de la maîtrise en génie industriel. Elle est offerte à Polytechnique, Sherbrooke, Concordia, ÉTS et Laval.

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Si tu le désires, il te sera possible de poursuivre des études supérieures dans l'un des programmes de maîtrise suivants :

 

Pour plus de détails, consulte la page sur les études supérieures en génie

 

Consulte également la page suivante où des organismes de recherches au Québec ont été répertoriés.

Ou dans un programme de courte durée tels que les suivants :

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ces programmes

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.

 

La cote R du dernier candidat admis en 2014 était de :

Les admissions sont ouvertes aux trimestres d’automne et d’hiver dans toutes les universités

  

ENDROITS DE FORMATION 

 

Qu'est-ce que le régime coopératif (aussi appelé "alternance travail-études") ?

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux un avis d'ingénieurs industriels sur leur profession ?, alors consulte les vidéos suivants

  • l'entrevue avec Audrey Lemieux; étudiante au baccalauréat en génie des opérations et de la logistique à l'École de technologie supérieure qui nous parle de son stage coopératif en tant qu'analyste de fonctions d'affaires chez Sologlobe (div de Generix Group), une entreprise qui développe et met en oeuvre des systèmes d'optimisation de la chaîne d'approvisionnement et réalisée par l'ÉTS;

  • les entrevues avec Frédéric Déru, Stéphanie Cartier et Bryan Richard; le premier est étudiant au baccalauréat en génie industriel à l'UQTR, la seconde est B.ing et M.Sc. génie industriel, professionnelle de recherche au sein de la Chaire interdisciplinaire de recherche et d'intervention dans les services de santé (Chaire IRISS) et le troisième est étudiant au baccalauréat en génie industriel de l'UQTR en stage chez Cascades Lupel et réalisées par l'UQTR;

  • l'entrevue avec Martin Michaud, étudiant au baccalauréat en génie industriel de l'École polytechnique qui parle de son stage de 4 mois au sein d'IBM Canada et réalisée par l'École polytechnique;

  • l'entrevue avec Dominic Lavoie; étudiant au baccalauréat en génie industriel à l'Université Laval (au momernt de l'entrevue) qui nous parle de son stage chez Prelco à Rivière-du-Loup dans le Bas-St-Laurent (maintenant, ingénieur pour cette entreprise) et réalisée par l'Université Laval;

  • les entrevues avec Druv Kansara, Éric Ostiguy, Lily Taing, Vincenzo Procopio, Ann-Julie Bonin et Ossama Sabsaab; le premier est étudiant en génie du bâtiment, le second est étudiant en génie mécanique - spécialisation en aéronautique, la troisième est étudiante en génie civil, le quatrième est étudiant en génie mécanique, la cinquième est étudiante en génie industriel, la sixième est étudiante en génie du bâtiment, le septième est étudiant en génie électrique à l'Université Concordia qui présentent leur projet de fin d'études du baccalauréat appelé "Capstone" lors de la foire 2017 et réalisées par l'Université Concordia (en anglais);

  • l'entrevue avec Gabrielle Giraldeau; B.ing (génie industriel), responsable des systèmes ABS (amélioration continue) chez Alcoa de Bécancour et réalisée par Académos;

  • l'entrevue avec Adriana Valbuena; chargée d'ingénierie principale, gestion des actifs et intégrité du réseau pour Énergir et réalisée par Énergir;

  • l'entrevue avec Amira Dewany; B.ing (génie des opérations et de la logistique) et M.ing (génie industriel - ingénierie des systèmes de santé); gestionnaire à la centrale de rendez-vous et de la téléphonie (au moment de l'entrevue) et maintenant, gestionnaire de l'excellence opérationnelle au CHU Sainte-Justine et réalisée par le CHU Sainte-Justine;

  • les entrevues avec Nancy Bourque et Amélie Barbier; la première est ingénieure mécanicienne et responsable de l'assurance-qualité et inspection et la seconde est ingénieure industrielle et chef de service au prototypage chez Dana TM4, une entreprise de Boucherville qui développe et fabrique des moteurs électriques et réalisées par la Chaire pour les femmes en sciences et génie du Québec;

  • les entrevues avec Véronique Roy et Martin Michaud, la première est ingénieure industriel au Service technique d'approvisionnement chez IBM Canada et le second est étudiant au baccalauréat en génie industriel à l'École Polytechnique qui parle de son stage de 4 mois chez IBM Canada et réalisée par Polytechnique;

  • l'entrevue avec Sylvain Lemire, ingénieur de production pour Venmar Ventilation (H.D.H.) à Drummondville et réalisée par l'UQTR;

  • l'entrevue avec un François Parent, ingénieur industriel, directeur de la recherche et développement chez Novatech, un fabricant de portes en bois de Sainte-Julie en Montérégie et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie du meuble;

  • l'entrevue avec un Guy Turner, ingénieur industriel chez Nicobois (anciennement Fabrication Sédia), un manufacturier de chaises et tabourets en bois à Nicolet dans le Centre-du-Québec et réalisée par Clic Emploi, le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie du meuble du Québec;

  • l'entrevue avec Sarah Bonneau, ingénieur industriel, conseillère cadre en performance et amélioration continue au Centre intégré de santé et services sociaux de la Capitale nationale et réalisée par l'UQTR;

  • l'entrevue avec Mireille Estephan, ingénieure industriel pour la Société de transport de Montréal et réalisée par la STM;

  • l'entrevue avec Julie Pronovost, ingénieure industrielle chez Pratt & Whitney Canada et réalisée par l'ÉTS;

  • les entrevues avec Jonathan Tourigny-Ratté et Keven Bartlett; ingénieurs de projet chez Marmen, une entreprise d'usinage de précision et d'assemblage mécanique à Trois-Rivières et réalisées par l'UQTR;

  • l'entrevue avec Sylvia Gilbert; ingénieure industrielle, co-fondatrice et vice-présidente - expérience client de Service Conseil Mindcore à Terrebonne et réalisée par l'UQTR;

  • l'entrevue avec Hugo Letarte; diplômé en technologie du génie industriel et B.ing (génie industriel); directeur de l’amélioration continue chez Festo Didactic et réalisée par le Cégep Limoilou;

  • l'entrevue avec Simon Blais; directeur de l'amélioration continue et de la qualité chez Isothermic, un manufacturier de portes et fenêtres en bois à Thetford Mines en Chaudière-Appalaches et réalisée par Clic Emploi, le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie du meuble du Québec;

  • l'entrevue avec Pierre Grouiller, M.ing en génie industriel et président et fondateur de Momentum Solutions Vélo, un manufacturier montréalais de vélo et réalisée par l'École Polytechnique;

  • l'entrevue avec Sylvia Gilbert, B.ing génie industriel, ingénieure industrielle, vice-présidente - expérience-client chez Service conseil Mindcore à Terrebonne et réalisée par l'UQTR;

  • l'entrevue avec lieutenant Charles Michaud; officier des blindés au 12e Régiment blindé du Canada de l'Armée canadienne à la base militaire de Valcartier et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec capitaine Erica Young; officier des blindés et instructeur à l'École de l'Armée blindée de l'Armée canadienne à la base militaire de Gagetown au N-B et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec capitaine Dustin Silmser; officier des blindés au sein du Royal Canadian Dragoons à la base militaire de Petawawa en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec lieutenant de vaisseau Marc-Olivier Champagne; officier du génie des systèmes de marine au sein du Bureau de gestion des projets d'acquisition des nouveaux navires au QG de la Flotte du Pacifique de la Marine royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;

  • les entrevues avec lieutenant de vaisseau Patrick Baril et lieutenant de vaisseau Chantal Desormeaux; le premier est officier du génie des systèmes de marine et instructeur à l'École navale de la Marine royale canadienne à Halifax en N-É et la seconde est officier du génie des systèmes de marine pour l'Équipe de réparation au combat des sous-marins au sein de l'Unité de plongée de la Flotte (Pacifique) à Colwood en BC et réalisées par les Forces canadiennes;

  • les entrevues (en anglais) avec lieutenant de vaisseau Lance Mooney et lieutenant de vaisseau Jarett Hunt; le premier est officier du génie des systèmes de marine et instructeur à l'École de contrôle des avaries à Esquimalt en BC et le second est officier du génie des systèmes de marine et assistant chef de département de mécanique à bord de la frégate NCSM Ville de Québec et réalisées par les Forces canadiennes;

  •  l'entrevue (en anglais) avec lieutenant de vaisseau Alicia Schick; officier du génie des systèmes de marine à bord du NCSM Montréal de la Marine royale canadienne et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec capitaine Julien Bertrand; officier du génie électrique et du génie mécanique chargée de la gestion de la maintenance des véhicules de transport terrestre au sein du 5e Bataillon des services du Canada de l'Armée de terre canadienne à la base militaire de Valcartier et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue (en anglais) avec capitaine Mallory Litjens; officier du génie électrique et mécanique au sein du 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery de l'Armée de terre canadienne à la base militaire de Petawawa en Ontario et réalisée par les Forces canadiennes;

  • l'entrevue avec Nadia Lahrichi; Ph.D. (génie industriel), professeure titulaire en génie industriel spécialisée en recherche opérationnelle dans le domaine de la santé à l'École Polytechnique de Montréal et réalisée par l'École Polytechnique.

infos sur la carrière d'ingénieur industriel et secteurs industriels :

organismes de loisir scientifique :

 

 

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