Retour au répertoire des organismes de recherches
Consulter le répertoire des maîtrises et doctorats
Retour à la page de professeur d’université
Voici quelques organismes de recherches où l’on présente notamment les types de recherches effectuées :
EN SCIENCES DE LA SANTÉ :
Note : pour les sciences vétérinaires, voir la page suivante.
- Général
- Sur les maladies buccales et dentaires
- Sur les maladies cardiovasculaires et respiratoires
- Sur les maladies de l’oeil et les maladies ORL et santé oculaire
- Sur les maladies gastro-intestinales et rénales
- Sur les maladies gériatriques et soins aux personnes âgées
- Sur les maladies infectieuses, immunitaires, inflammatoires et du sang
- Sur les maladies métaboliques, endocriniennes, urologiques et nutrition
- Sur les maladies neurologiques
- Sur les maladies musculo-squelettiques, osseuses et orthopédie
- En imagerie médicale et génie biomédical (incluant la bioinformatique et les sciences des radiations)
- En médecine familiale, soins de première ligne et sciences infirmières
- En pharmacologie et sciences pharmaceutiques
- En réadaptation et activité physique (physique, psychomotrice, auditive, visuelle, du langage)
- En reproduction, périnatalité, infertilité et santé de la femme
- En santé publique (incluant épidémiologie, santé des populations, santé au travail, santé environnementale, santé mondiale)
- En soins intensifs, traumatologie et urgence
- Entreprises de recherche médicale (voir le Portrait de l'industrie pharmaceutique et cosméceutique)
- Entreprises pharmaceutiques (voir le Portrait de l'industrie pharmaceutique et cosméceutique)
(grands centres recherche généralistes)
Centre
de recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et
affilié à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada et le second plus grand centre de recherche
au Québec. Il regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des
disciplines reliées aux sciences de la santé (biochimie, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, neurobiologie,
psychologie, sciences
cliniques et biomédicales, sciences pharmaceutiques, épidémiologie,
santé publique, sciences infirmières, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 500 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement 1000 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux
et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde)
répartis sur 5 sites hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec,
St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et St-Sacrement).
Ses travaux
de recherche se concentrent en 7 axes, soit :
endocrinologie
et néphrologie (l’identification des facteurs de risque génétiques,
hormonaux et environnementaux, ainsi que les mécanismes moléculaires
impliqués dans le développement des conditions hormono-sensibles; les
mécanismes d’action des hormones stéroïdiennes et plus particulièrement
la biologie structurale et fonctionnelle des enzymes, de leur
biosynthèse et leur inactivation dans les tissus cibles; les maladies
endocriniennes et métaboliques, incluant les troubles métaboliques dont
les maladies osseuses, le diabète et la résistance à l’insuline, les
dyslipidémies et le syndrome métabolique, la neuroendocrinologie et le
rôle des hormones dans l’inflammation; les maladies vasculaires et
rénales regroupant des chercheurs s’intéressant à la néphrologie, la
dialyse, la transplantation rénale et l’appareil vasculaire).
maladies infectieuses et immunitaires (la pathogenèse
microbienne et la réponse de l’hôte; les maladies parasitaires
importantes pour la santé mondiale; les mécanismes de résistance aux
antimicrobiens et le développement d’outils diagnostiques de détection
des infections; les mécanismes de l'inflammation; les maladies
rhumatismales auto-immunes systémiques et les maladies de l’os; ainsi
que la santé publique et l'impact populationnel des vaccins).
médecine regénératrice (biomatériaux, prothèses et implants; génie
tissulaire et cellules souches; ainsi que la santé de la vision).
neurosciences (maladies neuro-dégénératives,
neuro-immunitaires et neuro-oncologiques; lésions vasculaires ou
traumatiques, ainsi que les défauts génétiques affectant le système
neuromusculaire; régulation de certaines grandes fonctions du système
nerveux, comme la motricité, les comportements, le développement et le
contrôle de processus neuro-immunitaires et neuroendocriniens).
oncologie (mécanismes cellulaires et moléculaires du cancer;
cancers urologiques et gynécologiques avec une grande expertise sur le
cancer de la prostate; cancer du sein; oncologie psychosociale et soins
palliatifs; ainsi qu'en imagerie médicale et radio-oncologie).
reproduction et santé de la mère et de l'enfant (reproduction
et infertilité; grossesse et développement fœtal; santé du nouveau-né et
de l'enfant).
santé des populations (évaluation des
modes d'intervention et des technologies en santé; médecine familiale et
promotion de la santé; élaboration et évaluation d'interventions
efficientes en santé; santé mondiale et environnementale;
traumatologie-urgence-soins intensifs; vieillissement).
Parmi les
unités qui lui sont rattachées les plus réputées, on retrouve :
le centre de recherche en endocrinologie moléculaire et oncologique
et génomique humaine avec ses percées mondiales en recherche sur le
cancer de la prostate;
le laboratoire d'organogenèse
expérimentale LOEX, l'un des premiers laboratoires au monde à
effectuer la reconstruction d'organes avec des cellules humaines
normales (reconstruction de peau pour les grands brûlés, la greffe
cornéenne, etc.);
le centre de recherche en infectiologie de
l'Université Laval, l'un des plus centres de recherche en maladies
infectieuses en Amérique du Nord avec ses percées mondiales comme le
premier vaccin contre le virus sika, le développement de tests
révolutionnaires pour détecter les infections aux staphylocoques, l'un
des chefs se file mondial de la recherche sur le sida, etc;
le
centre de recherche sur le cancer, pour sa grande expertise sur le
cancer du sein en étant reconnu comme le plus grand centre de cancer du
sein au Québec, ses nombreuses recherches sur le cancer de l'ovaire, ses
recherches cliniques sur le cancer de la prostate, etc.
Pour plus
de détails, consulte les différentes sections ci-dessous.
Centre
de recherche du CHUM : composante du CHUM et affilié à
l'Université de Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans
le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé de
l’Université de Montréal, le troisième au Québec et parmi les plus
imposants au Canada et de plus, l’un des premiers à réunir sous un même
toit un continuum complet de recherche. Il regroupe plus de 440
chercheurs dans la plupart des disciplines des sciences de la santé
(biochimie, biologie, biologie moléculaire, bio-informatique, génie
biomédical, microbiologie-immunologie, nutrition, pathologie et biologie
cellulaire, pharmacologie, physiologie, psychologie, sciences
biomédicales, sciences neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences
infirmières, virologie-immunologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.). Il emploie plus de 1 700
personnes et accueille annuellement plus de 420 étudiants aux cycles
supérieures, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au pays et
même d'ailleurs dans le monde.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 7 axes, soit :
cancer (traitement
et chimiothérapie; facteurs de risques génétiques et environnementaux;
croissance, voies de signalisation impliquées dans la croissance et la
mort cellulaire; biologie de la cellule tumorale; immuno-oncologie et
les marqueurs moléculaires précoces de diagnostic et de pronostic).
maladies infectieuses, inflammatoires et immunitaires (arthrose
et immunité; transplantation d'organes et tissus et soins critiques et
maladies virales chroniques).
cardiométabolique (physiopathologie cardiaque; génétique et
modélisation animale des maladies cardiométaboliques; imagerie
cardiovasculaire; diagnostic, traitement et prévention des maladies
cardiovasculaires et du diabète; ainsi que pathophysiologie des lésions
pulmonaires).
neurosciences (neurogénétique : mutations génétiques
responsables des maladies héréditaires du système nerveux et musculaire;
ainsi que les désordres neurodégénératifs et métaboliques).
risques, prévention et promotion de la santé (épidémiologie
étiologique; déterminants sociaux et environnementaux de la santé;
prévention des maladies et promotion de la santé).
évaluation, systèmes de soins et services (gestion des maladies
chroniques; évaluation et amélioration de la prestation des soins de
santé; recherche évaluative; pharmacoéconomie; soins palliatifs;
bioéthique).
imagerie et génie biomédical (imagerie en orthopédie; biomatériaux
endovasculaires; neuroimagerie interventionnelle; radio-oncologie;
traitement de l'image en imagerie médicale et ultrasonographie médicale).
De nombreuses recherches ont permis au centre d'acquérir une réputation
mondiale dans les domaines tels que :
essai clinique d'un
nouveau traitement prometteur qui sera développé au cours des prochaines
années, soit l’ajout d’immunothérapie au traitement de première ligne,
tel que la chimiothérapie pour les patients atteints de cancer avancé ou
métastatique, y compris le cancer du sein triple négatif, colorectal ou
ovarien;
développement d'une nouvelle technique d'endoscopie
interventionnelle en chirurgie thoracique afin de diagnostiquer les
cancers thoraciques (dont le cancer du poumon);
l'identification de cellules qui servent de cachettes au virus du VIH;
le développement d'un nouveau traitement pour des tumeurs cérébrales comme
les gliomes;
sa grande expertise dans la recherche sur la
douleur chronique;
la découverte d'un mécanisme cellulaire impliqué
dans l'infertilité;
un chef de file canadien dans la recherche sur la
sclérose en plaques;
des recherches importantes sur la maladie
d'Alzheimer;
des recherches sur la prévention des maladies
cardiovasculaires au palmares des meilleurs articles des 20 dernières
années du British Medical Journal.
Pour plus de détails, consulte
les différentes sections ci-dessous.
Centre
de recherche du CHUS : composante du CHUS et affilié à
l'Université de Sherbrooke, plus important centre de recherche toutes
catégories au Québec à l'extérieur de Québec et Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire,
microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie, génie
biomédical, sciences des radiations et imagerie médicale, sciences
cliniques, sciences de la réadaptation, santé communautaire, sciences
infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes (professionnels
de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Ses travaux
de recherche se concentrent en 6 axes, soit :
cancer (mécanismes
sous-jacents de la biologie du cancer; effets des radiations dans les
tumeurs malignes; développement et transfert en clinique de nouvelles
approches en chimithérapie et en radiothérapie; cancers
gastro-intestinaux, cancers colectoraux; etc.).
diabète, obésite et maladies cardiovasculaires (désordres
métaboliques de la reproduction et de la grossesse; maladies chroniques
cardiométaboliques telles que diabète, obésité et dyslipidémies;
prévention des maladies cardiovasculaires).
imagerie médicale (développement de nouvelles technologies
en tomographie d'émission par positrons (TEP), la tomodensitométrie
(TDM), l’imagerie par résonance magnétique (IRM); développement de
modèles précliniques pour l’étude du cancer et des maladies
métaboliques, cardiovasculaires et cérébrales; synthèse de nouveaux
radiotraceurs, d’agents de contraste et de radiosensibilisateurs en
radio-oncologie; traitement de l'image en imagerie médicale).
inflammation, douleur et maladies infectieuses (maladies
inflammatoires et articulatoires; douleur aigüe et chronique; asthme et
fibre kystique; diabète et maladies auto-immnes; neuroinflammation;
maladies infectieuses).
santé de la mère et de l'enfant (inflammation périnatale;
maladies respiratoires telles que les apnées du prématuré; promotion de
la santé chez les enfants comme la vaccination; traumatismes; dépistage
et prise en charge de maladies rares telles que : maladies lysosomales,
maladies peroxysomales, cardiopathies congénitales; ainsi que les
troubles du spectre autistique).
santé des populations
(l’élaboration, l’implantation et l’évaluation de modèles de services de
santé; déterminants de la santé des patients; l'évaluation des pratiques
de soins; inégalités sociales et géographiques en santé; la bioéthique;
etc.).
De nombreuses recherches ont permis au centre d'acquérir une réputation
mondiale dans les domaines tels que :
le développement de
nouveaux traceurs radioactifs pour le traitement de différents cancers
(sein, prostate, ovaire, etc.);
la découverte des actions d'hormones
impliquées dans le diabète et l'obésité;
des expertises reconnues en
recherche sur douleur chronique et les maladies inflammatoires;
découverte essentielle à la compréhension de la multiplication
incontrôlable des cellules cancéreuses;
le
développement de nouvelles technologies révolutionnaires en imagerie
médicale;
des recherches importantes sur le rôle des acides gras dans
le développement du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires.
Pour plus de détails, consulte
les différentes sections ci-dessous.
Centre
de recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université
de Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique
au pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research
Institute de Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord
et figurant dans le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des
travaux de recherche allant de la conception de l’enfant et sa
gestation, jusqu’à l’âge adulte, il regroupe près de 215
chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie moléculaire, microbiologie-immunologie,
pharmacologie, sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences
de la réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie, sciences
pharmaceutiques, sciences infirmières, santé communautaire, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille annuellement près de
400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et
fellows.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 5 axes, soit :
cerveau et
développement de l'enfant (facteurs génétiques et environnementaux
qui influencent le développement du cerveau; les mécanismes dans la
genèse des maladies neuro-développementales et des psychopathologies de
l’enfance; la mise au point des interventions efficaces pour prévenir
ces conditions ou en diminuer l’impact).
maladies virales, immunitaires et cancers (mécanismes
physiopathologiques et approches thérapeutiques des maladies
inflammatoires et auto-immunes; mécanismes moléculaires et nouvelles
thérapies en cancers pédiatriques; maladies infectieuses pédiatriques;
maladies hématologiques sévères; pharmacologie et pharmacogénétique;
ainsi que la transplantation de cellules souches hématopoïétiques et
immunothérapies).
maladies musculo-squelettiques et réadaptation (développement
d'outils diagnostiques et nouvelles approches thérapeutiques;
déformations du rachis et pathologies musculo-squelettiques;
réadaptation pédiatrique).
pathologies fœto-maternelles et néonatales (développement fœtal
et du prématuré; mécanismes des malformations congénitales; grossesse à
risque; bioéthique).
santé métaboliques et maladies complexes (soins aigus et
médecine transfusionnelle; maladies génétiques et métaboliques;
nutrition, stress, inflammation et métabolisme en périodes critiques;
maladies cardiométaboliques et vasculaires; santé respiratoire).
De nombreuses recherches ont permis au centre d'acquérir une réputation
mondiale dans les domaines tels que :
des découvertes
importantes ont été réalisées en maladies fœtales et néonatales,
notamment en rétinopathie du prématuré, le paradoxe cardiovasculaire de
la grossesse, le flux dans l’isthme aortique et l’effet des
antidépresseurs sur la grossesse;
une expertise canadienne dans les
déformations du rachis;
la première étude clinique menée dans le
monde auprès d’enfants atteints de tumeurs solides ou d’une leucémie
réfractaire ou récidivante;
la découverte de nombreux gènes impliqués
dans les maladies génétiques;
le CHU étant seul centre au Québec et
l'un des rares en Amérique du Nord en transplantations d'organes
solides, notamment en greffe de moelle osseusse chez les enfants et
adolescents, une grande expertise de recherche s'est développée dans ce
domaine;
reconnu comme un leader nord-américain dans les maladies
musculo-squelettiques et en réadaptation pédiatrique.
Pour plus de détails, consulte
les différentes sections ci-dessous.
Children Hospital of Eastern Ontario
Research Institute (en anglais) : situé à Ottawa,
composante du Children Hospital of Eastern Ontario CHEO , rattaché au
Ottawa Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa, troisième plus important centre de recherche sur les
maladies infantiles (nouveaux-nés, enfants et adolescents) au Canada (second en Ontario) qui regroupe une centaine de
chercheurs de plusieurs disciplines. Bien qu'il soit situé en Ontario, le
CHEO et son centre de recherche est également fort actif dans l'Ouest du
Québec.
Ses principaux programmes (axes) de recherche sont :
la biommédecine moléculaire (virus
oncolytiques et apoptose pour les traitements contre les cancers;
développement de vaccins contre le VIH; développement de tests
diagnostiques et thérapie génétique des maladies rares; le microbiome
intestinal et les maladies inflammatoires de l'intestin; ainsi que les
maladies infectieuses);
pratiques cliniques
(développement de nouveaux tests diagnostiques, de nouveaux médicaments,
de nouvelles thérapies et de nouvelles techniques chirurgicales et
essais cliniques dans les domaines suivants : troubles
musculo-squelettiques; saines habitudes de vie et obésité; médecine
d'urgence-soins intensifs et traumatologie; la douleur chronique; les
cancers pédiatriques dont principalement les leucémies; ainsi qu'en
santé mentale);
technologies de l'information en santé (outils et
techniques pour assurer le cryptage sécurisé des sources de données pour
permettre le partage de données de sécurité de l' information du patient
pour les soins cliniques et de la recherche; développement d'outils et
de grandes bases de données cliniques en santé).
Institut de recherche du CUSM : composante du CUSM et
affilié à l'Université Mcgill, il est classé second plus grand
centre de recherche en santé au Canada derrière l'University Health
Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus importants en
Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe plus de 460
chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences
cliniques, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques;
épidémiologie, santé publique, sciences de la réadaptation, sciences
infirmières, psychologie, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes (professionnels
de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1
300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et
fellows de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de
pays dans le monde).
Ses travaux
de recherche se concentrent en 8 axes, soit :
réparation du
cerveau et neurosciences intégratives (développement du cerveau;
vieillissement, maladies neurodégénératives et autres troubles
neurologiques; douleur, inflammation et traumatologie; santé mentale et
les dépendances; vision et neurosciences cognitives).
cancer (prédispositions héréditaires; métastases; progression
de la maladie; identification de nouveaux marqueurs et cibles
thérapeutiques; thérapie génique; gènes suppresseurs de tumeur;
angiogenèse; radiosensibilité concernant les cancers du pancréas, du
sein, de l'ovaire, du foie, du rein, de l'intestin, etc.).
maladies infectieuses et immunitaires
et santé publique et mondiale (recherche évaluative en santé;
épidémiologie; maladies infectieuses; maladies auto-immunitaires).
maladies respiratoires (maladies chroniques des voies
respiratoires; désordres respiratoires durant le sommeil; troubles
neuromusculaires associés aux maladies respiratoires; inflammation et
infections respiratoires).
santé cardiovasculaire (épidémiologie des cardiopathies congénitales;
structures et fonctions vasculaires; facteurs de risque cardiovasculaire).
santé de l'enfant et développement humain (reproduction et
développement humain; déterminants moléculaires et cellulaires de la
santé de l'enfant; santé neuropsychologique et visuelle; effets sur la
santé des maladies d'enfance).
thérapeutique expérimentale et métabolisme (maladies chroniques
causées par les troubles du métabolisme; mécanismes moléculaires et
cellulaires régulant le récepteur couplé aux protéines).
blessure, réparation et récupération
(traumatologie-urgence-soins intensifs; aspects fondamental et clinique
de la guérison des os notamment par l'optimisation des implants et des
fractures, les cellules souches et la recherche évaluative après
réparation; innovations chirurgicales tant expérimentales que cliniques;
réadaptation physique et psychomotrice).
Quelques
premières scientifiques mondiales et aux domaines d'expertise accomplies
par l'Institut tels que :
découvertes de nouvelles
pharmacothérapies qui freineraient la propagation des cancers;
découverte du lien entre le taux
de cholestérol et la valvulopathie;
identification de 2 mutations
génétiques responsables de 40 % des formes de cancer chez les enfants;
identification d'un nouveau gène responsable d'une forme de cécité chez
les enfants;
mise au point d'un nouveau test sanguin pour
diagnostiquer la maladie d'Alzheimer;
découverte d'une hormone du
sommeil ayant permis de développer un nouveau traitement contre
l'insomnie;
développement d'une technique d'anesthésie informatisée;
découverte d'un gène responsable du diabète de type 2;
découverte
d'un gène associé au vieillissement prématuré;
développement de
nouvelles thérapies pour la fibrose kystique;
découverte d'une
protéine associée à la croissance vasculaire dans le cancer;
identification d'une cible médicamenteuse pour le contrôle de la
douleur;
mise au point d'un vaccin pour la stimulation de la
régénération nerveuse;
recherches ayant menées à la naissance du
premier bébé issu d'un ovule congelé au monde.
Pour plus de détails, consulte
les différentes sections ci-dessous.
Institut
des recherches cliniques de Montréal : organisme privé sans
but lucratif, dont le financement provient de diverses sources, il est
le plus important centre de recherche en santé ne faisant pas partie
d'une composante d'un hôpital au Québec et l'un des plus importants
centres de recherche en santé au pays affilié à l'Université de
Montréal; il regroupe plus de 70 chercheurs de plusieurs disciplines
(biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire, chimie,
microbiologie-immunologie, génétique, médecine expérimentale,
neurosciences, nutrition, pharmacologie, physiologie, sciences
biomédicales, etc.) répartis en 34 unités de recherche; emploi plus de
250 personnes (agents de recherche, techniciens de laboratoire,
personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 300 étudiants
aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux provenant de partout au
pays.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 5 axes, soit :
biologie
intégrative des systèmes et chimie médicinale (fonctionnements
cellulaires normaux et de leurs dérèglements lors de maladies, tels le
cancer et les infections virales; synthèse de molécules organiques pour
résoudre des problèmes en biologie cellulaire et moléculaire).
cancer (prédispositions héréditaires; métastases; croissance et
progression tumorale; transformation maligne; ainsi que l'ostéopétrose,
une maladie génétique des os).
immunité et infections virales (développement
de celles immunitaires, leur régulation et leurs fonctions; infections
virales, principalement celles impliquant des virus infectant les
cellules immunitaires).
maladies cardiovasculaires et métaboliques (facteurs de
risque incluant les facteurs génétiques, l’hypertension, les
dyslipidémies, les dysfonctions des cellules endothéliales et les
troubles du métabolisme).
neurobiologie et développement (processus fondamentaux du
développement pour le traitement des maladies neurodégénératives, de la
cécité, des dystrophies musculaires et des déficiences hormonales).
Quelques
exemples de contribuations scientifiques réalisées par l'Institut :
découverte d'une protéine pour
freiner la progression du cancer du sein;
découverte qu’une enzyme
qui se trouve dans le cancer du sein rend les patientes moins réceptives
à la chimiothérapie;
identification d’un nouveau
gène qui module la masse osseuse et qui pourrait représenter un facteur
de risque pour le développement de l’ostéoporose;
identification
d’une protéine qui peut moduler certaines caractéristiques des cellules
souches sanguines;
identification d’un nouveau régulateur qui joue un
rôle critique dans le développement des lymphocytes B produisant les
anticorps;
découverte du rôle clé que jouent trois petites molécules
essentielles à l’éradication des cellules cancéreuses;
identification
des gènes responsables de la réponse immunitaire anticancéreuse.
Institut Lady
Davis pour la recherche médicale : rattaché au Montreal
Jewish General Hospial et affilié à
l'Université Mcgill, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220 chercheurs (dont
155 en recherche clinique) de plusieurs disciplines (anthropologie,
biochimie, biologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire,
épidémiologie, génétique, microbiologie-immunologie, pharmacologie,
physiologie, médecine expérimentale, psychologie, santé publique,
sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.); emploie une centaine d'employés de soutien (incluant des agents
de recherche) et accueille annuellement plus de 175 étudiants aux cycles
supérieures et stagiaires postdoctoraux.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 5 axes, soit :
cancer (oncologie
moléculaire; prévention du cancer; oncogénétique; biomarqueurs et
traitements anticéreux; nouveaux traitements anticancéreux;
radio-oncologie et psycho-oncologie).
hémovasculaire (hypertension et maladies vasculaires;
hypertension artérielle pulmonaire; perturbations endocriniens
moléculaires et physiologiques chez l'adulte; athérosclérose;
mécanotransduction vasculaire).
psychosociale et santé publique (facteurs psychosociaux
dans l'étiologie, la progression et le traitement des maladies mentales,
principalement les dépendances, la santé mentale des immigrants, la
prévention du suicide, etc; facteurs psychosociaux dans les maladies
chroniques telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires;
troubles mentaux courants comme la dépression et l'anxiété).
vieilissement (mécanismes fondamentaux du vieillissement;
maladies osseuses et du vieillissement osseux; neurosciences cognitives
et maladie d'Alzheimer).
VIH & SIDA (interactions entre les facteurs cellulaires qui
bloquent la réplication virale et les facteurs virologiques qui peuvent
contrer les effets des protéines cellulaires).
De nombreuses recherches ont permis au centre d'acquérir une réputation
mondiale dans les domaines tels que :
de récentes
découvertes que des mutations génétiques du virus du VIH peut devenir
résistant aux thérapies actuelles;
identification d’un nouveau gène
impliqué dans le cancer du sein;
nouvelle étude démontrant que les
médicaments antidiabétiques agissant sur les incrétines ne sont pas
associés à un risque accru d’insuffisance cardiaque;
développement
d'un nouveau médicament pour traiter la sécheresse oculaire chronique;
découverte de relations entre de faibles taux de vitamine D et la
sclérose en plaques;
développement d'une nouvelle thérapie en
pharmacologie moléculaire pour le traitement du cancer;
découverte des capacités antivirales d'un médicament
(lamivudine) pour traiter le VIH (médicament le plus couramment utilisé
pour traiter cette maladie);
découverte d'un antigène qui sert de base d'un test sanguin pour
diagnostiquer le cancer colectoral;
identification des gènes et des
processus associés à la dégénérescence rétinienne héréditaire;
contribution importante à la compréhension des fondements moléculaires
du développement de la rétine et de l’œil.
Ottawa Hospital Research
Institute (en anglais) : composante du Ottawa Hospital et
affilié à l'Université d'Ottawa en Ontario; il est le troisième plus
grand centre de recherche en santé au Canada (derrière l'University
Health Network de l'University of Toronto et l'Institut de recherche du
CUSM de l'Université Mcgill). Il regroupe plus de 460 chercheurs
(scientifiques et cliniciens-chercheurs) dans de nombreuses disciplines
(biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique,
génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire,
médecine expérimentale, neurosciences, pathologie, parasitologie,
physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques, sciences
psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 700 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement près de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même ailleurs dans le
monde). Bien qu'il soit situé en Ontario, l'Ottawa Hospital et son
institut de recherche est également fort actif dans l'Ouest du Québec.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 5 axes, soit :
cancer (mécanismes
moléculaires que les cellules normales utilisent pour se protéger contre
les infections virales; la réparation de l'ADN, la régulation et la
différenciation des gènes par les cellules cancéreuses; les marqueurs de
la progression du cancer; le développement de nouveaux types de
radiothérapie (comme la tomothérapie hélicoïdale); des essais cliniques
en développement de nouvelles méthodes de biopsies; le développement
expérimental et cliniques de nouvelles techniques de chirurgies
laparascopiques; les transplantations de cellules souches de la moelle
osseuse; des essais cliniques de différentes combinaisons de
traitements; etc.).
épidémiologie clinique (santé circulatoire et respiratoire;
santé de la mère et du fœtus; recherche évaluative; aides à la prise de
décisions en soins de santé; synthèse des connaissances; transfert de
connaissances au niveau clinique; réadaptation; urgentologie et soins
intensifs).
maladies chroniques (hypertension et maladies du rein;
diabète et obésité; maladies infectieuses; infertilité; troubles du
développement).
médecine regénérative (mécanismes fondamentaux qui régulent la
fonction des cellules souches pour le développement de nouveaux
traitements de maladies cardiaques, pulmonaires et musculaires, la
sclérose en plaques, de la perte de vision, du diabète, des accidents
vasculaires cérébraux, du choc septique et des traumatismes crâniens et
médullaires).
neurosciences (accidents cérébrovasculaires; maladie de
Parkinson et troubles du mouvement connexes; maladie d'Alzheimer;
ischémie; circuits neuroniques du cerveau et de la moelle épinière;
marqueurs moléculaires et l'expression génétique codant la récupération
du cerveau; agents neuroprotecteurs et les manipulations génétiques
favorisant la récupération du cerveau; etc.).
- Centre
de recherche BioMed : regroupant une trentaine de chercheurs de l'UQAM, de
l'UQTR et de l'INRS de différentes disciplines (biochimie, bio-informatique,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, etc.) qui
s'intéressent aux facteurs qui pourront intervenir avant que la maladie ne se
produise ou encore pour trouver des biomarqueurs susceptibles de détection ou
des avenues de prévention.
Dans le domaine des cancers; plusieurs chercheurs s'intéressent à
l'identification des gènes impliqués dans l’évolution des formes agressives de
cancers; l’étude cellulaire et moléculaire des signaux impliqués dans la
communication entre l’embryon et l’utérus impliqués dans les cancers féminins
(col de l'utérus, corps de l'utérus et ovaires); les mécanismes cellulaires et
moléculaires contrôlant la métastasie du cancer du sein; les mécanismes
moléculaires et cellulaires régulant le caractère infiltrant et invasif des
tumeurs cérébrales; la possibilité d’utiliser la mélanotransferrine comme
transporteur de médicaments pour traiter les tumeurs cérébrales; l'étude des
leucémies lymphoïdes; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes par ce centre :
décourverte d'un gène associé à un type de
leucémie qui touche principalement les enfants, la leucémie lymphoïde aigüe de
type B;
découverte de biomarqueurs qui permettront de diagnostiquer certains
types de cancer;
découverte d'une molécule transportant un
médicament capable d’atteindre et traiter les tumeurs cancéreuses.
-
Centre de
recherche de l’Hôpital Charles-LeMoyne : affilié à l'Université de
Sherbrooke, ce centre de recherche regroupant 25 chercheurs; effectue de la
recherche appliquée et des essais cliniques dans les domaines de l'efficacité
des interventions en oncologie; prévention des incapacités au travail;
organisations des services de santé; pratiques professionnelles exemplaires;
santé mentale; ainsi que toxicomanies et comportements à risque.
Dans le
domaine de l'oncologie (2 chercheurs); les intérêts portent sur l'organisation
et l'optimisation des services d'oncologie; la gestion des soins intégrés; ainsi
que l'efficacité des interventions en oncologie.
-
Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval :
rattaché au Centre de recherche du CHU de Québec et affilié à l'Université
Laval; il est
le plus important centre de recherche entièrement consacrée à la recherche sur
les cancers au Québec et l'un des 5 plus importants au Canada. Il regroupe 56
chercheurs de nombreuses disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie cellulaire
et moléculaire,
microbiologie-immunologie, pathologie, pharmacologie, physiologie, sciences
biomédicales et cliniques, sciences pharmaceutiques, psychologie, sciences infirmières,
nutrition et diverses spécialités médicales en oncologie) en recherche
fondamentale, appliquée et clinique; emploie une centaine de personnes
(professionnels de recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien)
et accueille annuellement plus de 200 étudiants aux cycles supérieures, médecins
résidents et stagiaires postdoctoraux.
Il est spécialisé dans la recherche sur les cancers (biologie des cellules
cancéreuses, études des tumeurs cancéreuses, recherches cliniques sur le cancer
du sein, recherches cliniques sur la leucémie, développement et amélioration
des méthodes actuelles de traitement comme la chimiothérapie, l’immunothérapie
et la radiothérapie, etc).
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre :
découverte d'une nouvelle molécule qui bloque
le développement de cellules cancéreuses dans le sein, qui permettra de
développer un nouveau médicament d'ici quelques années;
découverte d'un
mécanisme d'action d'une protéine qui joue un rôle crucial dans la réparation de
l'ADN;
découverte de la fonction exacte du complexe protéique NuA4/TIP60
permettant la réparation de l'ADN par recombinaison;
co-découverte de plusieurs variations génétiques responsables
du cancer du sein qui aidera au développement de nouveaux outils de dépistage;
co-découverte de
plusieurs variations génétiques responsables du cancer de la prostate qui aidera
au développement de nouveaux outils de dépistage;
découverte de nouveaux
marqueurs génétiques qui permettent de prédire si le cancer de la prostate d'un
patient risque de récidiver ou non après traitement;
identification de 3
protéines associées aux cancers d’origine épithéliale, comme le cancer du côlon.
- Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec : affilié à l'Université Laval à Québec et regroupant plus de 140 chercheurs (dont 8 effectuant principalement de la recherche sur le cancer); il est spécialisé dans la recherche sur les maladies cardiaques et pulmonaires dont le cancer du poumon et les autres cancers pulmonaires (développement de nouvelles méthodes et tests diagnostics, développement de nouvelles thérapies, développement de nouvelles techniques chirurgicales en chirurgie thoracique, développement de nouveaux médicaments, effets psychosociaux du cancer, prévention du cancer du poumon, etc.).
-
Centre de
recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : affilié à l'Université de
Montréal et regroupant 38 chercheurs; il est spécialisé en recherches dans les domaines de de
l'immunologie-oncologie; la néphrologie; la santé de la vision; ainsi qu'en
recherche clinique.
Dans le domaine de l'immunologie-oncologie
(20 chercheurs); les intérêts
portent sur la leucémie aiguë myéloïde LAM (améliorer la stratification
pronostique, identification de nouvelles cibles thérapeutiques, études
pharmacologiques, développement de nouvelles thérapie, essais cliniques); cancer
du colon (essai clinique portant sur la chimiothérapie néo-adjuvante); les
maladies infectieuses du cancer et de la transplantation; la signalisation
cellulaire et cancer; utilisation d'approches cellulaires et immunologiques afin
de combattre les cancers hématologiques comme la leucémie et le lymphome;
l'immunotolérance du cancer; la régulation de l’expression des gènes dans les
cellules souches progénitrices et lors de l’hématopoïèse; recherche
translationnelle de l'immunologie des leucémies et lymphomes; etc.
Dans
le domaine de la santé de la vision (5 chercheurs); les intérêts
portent notamment sur les
cancers de l'œil (globe oculaire, rétine, carcinome, etc.) : génétique du
développement de la rétine; greffe de cornée; mécanismes de signalisation
intracellulaire de la mort des cellules rétiniennes; identification de nouvelles
cibles thérapeutiques, études pharmacologiques, développement de nouvelles
thérapie, développement de nouvelles techniques chirurgicales, essais
cliniques).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce
centre dans ce domaine :
découverte d'une molécule importante pour la
suppression des tumeurs dans le pancréas est moins présente quand il y a un
cancer du pancréas;
identification d'une fonction critique d'un gène
particulier appelé BAP1, qui aide à réparer le matériel génétique prévenant
ainsi le développement du cancer.
-
Centre de recherche de
l’Institut du cancer de Montréal (voir aussi le site du
Groupe de recherche sur le
cancer du sein) : rattaché au Centre de recherche du
CHUM et affilié à l'Université de Montréal, il est l'un des plus importants centres de recherche
entièrement consacrée à la recherche sur les cancers au Québec et au Canada regroupant une vingtaine de chercheurs de
plusieurs disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie cellulaire, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pathologie, pharmacologie, physiologie, sciences
biomédicales, sciences pharmaceutiques, psychologie, sciences infirmières,
nutrition et diverses spécialités médicales en oncologie) en recherche
fondamentale, appliquée et clinique.
Ses principaux intérêts portent sur
: le cancer de l'ovaire (mise en banque du cancer de l'ovaire,
dépistage précoce du cancer de l'ovaire, développement d'un nouveau modèle
in vitro du cancer épithélial de l'ovaire, identification des facteurs
influençant les métastases d'organes spécifiques vers les tissus osseux, etc.);
cancer de la prostate (développement d'une biobanque de tumeurs, étude
du micro-environnment immunosuppressif dans le cancer de la prostate,
développement de nouvelles techniques chirurgicales minimalement non
invasives du cancer de la prostate; développement de nouvelles techniques
chirurgicales minimalement non invasives du cancer de la vessie; etc.);
cancer du rein (rôle de l'environnement présent au sein du greffon rénal en
rejet chronique et des tumeurs rénales modifie les fonctions et le phénotype des
macrophages); immuno-oncologie (caractérisation des interactions entre les cellules
cancéreuses et le système immunitaire; évaluation de l'impact de la vaccination
anti-VPH des femmes infectées par le VIH; évaluation de la transmission des
papillovirus entre partenaires hétérosexuels, etc.).
Voici quelques
exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
essai
clinique d'un nouveau traitement prometteur qui sera développé au cours des
prochaines années, soit l’ajout d’immunothérapie au traitement de première
ligne, tel que la chimiothérapie pour les patients atteints de cancer avancé
ou métastatique, y compris le cancer du sein triple négatif, colorectal ou
ovarien;
découverte qu’en plus de contrer la prolifération cellulaire,
l’Herceptin, un médicament anticancéreux stimule la production d'interférons
qui activent les lymphocytes du système immunitaire chez les femmes
atteintes du cancer du sein;
projet visant à mettre au point un traitement contre le cancer de la
prostate à l’aide de virus qui détruisent les cellules cancéreuses et
stimulent l’immunité anticancéreuse, tout en laissant intactes les cellules
normales et qui révolutionnera le traitement de cette maladie;
développement d'une nouvelle association de médicaments pour freiner la
progression du cancer de la prostate chez les hommes atteints d’un cancer de
la prostate avancé;
codirection
(avec d'autres universités dans le monde) du développement d’un nouveau
vaccin contre le cancer de la prostate;
développement d'une nouvelle
technique d'endoscopie interventionnelle en chirurgie thoracique afin de
diagnostiquer les cancers thoraciques (dont le cancer du poumon);
développement (en phase
expérimentale) d'un nouveau traitement contre le cancer de la prostate;
co-développement (avec l'ÉTS)
d'un nouveau biogel utilisé en immunothérapie pour traiter certains types de
cancer dont la leucémie;
développement d'un nouveau traitement pour des
tumeurs cérébrales comme les gliomes;
identification (conjointement avec
le CUSM et l'Institut Lady Davis du MJH) des mécanismes génétiques dans les
tumeurs ovariennes qui permettent de différencier les patientes basé sur
leur durée de vie suite à la première intervention chirurgicale lors d'un
cancer de l'ovaire;
nouveau programme d’éducation et de soutien à la
prise de décision concernant la reconstruction mammaire.
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à
l'Université de Sherbrooke, plus important centre de recherche toutes catégories
au Québec à l'extérieur de Québec et Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada. Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire,
microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie, génie
biomédical, sciences des radiations et imagerie médicale, sciences
cliniques, sciences de la réadaptation, santé communautaire, sciences
infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes (professionnels
de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde). Les recherches
sont réparties en 6 axes principaux dont :
Axe cancer : biologie,
pronostic et diagnostic; regroupe 50 chercheurs provenant de plusieurs
disciplines qui effectuent des recherches sur les principes
moléculaires associés aux cancers; les mécanismes impliqués dans le développement
du cancer du côlon; les mécanismes impliqués dans le développement du cancer du
pancréas, le rôle des récepteurs nucléaires dans le cancer du poumon; les
mécanismes cellulaires dans le cancer de l’ovaire; des recherches sur le cancer
de l’intestin; biologie de l’épithélium gastro-intestinal en lien avec
l’apparition et l’évolution du cancer colorectal; l'intégrité de l’ADN en lien
avec des agents chimiothérapeutiques et des rayonnements ionisants; le
développement et transfert en clinique de nouvelles approches combinant
chimiothérapie et radiothérapie; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de ce centre en cancérologie :
identification
d'une cible thérapeutique unique qui pourrait mener à un traitement plus
efficace du cancer de la prostate;
co-développement en phase expérimentale
d'un nouveau médicament pour traiter le cancer de la prostate;
développement
de nouveaux traceurs radioactifs pour le traitement de différents cancers (sein,
prostate, ovaire, etc.).
-
Centre
de recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à
l'Université de Montréal, il est le second plus grand centre de recherche
pédiatrique au pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research
Institute de Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et
figurant dans le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de
recherche allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge
adulte, il regroupe plus de 200 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs
cliniciens) de plusieurs disciplines.
Dans le domaine du cancer; une équipe de 11 chercheurs effectuent des
recherches principalement
concentrées principalement sur la leucémie (cellules souches
hématopoïétiques, leucémie myéloïde aiguë, modification de la chromatine par
méthylation, pharmacogénomique dans la leucémie aiguë lymphoblastique;
oncogenèse dans la leucémogenèse de l’enfant; déterminants génétiques de la
leucémie de l’enfant, facteurs génétiques influençant la susceptibilité de
développer des effets secondaires à long-terme suite aux traitements chez les
survivants de leucémie pédiatrique, etc.);
mais également sur les effets
à long terme chez les survivants de cancer pédiatrique; l'évaluation de divers
agents expérimentaux dans la chimiothérapie du cancer; le neuroblastome, l’une
des tumeurs les plus fréquentes chez l’enfant et ses facteurs pronostiques; le
traitement des neurofibromes plexiformes avec l’imatinib mesylate; étude de
cellules souches cancéreuses dans les tumeurs solides de l’enfant; les
mécanismes moléculaires de la cytokines; la diversité du génome humain et
l’histoire génétique de populations humaines comme facteur de risque au cancer;
etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations en
cancérologie de ce centre :
première étude DEC-GEN (combinaison de 2
médicaments anticancéreux utilisés normalement individuellement) à être menée
dans le monde auprès d’enfants atteints de tumeurs solides ou d’une leucémie
réfractaire ou récidivante;
co-découverte qu'une dizaine de médicaments
servant à traiter l'insuffisance cardiaque ou les arythmies parviennent
égalerment à réactiver les gènes suppresseurs de tumeurs;
identification d'un nouveau marqueur potentiel de
la rechute leucémique.
-
Centre de
recherche du CISSS de l'Outaouais : affilié à l'Université Mcgill et à l'UQO; il regroupe 20
chercheurs ayant comme objectif de développement de nouvelles approches
d'accession, de prévention, de diagnostic et de traitement dans les domaines
de la cancérologie, de la santé mentale, de l'orthopédie et des soins de
première ligne.
Dans le domaine de la cancérologie; on y
retrouve 8 chercheurs cliniciens de différentes disciplines (oncologie,
hématologie, radio-oncologie, sciences infirmières, soins palliatifs). Les
intérêts portent notamment sur les effets secondaires de l’hormonothérapie
dans le traitement du cancer du sein; les lymphomes, myélomes et greffe de
cellules souches hématopoïétiques; traitements par radiothérapie de
différents cancers (notamment de la prostate, du sein et des sites
digestifs); la curiethérapie gynécologique; la curiethérapie prostatique;
l'accessibilité des soins en radiothérapie; les soins palliatifs auprès des
malades en phase terminale; le dépistage du cancer du col utérin;
l'épidémiologie des infections au virus du papillome humain (VPH);
l’évaluation de l’impact de programmes de soutien aux personnes atteintes de
cancer sur les résultats cliniques et l’adhérence aux médicaments; etc.
-
Centre de
recherche en endocrinologie moléculaire et oncologie et génétique humaine :
rattaché au Centre de recherche du CHU de Québec et affilié à l'Université
Laval; des recherches sont notamment effectuées en génomique et en épidémiologie
génétique afin d’identifier les facteurs de risque génétiques et leurs effets
d’interactions avec d’autres gènes et facteurs de risque hormonaux et
environnementaux, impliqués dans la susceptibilité aux cancers du sein, de
l’ovaire et de la prostate; ainsi que des recherches en chimie médicinale et en
pharmagénomique afin de développer de nouveaux médicaments pour les maladies
hormonosensibles (telles que le cancer du sein, de l'ovaire et de la prostate).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
identification des sources et mécanismes de formation des stéroïdes dans
les cancers hormono-sensibles (dont le cancer du sein et le cancer de la
prostate);
découverte et le développement clinique du traitement combiné
du cancer de la prostate;
identification des modulateurs de la
glucuronidation des androgènes dans les cellules du cancer de la prostate;
découverte de gènes de prédisposition aux cancers hormono-sensibles (sein,
ovaire et prostate);
identification de facteurs génétiques et
environnementaux modifiant le risque de cancer du sein.
-
Dans le domaine des soins palliatifs;
on y retrouve 6 chercheurs dont les intérêts portent sur les soins palliatifs à
domicile et en hébergement; les soins palliatifs auprès des patients atteints de
démence; la continuité des soins entre la première ligne, les équipes
d'oncologie et les soins palliatifs spécialisés; la gestion et le traitement de
la douleur en soins palliatifs; les pratiques visant à assurer un meilleur suivi
du contrôle des symptômes (délirium, cachexie, dépression, trouble du sommeil);
le contrôle et le traitement de la douleur, le delirium, la cachexie et
l'utilisation des services de santé en fin de vie; la recherche clinique et
évaluative en soins palliatifs et soins de fin de vie (en particulier chez les
clientèles âgées); les soins palliatifs et soins aux personnes âgées avec
troubles cognitifs; évaluation d’un programme multidimensionnel d’intervention
de soins palliatifs chez les personnes souffrant de démence à un stade avancée;
l’accessibilité des soins palliatifs dans les communautés rurales et isolées,
dont celles du Nord-du-Québec; les questions éthiques en soins de fin de vie
(dont celles relatives au consentement aux soins, au respect de l’autonomie du
patient et à la prise de décision, etc.); etc.
- Centre
régional de cancérologie intégrative d’Ottawa : premier centre du genre
dans l'est du Canada et regroupant 4 chercheurs, il affilié à
l'Université d’Ottawa. Il s'intéresse au développement de méthodes d'intégration
de médecines naturopathiques et complémentaires fondées sur des données
scientifiques probantes au modèle de soins traditionnels pour le traitement et
la prévention du cancer.
Les intérêts portent sur le soulagement par des
produits de santé naturels, la réduction du stress par des techniques de
relaxation, la modification du régime alimentaire, l'acupuncture, la
massothérapie, la réflexologie et autres méthodes alternatives afin de diminuer
la douleur et les effets secondaires des médicaments et les traitements contre
le cancer notamment sur la douleur aigüe et chronique; neuropathie périphérique
(de l’engourdissement, de la douleur, des picotements ou des sensations de
brûlure sur les mains et les pieds causées par la chimiothérapie et la
radiothérapie); les nausées; la fatigue; l'anxiété; etc.
- Chaire Banque Scotia en diagnoctic et traitement du cancer du sein : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle réalise des recherches afin de développer de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement du cancer du sein.
- Chaire Cancer de la prostate de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; élabore des modèles précliniques pour étudier la biologie moléculaire et cellulaire du cancer de la prostate et combine les connaissances moléculaires avec la recherche clinique afin d’optimiser les outils de dépistage et les traitements.
- Chaire CIBC sur les causes du cancer du sein : rattachée au Centre de recherche du CHUM; son objectif est de développer des techniques de mise en culture de cellules de tumeurs mammaires afin d’identifier les gènes à l’origine des ces tumeurs. Ces recherches permettront de développer des traitements davantage efficaces de ce cancer.
- Chaire de recherche Corinne-Boyer sur le cancer des ovaires de l'LUniversité d'Ottawa : cherche à trouver les meilleurs moyens de détecter et de traiter le cancer de l'ovaire.
- Chaire de recherche de l’Université de Sherbrooke en sciences biomédicales des radiations : vise à améliorer le traitement du cancer par la radiothérapie, combinée ou non à la chimiothérapie, et ce grâce à une meilleure compréhension des effets biologiques des électrons secondaires de basse énergie générés durant la radiothérapie.
- Chaire de recherche du Canada en biologie de l'ARN et en génomique du cancer : tente de comprendre le mécanisme de la dégradation de l’ARN et son rôle dans la biologie du cancer afin d'améliorer les connaissances de base sur la biologie cellulaire et mener à de nouveaux outils de détection du cancer et de lutte contre celui-ci.
- Chaire de recherche du Canada en différenciation cellulaire et en génétique des leucémies aigües : étudie les systèmes modèles et la protéomique fonctionnelle en utilisant une approche interdisciplinaire combinant la biologie des cellules souches, la génétique moléculaire, les approches biochimiques afin de mieux comprendre ces maladies et y développer de nouveaux traitements.
- Chaire de recherche du Canada en génétique moléculaire de l'hématopoïèse des cellules souches : cette chaire de l'Université de Montréal étudie les mécanismes de l'hématopoïèse afin d'aider la mise au point de nouveaux traitements contre les maladies du sang et le cancer (dont la leucémie et le lymphome).
- Chaire de recherche du Canada en génétique moléculaire des cellules souches normales et cancéreuses : étudie les fondements moléculaires de l'auto-régénération, un processus nécessaire à la régulation des cellules souches.
- Chaire de recherche du Canada en génomique des maladies cardiaques et respiratoires : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et au Centre de recherche sur le cancer du CHU de Québec; elle cherche à identifier les causes moléculaires des maladies cardiaques et pulmonaires et transférer les découvertes scientifiques en applications cliniques pour personnaliser le traitement des patients d'un cancer, notamment ceux atteints d'un cancer du poumon.
- Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie moléculaire : ratttachée au GROEM de l'UQTR; elle étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires de la régulation de l’apoptose dans l’utérus normal et l’utérus pathologique afin d'élaborer des traitements pour lutter contre les cancers féminins.
- Chaire de recherche du Canada en hémato-oncologie moléculaire : tente d’identifier et de cibler des molécules pour développemer des médicaments afin de traiter le cancer, plus particulièrement la leucémie.
- Chaire de recherche du Canada en oncologie moléculaire : Cette chaire cherche à mieux comprendre les mécanismes moléculaires en cause dans l'angiogenèse tumorale, c'est-à-dire la formation de vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs cancéreuses et leur permettent de proliférer.
- Chaire de recherche du Canada en protéomique du cancer : rattachée au Centre de recherche sur le cancer du CHU de Québec; elle tente de déchiffrer comment les cellules normales déploient une réponse spécifique à un signal extracellulaire donné afin prévenir et cibler de nouveaux traitements contre le cancer.
- Chaire de recherche du Canada en signalisation du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale : étudie les voies de signalisation intracellulaire qui contrôlent la prolifération, la différenciation, la formation des tumeurs et la réponse inflammatoire des cellules de l’épithélium intestinal afin de trouver de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles pour le traitement pharmacologique ou moléculaire du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale.
- Chaire de recherche du Canada sur l’assemblage des nucléosomes et l’intégrité du génome : rattachée à l’Institut de recherche en immunologie et de cancérologie de l’Université de Montréal; elle on tente de comprendre les mécanismes de reconstitution de l’ADN après qu’il ait été endommagé par les nombreux éléments chimiques présents dans l’environnement. Ces recherches permettront d’améliorer les différents traitements pour les personnes cancéreuses qui doivent absorber des produits chimiques aux fins de la chimiothérapie.
- Chaire de recherche en curiethérapie guidée par imagerie de l'Université Laval : intègre les technologies de l'imagerie, de l'informatique et de la physique médicale avec de l'expertise clinique afin d'améliorer les traitements des tumeurs "solides" (pouvant se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. et excluent les leucémies et lymphomes par exemple).
- Chaire de recherche en oncologie ORL Dr Azar/Angelil : cette chaire de recherche clinique située au CHUM qui regroupe 8 médecins-chercheurs; tente d'améliorer les traitements actuels et développer de nouveaux traitements (médicaments ou vaccins) afin de combattre et guérir les cancers ORL (de la langue, de la gorge, du nez et des sinus, des cordes vocales, des glandes salivaires et de la peau du visage et du cou).
- Chaire de recherche en leucémie de l'Industrielle-Alliance : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; analyse et met en banque informatisée une collection de spécimens bien caractérisés d’hémopathies malignes (incluent les leucémies aiguës, les syndromes myélodysplasiques, les myélomes et les syndromes lymphoprolifératifs) avec des données cliniques associées à chaque échantillon afin d’assister la recherche fondamentale et clinique dans le domaine des cancers hématologiques. Cette banque permettra de comprendre les mécanismes impliqués dans les cancers hématologiques afin de développer de nouvelles thérapies.
- Chaire de recherche Environnement-Cancer Guzzo de la Société de recherche sur le cancer : a pour objectif de réunir un maximum de preuves scientifiques mettant en lumière les causes du cancer et les liens avec des agents environnementaux auxquels les humains sont exposés au cours de leur vie.
- Chaire de recherche sur le traitement des tumeurs cérébrales : rattachée au Centre de recherche du CHUS et intégrée au Service de neuro-oncologie du CHUS; elle améliore les traitements offerts aux personnes atteintes d’une tumeur cérébrale primaire et de prolonger l’espérance de survie de ces personnes.
- Chaire de soins palliatifs de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle cherche à améliorer la qualité des soins offerts aux personnes atteintes de cancer et autres maladies chroniques et terminales. Ses intérêts portent sur les troubles cognitifs (le delirium, la douleur, la détresse, l’insomnie, la fatigue, etc.); l'organisation des services en soins palliatifs; l'évaluation et l'amélioration de la qualité des services et programmes en soins palliatifs; etc.
- Chaire Diane et Sal Guerrera en génétique du cancer : rattachée au Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman de Mcgill; elle identifie de nouvelles stratégies thérapeutiques en médecine personnalisée dans le traitement du cancer grâce à la génomique fonctionnelle.
- Chaire en prévention et traitement du cancer de l’UQÀM : cherche à identifier les propriétés chimiopréventives et chimiothérapeutiques dans l’alimentation humaine et les utiliser à des fins thérapeutiques.
- Chaire François-Karl Viau en oncogénomique pédiatrique : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle étudie les interactions entre les gènes d’une personne et de son environnement afin de prédire le cancer lié à certaines habitudes de vie.
- Chaire Marcel et Rolande Gosselin de chirurgie thoracique oncologique : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle met à l’essai de nouvelles techniques cliniques en extraction de tumeurs bénignes et malignes de cancers des poumons, bronches et de l'œsophage.
- Chaire Myélome Canada sur le myélome multiple de l’Université de Montréal à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle étudie les mécanismes biologique et développe de nouvelles approches de traitement de ce cancer hématologique (cellules sanguines).
- Chaire Roger-Des-Groseillers d’oncologie chirurgicale hépatobiliaire et pancréatique : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle porte sur l’évaluation de nouveaux médicaments en oncologie HBP, la mise sur pied d’une banque de données cliniques et de tissus humains des patients atteints de cancers primaires et secondaires du foie (ex. : métastases hépatiques colorectales), de cancers du pancréas et des voies biliaires.
-
Équipe de
recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs
ERMOS :
intégré au Centre de recherche en cancérologie de l'Université, lui-même
rattaché au Centre de recherche du CHU De Québec; cette équipe de recherche
située à la Maison des soins palliatifs Michel-Sarrazin regroupant 21 chercheurs
(médecine familiale, psychiatrie, santé communautaire, sciences infirmières,
psychologie et travail social); s'intéresse à la qualité des soins prodigués
aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches, à toutes les étapes de
la trajectoire de soins. Il en est de même pour les personnes recevant des
soins palliatifs pour des pathologies autres que le cancer et pour leurs
proches.
Dans le domaine de la santé; les intérêts portent sur les
soins infirmiers palliatifs aux personnes atteintes de maladies graves,
chroniques ou potentiellement mortelles telles que le cancer; la
classification de la douleur reliée au cancer; les pratiques
professionnelles en soins de longue durée; les soins palliatifs et soins de
fin de vie particulièrement auprès des personnes âgées et en milieu de soins
de longue durée auprès des personnes atteintes de démence avancée; les
troubles cognitifs (le delirium, la douleur, la détresse, l’insomnie, la
fatigue, etc.); l'organisation des services en soins palliatifs;
l'évaluation et l'amélioration de la qualité des services et programmes en
soins palliatifs; etc.
- Groupe de recherche en oncologie et endocrinologie moléculaires GROEM de l'UQTR. regroupe 27 chercheurs réguliers et une vingtaine de chercheurscollaborateurs de différentes disciplines (psychologie, psychoéducation, sexologie, travail social, sciences infirmières, psychiatrie, pédiatrie, etc.) provenant des universités de Montréal, UQAM, Mcgill, Laval, Sherbrooke, UQTR et UQAC qui effectuent des recherches sur les liens entre les agressions : regroupant 8 chercheurs dont 3 en cancérologie qui effectuent notamment différentes recherches sur les facteurs de transcription, les thérapies anti-cancéreuses et le développement de médicaments chimiothérapeutiques principalement pour le cancer du sein, le cancer de l’utérus et le cancer des ovaires).
-
Institut de recherche de
l'Hôpital d'Ottawa (centre de cancérologie d'Ottawa) : second plus grand
centre de recherche en santé de l'Ontario, composante de l'Hôpital d'Ottawa et
affilié à l'Université d'Ottawa qui regroupe plus de 120 chercheurs permanents,
ainsi que plus de 400 de médecins, d'infirmiers et autres professionnels qui
consacrent une partie de leur temps à la recherche clinique. Les recherches sont
réparties en 5 principaux programmes (axes), dont la thérapeutique
cancéreuse qui
compte 14 scientifiques et près de 50 oncologues médicaux, chirurgiens
oncologues et radio-oncologues, qui effectuent de la recherche clinique.
Les principaux intérêts portent sur les mécanismes moléculaires que les cellules
normales utilisent pour se protéger contre les infections virales; la réparation
de l'ADN, la régulation et la différenciation des gènes par les cellules
cancéreuses; les marqueurs de la progression du cancer; le développement de
nouveaux types de radiothérapie (comme la tomothérapie hélicoïdale); des essais
cliniques en développement de nouvelles méthodes de biopsies; le développement
expérimental et cliniques de nouvelles techniques de chirurgies laparascopiques;
les transplantations de cellules souches de la moelle osseuse; des essais
cliniques de différentes combinaisons de traitements; etc.
-
Institut de
recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail du Québec IRSST :
est un organisme privé à but non lucratif financé en majeure partie par la
CNSST. Plus important centre de recherche en santé et sécurité au travail au
Canada, il réalise des travaux de recherche visant l'élimination des risques
d’atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs et pour favoriser
leur réadaptation.
Il regroupe plus de 25 chercheurs provenant de
nombreuses disciplines (chimie, épidémiologie, ergonomie, génie - santé et
sécurité du travail, génie industriel, génie mécanique, kinésiologie,
microbiologie, microbiologie-immunologie, physiologie, physique,
psychologie, relations industrielles, sciences biomédicales ou cliniques,
santé publique, sciences de l'activité physique, sciences de la
réadapatation, anthropologie, etc.).
Dans le domaine de la
cancérologie; il y retrouve un chercheur dont ses intérêts portent sur
les cancérogènes et cancers d’origine professionnelle.
-
Children Hospital of Eastern Ontario Research Institute (en anglais) : situé à Ottawa,
composante du Children Hospital of Eastern Ontario CHEO , rattaché au
Ottawa Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa, troisième plus important centre de recherche sur les
maladies infantiles (nouveaux-nés, enfants et adolescents) au Canada (second en Ontario) qui regroupe une centaine de
chercheurs de plusieurs disciplines. Bien qu'il soit situé en Ontario, le
CHEO et son centre de recherche est également fort actif dans l'Ouest du
Québec.
Dans le domaine de la recherche
sur le cancer pédiatrique; 10 chercheurs dont leurs intérêts portent sur la
douleur pédiatique (chef de file mondial dans ce domaine); leucémie
pédiatrique myéloïde aiguë (développement de nouvelles méthodes
diagnostiques, de nouvelles thérapies, de nouveaux médicaments, essais
cliniques, etc.); la leucémie extramédullaire (développement de nouvelles
méthodes diagnostiques, de nouvelles thérapies, de nouveaux médicaments,
essais cliniques, etc.); l'ostéoporose chez les leucémiques; les soins
palliatifs en oncologie pédiatrique; la neurogénétique de cellules
cancéreuses; le développement des virus de réplication programmables appelés
"virus oncolytiques" pour cibler et tuer les cellules tumorales;
l'utilisation de petites molécules qui interargissent avec les récepteurs de
molécules naturelles pour le traitement du cancer; etc.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au
top 100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire
et moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences
pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique,
sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de
2 000 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de
soutien) et accueille annuellement près de 1 300 étudiants de maitrise
et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au Canada et
même en provenance d'une quarantaine de pays dans le monde).
Dans le domaine de la cancérologie adulte; consulte le Rosalind &
Morris Goodman Cancer Research Centre.
Dans le domaine de la
cancérologie pédiatrique (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 8 chercheurs dont
les intérêts portent sur la façon dont les tumeurs interagissent avec
les vaisseaux sanguins; l'effet anti-cancer de l'inhibition antisens
de la méthylentétrahydrofolate réductase in vitro et in vivo; la biologie
des cellules souches en traitement contre le cancer; la génomique du cancer;
•Changements en fonction de l'âge dans le stroma de la tumeur
vasculaire, comme déterminants des résultats thérapeutiques dans le cancer;
l'identification et découverte de gènes responsables des types de cancer les
plus préoccupants et des maladies rares chez les enfants; le développement
de nouvelles diagnostiques précoces et développement de nouvelles
approches de traitement des leucémies chez les enfants et les adolescents
(la leucémie pédiatrique; la leucémie aiguë myéloblastique; la leucémie
pédiatrique, la leucémie aiguë myéloblastique pédiatrique); le développement
de nouvelles diagnostiques précoces etdéveloppement de nouvelles approches
de traitement des tumeurs cérébrales chez les enfants et adolescents (telles
que : la tumeur embryonnaire avec rosettes pluristratifiées ETMR,
l'astrocytome, les ependylomes, les médulloblastomes, les tumeurs de la
moelle épinière, la pharmacothérapie des cancers pédiatriques; les soins
palliatifs pédiatriques auprès d'enfants et d'adolescents atteints du
cancer; etc.
Voici quelques exemples de découvertes de cet institut
dans ce domaine :
identification de 2 mutations génétiques
responsables de près de 40 pour cent des glioblastomes chez les
enfants;
développement de nouvelles pistes de traitement pour la tumeur
embryonnaire avec rosettes pluristratifiées ETMR, une tumeur cérébrale
mortelle chez les enfants de moins de 4 ans.
-
Institut
de recherche en immunologie et cancérologie de l’Université de Montréal :
a comme principal objectif d'élucider les mécanismes du cancer et accélérer la
découverte de nouvelles thérapies plus efficaces contre cette maladie. Selon un
modèle unique au Canada, il est l'un des premiers centres de recherche
au Canada à étudier en même temps l’ensemble des composantes d’un processus
biologique par une approche multidisciplinaire axé sur la biologie des systèmes
et a mis en place la première chaîne canadienne de découverte de médicaments
anticancer en milieu académique. Enfin, des collaborations étroites avec
plusieurs milieux cliniques (CHUM, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Jewish General
Hospital), permettent d'intégrer plus rapidement les découvertes et
développements dans les interventions auprès des patients.
Il regroupe 28
chercheurs principaux et 9 chercheurs associés provenant des milieux cliniques, de d'autres centres de recherches du Québec et de l'étranger (Baylor
College of Medicine aux USA et University of Edinburgh en Écosse) qui
s'intéressent dans les domaines suivants : la réponse immunitaire au cancer; la
génétique moléculaire des cellules souches; la signalisation et le contrôle de
l’expression génique; le développement du système immunitaire; l'immunbiologie
du cancer; l'ingénierie des ARN; la pharmacologie moléculaire; ciblage
moléculaire dans le traitement du cancer du sein; l'hématopoïèse et leucémie;
etc. Ces recherches permettront
de mieux comprendre comment un cancer se développe, élaborer de nouveaux
traitements et thérapies contre le cancer, ainsi que le développement de d’autres
maladies affectant le système immunitaire (dont le sida).
Voici quelques
exemples de découvertes et réalisations de cet institut :
découverte que
les cellules de leucémie portent des protéines en surface typiques qui peuvent
être repérées et mémorisées par certaines cellules immunitaires, ce qui
pemettrait d'aider au développement d'un vaccin contre le cancer;
découverte
de la nouvelle molécule UM-171 pour traiter plusieurs des maladies du sang, dont
les leucémies, les myélomes et les lymphomes;
identification d'un nouveau
mécanisme causant une résistance aux médicaments anticancéreux dans la leucémie
myéloïde aiguë (LMA) et qui entraîne des rechutes, ce permettra d'améliorer les
médicaments afin de traiter cette maladie.
-
Institut
des recherches cliniques de Montréal : organisme privé sans
but lucratif, dont le financement provient de diverses sources, il est le
plus important centre de recherche en santé ne faisant pas partie d'une
composante d'un hôpital au Québec et l'un des plus importants centres de
recherche en santé au pays affilié à l'Université de Montréal; il regroupe
plus de 70 chercheurs de plusieurs disciplines (biochimie, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, chimie, microbiologie-immunologie,
génétique, médecine expérimentale, neurosciences, nutrition, pharmacologie,
physiologie, sciences biomédicales, etc.) répartis en 34 unités de
recherche; emploi plus de 250 personnes (agents de recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 300
étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux provenant de
partout au pays.
Ses travaux
de recherche se concentrent en 5 axes, dont :
cancer : les recherches sont consacrées aux tumeurs mammaires,
la détection et caractérisation de nouveaux oncogènes (dans le cas des
leucémies et lymphomes); les prédispositions héréditaires; les métastases;
la croissance et
progression tumorale; transformation maligne; ainsi que l'ostéopétrose,
une maladie génétique des os.
Voici quelques exemples de
découvertes dans ce domaine de cet Institut :
découverte d'un
traitement alternatif potentiel pour les leucémies lymphoïdes;
découverte
qu’une protéine nommée DOCK1 jouait un rôle clé dans la formation des
métastases dans le cancer du sein;
découverte qu’une enzyme qui se trouve
dans le cancer du sein rend les patientes moins réceptives à la
chimiothérapie;
découverte du rôle clé que jouent trois petites molécules
essentielles à l’éradication des cellules cancéreuses;
identification des
gènes responsables de la réponse immunitaire anticancéreuse;
identification d’un nouveau mécanisme intracellulaire responsable de la
modulation de la perméabilité vasculaire, ce qui permettra d'améliorer le
traitement des tumeurs cancéreuses en altérant la perméabilité des vaisseaux
sanguins qui les irriguent.
-
Institut Lady
Davis pour la recherche médicale : rattaché au Montreal Jewish
General Hospial et affilié à
l'Université Mcgill, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220 chercheurs (dont
155 en recherche clinique) de plusieurs disciplines (anthropologie,
biochimie, biologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire,
épidémiologie, génétique, microbiologie-immunologie, pharmacologie,
physiologie, médecine expérimentale, psychologie, santé publique,
sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.); emploie une centaine d'employés de soutien (incluant des agents
de recherche) et accueille annuellement plus de 175 étudiants aux cycles
supérieures et stagiaires postdoctoraux.
Dans le domaine du cancer
et des soins palliatifs; les intérêts portent sur l'oncologie
moléculaire; prévention du cancer; oncogénétique; biomarqueurs et
traitements anticéreux; nouveaux traitements anticancéreux;
radio-oncologie, la gestion, le contrôle et le traitement de la douleur
lors de cancers; les interventions en e-santé (via Internet) en cancérologie; psycho-oncologie concernant les cancers du sein, de
l'ovaire, colectoral, cervico-faciale, de la peau et la leucémie; les soins
palliatifs; la mesure et l'évaluation de la qualité de vie; l'aidant naturel; la
collaboration interprofessionnelle et interdisciplinaire en oncologie;
l'utilisation et l'organisation des services de santé en cancécrologie; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de cet institut en cancérologie :
identification de la cause génétique de la synthèse incontrôlée des protéines
dans les cellules qui pourrait mener à a au développement de nouveaux
traitements pour les cancers de la prostate, du cerveau et mélanome;
identification (conjointement avec le CHUM et le CUSM) des mécanismes génétiques
dans les tumeurs ovariennes qui permettent de différencier les patientes basé
sur leur durée de vie suite à la première intervention chirurgicale lors d'un
cancer de l'ovaire;
identification de mutations génétiques pour expliquer
pourquoi certaines familles québécoises sont plus à risque de développer le
cancer du sein;
mise au point d'une approche novatrice pour prévenir la
formation de métastases dans le cancer du sein.
- Institut NÉOMED : organisme privé sans but lucratif et centre d'excellence sur la recherche de produits biologiques et de vaccins dont la mission est de favoriser le développement d'approches thérapeutiques prometteuses regroupant 23 PME de l'industrie pharmaceutique québécoise, ainsi que le géant pharmaceutique britannique GSK et situé sur 2 sites : St-Laurent (petites molécules) et Laval (vaccins) et emploie 290 personnes dont près d'une centaine de chercheurs.
- Laboratoire de génomique fonctionnelle de l'Université de Sherbrooke : ce laboratoire s'intéresse notamment aux gènes liés au cancer et au fonctionnement des différents gènes actuellement connus et à la découverte de gènes encore méconnus
- Laboratoire de la Professeure Saucier : laboratoire de recherche de l'Université de Sherbrooke qui étudie la contribution des voies de signalisation des récepteurs transmenbranaires au cours de diverses fonctions biologiques impliquées dans des conditions physiologiques normales, ainsi que dans le contexte d'un cancer colectoral.
- Laboratoire du Professeur François-Michel Boisvert : laboratoire de l'Université de Sherbrooke qui étudie les mécanismes moléculaires impliqués dans la réparation de l’ADN en réponse aux traitements de radiothérapie et médicaments utilisés en chimiothérapie, principalement pour traiter le cancer colectoral.
- Laboratoire du Professeur Jean : laboratoire de recherche de l'Université de Sherbrooke qui étudie les régulateurs qui contrôlent le transport membranaire et la croissance des cellules cancéreuses.
-
Rosalind & Morris Goodman
Cancer Research Centre : rattaché à l'Institut de recherche du
CUSM et affilié à l'Université Mcgill; le second plus important centre de
recherche en cancérologie au Québec et l'un des plus importants au monde,
est toutefois parmi les plus réputés au monde. Il regroupe plus de 25
chercheurs de plusieurs disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie
cellulaire, biologie moléculaire, chimie, microbiologie-immunologie,
neurosciences, médecine expérimentale, pathologie, pharmacologie,
physiologie, sciences biomédicales, sciences pharmaceutiques, psychologie,
sciences infirmières, nutrition et diverses spécialités médicales en
oncologie) en recherche fondamentale, appliquée et clinique.
Ses
principaux thèmes de recherche sont : caractère et plasticité des cellules souches
(cellules souches, les cellules souches pluripotentes induites et la
biologie progénitrice; polarité de la cellule et différenciation
cellulaire); microenvironnement tumoral (comprendre comment le
microenvironnement tumoral, soit le milieu cellulaire dans lequel la tumeur
existe, y compris autour des vaisseaux sanguins, des cellules
immunitaireschange la manière dont croissent et se métastasent les cellules
cancéreuses et comment nous pouvons exploiter cette connaissance pour mettre
au point des stratégies pour cibler le microenvironnement tumoral afin
d’améliorer les traitements du cancer); oncométabolisme (
compréhension des régulateurs fondamentaux du métabolisme, avec la recherche
translationnelle, qui cible les études précliniques chez les animaux et des
modèles humains dérivés des cellules cancéreuses afin d'évaluer de nouvelles
stratégies thérapeutiques); thérapeutiques anticcancéreuses
(identification et validation de nouveaux médicaments et de nouvelles
avenues thérapeutiques ou pour améliorer les résultats des thérapies
existantes par des outils moléculaires, de modèles animaux pré-cliniques
définis génétiquement et de la recherche clinique).
Les principaux
types de cancers visés sont : cancer du sein, cancer urogénital et cancers
gastro-intestinaux (colorectoral, foie, intestin, estomac, pancréas).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
importante découverte que forme la plus agressive du cancer de
l’ovaire débuterait dans les trompes de Fallope;
découverte d'un nouveau
mécanisme de propagation du cancer par une infection qui se manifeste après
une chirurgie;
élaboration d’un test clinique qui permet de déterminer
comment un cancer du sein va évoluer;
découverte d'une protéine associée à la croissance
vasculaire dans le cancer;
co-découverte d'un nouveau gène impliqué dans
la perte musculaire qui pourrait être une bonne cible pour le développement
de médicaments diminuant la perte musculaire lors d'un cancer;
découverte de
2 mutations génétiques responsables de près de 40 % des glioblastomes chez
l’enfant – une des formes les plus mortelles de cancer du cerveau qui ne
répond pas aux traitements de chimiothérapie et de radiothérapie;
co-découverte d'une nouvelle mutation génétique liée
à l'apparition du cancer du sein;
découvertes de nouvelles
pharmacothérapies qui freineraient la propagation des cancers;
découverte
d'une protéine associée à la croissance vasculaire dans le cancer;
identification (conjointement avec le CHUM et Institut Lady Davis du MJH)
des mécanismes génétiques dans les tumeurs ovariennes qui permettent de
différencier les patientes basé sur leur durée de vie suite à la première
intervention chirurgicale lors d'un cancer de l'ovaire;
co-développement
de nouvelles approches en génomique afin développer de nouveaux traitements
de la leucémie, principalement chez les enfants;
mise au point (expérimentale) d'une
molécule pouvant atteindre et traiter les tumeurs cérébrales.
-
Alan Edwards Centre for Research of Pain
(en anglais) :
centre interdisciplinaire de recherche (fondamentale, appliquée et clinique) sur la prévention et le traitement de la
douleur chronique affilié à l'Université Mcgill; il regroupe près de 50
chercheurs et cliniciens-chercheurs et une vingtaine de chercheurs associésé de plusieurs disciplines
(biologie cellulaire et moléculaire, neurosciences, physiologie, pharmacologie,
psychologie, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences
biomédicales et cliniques, sciences dentaires, sciences de la réadaptation,
sciences médicales expérimentales, sciences psychiatriques, anesthésiologie,
neurologie, gériatrie, psychiatrie et rhumatologie) provenant principalement de
l'Université Mcgill, mais également des universités de Montréal et Laval.
Dans le domaine des sciences neurologiques, les intérêts portent
notamment sur : la physiologie des systèmes sensoriels somatiques dans la
périphérie et la moelle épinière; les mécanismes physiologiques de la production
de douleurs inflammatoires; mécanismes cérébraux de modulation de la douleur et
de la douleur dans la santé et la maladie; les neuropathies périphériques
douloureuses impliquées dans diverses maladies et traumatismes comme la
neuropathie diabétique; mécanismes de la fonction des récepteurs de
neuropeptides impliqués dans la douleur inflammatoire aiguë et chronique de la
colonne vertébrale de la afin de développer des médicaments plus
efficaces; l’imagerie cérébrale humaine afin
d’identifier les régions du cerveau impliquées dans les volets émotif et
sensitif de la douleur; base moléculaire de l'hyperexcitabilité dans le cerveau
et dans les voies sensorielles afin de mieux comprendre leur contribution à des
maladies neurologiques, y compris la douleur chronique, l'épilepsie et les AVC;
étude de la circulation des cerveaux et l'interaction entre les neurones et les
vaisseaux sanguins cérébraux afin de mieux comprendre la douleur vasculaire de
la tête; la neuropathie post-traumatique; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de ce centre :
identification d'un gène
important associé à la sensibilité à la douleur chronique;
étude ayant
démontré que la consommation de cannabis médicinal pour traiter la douleur
chronique est sans danger pour la santé à court terme et pourrait même être plus
efficace que les traitements conventionnels;
découverte que la douleur
lombaire chronique peut aussi atteindre le cerveau : la matière grise s’amincit,
parfois au point d’entraîner des troubles cognitifs, ce qui pourra aider à
ralentir la progression de ces modifications cérébrales en traitant la douleur.
-
Centre d'excellence en
neuromique de l'Université de Montréal : rattaché au Centre de recherche
du CHUM; il regroupe une cinquantaine de chercheurs de différentes
disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie cellulaire et
moléculaire, génétique, neurosciences, physiologie, sciencees biomédicales,
sciences psychiatriques, médecine génétique médicale, neurologie,
psychiatarie, etc.) qui s'intéressent au domaine de la neuromique, une
approche globale de la recherche sur le cerveau et le système nerveux.
Pour plus de détails, consulte le Centre de recherche du CHUM.
- Centre d'études avancées en médecine du sommeil de l'Université de Montréal : voir Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal
- Centre d'études des troubles du sommeil de l'Université Laval : voir Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec.
- Centre de neurophotonique de l'Université Laval : équipe de recherche rattaché au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec qui étudie notamment les processus cellulaires et moléculaires dans le neurone vivant à l'aide de la photonique.
-
Centre de
recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (voir aussi le
site du Centre d'études avancées
en médecine du sommeil) : important centre de
recherche affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine de
chercheurs réguliers de plusieurs disciplines (biochimie,
chirurgie-neurochirurgie, médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie,
psychiatrie, psychologie, sciences infirmières, etc.) et une centaine de
chercheurs associés provenant de l'Université de Montréal, mais également des
universités Concordia, Mcgill et UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques,
neurophysiologie et traumatologie-soins aigus.
Dans le domaine de la
neurophysiologie; 18 chercheurs réguliers et 26 chercheurs associés
s'intéressent notamment aux maladies et troubles du sommeil; à la
neuro-cardiologie; les mécanismes électrophysiologiques et nerveux des troubles
du rythme cardiaque; la pathophysiologie des commotions cérébrales; les troubles
anxieux; la dépression saisonnière; la neuropsychologie cognitive; l'imagerie
cérébrale; les psychothérapies cognitivo-comportementales; la neurotraumatologie
aiguë; les soins intensifs neurologiques; la schizophrénie et
la psycho-pharmacologie.
Voici un exemple de découverte réalisée par le
centre :
découverte que les commotions cérébrales subies par les athlètes
altèrent durablement la matière blanche du cerveau, et constituent un facteur
déterminant du déclin cognitif et moteur des décennies plus tard;
découverte
qu'une majorité de personnes ayant subi une commotion cérébrale avaient un
trouble de l'odorat au cours de leurs premiers jours suivant leur accident;
réalisation d'une étude qui renforce les hypothèses voulant que les enfants de
parents somnambules aient plus de risques de l'être aussi.
-
Centre de recherche de l'Institut neurologique de Montréal
: rattaché à l'Institut de recherche en santé du CUSM, le second plus grand
centre de recherche médicale au Canada et affilié à l'Université Mcgill l'une
des plus prestigieuses universités au pays; il est le plus grand centre de
recherche sur les maladies neurologiques au Canada et l'un des plus importants
au monde.
Il regroupe près d'une soixantaine de chercheurs de plusieurs
disciplines fondamentales (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire,
neurosciences, génie biomédical, physiologie, pharmacologie, psychologie,
sciences expérimentales, sciences infirmières, sciences de la réadaptaiton,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques) et de cliniciens-chercheurs
de plusieurs disciplines (anesthésiologie, neurologie, neurochirurgie,
psychiatrie, médecine génétique, oncologie, rhumatologie, soins intensifs,
radiologie et traumatologie) qui effectuent de la recherche fondamentale,
appliquée ou clinique afin de traiter les maladies et troubles neurologiques
provenant du système nerveux central ou du système nerveux périphérique.
Ses principaux intérêts portent sur :
circuits neuronaux :
mécanismes moléculaires qui contrôlent les connexions entre les systèmes nerveux
périphérique et central nécessaires au fonctionnement de divers systèmes
sensoriels qui nous permettent de percevoir les odeurs, les sons, les goûts, la
douleur et la température; rôle de l’expérience sensorielle et de la plasticité
du cerveau dans l’apparition et le traitement de dysfonctions cognitives (ex :
maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, maladie de Huntington, traumatismes
cérébraux, troubles de stress post-traumatique); interactions entre les
neurones, les astrocytes et les microvaisseaux qui assurent un afflux sanguin
adéquat aux zones actives du cerveau (appelé "couplage neurovasculaire) afin de
mieux comprendre et traiter les accidents vasculaires cérébraux AVC; génération
des états de veille et de sommeil dans le cerveau afin de mieux comprendre les
troubles de l'attention, de la mémoire et les troubles du sommeil; étude le
cortex visuel afin de comprendre comment les neurones communiquent l’information
au sujet du monde visuel afin de mieux comprendre et traiter les troubles
visuels d'origine neurologique; fondements moléculaires de l’hyperexcitabilité
dans le cerveau et les voies sensoriellespour comprendre leur contribution aux
pathologies neurologiques (douleur chronique, épilepsie, accident vasculaire
cérébral); changements biochimiques qui se produisent dans le cerveau pendant
les mécanismes de l’apprentissage et de la mémoire afin de mieux comprendre les
troubles de la mémoire; etc.
épilepsie : modélisation de lésions
épileptogènes et à l’étude de leur relation avec la structure du cerveau et la
fonction cérébrale en utilisant des techniques d'IRM qui faciliteront la prise
en charge d'éleptiques candidats au traitement chirurgical; facteurs et formes
génétiques de l’épilepsie et des syndromes épileptiques, ainsi que la mémoire et
l’attention chez les épileptiques et leurs proches; mécanismes à la base de
l’hyperexcitabilité en épilepsie et leur relation par rapport à la vulnérabilité
aux crises et à la résistance des crises au traitement; évaluation de la
propagation de l’activité épileptique et de l’étendue du réseau épileptogène;
mécanismes de génération des décharges épileptiques, telles qu’enregistrées sur
l’électroencéphalogramme (EEG) de patients épileptiques; détermination des zones
épileptogènes ne pouvant être localisées par électroencéphalographie de surface
par des électrodes profondes afin de diagnostiquer l'épilepsie réfractaire;
mécanismes sous-jacents à la genèse de crises chez des patients épileptiques et
pour mettre au point de nouveaux antiépileptiques; développement de nouveaux
outils et tests diagnostiques de l'épilepsie; développement de nouveaux
médicaments antiépileptiques; développement de nouvelles approches de traitement
de l'épilepsie; développement de nouvelles techniques neurochirurgicales pour
traiter l'épilepsie; etc.
maladies neuro-immunologiques : des
recherches sont effectuées sur les maladies neurologiques inflammatoires telles
que : la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain-Barré, la myélite
transverse, la névrite optique, gliomes du tronc cérébral, le neurosida, etc. On
s'intéresse aux principes de l’immunorégulation et des interactions
neuro-immunitaires; développement des nouvelles techniques de neuroimagerie;
essais cliniques afin d'évaluer de nouveaux traitements pour les formes
rémittente et progressive de la sclérose en plaques; développement de nouveaux
outils diagnostiques de la sclérose en plaques et troubles connexes;
développement de nouvelles approches de traitement de la sclérose en plaques;
etc.
maladies neurodégénératives : base génétique de maladies et
à identifier des gènes responsables de maladies neurologiques et psychiatriques,
dont la sclérose latérale amyotrophique, l’AVC, le tremblement essentiel, les
anévrismes de forme familiale, les angiomes caverneux, l’épilepsie, l’ataxie
spinocérébelleuse, la paraplégie spastique, l’autisme, la schizophrénie, le
syndrome de Gilles de la Tourette, le syndrome des jambes sans repos, la
schizophrénie et la psychose bipolaire; génétique moléculaire de la maladie
d’Alzheimer; phénomènes moléculaires entraînant la dégénérescence des neurones
dopaminergiques dans la maladie de Parkinson; essais cliniques de troubles
neuromusculaires, notamment la sclérose latérale amyotrophique SLA, les
myopathies, les neuropathies, la myasthénie et la douleur; développement de
nouveaux outils diagnostiques de la maladie d'Alzheimer; développement de
nouvelles techniques de neurochirurgie assistée par imagerie médicale;
développement de nouvelles approches de traitement de maladies neuromusculaires;
développement de nouvelles approches de traitement pour la maladie d'Alzheimer
et la maladie de Parkinson; etc.
maladies neurologiques rares :
génétique de troubles neurogénétiques à effets fondateurs au Québec plus
particulièrement les troubles présentant des manifestations ataxiques comme
l'ataxie spastique autosomique récessive de type Charlevoix-Saguenay (ASARCS);
génétique moléculaire des maladies mitochondriales, en particulier celles qui
affectent la fonction de la chaîne respiratoire; mécanismes responsables des
maladies des motoneurones et à trouver des thérapies pour aider les cellules
vulnérables à se défendre elles-mêmes; essais cliniques du traitement du
syndrome post-polio; neurofibromatose (désordre génétique prédisposé à
développer des tumeurs du système nerveux); etc.
neuro-imagerie et
neuro-informatique : développement de techniques de pointe en neuroimagerie
afin d’évaluer l’évolution pathologique de la sclérose en plaques et de la
maladie d’Alzheimer; développement de nouvelles méthodes d'imagerie
fonctionnelle et structurelle du cerveau et à leur application aux neurosciences
cliniques et cognitives; développement de techniques de traitement de l'image en
imagerie cérébral; développe de nouvelles technologies d’imagerie cérébrale pour
l’examen des processus cognitifs chez les personnes âgées; développement de
techniques de combinaison de l’IRM multimodale de haute résolution et de modèles
statistiques afin de fournir une vue d’ensemble de la base biologique de
l’épilepsie; reconstruction et la modélisation d’images pour la tomographie par
émission de positons à haute résolution (TEP); développement des applications
humaines de méthodes de mesure du débit sanguin cérébral au moyen de la
tomographie par émission de photon unique (TEPU); neuroradiologie
interventionnelle (traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens,
malformations artério-veineuses, la fistule artério-dural et l'embolisation
préopératoire des tumeurs); développement de nouvelles techniques de traitement
de l'image pour un atlas informatisé en neurochirurgie assistée par ordinateur;
etc.
neurosciences cognitives (perception, motricité, langage,
mémoire, raisonnement, émotions...) : base cérébrale du processus décisionnel
chez les humains et fait appel aux outils des neurosciences cognitive;
compréhension sur la façon dont l’expérience linguistique influe sur
l’organisation du cerveau et la façonne afin d'aider à cartographier les zones
fonctionnelles du langage chez des patients ayant des lésions cérébrales
focales; examen des conséquences à long terme de l’exposition prénatale au
tabagisme maternel sur la structure du cerveau; étude de la fonction des
différentes zones du cortex frontal et leur interaction avec les aires
pariétales et temporales dans l’activité cognitive; etc.
tumeurs
cérébrales : génétique des tumeurs au cerveau; caractérisation
moléculaire de formes courantes de tumeurs au cerveau au moyen de la
spectroscopie par résonance magnétique; identification et caractérisation des
mécanismes moléculaires fondamentaux régulant le mouvement des cellules gliales;
caractérisation des mécanismes moléculaires sous-jacents à la croissance et à la
propagation de la forme la plus maligne du cancer du cerveau, le glioblastome;
neuroradiologie interventionnelle (traitement endovasculaire des anévrismes
intracrâniens, malformations artério-veineuses, la fistule artério-dural et
l'embolisation préopératoire des tumeurs); pathogénie des tumeurs cérébrales
principalement les méninges, sur la sclérose latéral amyotrophique (désordre
neurologique associée à la mort sélective de grands neurones du système nerveux
central); développement de nouvelles approches de traitement non chirurgical des
tumeurs cérébrales; évaluation et développement de techniques neurochirurgicales
pour le traitement des gliomes au cerveau; etc.
Voici quelques exemples
de découvertes et réalisations de ce centre :
développement du premier
atlas en 3D du cerveau disponible pour les scientifiques du monde;
co-découverte (avec
l'Institut des recherches cliniques de Montréal) d’un nouveau gène associé à une
forme de leucodystrophie – les leucodystrophies font partie d’un groupe de
maladies neurodégénératives mortelles touchant un enfant sur 7 000 et qui
demeurent incurables;
découverte qu'une
diminution de l’apport de sang au cerveau est le premier signe physiologique
annonciateur de la maladie d’Alzheimer, ce qui permettra de mieux diagnostiquer
cette maladie;
découverte que bloquer par une molécule l'activité d'un
récepteur précis du cerveau rétablit la mémoire et la fonction vasculaire
cérébrale chez les personnes atteintes d'Alzheimer;
découverte d'une
malformation génétique d'une maladie neurodégénérative appelée "syndrome
d'Andermann" en honneur au chercheur de Mcgill qui l'a découverte;
participation (avec le Centre de recherche du CHUM) à la mise au point d’une
sonde révolutionnaire pour détecter des cellules cancéreuses au cerveau;
développement du test de Wada qui permet de déterminer l'hémisphère cérébral
dominant pour le langage;
développement d'une technique de recherche in vitro
des réseaux néocoticaux humains (couche externe des hémisphères cérébraux);
développement et mise au point d'une nouvelle technique neurochirurgicale pour
la réalisation de biopsies de tumeurs cérébrales;
développement d'une
nouvelle technique diagnostique non invasive de l'épilepsie;
co-découverte
d'un gène responsable de la sclérose latérale amyotrophique SLA;
clonage de
gènes responsables de la neurophibromatose de type NF2, de la sclérose latérale
amyotrophique et de la dystrophie musculaire oculopharyngée;
découverte d'un
gène responsable de la dystrophie musculaire oculopharyngée;
découverte de
gène responsable du Syndrome Gilles de la Tourette;
localisation des gènes
responsables de la maladie de Clouston;
isolement du gène responsable de la
neuropathie sensitivo-motrice héréditaire avec agénésie du corps calleux, une
maladie orpheline québécoise qui entraîne un retard mental;
identification de
gènes de plusieurs maladies orphelines dont : celles responsables de la
dystrophie musculaire oculopharyngée (DMOP), de l'ataxie spastique autosomique
récessive avec leucoencéphalopathie fréquente (ARSAL), de la neuropathie
autonome sensitive héréditaire de type II (NASHII), de la dystrophie des
ceintures marquée par une atrophie du quadriceps (LGMD2L) et des
leucodystrophies liées à la polymérase III;
premier essai de thérapie génique
pour des patients ayant des glioblastomes multiformes récurrents;
première
caractérisation moléculaire de formes courantes de tumeurs au cerveau au moyen
de la spectroscopie par résonance magnétique;
développement de nouvelles
techniques de neurochirurgie assistée par imagerie médicale.
-
Centre de recherche de
l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal : plus important
centre de recherche sur le vieillissement au Québec affilié à l'Université
de Montréal; il regroupe une cinquantaine de chercheurs réguliers et une
quinzaine de chercheurs associés provenant de plusieurs disciplines
(biologie cellulaire et moléculaire, nutrition, pharmacologie, physiologie,
psychologie, santé publique, sciences biomédicales, sciences infirmières,
sciences de l'activité physique et kinésiologie, sciences de la réadapation,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques, gériatrie, psychiatrie,
rhumatologie, médecine interne, neurologie, etc.) qui s'intéressent aux
différents aspects physiologiques, psychologiques et psychosociaux du
vieillisement.
Dans l'axe neurosciences du vieillissement;
il y a 25 chercheurs qui s'intéressent aux dimensions neurobiologiques et
neurocognitives du bien-vieillir telles que :
mécanismes de
plasticité cérébrale permettant de récupérer le langage lorsque celui-ci est
touché comme conséquence d’accident vasculaire cérébral, ou dans le cadre
d’une démence; langage et la mémoire sémantique dans le vieillissement
normal et pathologique (tel que chez les patients atteints de démences
atypiques);changements cognitifs et aux troubles de communication ou de
langage associés au vieillissement normal et pathologique; développement de
méthodes de pointe en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) pour évaluer
la structure et la fonction du cerveau et de la moelle épinière; mécanismes
et fonctions des rythmes cérébraux au cours du sommeil; biomarqueurs en
neuroimagerie et sommeil associés au vieillissement, au déclin cognitif et
au développement des maladies neurodégénératives; quantification des
symptômes moteurs dans les maladies avec troubles du mouvement, comme la
maladie Parkinson; changements dans le système auditif central chez les
personnes âgées; désordres neurologiques et performance sensorimotrice
(maladie de parkinson, accident vasculaire cérébral, neuropathie
périphérique); régulation cérébrale des réflexe moteurs et neurophysiologie
de la douleur; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations
dans ce domaine par ce centre :
développement d'une nouvelle méthode de diagnostic plus précoce de la
maladie d'Alzheimer;
mise en évidence d'une importante plasticité
cérébrale chez les individus âgés sains et chez ceux à risque de développer
la maladie d’Alzheimer;
identification in vivo des origines
physiologiques de la maladie de Parkinson;
découverte d'un lien entre les
rythmes du sommeil, la consolidation d’une nouvelle habileté et la
plasticité cérébrale;
développement d'un nouvel outil permettant
d'identifier plus rapidement les patients souffrant de la maladie de
Parkinson à risque de démence;
d'importantes recherches ayant permis de
mieux comprendre les bases cérébrales de la modulation de la douleur.
-
Centre de recherche de
l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal : l'un des 3 centres
de recherche en santé mentale au Québec et parmi les plus importants au pays
affilié à l'Université de Montréal; il
regroupe près de 50 chercheurs (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire,
chimie, criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sexologie, travail social, ainsi que des spécialités cliniques telles que la
psychiatrie et la neurologie) et accueille plus de 250 étudiants au cycles
supérieures, médecins résidents et stagiaires postdoctoraux.
Dans le
domaine des maladies neurologiques, les intérêts portent sur :
troubles
moteurs chez les patients souffrant d’un syndrome parkinsonien, ainsi que chez
les patients schizophrènes traités de manière prolongée avec des neuroleptiques
et souffrant de dyskinésie; facteurs génétiques des anormalités cérébrales
associés au troubles de la conduite; Bases neurobiologiques des comportements
auto et hétéroagressifs dans la schizophrénie; mécanismes psychophysiologiques
et neurogénétiques des comportements violents; etc.
-
Dans le domaine des
maladies neurologiques, les intérêts portent sur :
le vieillissement et maladies neurodégénératives :
neuroimmunologie, biologie cellulaire, génétique, pathophysiologie, suivi en
imagerie, développement de nouvelles approches thérapeutiques pour la
maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques, la
sclérose latérale amyotrophique, ainsi qu'à d'autres types de
neurodégénérescence reliée au vieillissement).
la
douleur et contrôle sensori-moteur : mécanismes spinaux de la douleur
chronique, les phénomènes de réadaptation et de plasticité neuronale
associés à des lésions spinales entraînant des déficits locomoteurs,
l'implication respective du cortex cérébral, du tronc cérébral et de la
moelle épinière dans le contrôle de la motricité, l'impact de la douleur sur
les représentations du corps et l'apprentissage moteur, le développement de
thérapies cellulaires pour la dystrophie musculaire, la génétique des
ataxies et des neuropathies héréditaires, l'analyse par imagerie cérébrale
de la représentation de la douleur, et le vieillissement du système neuronal
sensorimoteur du langage.
la circuiterie et
plasticité : remodelage synaptique (connexion entre les cellules)
impliqué dans l'apprentissage, la mémoire, le vieillissement et l'apparition
de crises épileptiques; rôle de la neurogenèse postnatale dans la plasticité
cérébrale, l'implication de différents gènes dans la régulation et le
maintien des circuits neuronaux jouant un rôle dans le comportement
psychomoteur et la dépendance aux drogues; modélisation de la moelle
épinière par génie tissulaire ainsi que la plasticité cérébrale humaine en
condition normale et pathologique (lésions vasculaires, démence, tumeurs,
etc.) grâce à la neuroimagerie.
le stress et les
troubles du sommeil : mécanismes neuronaux qui sous-tendent les
phénomènes du sommeil afin d'élaborer de nouvelles thérapies permettant de
mieux gérer le stress et d'atténuer les dérèglement du cycle veille-sommeil;
implication des endorphines dans la résilience et la vulnérabilité au stress
chronique, aux troubles respiratoires reliés au stress de la séparation
maternelle chez le nouveau-né, (crise de panique), et à la surconsommation
alimentaire induite par le stress; bases physiologiques, épidémiologiques,
étiologiques et thérapeutiques des états de conscience de l'insomnie, ainsi
que sur l'adaptation au travail de nuit et la dépression saisonnière.
la neurobiologie de la santé mentale :
mécanismes moléculaires, signatures neurobiologiques, neurocognitives et
neurogénétiques afin de prédire et détecter précocement les vulnérabilités,
d'optimiser le diagnostic, l'efficacité des traitements et du médicament
d'individus ou familles affectés de maladies psychiatriques incluant les
troubles du spectre de l'autisme (TAS) et le trouble déficitaire de
l'attention avec et sans hyperactivité (TDAH).
Voici quelques
exemples de découvertes réalisées par ce centre :
découverte de la
cause de l'hypersensibilité à la douleur induite par la morphine;
découverte d'un traitement permettant d’activer puissamment les neurones
locomoteurs de la moelle épinière;
découverte d'une molécule contenue
dans le ginseng indien qui parvient à ralentir la progression de la sclérose
latérale amyotrophique;
découverte d'un nouvel aspect de la régénération
neuronale des neurones du cerveau;
découverte d'un mécanisme qui pourrait
être à la base de certaines arythmies cardiaques ainsi que de nombreuses
maladies musculaires ou nerveuses.
-
Centre de recherche de
l'Institut universitaire en santé mentale Douglas : plus important
centre de recherches en santé mentale au Québec et second au pays derrière le
Centre de recherche du Royal Ottawa regroupant près de 70 chercheurs provenant de
plusieurs disciplines (anthropologie, biochimie, biologie cellulaire et
moléculaire, chimie, criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie,
physique médicale, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sciences religieuses, sexologie, travail social, ainsi que des spécialités
cliniques telles que la psychiatrie, la neurologie, la pédiatrie) et accueille
plus de 250 étudiants au cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires
postdoctoraux. Il est spécialisé en
maladies mentales et neurologiques affilié à l'Université Mcgill.
Dans le
domaine des maladies neurologiques, les intérêts portent sur :
vieillissement, madadie de Parkinson et maladie d'Alzheimer : étude de la façon que le
cerveau utilise l’information pour trouver, reconnaître et se rappeler des
objets dans un contexte particulier (appelé traitement contextuel) chez les
personnes souffrant de troubles de la mémoire; études d’imagerie cérébrale en
neuroscience cognitive du vieillissement et de la mémoire; facteur de croissance
nerveux et du rôle de la mort cellulaire programmée (apoptose) dans la
pathologie de la maladie d'Alzheimer et autres désordres neurodégénératifs;
facteurs de risque génétique associés à la cardiopathie dans le déclenchement de
la la maladie d'Alzheimer; développement de nouveaux médicaments comme
traitement palliatif de la maladie d'Alzheimer; développement de nouvelles
approches diagnostiques et thérapeutiques à la maladie d'Alzheimer et autres
maladies apparentées; prévention primaire et mesurer l’efficacité d’un
traitement à réduire l’incidence de la maladie d’Alzheimer chez des personnes
âgées ne souffrant pas de démence; modifications qui affectent le cerveau au
cours du vieillissement de l’organisme, spécialement dans le contexte des
stresseurs aigus et chroniques; connectivité fonctionnelle et à la dynamique des
circuits neuronaux contrôlant les états de veille et de sommeil afin de mieux
comprendre comment le cerveau contrôle le sommeil, l’attention et la cognition;
définition de l’activité neuronale des régions du cerveau impliquées dans la
navigation: l’hippocampe, le noyau caudé, les cortex du lobe temporal médian et
le cortex frontal d'améliorer la mémoire spatiale des personnes souffrant de
troubles de la mémoire, mais aussi en santé détenant une mémoire saine; etc.
autres : l’impact des horloges circadiennes (biologiques) internes
sur le système nerveux et ouvrir ainsi la voie à de nouveaux moyens pour
combattre les troubles mentaux et d’autres dysfonctionnements cérébraux;
mécanismes d’action de certaines molécules cervicales en réponse à l'infection
générale, à l'inflammation ou aux blessures; rôle que jouent les médiateurs de
la douleur et leurs récepteurs, dans le déclenchement des états de douleur
chronique; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations du
centre :
une étude longitudinale sur le vieillissement du cerveau a mené à l'élaboration
d'un programme multinational sur le vieillissement par l'Organisation mondiale
de la santé OMS;
première étude canadienne multicentrique sur le traitement
de la maladie d'Alzheimer en utilisant le tacrine, une substance médicamenteuse
pour le traitement palliatif de la maladie d'Alzheimer;
découverte d'une
variante génétique qui protège certaines personnes contre la forme la plus
commune de la maladie d’Alzheimer;
découverte d'un nouveau facteur de risque
génétique associé à la cardiopathie intervient dans le déclenchement de la forme
courante de la maladie d'Alzheimer;
découverte d'une variante génétique qui
réduit de 30 à 50% le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
-
Centre
de recherche du CHU de Québec (unité de recherches en
neurosciences du CHUQ) : composante du CHU de Québec et affilié à
l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines
reliées aux sciences de la santé;
emploie plus de 2 500 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et
accueille annuellement 1000 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le
monde) répartis sur 5 sites hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec,
St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et St-Sacrement).
Dans le domaine
des maladies et troubles neurologiques; on retrouve une trentaine de
chercheurs réguliers et une trentaine de chercheurs associés et
cliniciens-chercheurs provenant de plusieurs disciplines (biologie
cellulaire et moléculaire, neurosciences, pharmacologie, physiologie,
psychologie, sciences biomédicales et cliniques, sciences de la
réadaptation, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, neurologie,
neurochirurgie, ophtalmologie, psychiatrie, anesthésiologie, médecine
génétique, etc.) situés au pavillon Enfant-Jésus
effectuant de la recherche fondamentale, appliquée ou clinique sur les
maladies et troubles.
Les intérêts portent sur :
maladies
neuro-dégénératives, neuro-immunitaires et neuro-oncologiques : ataxie
héréditaire; démence atypique; démence frontotemporale; maladie
d'Azheimer; maladie de Parkinson; sclérose en plaques; dyskinésies;
inflammation; douleur aigüe et chronique; stress chronique; gliobastomes;
cancers du cerveau, cancers de la moelle épinière; génétique des maladies
neurodégénératives; phénomènes qui peuvent contribuer au développement ou à
la propagation des aspects pathologiques retrouvés au sein des maladies
neurodégénératives et mentales; mécanismes biologiques et moléculaires
causant la mort neuronale et la démence; réponse immunitaire dans les
mécanismes de dégénérescence et de régénérescence du système nerveux lésé;
mécanismes immunutaires impliqués dans la sclérose en plaques et les tumeurs
cérébrales; la caractérisation des cellules lymphocytaires dans les
glioblastomes; mécanismes d’action à l’origine des effets bénéfiques ou
dommageables de certaines thérapies expérimentales (transplantation
cellulaire et stimulation cérébrale profonde) afin d’améliorer ces approches
en clinique; nouvelles cibles thérapeutiques pour les maladies neurologiques
et psychiatriques associées à la dopamine; développement de nouvelles
approches thérapeutiques pour les maladies neurodégénératives;
neurochirurgie des tumeurs cérébrales bénignes (adénomes hypophysaires,
méningiomes); etc.
lésions vasculaires ou traumatiques, ainsi que
les troubles du mouvement et défauts génétiques affectant le système
neuromusculaire : atrophie musculaire; sclérose latérale
amyotrophique SLA; dystrophie musculaire de Duchenne; dystrophie myotonique
de Steinnert; autres dystrophies musculaires; ataxie de Friedreich; ataxies
héréditaires; chorée de Hungtington; dystonie; myoclonies; syndrome de
Guillain-Barré; syndrome Gilles de la Tourette et autres tics; syndrome des
jambes sans repos; tremblements essentiels; maladies polygéniques de l’œil;
maladies neurogénétiques dans Charlevoix; maladie génétique infantile anémie
de Fanconi; polyneuropathies (polyneuropathie démyélinisante inflammatoire
CIDP, polyneuropathie sensitivo motrice des membres inférieurs,
polyneuropathie membres inférieurs, neuropathie diabétique, etc.); accidents
vasculaires cérébraux AVC; sténose carotidienne; traumatismes
cranio-cérébraux; blessés médullaires; développement de thérapies
cellulaires et géniques pour les maladies héréditaires;
caractérisation des systèmes de la moelle épinière impliqués dans le
contrôle des fonctions motrices stéréotypées telles la locomotion,
l’élimination et les fonctions reproductrices; les effets de la stimulation
cérébrale profonde ou DBS dans l'évaluation de la marche et de la stabilité
posturale chez les personnes atteintes de troubles du mouvement;
l'évaluation des fonctions du membre supérieur chez les patients
parkinsoniens traités par la stimulation cérébrale profonde DBS; la
reconstruction des électrodes de stimulation cérébrale profonde dans la
maladie de Parkinson; le rôle de la dexaméthasone dans le traitement
conservateur des hématomes sous-duraux chez les traumatisés crâniens;
l'évaluation des psychostimulants dans le coma et leurs effets dans la
récupération; développement de nouvelles
approches thérapeutiques pour les blessures traumatiques; etc.
neurobiologie de l'homéostasie et des comportements : contrôle neuronal
du mouvement, principalement pour le cortex moteur, le tronc cérébral et la
moelle épinière afin de développer de nouvelles stratégies
thérapeutiques pour traiter les blessures traumatiques du système nerveux
central ou les maladies qui affectent les fonctions motrices et la
locomotion; l'étude du métabolisme cérébral par spectroscopie par résonance
magnétique dans les maladies neurologiques, neuroendocriniennes et
psychiatriques; la génétique des maladies polygéniques de l’œil; régulation de
certaines grandes fonctions du système nerveux, comme la motricité, les
comportements; développement et le contrôle de processus neuro-immunitaires
et neuroendocriniens; etc.
douleur chronique : l'impact de
la stimulation spinale épidurale dans le contrôle de la douleur chronique,
l'amélioration de la qualité de vie et des aspects fonctionnels des patients
implantés; les complications et difficultés techniques des systèmes de
neuromodulation; l'évaluation de la stimulation du cortex moteur pour le
contrôle de la douleur chronique brachiofaciale; l'évaluation de la
stimulation spinale épidurale pour le contrôle de la douleur angineuse
réfractaire; l'étude du rôle de la caféine dans l'efficacité de la
stimulation spinale dans le contrôle de la douleur; l'évaluation du rôle
prédictif sur l'efficacité de la stimulation chez les patients amputés du
membre supérieur; la stimulation magnétique transcrânienne pour soulager les
personnes souffrant de douleur chronique; etc.
autres (dont la
neurochirurgie) : neuroradiologie
interventionnelle (traitement endovasculaire des anévrismes intracrâniens,
malformations artério-veineuses, la fistule artério-dural et l'embolisation
préopératoire des tumeurs); évaluation et développement de techniques
neurochirurgicales pour le traitement des gliomes au cerveau; développement
de techniques en chirurgie de la base du crâne (ex : approches trans nasales
pour la chirurgie de l’hypophyse); pathologies spinales (hernies
discales cervicales et lombaires, sténoses spinales, fractures,
instrumentation de la colonne cervicale); l'évaluation du rôle de la
stimulation cérébrale profonde (DBS) en neurochirurgie dans le traitement
des troubles obsessifs compulsifs réfractaires au traitement médical; neurochirurgie fonctionnelle
(névralgie du trijumeau, spasme hémi-facial); neurochirurgie périphérique
(tunnel carpien, nerf cubital, nerfs des membres inférieurs); neurochirurgie
des tumeurs cérébrales bénignes (adénomes hypophysaires, méningiomes); etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
découverte de l'implication d'une molécule dans le développement de la
sclérose en plaques qui permettra le développement de nouveaux traitements;
développement d'une nouvelle technique d'imagerie médicale
pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer;
découverte qu'une baisse de la
température corporelle chez les personnes âgées aggraverait les symptômes de
la maladie d'Alzheimer;
découverte d'une molécule qui permet de stimuler
les mécanismes de défense naturelle du cerveau des personnes atteintes de la
maladie d’Alzheimer qui permettra de développement un nouveau traitement et
peut-être un vaccin pour prévenir la maladie;
étude ayant démontré que la
tomographie par émissions de positrons TEP amyloide, un peptide néfaste pour
le système nerveux permettent de diagnostiquer la maladie d'Alzheimer;
découverte d'un gène responsable de la maladie de
Parkinson;
découverte d'une molécule et de ses effets bénéfiques
étonnants qui permet de renverser la dégénérescence du système nerveux afin
de traiter la maladie de Parkinson;
développement d'une nouvelle méthode
d'identification du processus de regénération des cellules nerveuses, un
contribution majeure au développement d'outils diagnostiques des maladies
neurodégénératives;
développement d'un traitement permettant
d’activer puissamment les neurones locomoteurs de la moelle épinière pour
traiter les blessés médullaires;
co-découverte d'une mutation génétique responsable de la paraplégie
spastique héréditaire;
découverte d'une protéine - le BDNF - qui joue un
rôle central dans la cascade de réactions qui conduit aux douleurs
chroniques;
découverte qu'une technique neurochimique non toxique du
souvenir déjà utilisée pour effacer la mémoire (lors de traumatismes par
exemple) peut aussi servir comme technique pour atténuer la sensibilité à la
douleur et aider au développer un nouveau traitement contre la douleur
chronique;
découverte que l'injection d'une molécule du piment fort
enclenche mécanisme d'hypersensibilité à la douleur, ce qui pemettra de
développer des traitements plus efficaces pour la douleur chronique.
-
Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé, emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans le domaine des neurosciences (incluant les
maladies neurologiques, les maladies mentales et les maladies oculaires); on retrouve près de
60 chercheurs provenant de plusieurs disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, neurosciences, pharmacologie, physiologie, psychologie,
sciences biomédicales et cliniques, sciences de la réadaptation, sciences
pharmaceutiques, sciences infirmières, neurologie, neurochirurgie,
ophtalmologie; ORL, psychiatrie, anesthésiologie, médecine génétique,
radiologie, etc.)
effectuant de la recherche fondamentale, appliquée ou clinique sur les
maladies et troubles du système nerveux central et dont leurs intérêts
portent sur :
neurogénétique (pathologies héréditaires des systèmes nerveux et
musculaire) : maladie de Parkinson, dystonie; chorée de Huntington; syndrome
de Gilles de la Tourette; maladies oculaires neurologiques; génétique et
mécanismes moléculaires des épilepsies; génétique des kératodermies
associées à des maladies neurologiques; motoneurones; mitochondrie; développement des stratégies de
neuroprotection pour le glaucome; neurobiologie des cellules souches du
système nerveux afin de comprendre le vieillissement et les maladies
neurodégénératives; réponse neurologique au stress; etc.
désordres neurodégénératifs,
neuromusculaires et neurométaboliques : céphalées; céphalée de Horton; migraines; douleur
aigüe et chronique; douleur post-opératoire; douleur faciale; maladie d'Alzheimer; maladie de Parkinson; démences;
épilepsie; maladie de Huntington; myasthénie; sclérose latérale amyotrophique; myopathies; maladies du nerf
périphérique; dyskinésie bucco-faciale; dyskinésie tardive; psychoses;
schizophrénie; maladie biopolaire psychotique; neuroimmunologie;
barrière hémo-encéphalique; épidémiologie de la sclérose en plaques; gestion des maladies chroniques et
neurodégénératives; etc.
lésions vasculaires ou traumatiques : accidents cérébraux vasculaires ACV, lésions de la
moelle épinière; neurologie vasculaire; traumatismes cranio-cérébraux;
vasculite cérébrale; etc.
autres :
oximétrie cérébrale et somatique; l'exercice et le cerveau; neuroanesthésie;
électrophysiologie; magnétoencéphalographie; insula; spectroscopie proche
infrarouge; neuroradiologie interventionnelle; neurooncologie;
neurochirurgie fonctionnelle; neurochirurgie périphérique; neurochirurgie
des tumeurs cérébrales; neuro-otologie; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
découverte du mode de régulation de la barrière hémato-encéphalique
dans le cerveau adulte et d’élucider ses multiples dysfonctionnements dans
les maladies inflammatoires chez l’adulte et chez l’enfant est à l’origine
de thérapies originales et extrêmement prometteuses, actuellement en
développement pour le traitement de la sclérose en plaques;
découverte que le bloquage d'une molécule appelée MCAM pouvait
retarder le début de la sclérose en plaque et freiner significativement la progression
de la maladie qui permettra de développement un nouveau
médicament;
participation (avec l'Intitut de recherche du CUSM) à la mise
au point d’une sonde révolutionnaire pour détecter des cellules cancéreuses
au cerveau;
découverte du rôle majeur des granules de stress dans le
développement de la sclérose latérale amyotrophique;
découverte que l'accumulation anormale de gras dans le
cerveau précipite la progression de la maladie d'Alzheimer;
découverte
que la maladie de Parkinson serait causée par la destruction de neurones par
le système immunitaire qui ouvrira la porte au développement de nouveaux
médicaments;
découverte d'un lien entre la protéine bêta-amyloïde dans la
maladie du tremblement essentiel, un trouble du mouvement incurable;
découverte d'une mutation génétique impliquée dans une des
formes les plus courantes de la migraine;
découverte de la mutation d'un
gène responsable de l'autisme, mais aussi de l'épilepsie;
découverte de 2
nouveaux gènes qui prédisposent à la fois à l'épilepsie et à l'autisme qui
permettra de mettre au point une stratégie novatrice pour établir des cibles
thérapeutiques potentielles;
développement d'une nouvelle technique de
microchirurgie de pointe pour contrôler l'épilepsie insulaire réfractaire;
co-découverte (avec le CHU
Sainte-Justine) de la cause génétique d'une maladie rare rapportée
uniquement chez des patients originaires de Terre-Neuve, l'ataxie spastique
héréditaire (ASH);
co-découverte (avec le CHU Sainte-Justine) de la
cause génétique des syncinésies d’imitation, communément appelées mouvements
en miroir (mouvements involontaires);
l'un des 4 centres au
monde à voir testé le Duodopa, un appareil composé d'une sonde et d'une
pompe pour traiter la maladie de Parkinson.
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke;
plus important centre de recherche santé au Québec à l'extérieur de Québec et
Montréal, 4e plus important centre de
recherche en santé au Québec et parmi les plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de nombreuses disciplines; emploie
plus de 900 personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la
recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement plus de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Son Centre d’excellence en neurosciences de l’Université de Sherbrooke
(CENUS) englobant toutes les recherches en neurosciences au sein de l'Université
de Sherbrooke détient ce statut par la reconnaissance officielle de l'Université
comme l'une de ses priorités en recherche, notamment en l'inflammation et de la
douleur, étant le second plus grand centre recherche au Québec et l'un des plus
importants au pays dans ce domaine. Il regroupe 21 chercheurs provenant de
différentes disciplines (biologie cellulaire, physiologie, pharmacologie,
sciences cliniques, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, neurologie
et neurochirurgie). Dans le domaine de l'inflammation et de la douleur, s'ajoute
une vingtaine de chercheurs associés et cliniciens chercheurs collaborateurs.
Ses principaux intérêts portent sur :
inflammation et douleur
: mécanismes impliqués dans la perception et la transmission de la douleur aigüe
et chronique; élaboration et caractérisation de molécules capables
d’atténuer ou d’inhiber la douleur aigüe et chronique; mécanismes impliqués dans
la maladie de Crohn, l’inflammation chronique intestinale et le cancer
colorectal; mécanismes impliqués dans les allergies et les maladies
inflammatoires pulmonaires, dont l’asthme et la fibrose kystique;
interactions existant entre des pathogènes et leurs hôtes et des réponses
inflammatoires induites par ces interactions; mécanismes impliqués dans le
développement de maladies auto-immunes telles que le diabète, l’Alzheimer, la
maladie de Graves, le syndrome de Paget, la maladie d’Addison ou la polyarthrite
rhumatoïde; mécanismes impliquées dans les réponses inflammatoires des tissus
nerveux (lésions cérébrales, traumatismes craniocérébraux, accidents cérébraux
vasculaires ACV ou maladies neurodégénératives) appelées "neuroinflammation".
neurochirurgie : manipulations thérapeutiques neurochirurgicales de
la barrière hémato-encéphalique, développement de techniques avec le Gamma
klife, un appareil utilisé pour des traitements neurochirurgicaux en
radiothérapie stéréotaxique; développement de techniques en chirurgie de la base
du crâne (ex : approches trans nasales pour la chirurgie de l’hypophyse);
pathologies spinales (hernies discales cervicales et lombaires, sténoses
spinales, fractures, instrumentation de la colonne cervicale); neurochirurgie
fonctionnelle (névralgie du trijumeau, spasme hémi-facial); neurochirurgie
périphérique (tunnel carpien, nerf cubital, nerfs des membres inférieurs);
neurochirurgie des tumeurs cérébrales bénignes (adénomes hypophysaires,
méningiomes); etc.
autres : troubles neurovisuels (cécité
corticale, névrite optique, atrophie optique, myasthénie grave, nystagmus,
etc.); désordres du mouvement (telles que la maladie de Parkinson et les
dystonies focales); maladies neurodégénératives (maladie d'Alzheimer, épilepsie,
etc.); sclérose en plaques; accidents vasculaires cérébraux AVC; tumeurs
cérébrales (adénomes hypophysaires, gliobastomes, méningiomes, médulloblastomes,
etc.); électromyographie EMG; imagerie cérébrale, traitement de l'image en
neuroimagerie; neuroradiologie interventionnelle; pharmacothérapie des maladies
neurologiques; développement de médicaments pour traiter les maladies
neurologiques; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations en neurosciences de ce centre :
première procédure de
manipulation de la barrière hémato-encéphalique dans le traitement de tumeurs
cérébrales au Canada;
développement d'une nouvelle technique d'imagerie
cérébrale par TDM pour les accidents cérébraux vasculaires AVC;
découverte
d'un gène responsable de l'ataxie;
amélioration d'une technique d'imagerie
pour comprendre le développement du cerveau et étudier les maladies
neurodégénératives, maintenant couramment utilisée en neuroradiologie;
découverte d'une mutation génétique chez les canadiens-français responsable de
la paraplégie spastique familiale ou maladie de
Strümpell-Lorrain;
développement d'une nouvelle technique neurochirurgicale
assistée par imagerie pour traiter les tumeurs cérébrales;
démonstration qu'une période d'apprentissage
intensive sur une longue période d'une augmentation l'activation du cerveau au
niveau de la région du para hippocampe gauche (des étudiants de première année
en médecine ont été pris comme sujets pour cette étude).
- Centre
de recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au
pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de
Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans
le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche
allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte,
il regroupe près de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens)
de plusieurs disciplines (biochimie, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences biomédicales, sciences
neurologiques, sciences de la réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie,
sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, santé communautaire,
psychologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.);
emploie près de 900 personnes et accueille annuellement près de 400
étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et fellows.
Dans l'axe cerveau et
développement de l'enfant - maladies neurodéveloppementales; près
de 20 chercheurs provenant de différentes disciplines (biologie cellulaire,
physiologie, pharmacologie, sciences cliniques, sciences infirmières,
sciences pharmaceutiques,
neuropédiatrie, neurochirurgie, pédopsychiatrie, radiologie et médecins
génétique); concentrent leurs recherches sur :
la neurobiologie du développement
: maladies neurodégénératives, maladies neuromusculaires et autres troubles
du développement telles que : troubles du spectre et de l'autisme, la
schizophrénie, la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques,
l'épilepsie, l'amyotrophie spinale, etc.); développement de l’enfant et les
conséquences d’atteintes au cerveau en bas âge; étude du
développement des systèmes sensoriels comme la reconnaissance de la voix
maternelle; la reconnaissance des visages; quantification et de comparaison de
la trajectoire du développement normal de différentes fonctions visuelles;
mutations génétiques qui conduisent aux symptômes neuropsychiatriques et au
handicap chez les patients (dont l'autisme et la schizophrénie); dépistage
non invasif combiné de la trisomie 21 au premier trimestre; génétique des
maladies neurodéveloppementales de l’enfant (épilepsie, autisme, retard
mental); impact de l’épilepsie sur
le neuro-développement; description de nouveaux syndromes épileptiques;
génétique de l’épilepsie; essais cliniques en traitement de
l’amyotrophie spinale et de la dystrophie musculaire de Duchenne; hypotonie;
faiblesse musculaire retard de développement; trouble de l’équilibre et de
la coordination; étude de nouveaux modèles d’épilepsie;
diagnostic cytogénétique prénatal de maladies neurodégénératives; etc.
la neurogénétique : maladies neurologiques d'origine génétique telles que : les paraplégies
spastiques, neuropathies, maladie de Freidreich, ataxies, syndrome de l'X
fragile, etc.) : facteurs
génétiques et environnementaux qui influencent le développement du cerveau;
les mécanismes dans la genèse des maladies neuro-développementales et
des psychopathologies de l’enfance; génétique des désordres du
neuro-développement; mécanismes moléculaires régulant les synapses afin de
mieux comprendre plusieurs maladies du cerveau, incluant l’épilepsie,
l’autisme et la schizophrénie; bases moléculaires de
l’amyotrophie spinale; mutations génétiques qui conduisent aux symptômes
neuropsychiatriques et au handicap chez les patients
(dont l'autisme et la schizophrénie);
génétique quantitative des trajectoires développementales des troubles de
comportement; facteurs génétiques et environnementaux dans le développement
du comportement humain; bases évolutives du comportement humain; étude la
maladie génétique sclérose tubéreuse de Bonneville; diagnostic
cytogénétique prénatal de maladies neurodégénératives; dentification
des facteurs génétiques associées aux troubles de l’attention/hyperactivité;
etc.
Dans l'axe
pathologies fœtales et néotales; il y a 6 chercheurs qui s'intéressent
sur le développement neurologique de l'enfant aux stades fœtal ou néonatal :
les mécanismes impliqués dans la pathogénèse, particulièrement de désordres
neurodéveloppementaux (y compris la leucomalacie et l’hémorrhagie
périventriculaire) ainsi que la rétinopathie du prématuré; la base
moléculaire des anomalies des structures dorsomédiales (entre le cortex et
le tronc cérébral) et de la moelle épinière du système nerveux central; les
signes neurologiques mineurs émergeant dans les deux premières années de vie
et le développement ultérieur des enfants; le devenir médical et
neurodéveloppemental des nouveau-nés à risque, plus particulièrement ceux
nés prématurés; les mécanismes de dérégulation épigénétique associés aux
troubles neuro-développementaux chez l'enfant (ex: autisme, troubles
déficitaires de l'attention et de l'apprentissage, retards développemental
et intellectuel); l’évaluation et le dépistage précoce du profil
neurodéveloppemental d’enfants à risque de présenter ou atteints d’un
trouble neurodéveloppemental; etc.
autres : neuro-audiologie (troubles auditifs
centraux); perception auditive; neuroimagerie (imagerie pédiatrique du
cerveau, spectroscopie proche infrarouge NIRS, imagerie par résonnance
magnétique IRM, traitement de l'image); neuroradiologie pédiatrique
interventionnelle; neurochirurgie pédiatrique; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations en neurosciences de ce centre :
étude ayant démontré que
bien qu'il y ait davantage de garçons diagnostiqués d'un trouble du spectre
et de l'autisme TSA avec une mutation génétique modérée, la répartition
entre les garçons et les filles détenant cette mutation est la même;
découverte que les origines du trouble déficitaire de l’attention avec
hyperactivité (TDAH), de la toxicomanie et du trouble des conduites et ont
constaté que ces troubles sont associés aux mêmes déficits neurocognitifs;
co-découverte de la fonction de
deux mutations affectant un même gène et qui sont associées à l’autisme;
découverte qu’une copie en moins d’une région du chromosome 16 fait perdre
25 points de quotient intellectuel à une personne autiste, mais gain d’une
copie de la même région génomique fait perdre environ 16 points;
co-découverte de liens entre obésité, autisme et délétion de fragments
d'ADN;
découverte que la déficience intellectuelle est souvent génétique,
mais pas héréditaire comme la croyance populaire;
découverte que
contrairement à ce que plusieurs croyaient, l'autisme et la schizophrénie
sont rarement héréditaires;
découverte d'un
gène responsable du syndrome de Joubert, une maladie causant un retard de
développement et un retard mental;
découverte d'un lien entre des
modifications de l’expression d’un gène et le développement cérébral causant
une déficience intellectuelle;
co-découverte (avec le CHUM) de la cause
génétique des syncinésies d’imitation, communément appelées mouvements en
miroir (mouvements involontaires);
identification d'un gène responsable
du syndrome de Joubert, une maladie génétique rare chez plusieurs familles
du Bas-du-Fleuve, au Québec;
découverte d'une anomalie génétique
responsable du désordre du développement provoquant une forme rare d'ataxie
chez des enfants de la Beauce et du Bas-St-Laurent;
co-découverte
(avec le CHUM) de la cause génétique d'une maladie rare rapportée uniquement
chez des patients originaires de Terre-Neuve, l'ataxie spastique héréditaire
(ASH).
-
Centre de recherche en
neuropsychologie et cognition : regroupant 23 chercheurs réguliers et 18
chercheurs associés de différentes disciplines (psychologie,
psychoéducation, audiologie, chiropratique, orthophonie, kinésiologie,
sciences de la vision, sciences biomédicales, sciences dentaires, sciences
neurologiques et linguistique) provenant de l'Université de Montréal
principalement, mais également de l'UQAM, de Mcgill, de l'UQTR et de l'UQO
et dont les travaux de recherche s'articulent sur les sciences cognitives.
En sciences neurologiques; les intérêts portent sur les
mécanismes de synchronisation des neurones du système visuel; les
mécanismecérébraux qui sous-tendent le fonctionnement normal de la rétine et
des structures visuelles du cerveau; les mécanismes cérébro-spinaux de
régulation de la douleur; la neurophysiologie de la douleur; les bases
neurophysiologiques des facteurs psychologiques contribuant à la douleur
persistante; la régulation cérébrale des réflexes moteurs; la représentation
mentale et cérébrale de la douleur (mémoire, communication, empathie, etc.);
les mécanismes neurophysiologiques de l'odorat, le goût et le système
trigéminal (qui nous permet de percevoir le piquant, le rafraîchissant,
etc.); les neurosciences cognitives de l'audition et de la musique; les
mécanismes de perception et reconnaissance des visages; évaluation des
effets de l’activité physique et sportive sur le développement
neuropsychologique, neurophysiologique et neuroanatomique du cerveau;
l'électrophysiologie cognitive; l'imagerie cérébrale; évaluation des
conséquences des commotions cérébrales liées au sportif sur le développement
neuropsychologique, neurophysiologique et neuroanatomique du cerveau; le
développement normal et anormal des fonctions visuo-perceptives; les
traumatimes cérébraux légers; développement d’outils de mesure pour le
diagnostic des commotions cérébrales liées au sport; etc.
-
Centre de
recherche et d'études sur le vieillissement de l'Université Mcgill :
rattaché au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale
Douglas et affilié à l'Université Mcgill et reconnu mondialement, il l'est
l'un des plus importants centres de recherche sur le vieillissement au
Canada. Il regroupe une quarantaine de chercheurs réguliers et une dizaine
de chercheurs associés provenant de plusieurs disciplines (biologie
cellulaire et moléculaire, nutrition, pharmacologie, psychologie, sciences
de la réadaptation, sciences de l'activité physique et kinésiologie,
sciences biomédicales, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques,
travail social, gériatrie, cardiologie, médecine interne, cardiologie,
psychiatrie, médecine familiale, etc.) qui s'intéressent aux mécanismes du
vieillissement de même que pour la prévention des maladies liées au
vieillissement.
Il effectue des recherches dans divers domaines
reliés au vieillissement tels que : la maladie d’Alzheimer, la maladie de
Parkinson, les maladies neurodégénératives du système nerveux central
vieillissant, etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations du centre :
développement d'un nouveau
traitement pour les personnes souffrant de démence;
développement d'un
nouveau médicament pour traiter la maladie d'Alzheimer;
essais cliniques
afin d'établir l'innocuité et l'efficacité des inhibiteurs de la
cholinestérase, une enzime qui empêche la progression de la maladie
d'Alzheimer;
découverte de l'effet protecteur potentiel des médicaments
anti-cholestérol chez les personnes atteintes d'Alzheimer.
-
Centre de recherche sur le
cerveau, le langage et la musique : ayant une approche
interdisciplinaire unique sur le langage, la musique et leur conjonction, il
se concentre sur des perspectives uniques sur l’organisation de la parole,
du langage, de la musique et de la communication dans le cerveau humain. Il
regroupe 53 chercheurs réguliers et 12 chercheurs associés de plusieurs
disciplines (biologie, bio-informatique, audiologie, kinésiologie,
orthophonie, neurologie, oncologie, ORL; psychiatrie, psychoéducaiton,
psychologie, didactique des langues, linguistique et musique) provenant des
universités Mcgill, Montréal, Concordia et UQAM.
Dans le
domaine des sciences neurologiques; les intérêts portent sur la
neurophysiologie du langage; la neuroscience du langage; la science de
la parole; la production de la parole; les mécanismes de la perception des
sons et des émotions; les neurosciences cognitives auditives; les mécanismes
de l'acquisition, de la compréhension et de la production du langage;
l'intégration sensori-motrice; la neuroaudiologie; les potentiels évoqués
cérébraux (potentiel et stimulation électrique du cerveau); les troubles de
la parole; les mécanismes neurophysiologiques de perception et détection des
menaces ou des dangers dans l'environnement; enregistrements
électrophysiologiques comportementales à l'éveil de l'audition; l'imagerie
fonctionnelle et anatomique du cerveau; l'imagerie cérébrale; la
cartographie préopératoire du cerveau; les troubles neurodéveveloppementaux;
les troubles de la mémoire (dont la maladie d'Alzheimer, le syndrome
post-traumatique et les traumatismes crâniens); les troubles du spectre et
de l'autisme; etc.
-
Centre
de recherche sur les maladies neuromusculaires de l’Université d’Ottawa :
regroupant 27 chercheurs réguliers et 29 cliniciens-chercheurs de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, neurosciences,
médecine expérimentale, pharmacologie, physiologie, santé publique, médecine
génétique, cneurologie, neuropédiatrie, neurochirurgie, physiatrie,
pneumologie, pathologie, radiologie, etc.); il s'intéresse à la recherche
fondamentale, appliquée et clinique sur les maladies neuromusculaires telles
que : la sclérose latérale amyotrophique (SLA), l’amyotrophie spinale, les
neuropathies périphériques telles que Charcot-Marie-Tooth (CMT) et le
syndrome de Guillain-Barré (SGB), la myasthénie grave et les troubles de
transmission, les maladies musculaires neuromusculaires telles que la
dystrophie myotonique (DM1) et la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD),
les canalopathies, ainsi que les myopathies inflammatoires.
Ses principaux
intérêts portent sur : la biologie moléculaire des maladies
neuromusculaires dans les cellules de la corne antérieure, le nerf
périphérique, la jonction neuromusculaire et le muscle; signalisation
cellulaire du tissu des gènes contrôlant les myoblastes ou la destinée
axonale, et la morphogenèse; facteurs génétiques impliqués dans le
développement de maladies neuromusculaires; les mécanismes de cytoprotection
des canaux des muscles; interactions des protéines impliquées dans la
localisation des neurotransmetteurs des muscles squelettiques; identification
des gènes impliquées dans les maladies neuromusculaires; développement et test
des produits « rescapés » ou revalorisés, déjà approuvés par la FDA, comme
traitements potentiels contre les maladies neuromusculaires; développement
de nouveaux outils diagnostiques afin de détecter de façon précoce les
risques de désordres neuromusculaires; développement de nouvelles méthodes
d'imagerie cérébrale des troubles meuromusculaires; développement de
nouveaux médicaments afin de traiter les maladies neuromusculaires;
développement de nouveaux traitements régénératifs et à base de petites
molécules pour lutter contre les maladies neuromusculaires; essais
cliniques neuromusculaires multicentriques; etc.
- Centre de survie neuronale de Mcgill : rattaché à l'Institut de recherche du CUSM qui regroupe 6 chercheurs qui étudient les mécanismes de la nécrose des cellules nerveuses due à des accidents vasculaires, à des crises d’épilepsie, au cancer et aux maladies neurodégénératives.
- Centre thématique de recherche en neurosciences de l'Université Laval : voir Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec.
- Chaire Claude-Bertrand en neurochirurgie de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle cherche à développer de nouvelles techniques chirurgicales pour traiter les maladies neurologiques et de les lésions de la moelle épinière.
- Chaire d'excellence en recherche du Canada en neurophotonique (voir aussi la page suivante) : Mieux comprendre la pathogenèse des grandes maladies neurologiques (dont : maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique et l’épilepsie) et psychiatriques (dont schizophrénie et autres psychoses connexes) afin de pouvoir les détecter et les traiter précocement, en utilisant de nouvelles techniques optiques multimodales à très haute résolution.
- Chaire de recherche du Canada en couplage neurovasculaire : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle met au point des techniques d’imagerie sécuritaires et non invasives qui permettront de détecter et de mieux diagnostiquer les maladies du cerveau.
- Chaire de recherche du Canada en génétique des troubles neurodéveloppementaux et des dérèglements du bilan énergétique associés : étudie les liens entre les facteurs génétiques et les mécanismes moléculaires que les maladies neurodéveloppementales telles que l'autisme et les troubles du langage.
- Chaire de recherche du Canada en neurobiologie des cellules souches : étudie la neurobiologie des cellules souches du système nerveux afin de comprendre le vieillissement et les maladies neurodégénératives.
- Chaire de recherche du Canada en neurogénèse postnatale : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec; elle tente d’identifier et de mieux comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires qui sont impliquées dans la migration, la différenciation, la maturation, la survie et l’intégration fonctionnelle des progéniteurs neuronaux et qui gouvernent la neurogenèse adulte. La portée de ces recherches permettront de développer de nouveaux outils thérapeutiques dans le traitement des maladies neurodégénératives.
- Chaire de recherche du Canada en neuropharmacologie moléculaire : rattachée au Groupe de recherche CogNAC de l'UQTR; elle étudie les mécanismes cérébraux responsables de la mémoire motrice et de l’exécution des mouvements afin de meilleurs outils de diagnostic et à des traitements plus efficaces à l’intention des personnes présentant une déficience des fonctions liées à la coordination des mouvements.
- Chaire de recherche du Canada en neurophysiologie cellulaire et moléculaire : À l’aide de l’imagerie cellulaire électrophysiologique et d’outils de biologie moléculaire, elle analyse des circuits synaptiques de tranches du cerveau provenant de modèles animaux et clarifier le rôle des cellules de l’hippocampe dans la mémoire de découvrir des applications dans les domaines de l’apprentissage et de la mémoire ainsi que dans le traitement des dysfonctionnements causant les maladies cérébrales génétiques.
- Chaire de recherche du Canada en neurophysiopharmacologie de la douleur chronique : rattachée au Centre de recherche du CHUS, elle tente de déterminer le rôle des récepteurs couplés aux protéines G dans la physiopathologie de la douleur chronique afin au point de nouveaux analgésiques non morphiniques pour traiter la douleur chronique.
- Chaire de recherche du Canada en neuroscience : étudie le système nerveux (neuromique) de démontrer que des mutations des gènes des synapses peuvent être liées à certaines maladies du cerveau pour mieux comprendre certaines maladies du cerveau.
- Chaire de recherche du Canada en neurosciences affectives : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas; elle effectue des recherches cliniques afin de mesurer comment le cerveau détecte et analyse les événements de son environnement et y répond, principalement en ce qui concerne les signaux de danger. L’objectif de cette chaire est de développer des traitements pour des problèmes comme la phobie, l’anxiété et le syndrome du stress post-traumatique.
- Chaire de recherche du Canada en science cellulaire et santé humaine : cette chaire de l'Université Concordia tente de comprendre la biologie qui sous-tend les troubles du spectre autistique pour favoriser la mise au point de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
- Chaire de recherche du Canada sur la douleur, le sommeil et les traumatismes : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle met au point de nouvelles options de traitement et de médicaments plus efficaces pour combattre la douleur et ses impacts sur le sommeil.
- Chaire de recherche du Canada sur la maladie de Parkinson et la neuroscience translationnelle : rattachée à l'Institut de recherche du Ottawa Hospital; elle utilise les dépistages génétiques pour comprendre le développement de la maladie de Parkinson et améliorer les traitements.
- Chaire de recherche du Canada sur la moelle épinière : évalue les conséquences des lésions de la moelle épinière afin de mettre au point de nouvelles interventions auprès des victimes de traumatismes présentant des lésions à la moelle épinière.
- Chaire de recherche du Canada sur la neurodégénérescence : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec; elle étudie les mécanismes moléculaires de neurodégénérescence causée par des anomalies du cytosquelette et par des mutations génétiques associées à la sclérose latérale amyotrophique afin de cibler de nouveaux traitements pour cette maladie.
- Chaire de recherche du Canada sur la prévention de la démence : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas de l'Université Mcgill; elle étudie plusieurs mesures des changements cérébraux survenant aux stades présymptomatiques de la maladie d’Alzheimer et les effets des interventions à ces stades afin de développer de nouvelles stratégies de prévention.
- Chaire de recherche du Canada sur la sclérose en plaques : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle étudie les mécanismes moléculaires impliqués dans la formation d'une barrière hémato-encéphalique imperméable et à leurs altérations dans un contexte de sclérose en plaque afin de développer de nouveaux traitements pour cette maladie.
- Chaire de recherche du Canada sur le cerveau et la douleur : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec; tente de comprendre les mécanismes de la douleur chronique afin de développer de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
- Chaire de recherche du Canada sur le codage de l’information : cette chaire de recherchede l’Université Mcgill qui étudie la fonction cérébrale notamment celle associée aux sens (comme par exemple les neurones du cortex visuel) afin d’améliorer le diagnostic et le traitement des troubles sensoriels et de certaines maladies mentales et neurologiques.
- Chaire de recherche du Canada sur le développement des circuits neuronaux : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle tente de comprendre la relation entre le dysfonctionnement des synapses et la schizophrénie afin de détecter des troubles neurologiques comme la schizophrénie, mais aussi l'épilepsie.
- Chaire de recherche du Canada sur les maladies neurodégénératives : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle dentifie les protéines qui entrent en jeu dans les voies de la mort cellulaire et qui jouent un rôle essentiel à un stade précoce dans le développement des maladies cérébrales dégénératives afin de cerner des traitements pouvant retarder ou prévenir la dégénérescence cérébrale.
- Chaire de recherche du Canada sur les troubles de développement neurologique d’origine génétique et la dérégulation du bilan énergétique connexe : rattaché au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle tente de comprendre l’influence des mutations génétiques sur le développement du cerveau et les maladies neuropsychiatriques afin de développer de nouveaux traitements pour ces maladies.
- Chaire de recherche en neurogénétique du CHEO (en anglais) : rattachée au Centre de recherche du Children Hospital for Eastern Ontario; elle étudie la pathogenèse moléculaire des maladies neurologiques héréditaires rares en basant sur l'étiologie de plus de 200 maladies pédiatriques rares.
- Chaire de recherche en paralysie cérébrale de l'Université Laval : rattachée au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale de Québec; elle développe de nouvelles approches en évaluation et thérapie des personnes ayant des troubles de motricité chez les personnes atteintes de paralysie cérébrale.
- Chaire de recherche Louise et André Charron sur la maladie d'Alzheimer : rattachée au Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS; elle tente d'identifier des biomarqueurs des tous premiers stades, avant l’apparition de symptômes de la maladie d'Alzheimer.
- Chaire de recherche sur l'épilepsie pédiatrique translationnelle du CHEO (en anglais) : rattachée au Centre de recherche du Children Hospital for Eastern Ontario; elle étudie notamment les formes monogéniques rares d'épilepsie chez les enfants.
- Chaire de recherche sur les maladies neurologiques rares du CHEO (en anglais) : rattachée au Centre de recherche du Children Hospital for Eastern Ontario; elle étudie les maladies neurologiques rares dont notamment la dystrophie myotonique et l'amyotrophie spinale.
- Chaire de recherche UQTR en neuroanatomie chimiosensorielle : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et au Groupe de recherche CogNAC de l'UQTR; elle cherche à comprendre la physiologie, la psychologie et la pathologie des sens chimiques, c'est-à-dire l'odorat, le goût et le système trigéminal (qui nous permet de percevoir le piquant, le rafraîchissant, etc).
- Chaire de recherche UQTR en neurobiologie du traumatisme craniocérébral léger : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle cherche à comprendre facteurs génétiques influençant la récupération des patients ayant subi un traumatisme craniocérébral léger (commotion cérébrale).
- Chaire de recherche UQTR en neurophysiologie de la douleur : rattaché au Groupe de recherche CogNAC; il étudie les mécanismes du système nerveux qui sont impliqués dans la perception et la modulation de la douleur, principalementchez les patients atteints de syndromes douloureux chroniques, incluant les lombalgies chroniques, les maux de tête chroniques et le syndrome de l'intestin irritable.
- Chaire Jeanne et Louis-Lévesque en génétique des maladies du cerveau : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, elle identifie les facteurs génétiques à l’origine des maladies du cerveau et du système nerveux étudie les processus cellulaires qui mènent aux symptômes de ces maladies.
- Chaire de recherche Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales et appliquées du spectre autistique : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; tente de valider de façon comparative d'une nouvelle lignée de type de prise en charge des personnes autistes à partir de diagnostic précoce fondée non pas sur la psychologie animale comme c’est le cas actuellement, mais sur les particularités spécifiques du cerveau autistique.
-
Children Hospital of Eastern
Ontario Research Institute (en anglais) : situé à Ottawa,
composante du Children Hospital of Eastern Ontario CHEO , rattaché au
Ottawa Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa, troisième plus important centre de recherche sur les
maladies infantiles (nouveaux-nés, enfants et adolescents) au Canada (second en Ontario) qui regroupe une centaine de
chercheurs de plusieurs disciplines. Bien qu'il soit situé en Ontario, le
CHEO et son centre de recherche est également fort actif dans l'Ouest du
Québec.
Dans le domaine des sciences neurologiques; les intérêts
portent sur les troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité
TDAH; les troubles du mouvement (syndrome Gilles de la Tourette et la dystonie
dopa-sensible); la dystrophie musculaire de Duchenne; l'atrophie musculaire
spinale SMA; l'épilepsie pédiatrique; ainsi que les maladies neurologiques génétiques rares.
- Groupe de recherche
CogNAC (Cognition, Neurosciences, Affect et Comportement) de l'UQTR
(anciennement le Groupe de recherche en neurosciences de l'UQTR) : regroupant
9 chercheurs
provenant de différentes disciplines (chiropratique, neurosciences et
psychologie); il s'intéresse au domaine des neurosciences cognitives.
Dans le
domaine des sciences neurologiques; les intérêts portent sur les mécanismes de
la douleur aigüe et chronique; les mécanismes neurophysiologiques de
l'apprentissage et de la mémoire; les mécanismes de la sensation et de la
perception; mécanismes neurologiques de l'audition et de la vue; neuroanatomie
chimiosensorielle (perception des odeurs et des saveurs); le couplage
neurovasculaire (lien entre l'activité neuronale et le flux sanguin);
l'électrophysiologie humaine (EEG, potentiels évoqués, etc.); ainsi que facteurs
génétiques influençant la récupération des patients ayant subi un traumatisme
craniocérébral léger.
Voici un exemple d'une découverte effectuée par ce
groupe :
découverte qu'une majorité de personnes ayant subi une
commotion cérébrale avaient un trouble de l'odorat au cours de leurs
premiers jours suivant leur accident.
- Groupe de recherche en neurosciences de l’U.Q.T.R. : regroupant 5 chercheurs réguliers et 2 chercheurs associés de différentes disciplines (biologie, physiologie, pharmacie et neurosciences) provenant de 3 universités (UQTR, Montréal et Laval); ce groupe s’intéresse aux problématiques de la plasticité neuronale servant à la compréhension de la mémoire et au fonctionnement du cerveau. Les principaux thèmes de recherches sont : « former de nouveaux souvenirs et apprendre de nouvelles habiletés », « la réponse du cerveau lors des lésions » et « production de neurones dans le cerveau adulte ».
-
Groupe de recherche sur le
système nerveux autonome de l'Université de Montréal : regroupant
28 chercheurs réguliers et 15 chercheurs associés de différentes disciplines
(sciences neurologiques, neurologie, néphrologie, neurochirurgie, biochimie,
biologie cellulaire, biologie moléculaire, pharmacologie, physiologie, sciences
de l'activité physique et sciences pharmaceutiques); il s'intéresse à la structure et au fonctionnement du système nerveux autonome
responsable des fonctions non soumises au contrôle volontaire qui contrôle
notamment les muscles lisses (digestion, vascularisation...), les muscles
cardiaques, la majorité des glandes exocrines (digestion, sudation...) et
certaines glandes endocrines.
Ses principaux intérêts portent sur le rôle
du système nerveux autonome dans les troubles du rythme cardiaque; l'étude de la
signalisation cellulaire induite par l'endothéline dans le ventricule cardiaque;
mécanismes des arythmies supraventriculaires; modification de l'expression des
gènes de l'hypertrophie cardiaque et de l'hypertension; rôle des neuropeptides
et de leurs récepteurs dans les mécanismes centraux et périphériques de
régulation cardiovasculaire; organisation centrale des composantes neuronale et
hormonale du système sympathique et ses implications dans la régulation de la
pression artérielle; modulation du système nerveux sympathique et évaluation de
son rôle dans le développement de diverses pathologies cardiovasculaires telles
: l'hypertension artérielle, l'insuffisance cardiaque et les arythmies
cardiaques; etc.
-
Groupe de recherche sur le
système nerveux central de l'Université de Montréal : regroupe
29 chercheurs réguliers et 8 chercheurs associés de différentes
disciplines (sciences neurologiques, neurologie, neurochirurgie, biochimie,
biologie cellulaire, biologie moléculaire, pharmacologie, physiologie et
sciences pharmaceutiques); il s'intéresse à la structure et au fonctionnement du système nerveux central
(comprenant le cerveau et la moelle épinière) responsable d'intégrer les
informations qu'il reçoit, et les coordonner pour influer sur l'activité de
toutes les parties du corps (apprentissage, mémoire, mouvements, contrôle
des sens, sommeil, douleur, etc.). Les recherches sont réparties sous 3
axes, soit :
développement, survie et regénération : étude
des modèles génétique des maladies neurodégénératives; rôle des molécules
de signalisation dans la transmission synaptique entre les neurones au cours
du développement du cerveau; étude du plan cellulaire de mise en place des
circuits de la moelle épinière en formation; étude du potentiel
thérapeutique des cellules neurales afin de développer de nouvelles
approches pour aider le cerveau et la moelle épinière se réparer de maladies
neurodégénératives et les blessures; étude les mécanismes de propagation de
la pathologie de la protéine tau dans le cerveau des patients atteints de la
maladie d’Alzheimer; etc.
neurotransmission et plasticité
synoptique : mécanismes qui régulent la libération de dopamine dans le
cerveau; caractérisation des bases neurobiologiques de l’apprentissage, de
la motivation et de la récompense afin de mieux comprendre la toxicomanie et
ses mécanismes neurobiologiques; mécanismes cellulaire et moléculaire de la
dyskinésie; ?identification de nouvelles cibles thérapeutiques pour le
traitement de la maladie de Parkinson et de la schizophrénie; propriétés de
connexion entre les neurones dans l'apprentissage et la mémoire;
dysfonctions des connexions entre les neurones dans les maladies du cerveau
(autisme, déficience intellectuelle et l’épilepsie); mécanismes qui
sous-tendent le couplage neurovasculaire impliquées dans le vieillissement,
la maladie d’Alzheimer, l’hypertension, et l’accident cérébrovasculaire;
l'étude des mécanismes par lesquelles une dysfonction vasculaire peut
affecter la santé cérébrale afin de traiter l'hypertension, les dysfonctions
cognitives, les démences et les accidents cérébrovasculaires (ACV);
développement d'approches thérapeutiques agissant principalement sur les
facteurs de risque vasculaires afin de préserver les fonctions cognitives;
etc.
intégration sensori-motrice et développement : bases
neuronales du contrôle sensori-moteur (contrôle neurologique des sens);
l'apprentissage de tâches motrices et changement de comportement en fonction
du contexte sensoriel; facteurs génétiques prédisposant au développement de
problèmes de douleur et de sommeil suite aux traumas crâniens mineurs;liens
avec la qualité du sommeil et les problèmeschangements de la fonction du
système nerveux autonome (respiration, activité cardiaque) associés aux
perturbations du sommeil et au bruxisme;de douleur; mécanismes nerveux de la
respiration; mécanismes cellulaires du coma; mécanismes nerveux de
l'anesthésie; études psychophysiques de la douleur et de la mémoire;
mécanismes cérébraux de la perception de la douleur; mécanismes
physiologiques et pharmacologiques de la récupération fonctionnelle de la
marche après lésions de la moelle épinière; mécanismes cérébraux impliqués
dans la médiation de l'interaction avec le monde et son environnement;
mécanismes neuronaux du cortex cérébral impliqués dans la planification et
le contrôle des mouvements de pointage visuel; mécanismes du tronc cérébral
responsables de la mastication; identification des neurones centraux et des
mécanismes cellulaires impliqués dans l’hypersensibilisation produite dans
plusieurs muscles; changements des propriétés électrophysiologiques des
connexions sensorielles dans un modèle de douleur musculaire chronique;
effets des implantations et stimulations électriques sur les patients
Parkinson; imagerie cérébrale de la douleur, la mémoire et l’apprentissage
chez l'humain; changements dans les deux hémisphères cérébraux sous-tendent
la récupération motrice à la suite d'un accident vasculo-cérébral (AVC);
développement de thérapies efficaces pour la maladie de Parkinson; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce groupe :
découverte du rôle important des granules de stress dans le
développement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA);
découverte que
l'accumulation anormale de gras dans le cerveau précipite la progression de
la maladie d'Alzheimer;
découverte que la maladie de Parkinson serait
causée par la destruction de neurones par le système immunitaire qui ouvrira
la porte au développement de nouveaux médicaments;
découverte de la
mutation d'un gène responsable de l'autisme, mais aussi de l'épilepsie;
recherches approfondies sur le mécanismes nerveux régissant la prise de
décision, la planification et le contrôle des mouvements, ont permis de le
développer et de l’expliquer de manière plus concrète que ce qui avait été
proposé jusque-là.
- Groupe de recherche sur les affections neuromusculosquelettiques de l'UQTR : regroupant 5 chercheurs réguliers, 6 chercheurs associés et 7 cliniciens-chercheurs en chiropratique, podiatrie, sciences de l'activité physique, sciences biomédicales, médecine expérimenale, physiatrie et orthopédie); s'intéresse aux diverses problématiques liées aux pathologies neuromusculosquelettiques chroniques ou incapacitantes. Dans le domaine des sciences neurologiques, les intérêts portent sur la neurophysiologie de la douleur, la neurophysiologie de la moelle épinière, la neuromotricité, les commotions cérébrales, ainsi que les traumatismes craniocérébraux.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au
top 100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire
et moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences
pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique,
sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de
2 000 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de
soutien) et accueille annuellement près de 1 300 étudiants de maitrise
et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au Canada et
même en provenance d'une quarantaine de pays dans le monde).
Dans le domaine des maladies neurologiques adultes; consulte le
Centre de recherche de l'Institut neurologique de Montréal.
Dans le domaine des
maladies neurologiques pédiatriques (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 10 chercheurs dont les
intérêts portent sur la génétique des tumeurs au cerveau;
l’évaluation, les causes, les soins et les conséquences des déficiences
neurodéveloppementales chez les enfants et les adolescents; l'identification
des populations à risque (nourrissons et nouveaux-nés) d’être atteintes de
déficiences neurodéveloppementales tardivement et identification des
déterminants possibles de ces issues; le développement de nouvelles méthodes
diagnostiques précoces, le développement de nouvelles approches de
traitement et développement de nouvelles techniques neurochirurgicales de
l'épilepsie pédiatrique; le développement de nouvelles diagnostiques
précoces et développement de nouvelles approches de traitement des tumeurs
cérébrales chez les enfants et adolescents (telles que : la tumeur
embryonnaire avec rosettes pluristratifiées ETMR, l'astrocytome, les
ependylomes, les médulloblastomes, les tumeurs de la moelle épinière, etc.);
le développement de nouvelles méthodes diagnostiques précoces et le
développement de nouvelles approches de traitement des troubles
neuromusculaires (dont la paralysie cérébrale et l'atrophie musculaire
spinale); les troubles neurodégénératifs chez les enfants avec un intérêt
particulier pour les leucodystrophies, un groupe de maladies héréditaires de
la matière blanche du cerveau; les causes et conséquences des lésions
cérébrales et aux yeux chez les bébés malades; l'épidémiologie de la
paralysie cérébrale; l'électroencéphalographie pédiatrique; l’IRM
fonctionnelle des tumeurs cérébrales chez les enfants; des essais portant
sur les maladies neuromusculaires chez les enfants et les adolescents; les
applications de neuroimagerie pour la chirurgie au cerveau chez l’enfant;
l'hémorragie intraventriculaire du prématuré; la pharmacothérapie des
maladies neurologiques pédiatriques; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes de cet institut dans ce domaine :
identification de 2
mutations génétiques responsables de près de 40 pour cent des glioblastomes
chez les enfants;
développement de nouvelles pistes de traitement pour la
tumeur embryonnaire avec rosettes pluristratifiées ETMR, une tumeur
cérébrale mortelle chez les enfants de moins de 4 ans;
co-découverte
(avec l'Institut des recherches cliniques de Montréal) d’un nouveau gène
associé à une forme de leucodystrophie – les leucodystrophies font partie
d’un groupe de maladies neurodégénératives mortelles touchant un enfant sur
7 000 et qui demeurent incurables;
développement et mise au point d'une
nouvelle technique neurochirurgicale pour la réalisation de biopsies de
tumeurs cérébrales;
développement d'une nouvelle technique diagnostique
non invasive de l'épilepsie;
co-découverte d'un gène responsable de la
sclérose latérale amyotrophique SLA.
-
Institut des
recherches cliniques de Montréal : organisme privé sans but
lucratif, dont le financement provient de diverses sources, il est le plus
important centre de recherche en santé ne faisant pas partie d'une composante
d'un hôpital au Québec et l'un des plus importants centres de recherche en santé
au pays affilié à l'Université de Montréal; il regroupe plus de 70 chercheurs de
plusieurs disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire,
chimie, microbiologie-immunologie, génétique, médecine expérimentale,
neurosciences, nutrition, pharmacologie, physiologie, sciences biomédicales,
etc.) provenant des universités de Montréal et Mcgill et répartis en 34 unités
de recherche; emploi plus de 250 personnes (agents de recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 300
étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux provenant de partout
au pays.
Dans l'axe de recherche en neurobiologie et développement;
on retrouve 8 chercheurs dont leurs intérêts portent sur : l'étude d'un
rétrovirus produisant une paralysie suite à une dégénérescence spongiforme des
neurones moteurs (notamment en ce qui concerne la paralysie cérébrale et autres
maladies neurodégénératives); la biochimie des protéines et peptides impliquée dans la
maladie d’Alzheimer; la résistance aux glucocorticoïdes (hormones stéroïdiennes)
dans le syndrome de Cushing, une maladie neuromusculaire; mécanismes des
cellules souches neuronaux impliqués dans le développement de la rétine afin de
traiter les maladies dégénératives de la rétine; l'activité électrique et mort
cellulaire des neurones moteurs afin d'améliorer les traitements de maladies
neurogénératives comme la sclérose latérale amyotrophique SLA (aussi connue sous
maladie de Lou-Gehring) et développer des traitements encore inexistants pour
les blessures de la moelle épinière; étude de la formation des circuits
neuronaux afin d'identifier de nouvelles stratégies de re-branchement des
circuits des axones (fibres nerveuses) endommagés par des maladies
neurogénératives, des traumatismes du cerveau ou des traumatrismes de la moelle
épinière; mécanismes moléculaires et cellulaires qui controlent le développement
et plasticité des synapses chimiques du cerveau (zones de contact entre 2
cellules nerveuses essentielles au traitement de l'information dans le cerveau)
afin de développer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques pour
les troubles neuropsychiatriques (ex : dépression majeure, troubles anxiété,
maladie affective bipolaire, schizophrénie, etc.) et la dysfonction cognitive
(amnésie, délirium et démence); ainsi qu'en neuroéthique (éthique de la
recherche en neurosciences, éthique des neurosciences en contexte clinique).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de l'Institut :
co-découverte (avec l'Institut de recherche du CUSM) d’un nouveau gène
associé à une forme de leucodystrophie – les leucodystrophies font partie
d’un groupe de maladies neurodégénératives mortelles touchant un enfant sur
7 000 et qui demeurent incurables;
identification du récepteur BAI3 comme étant le "chef d'orchestre" de la fusion
des cellules musculaires, ce qui permettra d'effectuer des recherches plus
approfondies pour développer de nouveaux traitements pour les maladies
musculaires comme les myopathies et les dystrophies musculaires;
des
recherches ayant permis une meilleure compréhension des zones cellulaires
permettant aux cellules d'interagir et se lier entre-elles contribueront au
progrès des recherches sur les troubles neuropschiatriques comme l'autisme et la
schizophrénie;
identification de nouvelles protéines de cellules du cerveau
essentielles pour l'audition;
découverte d'une protéine et son rôle essentiel
dans les performances cognitives comme l'anxiété, l'apprentissage et la mémoire
qui aura un impact important sur l’équilibre du comportement relié aux troubles
d’anxiété et aux traumatismes;
découverte de l’importance de l’architecture
de l’ADN dans le contrôle de l’activité des gènes qui devrait avoir un impact
important sur l’identification des causes et le diagnostic de maladies
génétiques, dont plusieurs maladies neurogénétiques (telles que la maladie de
Huntington, l’ataxie de Friedreich et certaines épilepsies);
première
démonstration qu’une molécule clé du système vasculaire dirige les axones
(conducteurs du signal électrique) durant la formation des circuits nerveux qui
ourrait être un point de départ pour le développement de thérapies contre les
maladies neurodégénératives;
découverte d’un nouveau mécanisme moléculaire
qui permet de diriger les nerfs visuels vers le cerveau;
identification d'une
cible médicamenteuse pour le contrôle de la douleur;
identification d’une
voie moléculaire requise pour la formation des circuits neuronaux du cerveau qui
pourrait faire avancer le traitement des blessures à la moelle épinière et des
maladies neurodégénératives.
-
Institut Lady
Davis pour la recherche médicale : rattaché au Montreal
Jewish General Hospial et affilié à
l'Université Mcgill, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220 chercheurs (dont
155 en recherche clinique) de plusieurs disciplines (anthropologie,
biochimie, biologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire,
épidémiologie, génétique, microbiologie-immunologie, pharmacologie,
physiologie, médecine expérimentale, psychologie, santé publique,
sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.); emploie une centaine d'employés de soutien (incluant des agents
de recherche) et accueille annuellement plus de 175 étudiants aux cycles
supérieures et stagiaires postdoctoraux.
Dans l'axe de recherche
vieilissement; 3 chercheurs s'intéressent aux neurosciences
cognitives telles que : le diagnostic précoce de la démence et de la perte
de mémoire; les mesures électrophysiologiques de la démence et de la maladie
d'Alzheimer; ainsi que les accidents vasculaires cérébraux AVC.
- Laboratoire de neurophysiologie du sommeil et des états de conscience altérés de l'Université de Montréal : en collaboration avec le Groupe de recherche sur le système nerveux central et le Groupe de recherche sur le système nerveux autonome; il étudie les relations entre neurones et glies dans les réseaux intacts du cerveau pendant des états physiologiques comme le sommeil, l'éveil ou pendant des pathologies telles que l'épilepsie, la maladie de Parkinson ou le coma.
- Laboratoire de neuroscience cellulaire et moléculaire de Mcgill (en anglais) : étudie l’impact des récepteurs glutamates dans le cerveau des vertébrés. L’objectif est de permettre de développer de nouveaux médicaments pour traiter des maladies neurologiques comme l’épilepsie.
- Laboratoire de neurosciences cognitives des troubles envahissants du développement TED (et Chaire Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales et appliquées du spectre autistique de l'Université de Montréal) : situé à l'Hôpital Rivière-des-Prairies; il s'intéresse aux mécanismes perceptifs, mnésiques et de raisonnement par lesquels les autistes perçoivent le monde, construisent des représentations, et les manipulent.
- Laboratoire des neurosciences du développement, de l'exercice et de la vision de l'Université de Montréal : s'intéresse à l'évaluation des effets de l’entraînement physique sur le fonctionnement perceptif et cognitif afin de de vérifier l’incidence de l’environnement et de l’expérience sur le développement du cerveau humain; ainsi que d'identifier les dysfonctions neurophysiologiques et aux mécanismes de récupération associées aux commotions cérébrales d'orgine sportive.
-
Laboratoire
international sur le cerveau, la musique et le son BRAMS : regroupant 21
chercheurs de différentes disciplines (psychologie, musicothérapie, musique,
audiologie, ORL et psychiatrie) des universités Mcgill et de Montréal qui
s'intéressent aux structures et les fonctions neurobiologiques et cognitives
de notre système nerveux nous permettent d’écouter, de nous souvenir, de
jouer et de réagir à la musique.
Dans le domaine de la santé;
les intérêts portent sur la neuroanatomie et neurophysiologie du système
auditif central; les processus auditifs centraux; les processus perceptifs
auditifs complexes, en particulier le traitement des sons musicaux et de la
parole; la plasticité cérébrale et l’intégration sensori-motrice, au niveaux
cortical et sous-cortical, particulièrement l’attention sélective, la
perception de la consonance, le couplage rythmique et l’étude de la
conscience; l’acquisition et le traitement du syntagme nominal et de
l’accord en genre en français; la neuroimagerie avec potentiels évoqués des
processus morphologiques et de l’accord; le pistage oculaire du traitement
en lecture de mots morphologiquement complexes; etc.
-
McGill Centre for
Research in Neuroscience (en anglais) : rattaché
à l’Institut de recherche en santé Mcgill, le second plus important centre
de recherche médicale au Canada et le plus important au Québec et affilié à
l'Université Mcgill regroupe 9 chercheurs réguliers et 6 chercheurs associés
provenant de plusieurs disciplines (neurosciences, physiologie,
pharmacologie, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, sciences
médicales expérimentales et neurologie) qui s'intéressent à la recherche
fondamentale concernant le système nerveux central impliqué dans de
nombreuses maladies et blessures (troubles du spectre et de l'autisme,
retard mental, sclérose en plaques, maladie d'Alzheimer, maladie de
Huntington, maladie de Parkinson, ataxie épisodique, épilepsie,
schizophrénie, accident vasculaire cérébral AVC, blessures traumatiques au
cerveau, blessures traumatiques de la moelle épinière, etc.).
Ses
principaux intérêts portent sur : les mécanismes moléculaires de morphogènes
essentielles au développement des tissus nerveux; interactions entre les
neurones et la glie (cellules qui forment l'environnement des neurones) au
cours du développement et leurs contributions aux maladies neurologiques
lors de leurs perturbations; structure de la protéine dystrophine présente
dans les muscles et les effets déficitaires dans les myopathies de Duchenne
et de Becker et dans les cardiomyopathies (maladies du muscle cardiaque);
changements cellulaires et mécanismes moléculaires qui déclenchent
l'inflammation dans la moelle épinière et les lésions nerveuses
périphériques; étude de la formation, remodelage et maintien des connexions
neuronales dans le cerveau et sa pertinence pour la cognition et de la
maladie afin de mieux comprendre les troubles de la mémoire; mécanismes de
stockage de l'information et la mémoire court et long terme; mécanismes et
phénoménologie de l'apprentissage; bases neuronales impliquées dans les
comportements afin de mieux comprendre les troubles du comportement et les
troubles sexuels; etc.
Voici quelques exemples de découvertes
et réalisations du centre :
découverte que les cellules du cerveau,
appelées astrocytes, qui jouent un rôle fondamental dans presque tous les
aspects de la fonction cérébrale, peuvent être ajustées par les neurones en
réponse à des blessures et de la maladie;
découverte qu'un taux trop
élevé de fer dans le système nerveux peut causer des dommages dans les
cellules nerveuses et impliqué dans les blessures de la moelle épinière et
des lésions cérébrales et des maladies telles que la sclérose en plaques, et
les moyens de promouvoir la récupération après une lésion du système
nerveux;
identification de la structure d'une protéine clée du cerveau
impliquée dans l'hydratation et la régulation de la température du corps;
découverte qu'une grande ingestion de sel provoque des changements dans les
circuits clés du cerveau et provoque de l'hypertension artérielle;
découverte d'une protéine était responsable de la suppression de la
production de molécules nécessaires à la construction de nouveaux souvenirs
chez les personnes soufrant de la maladie d'Alzheimer ou des troubles du
spectre et de l'autisme;
découverte des propriétés des cellules de
macrophages de la microglie du cerveau et de la moelle épinière qui forment
la principale défense immunitaire du système nerveux;
mise au point d'un
nouveau test sanguin pour diagnostiquer la maladie d'Alzheimer;
découverte d'une hormone du sommeil ayant permis de développer un nouveau
traitement contre l'insomnie;
mise au point d'un vaccin pour la
stimulation de la régénération nerveuse.
-
Ottawa Hospital Research
Institute (en anglais) : composante du Ottawa Hospital et
affilié à l'Université d'Ottawa en Ontario; il est le troisième plus grand
centre de recherche en santé au Canada (derrière l'University Health Network
de l'University of Toronto et l'Institut de recherche du CUSM de
l'Université Mcgill). Il regroupe plus de 460 chercheurs (scientifiques et
cliniciens-chercheurs) dans de nombreuses disciplines (biochimie, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 700
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement
près de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et
fellows de partout au Canada et même ailleurs dans le monde). Bien qu'il
soit situé en Ontario, l'Ottawa Hospital et son institut de recherche est
également fort actif dans l'Ouest du Québec.
Dans le domaine des
neurosciences; on retrouve 16 scientifiques et 40 cliniciens chercheurs
qui s'intéressent principalement à la maladie d'Alzheimer; à la démence; à
les troubles du mouvement (dont la maladie de Parkinson); aux accidents
cérébraux vasculaires ACV; aux maladies neurodégénératives (dont notamment
la sclérose latérale amyotrophique SLA, la myathénie, les myopathies, la
dystrophie musculaire et les atrophies multisystématisées); les neuropathies
périphériques (dont le syndrome de Guillain-Barré, la neuropathie diabétique
et la polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique CIDP); à la
neurologie vasculaire; à la génétique du développement neurologique; la la
neuroimmunologie (notamment sur les scléroses multiples); la neuroimagerie;
le contrôle neural des neuroendocrines; la neurochirurgie (lésions
cérébro-vasculaires, lésions de la moelle épinière, tumeurs au cerveau,
tumeurs de la moelle épinière, les tumeurs de la colonne vertébrale, maladie
hypophysaire, fonctions périphériques, syringomyélies et myélopathies,
reconstruction cranio-cérébrale complexe, radiochirurgie stéréotacique
assistée par le Cyberknife); la neuro-ophtalmologie (maladies du nerf
optique); la neuroradiologie (électroencéphalographie, imagerie par
résonnance magnétique IRM, tomographie par émission de positrons TEP,
spectroscopie proche infrarouge); etc.
-
Royal Ottawa Institute of Mental
Health Research (en anglais) :
plus grand et plus important centre de recherches en santé mentale au Canada
regroupant plus de 200 chercheurs provenant de plusieurs disciplines
(anthropologie, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, chimie,
criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie,
physique médicale, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sciences religieuses, sexologie, travail social, ainsi que des spécialités
cliniques telles que la psychiatrie, la neurologie, la pédiatrie) et accueille
plus de 250 étudiants au cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires
postdoctoraux. Il est spécialisé en maladies mentales et neurologiques affilié à
l'Université d'Ottawa.
Dans le
domaine des maladies neurologiques, les intérêts portent sur :
électrophysiologie clinique et troubles du sommeil : étude des bases
neurales, pharmacologiques et génétiques du fonctionnement cognitif normal par
électroencéphalographie EEG; identification des biomarqueurs neurophysiologiques
des troubles cognitifs dans la schizophrénie et la dépression, ainsi que pour
les troubles du sommeil par électroencéphalographie EEG; étude par EEG du rôle
du sommeil dans la réduction des risques pour la santé mentale, en particulier
de dépression; évaluation des neurotransmetteurs associés avec le sommeil
paradoxal chez les individus sains et ceux avec la dépression; liens entre le
sommeil et la pensée suicidaire chez les adolescents souffrant de dépression;
mécanismes de régulation de base du sommeil chez les adolescents souffrant de
dépression; etc.
mémoire, imagerie cérébrale et neuroéthique :
étude de la prise de conscience interoceptive (état interne son corps comme la
douleur, la soif, la faim, les émotions ou la température corporelle),
l’expérience émotionnelle et leur relation chez les personnes saines, ainsi que
chez les personnes qui souffrent de restrictions émotionnelles; développement
d'une approche translationnelle pour enquêter sur les manières dont l’aversion
(anxiété, douleur, peur) est affectée dans les troubles neuropsychiatriques
(dépression majeure, le trouble anxieux, la maladie affective bipolaire, la
schizophrénie entraineront des troubles cognitifs); etc.
Maladies cardiovasculaires et pulmonaires :
- Centre d'études avancées en médecine du sommeil de l'Université de Montréal : voir Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal.
-
Centre de recherche de l’Hôpital
Charles-LeMoyne : affilié à l'Université de Sherbrooke, ce centre de
recherche regroupant 25 chercheurs; il effectue de la recherche appliquée et
des essais cliniques dans les domaines de l'efficacité des interventions en
oncologie; prévention des incapacités au travail; organisations des services
de santé; pratiques professionnelles exemplaires; santé mentale; ainsi que
toxicomanies et comportements à risque.
Dans le domaine des maladies
cardiovasculaires et respiratoires, on y effectue de la recherche clinique
en soins cardiorespiratoires en service préhospitalier d'urgence
(réanimation cardiorespiratoire RCR); unité d'urgence (infarctus du
myorcarde, insuffisance cardiaque, hypertension, RCR, etc.); unité des soins
intensifs (soins cardiorespiratoires péri-opératatoires et post-opératoires,
insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, etc.); unité coronarienne
(insuffisance cardiaque, hypertension, prévention, etc.) et unité de santé
respiratoire (asthme : traitement et prévention).
-
Centre de recherche de
l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (voir aussi le site du
Centre
d'études avancées en médecine du sommeil) : important centre de recherche
affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine de chercheurs
réguliers de plusieurs disciplines (biochimie, chirurgie-neurochirurgie,
médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie, psychiatrie, psychologie,
sciences infirmières, etc.) et une centaine de chercheurs associés provenant de
l'Université de Montréal, mais également des universités Concordia, Mcgill et
UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques, neurophysiologie et
traumatologie-soins aigus.
Dans le domaine des
maladies chroniques : regroupe 18 chercheurs réguliers et 23 chercheurs
associés qui s’intéressent plus particulièrement aux facteurs de risque d'une
maladie coronarienne; neuro-immunologie de l'asthme; l'asthme (diagnostic et
traitement); l'asthme professionnel (en lien avec le type d'emploi et le milieu
de travail); les troubles du sommeil (diagnostic, pharmacothérapie et
traitement); impact de l’utilisation des médicaments pour traiter l’asthme
sur le développement de l’hypertension et du diabète; l'impact de l'obésité sur
la santé cardiovasculaire et respiratoire; prévention des maladies
cardiovasculaires; la réadaptation cardiorespiratoire; etc.
Dans le
domaine de la
neurophysiologie : regroupe 4 chercheurs réguliers qui s’intéressent plus
particulièrement sur l'apnée du sommeil; l'électrophysiologie cardiaque;
l'impact des troubles du sommeil sur la santé cardiovasculaire et respiratoire
et la neuroradiologie.
Dans le domaine de la traumatologie et soins
intensifs : regroupe 6 chercheurs réguliers et quelques chercheurs associés
qui s’intéressent plus particulièrement à l'insuffisance cardiaque en soins
intensifs; évaluation du risque péri-opératoire en chirurgie cardiaque; support
cardiovasculaire mécanique et l'oxygénation par membrane extra-corporelle ECMO;
ventilation mécanique aux soins intensifs; pneumonique acquise aux soins
intensifs; échographie aux soins intensifs; dysfonction myocardiaque aux soins
intensifs; ainsi que le don et la transplantation d'organes.
Voici
quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ces domaines
:
réalisation d'une étude démontrant que les boulangers et les
carrossiers sont les travailleurs qui sont le plus exposés à des molécules
allergènes dans leur milieu de travail et donc, les plus susceptibles d'être
atteints d'asthme professionnel;
- Centre de recherche de l'Hôtel-Dieu de Lévis : affilié à l'Université Laval, il regroupe 6 chercheurs réguliers, une vingtaine de cliniciens-chercheurs, ainsi qu'une vingtaine de chercheurs associés provenant de d'autres centres de recherches. Il réalise plus de 80 projets de recherche en médecine d'urgence, médecine hyperbare, en recherche biopharmaceutique en santé mentale chez les enfants. Dans le domaine des maladies cardiovasculaires et respiratoires; il s'intéresse notammnent sur l’influence des facteurs cardiométaboliques sur l’efficacité des traitements hyperbares; la différence du sexe et du genre du syndrome coronarien aigu prématuré; les soins cardiorespiratoires dans les services préhospitaliers d'urgence et les unités d'urgence.
-
Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal :
plus important centre de recherche sur les maladies cardiovasculaires au
Canada et l'un des plus importants au monde affilié à l'Université de
Montréal. Il regroupe plus de 80 chercheurs de plusieurs disciplines
(biologie cellulaire et moléculaire, biochimie, bio-informatique; génie
biomédical, médecine expérimentale, nutrition, pharmacologie, physiologie,
psychologie, radio-oncologie, santé communuautaire, sciences biomédicales et
cliniques, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, sciences
pharmaceutiques, travail social clinique, cardiologie, anesthésiologie,
médecine d'urgence, médecine nucléaire, pathologie, radiologie, chirurgie
cardiaque, etc.); emploie plus de 620 personnes (assistants de
recherche, infirmiers en recherche, techniciens de laboratoire, technologues
en imagerie médicale, personnel de soutien, etc.) et accueille annuellement
plus de 160 étudiants aux cycles supérieures, médecins résidents et
stagiaires postdoctoraux provenant de partout dans le monde. On y effectue
de la recherche fondamentale, appliquée et clinique dans presque tous les
domaines reliés aux maladies cardiaques et vasculaires.
Ses
principaux intérêts portent sur :
génomique, protéomique et
métabolimique : analyses métaboliques (sucres, acides aminés, acides
gras, etc.) par spectroscopie de masse; anémie falciforme; biomarqueurs
cardiaques; cholestérol; hypercholestérolémie familiale; endothélim
vasculaire (couche la plus interne des vaisseaux sanguins); épidémiologie
génétique des maladies cardiaques; génie tissulaire cardiaque;
lipoprotéines; lysosomes; métabolisme cardiaque; obésité; protéines kinases;
régulation du débit sanguin; signalisation cellulaire des maladies
cardiaques; syndrome métabolique; tissus adipeux; trafic de protéines;
triglycémies; etc.
insuffisance cardiaque, anesthésologie
cardiaque, chirurgie cardiaque, maladies valvulaires et médecine
regénérative : organisation des services d'urgence et soins
cardiorespiratoires; organisation et systèmes aux soins intensifs; facteurs
de risque génétique de l'insuffisance cardiaque; accidents
cérébrovasculaires; fibrose cardiaque; hypertension pulmonaire; hypertension
artérielle; hypertrophie cardiaque; insuffisance cardiaque; métabolisme
cardiaque; anesthésiologie cardiovasculaire (contrôle du retour veineux,
défaillance du ventricule droit, instabilité hémdodynamique, protection et
perfusion cérébrale, saturation cérébrale, variabilité de la pression
artérielle); services préhospitaliers d'urgence et soins
cardiorespiratoires; chirurgie cardiaque (défaillance cardiaque et support
mécanique, transplantation cardiaque, valves transcatheter);
pharmacogénomique et pharmacothérapie de l'insuffisance cardiaque;
pharmacogénomique et pharmacothérapie de la greffe cardiaque; etc.
médecine personnalisée, cardiomyopathies congénitales, prévention et
réadaptation : aorthopathies héréditaires; infarctus du myocarde;
cardiomyopathie diabétique; cardiomyopathie familiale; syndrome coronarien
aigu; tuteurs coronariens; thrombo-inflammation; facteurs de risque
génétiques de l'insuffisance cardiaque; pharmacogénomique et
pharmacothérapie des cardiomyopathies congénitales; médecine personnalisée
en soins cardiovasculaires; épidémiologie des maladies cardiovasculaires;
évaluation des interventions en unité coronarienne; évaluation et qualité
des soins cardiovasculaires; soins aux personnes âgées en unité
coronarienne; interventions infirmières en unité coronarienne;
rétablissement suite à un événement cardiaque; comportements de santé
cardiovasculaire; prévention des maladies cardiovasculaires; etc.
pathologie cardiaque et vasculaire et athérosclérose :
anévrismes artériels; athérosclérose; athérothrombose; circulation
pulmonaire; fonction lymphatique; cancer du cœur; guérison vasculaire;
maladies vasculaires périphériques; pathologie cardiaque; etc.
troubles du rythme cardiaque et mort subite : arythmie auriculaire et
ventriculaire; bradychardie; génie tissulaire cardiaque; modélisation
mathématique de l'arytmie cardiaque; électrophysiologie cardiaque;
tachycardie; etc.
imagerie cardiovasculaire et génie biomédical
: agents de vasodilata; angiographie; analyse en imagerie;
échocardiographie, échographie ciblée; électrophysiologie cardiaque;
fonction coronarienne; imagerie hybride; imagerie moléculaire; imagerie
vasculaire; médecine nucléaire cardiaque; résonnance magnétique cardiaque;
radiotraceurs de perfusion myocardique; tomographie par émissions de
positrons TEP; endoprothèse résorbable; instrumentation cardiovasculaire;
génie tissulaire cardiaque; cartographie optique; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ces
domaines :
découverte d'un biomarqueur appelé "PulmoBind" pour
diagnostiquer l'hypertension pulmonaire;
découverte d'une protéine
présente dans le foie qui protège le récepteur responsable de l’élimination
du LDL-cholestérol, communément appelé « mauvais cholestérol »;
réalisation d'une étude clinique démontrant que de fortes doses de
suppléments d'huile de poisson, riches en acides gras oméga-3, ne réduisent
pas la fibrillation auriculaire, une forme courante d'irrégularité du rythme
cardiaque, contrairement à la croissance populaire;
mécanismes
fondamentaux impliqués dans les anomalies cliniques de la bioélectricité
cardiaque chez les personnes souffrant de fibrillation auriculaire, une
forme d'arythmie cardiaque;
découverte d'une nouvelle approche de
traitement des sténoses valvulaires aortiques, une maladie des valves du
cœur;
réalisation d'étude démontrant qu’un exercice d’endurance très
intense et pratiqué à long terme peut nuire au cœur de certains athlètes;
découverte qu’une protéine présente dans le sang (angptl2) contribue au
développement précoce de l’athérosclérose;
réalisation d'une étude
démontrant qu’un seul repas de malbouffe, principalement composé de gras
saturés, nuit à la santé des artères, contrairement à un repas de type
méditerranéen, riche en bon gras;
première mondiale de la mise à l'essai
d'une nouvelle valve mitrale percutanée chez les personnes souffrant
d'insuffisance mitrale, une maladie valvulaire cardiaque;
développement
d'une nouvelle technique chirurgicale en chirurgie cardiaque pour traiter
une valve aortique;
découverte qu'un médicament utilisé pour le psoriasis
(maladie inflammatoire chronique de la peau) permet de diminuer le niveau
d'inflammation vasculaire chez les personnes atteints de cette maladie
associée à un risque accru d’infarctus ou d'AVC.
-
Centre de recherche de
l'Institut de cardiologie d'Ottawa : rattaché à l'Institut de recherche
du Ottawa Hospital, le second plus grand centre de
recherche en santé de l'Ontario, composante de l'Hôpital d'Ottawa et affilié à
l'Université d'Ottawa. Il est le second plus grand centre de recherche sur les
maladies cardiovasculaires au Canada et l'un des plus importants au monde qui regroupe plus de
65 chercheurs permanents, ainsi que
plus de 170 médecins, d'infirmiers et autres professionnels qui consacrent une
partie de leur temps à la recherche clinique; emploi 180 personnes (assistants
de recherche, infirmiers de recherche, techniciens de laboratoire, technologues
en imagerie, personnel de soutien, etc.) et accueille annuellement plus de 160
étudiants aux cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires postdoctoraux
provenant de partout dans le monde. On y effectue de la recherche fondamentale,
appliquée et clinique dans presque tous les domaines reliés aux maladies
cardiaques et vasculaires.
Les intérêts portent notamment sur :
arythmies cardiaques (recherche clinique); athérosclérose, génomique et
biologie vasculaire (génomique de l'athérosclérose, lipoprotéines,
recherche translationnelle en génomique, traitement antiplaquettaire,
pharmacogénomique et pharmacothérapie en athérosclérose); insuffisance
cardiaque et fonction cardiaque (fonction cardiaque, signalisation
moléculaire, insuffisance cardiaque droit, interventions infirmiers en soins
cardiovasculaires, pharmacogénomqiue et pharmacothérapie en insuffisance
cardiaque); image cardiaque (électrophysiologie cardiaque, échographie
cardiaque, imagerie par résonnance magnétique cardiaque IRM, tomodensitométrie
cardiaque TDM, tomographie par émission de positons cardiaque TEP, tomographie
par émission monophotonique cardiaque TEMP); la réadaptation cardiovasculaire;
anesthésiologie cardiaque (surveillance périopératoire, prédiction et
hémodynamie périopératoire, fonction diastolique, prévention et de la
fibrillation auriculaire en phase post-opératoire); chirurgie cardiaque
(réparation et le remplacement de la valvule mitrale, pontages aortocoronariens
à effraction minimale, bioprothèses valvulaires, valvules mécaniques et
transplantations cardiaques); prévention et réadaptation cardiovasculaire
(qualité et l’efficacité des programmes de prévention et de prise en charge des
maladies cardiovasculaires, promotion de l’exercice et de l’activité physique
auprès des patients atteints d’une maladie cardiaque, efficacité et de la
rentabilité des différents modèles de prestation de services de prévention tant
primaire que secondaire des maladies cardiovasculaires; promotion des saines
habitudes alimentaires et santé cardiovasculaires, impacts des relations
sexuelles sur la santé cardiovasculaire; les impacts de la ménopause et de
l'anthropause sur la santé cardiovasculaire, physiologie de l'exercice et santé
cardiovasculaire, réadaptation cardiovasculaire); médecine regénérative
(bio et nanomatériaux, génie tissulaire cardiovasculaire, thérapies
regénératives); etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre :
selon une étude réalisée, les personnes
d’origine sud-asiatique ou de race noire sont trois fois plus susceptibles
d’être hypertendues que la population en général et plus exposées à l’être à un
âge plus précoce;
réalisation d'une étude clinique démontrant que les
programmes d’abandon du tabac initiés en milieu hospitalier amélioraient les
résultats pour les patients et réduisaient les troubles de santé dont les
maladies cardiovasculaires;
découverte que les cellules en train de mourir
dans les accumulations de plaque artérielle pouvaient affaiblir les artères et
être utilisées comme marqueur pour les plaques, ce qui permettra de développer
une nouvelle méthode pour détecter les patients à risque de subir une crise
cardiaque ou un AVC;
réalisation d'une étude démontrant que l’entraînement
par intervalles à haute intensité pourrait améliorer la santé cardiovasculaire
et la condition physique des patients souffrant de fibrillation auriculaire
permanente;
co-découverte que les cardiomyopathies dilatée et péripartum
partagent une prédisposition génétique très intéressante;
découverte que les
fondements génétiques de la maladie du cœur résidaient en grande partie dans
l’effet cumulatif de multiples variantes génétiques courantes plutôt que dans
celui de quelques variantes rares aux effets marqués.
-
Centre de
recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec
: affilié à l'Université Laval à Québec et regroupant plus de 140 chercheurs
de plusieurs disciplines (biologie cellulaire et moléculaire, biochimie,
bio-informatique; génie biomédical, médecine expérimentale, nutrition,
pharmacologie, physiologie, psychologie, radio-oncologie, santé
communuautaire, sciences biomédicales et cliniques, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, travail social
clinique, cardiologie, pneumologie, allergologie, anesthésiologie, médecine
d'urgence, oncologie, pathologie, radiologie, chirurgie cardiaque, chirurgie
thoracique, etc.) sur les maladies cardiaques, pulmonaires et vasculaires;
ainsi qu'en obésité et autres maladies cardiométaboliques.
Les
principaux intérêts portant sur les maladies cardiaques (66
chercheurs) sont : les arythmies; insuffisance cardiaque; infarctus du
myocarde; maladies coronariennes (pathophysiologie, diagnostic,
pharmacothérapie, chirurgies et thérapies); cardiologie métabolique
(prévention, risque métabolique et réadaptation); les maladies valvulaires
cardiaques (pathologie, diagnostic, pharmacothérapie et traitements);
cardiologie interventionnelle; imagerie cardiovasculaire (angiographie;
analyse en imagerie; échocardiographie, échographie ciblée;
électrophysiologie cardiaque; fonction coronarienne; imagerie vasculaire;
résonnance magnétique cardiaque; radiotraceurs de perfusion myocardique;
tomographie par émissions de positrons TEP; instrumentation
cardiovasculaire; etc.
Les principaux intérêts portant sur les maladies pulmonaires
(59 chercheurs) sont : les anomalies respiratoires du sommeil (mécanismes,
thérapies et risque cardiométabolique); les allergies; l'asthme
(pathophysiologie, pharmacothérapie et interventions); l'aérobiologie et la
sant respiratoire; les maladies pulmonaires chroniques MPOC (emphysème et
bronchite chronique : pathophysiologie, muscle, intolérance à l’effort,
diagnostic, pharmacothérapie, traitement); maladies vasculaires pulmonaires
(diagnostic, chirurgies, pharmacothérapie et traitements); l'oncologie
pulmonaire (diagnostic, prévention du cancer, pharmacothérapie et traitement
du cancer du poumon); l'magerie pulmonaire (échographie thoracique;
bronchographie; électrophysiologie thoracique; endoscopie pulmonaire;
résonnance magnétique thoracique; tomographie par émissions de positrons
TEP, etc.); la réadaptation cardio-respiratoire; etc.
Voici quelques
exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
première étude
au Canada confirmant l'efficacité du dispositif V-Wave, implanté entre les
deux oreillettes du cœur, permet d’équilibrer les pressions entre le côté
gauche et le côté droit du cœur chez les patients souffrant d'insuffisance
cardiaque qui révolutionnera le traitement dans ce domaine;
développement
d'une nouvelle technique mininalement invasive en chirurgie thoracique afin
de traiter le cancer du poumon;
co-découverte (avec l'Institut des
aliments fonctionnnels et nutraceutique de l'Université Laval) que l’effet
protecteur des oméga-3 sur les marqueurs de risque de maladies
cardiovasculaires et de diabète de type 2 est surtout attribuable à l’un des
acides gras de cette famille, le DHA;
découverte que la prise de
clopidogrel (un médicament antiplaquettaire) suite à une fermeture par
cathétérisme cardiaque d'une malformation cardiaque st associée à une
réduction significative de l’occurrence et du nombre de migraines dans les 3
mois suivants la procédure chez les patients atteints d'une cardiomyopathie
congénitale;
développement d'un nouveau test pour déterminer les patients
atteints du cancer du poumon admissibles à une thérapie ciblée (recours à
des médicaments pour cibler des molécules spécifiques (des protéines par
exemple) situées à la surface ou à l’intérieur des cellules cancéreuses
comme alternative à la chimiothérapie;
co-développement d'un nouveau
traitement des personnes atteintes d'emphysème sévère;
découverte que la
présence d’endotoxémie, combinée ou non à l’hypoxie, affaiblit la capacité
du système nerveux sympathique à diminuer le diamètre des vaisseaux
sanguins, qui pourrait être attribuée par la présence de métabolites libérés
dans le sang, ce qui permettra de développer de nouveaux médicaments pour
l'hypertension artérielle;
découverte du
mécanisme qui provoque l’hypertension artérielle pulmonaire;
découverte
d'un nouveau traitement prometteur pour guérir l'hypertension artérielle
pulmonaire;
découverte d'une protéine pratiquement invisible chez des
patients normaux, mais vu en quantités chez les patients atteints
d'hypertension pulmonaire;
développement d'un nouvel appareil d'inhibition
d'enzymes pour l'hypertension pulmonaire;
première évaluation mondiale
d’un système de respiration artificielle révolutionnaire totalement
automatisé.
-
Centre de
recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et affilié
à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines reliées
aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire,
neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et biomédicales, sciences
pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 500
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et
St-Sacrement).
Peu de recherches sont effectuées dans le domaine des
maladies cardiovasculaires et respiratoire; mais quelques chercheurs du
centre de traumatologie de Québec au pavillon Enfant-Jésus effectuent de la
recherche clinique sur les soins cardiorespiratoires aux urgences et en
traumatologie majeure; les soins cardiorespiratoires en soins intensifs; les
soins cardiorespiratoires en bloc opératoire; etc.
Ainsi que d'autres
chercheurs ont des intérêts portant sur l’hypertension
(hypertension et diabète, pharmacogénétique de l’hypertension, études
cliniques des nouveaux anti-hypertenseurs, etc); la pneumo-allergie; la reconstruction tissulaire
cardiovasculaire, la reconstruction tissulaire microvasculaire, la
reconstruction tissulaire pulmonaire, etc.
- Centre de recherche du
CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de Montréal, il
est le plus grand centre de recherche dans le domaine des sciences biomédicales
et des soins de santé de l’Université de Montréal, le troisième au Québec et
parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un des premiers à réunir sous
un même toit un continuum complet de recherche. Il regroupe plus de 440
chercheurs dans la plupart des disciplines des sciences de la santé (biochimie,
biologie, biologie moléculaire, bio-informatique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, nutrition, pathologie et biologie cellulaire,
pharmacologie, physiologie, psychologie, sciences biomédicales, sciences
neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières,
virologie-immunologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.).
Il emploie plus de 1 700 personnes et accueille annuellement plus de 420
étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout
au pays et même d'ailleurs dans le monde. Dans l'axe de recherche maladies
cardiovasculaires; il y a près de 20 chercheurs qui s'intéressent aux
sujets suivants :
maladies cardiovasculaires : génétique
des maladies cardiovasculaires; physiologie des maladies cardiovasculaires;
insuffisance cardiaque; arythmies cardiaques; hypertension artérielle;
hyperlipidémie, troubles cardiaques associées à l’obésité; prévention des
maladies cardiovasculaires; l’épidémiologie cardiovasculaire; prévention du
diabète et ses complications cardiovasculaires; pharmacogénétique dans
l'action des médicaments cardiovasculaires; pathogénèse des maladies
cardiovasculaires (dont l’hypertension, l’hypertrophie cardiaque, aortique
et rénal et l’hyperlasie); maladie vasculaire périphérique; embolisation;
effet des différents types de cellules souches sur la fonction myocardiaque après un infarctus du myocarde; facteurs de risques cardiovasculaires
(vieillissement, tabagisme, diabète, hypercholestérolémie) sur la
néo-vascularisation en réponse à l’ischémie; imagerie cardiovasculaire
(tomodensitométrie cardiaque, angiographie coronarienne, angioIRM,
électrophysiologie cardiaque); chirurgie cardiaque (chirurgie coronarienne à
cœur battant, chirurgie coronarienne chez les patients éveillés, utilisation
de l'épidurale thoracique haute en chirurgie cardiaque); chirurgie
vasculaire (autotransfusion, anévrysme de l’aorte abdominal, maladie
artérielle périphérique); etc.
maladies pulmonaires : l’asthme; les maladies
allergènes (notamment les allergies alimentaires); le syndrome de détresse
respiratoire aiguë; malformation artérioveneuse pulmonaire; pneumopathies
interstitielles (diagnostic, traitement et suivi : fibrose pulmonaire
idiopathique, atteintes pulmonaires associées aux connectivites); le cancer du poumon,
la réadaptation respiratoire; l’épidémiologie respiratoire; imagerie
thoracique (angiographie pulmonaire, échographie pulmonaire, radiologie
thoracique, tomodensitométrie thoracique); chirurgie thoracique (tumeurs
pulmonaires, transplantation pulmonaire, etc.); etc.
Voici quelques
exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ce domaine :
lancement récente d'une vaste étude clinique internationale pour tester
une approche chirurgicale minimalement invasive et plus sécuritaire pour les
patients atteints d’un cancer du poumon : la lobectomie par
vidéothoracoscopie et scellement ultrasonique de l’artère pulmonaire;
première étude au Canada de thérapie cellulaire spécialement destinée aux
patients ayant une défaillance du muscle cardiaque à la suite d’un infarctus
du myocarde afin d’améliorer la guérison et de régénérer le muscle cardiaque
endommagé qui sera un traitement supplémentaire au pontage;
développement
d'une nouvelle technique d'imagerie permettant de créer une image en trois
dimensions de toutes les composantes de l’anévrisme abdominale;
développement d'une nouvelle technique d'endoscopie interventionnelle en
chirurgie thoracique afin de diagnostiquer les cancers thoraciques (dont le
cancer du poumon);
réalisation d'une étude démontrant qu'un programme de
sensibilisation à la prévention des maladies cardiovasculaires a entraîné
une diminution de 9% des hospitalisations liées aux maladies
cardiovasculaire comme l’infarctus, les accidents vasculaires cérébraux ou
l’insuffisance cardiaque en Ontario;
réalisation d'une étude démontrant
pour la première fois une association claire entre la pré-éclampsie et les
malformations congénitales cardiaques de la mère et du bébé, dès le début de
la grossesse.
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke,
plus important centre de recherche toutes catégories au Québec à l'extérieur de
Québec et Montréal, 4e plus important
centre de recherche en santé au Québec et parmi les plus importants au
Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de nombreuses disciplines
(biochimie, biologie, biologie cellulaire, microbiologie, immunologie,
physiologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences des radiations et
imagerie médicale, sciences cliniques, sciences de la réadaptation, santé
communautaire, sciences infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités
médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans l'axe de recherche
diabète, obésité et complications cardiovasculaires; il regroupe 13
chercheurs de différentes disciplines (cardiologie, sciences biomédicales,
pharmacologie, physiologie, radiologie, sciences infirmières, sciences
pharmaceutiques et chirurgie cardiovasculaire) ayant des intérêts qui
portent sur : arythmies cardiaques; hypertension artérielle; insuffisance
cardiaque (diagnostic, pharmacothérapie, chirurgie et traitement); syndrome
coronarien aigu (diagnostic, pharmacothérapie et traitement);
physiopathologie du système cardiovasculaire; développement de nouvelles
applications des marqueurs cardiaques classiques; développement de nouveaux
marqueurs cardiaques; antiplaquettaires dans la maladie coronarienne et le
syndrome coronarien aigu; pharmacologie moléculaire et cardiovasculaire;
pharmacothérapie des maladies cardiovasculaires; l'identification et
caractérisation des gènes impliqués dans les arythmies cardiaques
héréditaires; contribution de l’endothéline-1 dans l’hypertension artérielle
induite par une diète riche en sel; évaluation de l'utilisation
sécuritaire des investigations et thérapies cardiovasculaires dans un but
d’amélioration de la qualité de l’acte médical; bases moléculaires de
l'insuffisance cardiaque afin d'élaborer un meilleur traitement; bases
moléculaires de la fonction du récepteur AT1 de l'angiotensine II afin de
développer de nouveaux médicaments et traitements pour l'hypertension;
mécanismes de résistance aux facteurs de survie liés aux complications
vasculaires du diabète; épidémiologie génétique des maladies
cardiovasculaires; stratégies diagnostiques en cardiologie
interventionnelle; chirurgie cardiaque (cardiopathies ischémiques, des
cardiopathies valvulaires et de la pathologie de l'aorte thoracique,
c'est-à-dire l'aorte ascendante, la crosse aortique, l'aorte thoracique
descendante et les anévrismes thoraco-abdominaux,cardiaque, la pose des
pacemakers, les tumeurs cardiaques, les maladies péricardiques, les
problèmes cardiaques congénitaux des adultes, etc.); chirurgie
vasculaire (traitement endovasculaire des anévrismes, angioplastie
périphérique, angioplastie carotidienne, traitement endovasculaire de
l'insuffisance veineuse, pontage périphérique, etc.); etc.
Dans l'axe
recherche imagerie médicale; il regroupe 7 chercheurs de différentes
disciplines (cardiologie, bio-informatique, génie biomédical, pharmacologie,
physiologie, radiologie, sciences des radiations et imagerie biomédicale)
ayant des intérêts qui portent sur : ciblage pharmacologique de la famille
des convertases proprotéines (PCs) dans des états pathologiques comme le
cancer, les infections virales et bactériennes et les maladies
cardiovasculaires; l'imagerie par résonnance magnétique; le CT cardiaque;
l'imagerie interventionnelle cardiaque; l'imagerie moléculaire préclinique;
l'imagerie moléculaire clinique; tomographie d’émission par positrons; la
pathomécanobiologie vasculaire; la tomodensitométrie; la tomographie optique
diffuse; etc.
Dans l'axe recherche inflammation et douleur; il
comprend 1 chercheur s'intéressant au domaine de l'asthme (prévention,
pharmacothérapie, traitement). Voir aussi la Chaire de recherche de
l'Association pulmonaire du Québec en santé respiratoire.
Dans l'axe
recherche santé, populations, organisations, pratiques; il regroupe 4
chercheurs s'intéressent notamment aux domaines suivants : organisation,
évaluation et qualité des soins en unité coronarienne; épidémiologie des
maladies cardiovasculaires; prévention des maladies cardiovasculaires;
interventions infirmiers en unité coronarienne; soins cardiorespiratoires
aux urgences; soins cardiorespiratoires aux soins intensifs; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ces
domaines :
découverte de nouveaux biomarqueurs permettant de dépister
les patients atteints de la maladie de Fabry présentant une atteinte
cardiaque;
réalisation d'une étude de l’usage des médicaments
antiasthmatiques et leurs impacts sur la santé et l’utilisation des services
de santé des asthmatiques.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au pays
derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de Toronto,
parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans le top 25
mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche allant de la
conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte, il regroupe plus
de 200 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) de plusieurs
disciplines.
Dans le domaine de
la santé cardiométabolique et vasculaire; il y a 7 chercheurs qui
s'intéressent sur : l'étiologie génétiques des cardiopathies congénitales;
évaluation échocardiographique de la physiologie cardiovasculaire foetale et
pédiatrique; le cathétérisme cardiaque interventionnel (principalement
concernant la maladie de Kawasaki); le traitement des malformations vasculaires
(dont les thromboses veineuses profondes chez les enfants); les malformations
développementales du cœur et du tract vésicoureteral; le métabolisme des
lipoprotéines, hyperlipidémies et athérosclérose; caractérisation des
spécificités du profil physiologique et d’activité physique et ses liens avec la
santé cardiovasculaire chez les enfants et adolescents; l'épidémiologie clinique
de la santé cardiovasculaire chez les enfants et les adolescents; le
développement des comportements qui placent les enfants à risque de maladies
cardiovasculaires; l'activité physique et les habitudes alimentaires et de vie
chez les enfants et adolescents et les risques de maladies cardiovasculaires;
etc.
Dans le domaine de la santé respiratoire; il y a 5 chercheurs
qui s'intéressent à l'asthme pédiatrique (prévention, diagnostic et traitement :
fcteurs de risque pour l'asthme et du wheezing, facteurs de risque reliés à la
réponse aux médications d'asthme, efficacité et profil de tolérance des
interventions, élaboration d'instruments pour les enfants asthmatiques d'âge
préscolaire, pharmacothérapie, etc); les mécanismes impliqués dans le
développement et la persistance de l'inflammation des voies aériennes dans
l'asthme; recherche clinique portant sur les complications respiratoires et
ventilation mécanique aux soins intensifs; l'épidémiologie clinique de la santé
respiratoire chez les enfants et adolescents; rcherche clinique appliquée
portant sur l’optimisation des interactions patient-respirateur en soins
intensifs pédiatriques et l’évaluation de l’activité électrique du diaphragme;
rcherche clinique appliquée concernant l’assistance respiratoire, la nutrition
et l’épuration extra-rénale aux soins intensifs pédiatriques; etc.
Dans
le domaine des pathologies fœtales et néonatales; il y a 5 chercheurs qui
s'intéressent à la génétique humaine des malformations cardiaques; biologie du
développement cardiovasculaire; la physiologie et la pathophysiologie du système
cardio-circulatoire fœtal et néonatal; mécanismes sous-tendant l'origine
développementale de pathologies apparaissant à l’âge adulte, dont l’hypertension
artérielle; le traitement des troubles du rythme cardiaque fœtal; l'hypertension
gestationnelle pendant la grossesse; les changements hémodynamiques et
cardio-circulatoires qui surviennent lors de la grossesse normale et
hypertensive; etc.
Voici quelques découvertes et réalisations de ce
centre dans ces domaines :
co-découverte (avec le CHU de Québec) une
maladie rare affectant à la fois la fréquence cardiaque et les mouvements
péristaltiques de l'intestin, « dysrythmie intestinale et auriculaire chronique
» (DIAC), un syndrome grave causé par une mutation génétique rare;
mise au
point (avec le CHU de Québec) d'un test pour diagnostiquer la dysrythmie
intestinale et auriculaire chronique DIAC.
- Chaire Alfonso Minicozzi et Famille de chirurgie thoracique et transplantation pulmonaire de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle développe de nouvelles techniques chirurgicales non invasives en transplantation pulmonaire.
- Chaire de cardiologie Bertrand-Fradet : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; développe de nouvelles approches cliniques de traitement des maladies cardiaques.
- Chaire de recherche du Canada en électrophysiologie et en cardiopathie congénitale de l'adulte : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle etente de mieux comprendre les arythmies afin d’améliorer les méthodes de dépistage chez les adultes.
- Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l'allergie : L'objectif de cette chaire de l'UQAC estcherche à identifier des gènes associés à l’asthme et à une meilleure compréhension du rôle ou de l’impact de ces gènes dans le développement et la symptomatologie de cette maladie. On s'intéresse également aux allergies alimentaires, ainsi qu'aux maladies génétiques respiratoires rares telles que : l'épidermolyse bulleuse simple EBS, l'agénésie dysgénésie du corps calleux et l'acide lactique.
- Chaire de recherche du Canada en génomique des maladies cardiaques et respiratoires : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et au Centre de recherche sur le cancer du CHU de Québec; elle cherche à identifier les causes moléculaires des maladies cardiaques et pulmonaires et transférer les découvertes scientifiques en applications cliniques pour personnaliser le traitement des patients d'un cancer, notamment ceux atteints d'un cancer du poumon.
- Chaire de recherche du Canada en génomique prédictive : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle étudie l’interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux qui cause l’hypertension, la cardiopathie et le diabète, et améliorer les méthodes de prévention et de traitement en offrant des soins de santé personnalisés.
- Chaire de recherche en insuffisance cardiaque Carolyn et Richard J. Renaud : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle étudie le rôle des changements au niveau des biomarqueurs susceptibles de prédire la progression de l'insuffisance cardiaque.
- Chaire de recherche du Canada en maladies valvulaires cardiaques : rattachée au Groupe de recherche sur l'hypertension pulmonaire du Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle tente d’identifier les mécanismes régissant la progression de la sténose aortique. Ces recherches permettront de développer de nouveaux traitements pour les maladies valvulaires cardiaques comme la sténose aortique, l’hypertension pulmonaire, la dysfonnction systol et de développer de nouvelles prothèses valvulaires.
- Chaire de recherche du Canada en médecine cardiaque translationnelle et personnalisée : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle tente de découvrir, mettre au point et valider des traitements de la cardiopathie.
- Chaire de recherche du Canada en neurobiologie respiratoire : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle cherche à comprendre les mécanismes neurobiologiques responsable de dysfonctions du système respiratoire. Ces recherches permettent d’améliorer nos connaissances en périnatalité et des soins aux nouveau-nés.
- Chaire de recherche du Canada en pathologie vasculaire avec remodelage : rattachée au Groupe de recherche sur l'hypertension pulmonaire du Centre de recherche de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle étudie les mécanismes moléculaire et cellulaire impliqués dans le développement des processus de remodelage vasculaire (HTAP et coronaire) et bronchique.
- Chaire de recherche du Canada en physiologie cardiovasculaire : rattachée à l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale du Montreal Jewish General Hospital; elle étudie la biologie fondamentale des principales maladies cardiovasculaires, comme l’hypertension et l’athérosclérose afin de découvrir de nouveaux moyens de prévenir et de traiter les maladies vasculaires.
- Chaire de recherche du Canada en physiologie respiratoire néonatale : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle tente de mieux comprendre les apnées du prématuré, les malaises graves et le syndrome de la mort subite du nourrisson d'améliorer d'y amélorer les traitements.
- Chaire de recherche du Canada en thromboembolie veineuse : rattachée a l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale de l'Université Mcgil; elle tente d’améliorer la santé à long terme des patients après une thromboembolie veineuse l’incapacité chronique après une thromboembolie veineuse, un trouble vasculaire grave.
- Chaire de recherche du Canada sur la différenciation des cellules cardiovasculaires : rattachée à l’Institut des recherches cliniques de Montréal, cette chaire tente de comprendre les mécanismes moléculaires qui régissent l’expression génétique des cellules cardiaques. Ces recherches permettront de prévenir les malformations cardiaques et de développer de nouveaux traitements à plusieurs maladies cardiaques.
- Chaire de recherche du Canada sur le système vasculaire et l’hypertension : rattachée à l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale du Montreal Jewish General Hospital; elle tente de comprendre les mécanismes moléculaires et cellulaires entraînant une modification du système vasculaire et des incidents cardiovasculaires souffrant d'hypertension, du syndrome métabolique et du diabète afin d'établir de nouvelles cibles vasculaires thérapeautiques pour ces maladies.
- Chaire de recherche du Canada sur les traits génétiques complexes des maladies cardiaques : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle utilise la génétique pour découvrir pourquoi certains patients souffriront de maladies génétiques communes, telles l'infarctus du myocarde (crise cardiaque).
- Chaire de recherche du Canada sur la douleur, le sommeil et les traumatismes : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle met au point de nouvelles options de traitement et de médicaments plus efficaces pour combattre la douleur et ses impacts sur le sommeil.
- Chaire de recherche et d'innovation en imagerie cardiovasculaire : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle cherche à à identifier et caractériser le risque lié à l'athérosclérose grâce au développement de l'imagerie par résonance magnétique et de la tomodensitométrie cardiovasculaire.
- Chaire de transfert de connaissances, éducation et prévention en santé respiratoire et cardiovasculaire : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle développe du matériel éducatif pour les professionnels de la santé et le grand public, atteints ou non, de maladies cardiorespiratoires.
- Chaire de recherche internationale sur le risque cardiométabolique : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle vise à faire reconnaître, par les professionnels de la santé et la population, l’obésité abdominale en tant que forme de surpoids et d’obésité à haut risque pour le diabète et les maladies cardiovasculaires.
- Chaire en électrophysiologie et en cardiopathie congénitale de l'adulte : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle étudie l’arythmie chez les adultes atteints d’une maladie cardiaque congénitale afin d'améliorer les traitements de cette maladie.
- Chaire en santé respiratoire de l'Association pulmonaire du Québec : mécanismes immunologiques impliqués dans le développement de l’asthme et explorer de nouvelles cibles thérapeutiques pour cette maladie.
- Chaire GSK - IRSC sur la MPOC de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle étudie les mécanismes impliqués dans la dysfonction du muscle squelettique dans la maladie pulmonaire obstructive chronique MPOC afin d'améliorer le traitement et le pronostic de cette maladie.
- Chaire internationale en cardiologie interventionnelle et approche transradiale : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle vise à faire la promotion partout dans le monde de l’utilisation de l’approche transradiale pour l’angiographie diagnostique et les interventions coronaires et non coronaires percutanées.
- Chaire Marcel et Rolande Gosselin en chirurgie thoracique oncologique : rattachée au Centre de recherche du CHUM: elle développe de techniques chirurgicales qui sont minimalement invasives et qui favorisent la chirurgie par les orifices naturels pour les cancers thoraciques.
- Chaire Michal et Renata Horstein en chirurgie cardiaque (voir aussi la page de l'Institut de cardiologie) : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie de Montréal; elle tente de développement de nouvelles techniques en chirurgie valvulaire mini-invasive sous contrôle endoscopique.
- Chaire Paul David en électrophysiologie cardiovasculaire : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle tente de découvrir les anomalies moléculaires associées aux dysfonctions cliniques du système électrique du cœur afin de développer de nouvelles approches thérapeutiques.
- Chaire pharmaceutique AstraZeneca en santé respiratoire : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle s’intéresse à l'utilisation des médicaments et la gestion thérapeutique dans le traitement des maladies respiratoires.
- Chaire Pfizer en Athérosclérose de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle cherche à identifier les interventions qui peuvent stabiliser, voire faire régresser l’athérosclérose, mais également à quantifier ces effets dans le cadre d’études précliniques et cliniques.
- Chaire Philippa et Marvin Carsley en cardiologie : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle est entièrement consacrée aux maladies cardiaques, notamment : développer un programme de recherche axé sur la génétique et la pharmacogénomique cardiaques et des recherches cliniques sur les maladies cardiaques génétiques.
- Chaire Yves Des Groseillers et André Bérard de cardiologie interventionnelle : cellules souches et thérapie regénératrice de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle cherche à développer des cellules souches pourraient également permettre à de nouvelles artères de se former pour réoxygéner le myocarde (néovascularisation) et soulager l'angine réfractaire.
-
Children Hospital of Eastern Ontario Research Institute (en anglais) : situé à Ottawa,
composante du Children Hospital of Eastern Ontario CHEO , rattaché au
Ottawa Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa, troisième plus important centre de recherche sur les
maladies infantiles (nouveaux-nés, enfants et adolescents) au Canada (second en Ontario) qui regroupe une centaine de
chercheurs de plusieurs disciplines. Bien qu'il soit situé en Ontario, le
CHEO et son centre de recherche est également fort actif dans l'Ouest du
Québec.
Dans le domaine des maladies respiratoires; il y
a 5 chercheurs ayant des intérêts portent sur l'asthme pédiatrique; les
maladies respiratoires chroniques chez les enfants et adolescents (notamment
la bronchite chronique); les affections respiratoires des troubles du
sommeil chez les enfants; les soins cardiorespiratoires aux urgences; les
complications respiratoires aux soins intensifs pédiatriques; etc.
-
Groupe de recherche en
hypertension pulmonaire et biologie vasculaire de l'Université Laval (et
Chaire de recherche du Canada en recherche translationnelle en maladies
vasculaires pulmonaires) : rattaché au Centre de recherche de l'Institut
universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et regroupant 5
chercheurs réguliers et 7 chercheurs associés; il cherche à élucider la
pathogénèse de l’hypertension pulmonaire, d’identifier les mécanismes de la
maladie et de développer de nouvelles approches thérapeutiques afin
d’améliorer la qualité de vie des patients souffrant d’hypertension
pulmonaire.
Voici quelques exemples de découvertes de ce groupe :
découverte d'un nouveau traitement prometteur pour guérir sa maladie;
découverte d'une protéine pratiquement invisible chez des patients normaux,
mais vu en quantités chez les patients atteints d'hypertension pulmonaire;
développement d'un appareil d'inhibition d'enzymes pour l'hypertension
pulmonaire.
-
Cystic Fibrosis
Translational Research Centre (en anglais) : ce centre
de recherche de l'Université Mcgill se concentre principalement sur la
recherche et développement de thérapies qui ciblent l'anomalie de base
sous-jacente des fibroses kystiques et d'autres maladies liées au trafic de
protéines, ainsi que la sensibilisation du public sur ces maladies.
Il regroupe 11 chercheurs réguliers de différentes disciplines (biochimie,
physiologie, microbiologie-immunologie, physique, bio-informatique,
pharmacologie, génétique, sciences médicales expérimentales, médecine
interne, pneumologie, hématologie, gastr-entérologie, pneumologie
pédiatrique, gastro-intérologique pédiatrique, ORL et chirurgie thoracique)
de l'Université Mcgill et 17 chercheurs associés de différentes disciplines
provenant des universités Mcgill, Montréal, Sherbrooke et UBC.
Les
intérêts portent sur la base moléculaire et cellulaire de la fibrose
kystique; les mécanismes moléculaires de la migration des cellules dans la
fibrose kystique; les physiopathologies des maladies respiratoires; la
physiologie épithéliale respiratoire; la physiopathologie cellulaire et
moléculaire de la fibrose kystique et du syndrome de détresse respiratoire;
les processus lésionnels et de réparation de l’épithélium alvéolaire et des
voies aériennes dans le cadre du syndrome de détresse respiratoire et de la
fibrose kystique; la biologie moléculaire de la sinusite chronique; la
physiologie mucocillaire (sinus); le rôle de la régulation du pH par du
bicarbonate de sodium sécrétion dans les voies aériennes des fibroses
kystiques; l'étude des troubles du diaphragme et des autres muscles de la
respiration; la modulation immunitaire dans la fibrose kystique;
l'augmentation de l'immunité naturelle des infections virales respiratoires;
la découverte microbienne afin de traiter les infections respiratoires
chroniques; les interactions bactéries-hôtes dans l'immunité innée
pulmonaire; les mécanismes de remodelage des voies aériennes et les
changements structurels identifiés dans les voies respiratoires
asthmatiques; les mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation de la
réponse inflammatoire associée à l'asthme et à la fibrose kystique; la
pharmacothérapie pulmonaire des fibroses kystiques; la transplantation
pulmonaire; l’évaluation des causes et des traitements potentiels du rejet
pulmonaire chronique; etc.
- Groupe de recherche en santé respiratoire de l’Université Laval : effectue différentes recherches dans le domaine des maladies respiratoires. Voici quelques exemples de projets : effets des bioaérosols des porcheries sur la santé respiratoire des travailleurs, observations entre les cellules inflammatoires et les cellules résidantes dans l’asthme, les mécanismes de réaction immunitaire en hypersensibilité pulmonaire, physiopathologie des anomalies respiratoires du sommeil, etc.
-
Institut de recherche du CUSM : composante du CUSM et affilié à
l'Université Mcgill, il est classé second plus grand centre de recherche en
santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of
Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au top
100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des
disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques,
sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1
300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Ses travaux de recherche chez les adultes, mais également
chez les enfants et les adolescents se concentrent en 8 axes, soit :
maladies respiratoires adultes : asthme; fibrose kystique et aux autres
maladies inflammatoires des poumons; maladies chroniques des voies
respiratoires; désordres respiratoires durant le sommeil; troubles
neuromusculaires associés aux maladies respiratoires; inflammation et
infections respiratoires; aux troubles du sommeil; soins cardiorespiratoires
et l'éducation en réanimation cardiorespiratoire RCR; structure et la
fonction de l’appareil respiratoire; évaluation et prise en charge de la
santé respiratoire; développement de nouvelles méthodes de diagnostic des
maladies respiratoires; développement de nouvelles approches de traitement
des maladies respiratoires; développement de nouvelles techniques en
chirurgie thoracique; développement de nouveaux médicaments et pharmalogie
des maladies respiratoires et en évaluation de la technologie utilisée en
chirurgie thoracique); etc.
santé cardiovasculaire adulte : épidémiologie
des cardiopathies congénitales; structures et fonctions vasculaires;
facteurs de risque cardiovasculaire; biologie vasculaire; insuffisance
cardiaque; génétique cardiovasculaire; électrophysiologie cardiaque;
développement de nouvelles méthodes de diagnostic des maladies cardiaques;
développement de nouvelles approches de traitement des maladies cardiaques;
développement de nouvelles techniques en chirurgie cardiovasculaire;
développement de nouveaux médicaments et pharmalogie des maladies cardiaques
et évaluation de la technologie utilisée en cardiologie); etc.
Dans
le domaine des maladies cardiovasculaires et pulmonaires pédiatriques (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 14 chercheurs dont les
intérêts portent sur le cathérisme cardiaque chez les enfants et les
adolescents; l'hypertension pulmonaire néonatale; l'hypertension pulmonaire
chez les enfants et les adolescents; les effets cardiovasculaires à long
terme de l'hypoxie en début de vie; les issues neurodéveloppementales après
une chirurgie cardiaque congénitale; les lésions cardiaques congénitales;
l'épidémiologie de la mort subite inattendue néonatale; l'évaluation de
l'apnée du nourrisson; la dyskinésie ciliaire primitive; les ciliopathies
chevauchantes; les maladies pulmonaires chroniques chez les enfants et les
adolescents (dont l'asthme et la fibrose kytique); les anomalies pulmonaires
congénitales; l'échocardiographie pédiatrique; l'assistance mécanique
cardiaque; le développement de nouvelles techniques chirurgicales en
chirurgie cardiaque pédiatrique; les transplantations cardiaques chez les
enfants et adolescents; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales en chirurgie thoracique pédiatrique; etc.
Voici
quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut dans ces
domaines :
mise au point d'un nouveau modèle pour déterminer à qui
administrer des médicaments anti-cholestérol à base statines (principale
médication pour pour réduire leur taux de cholestérol et du même fait, les
risques de maladies cardiovasculaires;
découverte de la protéine
C-réactive comme biomarqueur prédictif de risques cardiovasculaires;
développement d'une nouvelle technique chirurgicale en chirurgie cardiaque
pour la réparation des valvules;
développement d'une nouvelle technique
chirurgicale en chirurgie vasculaire pour traiter la maladie vasculaire
périphérique;
l'identification d'une nouvelle cible pour le contrôle de
l'asthme qui permettra de développer de nouveaux médicaments et de nouveaux
traitements;
réalisation d'une étude démontrant que les enfants aux
prises avec une crise d’asthme modérée ou grave traités aux corticostéroïdes
systémiques dans les 75 minutes suivant le triage à la salle d’urgence ont
16 % moins de chances d’être hospitalisés;
réalisation d'une étude
démontrant les risques respiratoires à long terme chez les skieurs de fond à
cause de leur exposition prolongée à l'air froid;
découvertes d'une relation
entre les médicaments contre l'asthme et la cataracte chez les personnes
âgées;
découverte que les propres mécanismes de défense de l'organisme
causent certains des symptômes les plus graves de l'asthme;
établissement d'un lien entre la valvulopathie aortique (troisième forme de
maladie cardiovasculaire la plus courante) et un gène qui pourrait déboucher
sur de nouvelles façons de dépister et traiter les personnes à haut risque;
réalisation d'une étude qui a établi que l’usage épisodique d’un stéroïde
inhalé à forte dose, en deux prises quotidiennes, peut réduire de manière
importante la gravité et la durée des crises d’asthme provoquées par le
rhume chez les enfants d’âge préscolaire.
-
Institut des
recherches cliniques de Montréal : organisme privé sans but
lucratif, dont le financement provient de diverses sources, il est le plus
important centre de recherche en santé ne faisant pas partie d'une composante
d'un hôpital au Québec et l'un des plus importants centres de recherche en santé
au pays affilié à l'Université de Montréal; il regroupe plus de 70 chercheurs de
plusieurs disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire,
chimie, microbiologie-immunologie, génétique, médecine expérimentale,
neurosciences, nutrition, pharmacologie, physiologie, sciences biomédicales,
etc.) répartis en 34 unités de recherche; emploi plus de 250 personnes (agents
de recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement plus de 300 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux provenant de partout au pays.
Dans le domaine des
maladies cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques; il y a 4
chercheurs qui s'intéressent : aux mécanismes moléculaires responsables de l’hypertension
artérielle; les déterminants génétiques des traits cardiovasculaires complexes;
le rôle de l’épithélium pulmonaire dans la pathophysiologie de maladies
telles que la fibrose kystique ou de l’œdème pulmonaire; les nouveaux
mécanismes qui peuvent mener au développement des maladies
cardiométaboliques; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de cet institut dans ce domaine :
découverte d’une voie
intracellulaire importante dans le contrôle du mauvais cholestérol qui
pourrait avoir un impact important dans le traitement de
l’hypercholestérolémie et des maladies coronariennes;
découverte sur le
contrôle du mauvais cholestérol qui ouvre la voie à l’élaboration d’un
nouveau médicament qui ferait diminuer le taux de cholestérol sanguin aux
niveaux recommandés qui a ouvert la voie au développement d'un nouveau
médicament.
-
Institut Lady
Davis pour la recherche médicale : rattaché au Montreal Jewish
General Hospial et affilié à l'Université Mcgill, il est l'un des plus
importants centres de recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220
chercheurs (dont 155 en recherche clinique) de plusieurs disciplines
(anthropologie, biochimie, biologie, biologie cellulaire, biologie
moléculaire, épidémiologie, génétique, microbiologie-immunologie,
pharmacologie, physiologie, médecine expérimentale, psychologie, santé
publique, sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie une centaine d'employés de soutien (incluant des
agents de recherche) et accueille annuellement plus de 175 étudiants aux
cycles supérieures et stagiaires postdoctoraux.
Dans l'axe de
recherche hémovasculaire; on retrouve 7 chercheurs qui s’intéressent
aux
mécanismes moléculaires et cellulaires entraînant une modification du
système vasculaire et des incidents cardiovasculaires souffrant
d'hypertension, du syndrome métabolique et du diabète; rôle de
l’angiotensine, de l’endothéline et de l’immunité dans le remodelage
vasculaire en situation d’hypertension; l’utilisation de cellules souches
humaines transgéniques pour traiter l'hypertension artérielle; à la
régénération de l'endothélim (couche la plus interne des vaisseaux sanguins)
à la médiation cellulaire afin de mieux traiter l’athérosclérose; la relation
entre la tension de cisaillement, l’inflammation et l’athérosclérose; la
relation entre le stress oxydatif, le métabolisme du fer et l’anémie; le
rôle de l’arsenic sur l’intensification de l’athérosclérose; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut dans
ce domaine :
découverte des mécanismes impliqués dans le remodelage
d’artères de faible résistance sur l’hypertension expérimentale et humaine;
découverte que les patients traités pour une maladie pulmonaire obstructive
chronique avec un corticostéroïde administré par inhalation, le fluticasone,
doublaient leur risque de pneumonie grave;
découverte que les patients
chez qui l’on a récemment diagnostiqué une fibrillation auriculaire
présentent un risque significativement élevé de saignements lorsqu’on leur
prescrit une combinaison de médicaments antithrombotiques.
-
Institut de
recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail du Québec IRSST :
est un organisme privé à but non lucratif financé en majeure partie par la
CNSST. Plus important centre de recherche en santé et sécurité au travail au
Canada, il réalise des travaux de recherche visant l'élimination des risques
d’atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs et pour favoriser
leur réadaptation.
Il regroupe plus de 25 chercheurs provenant de
nombreuses disciplines (chimie, épidémiologie, ergonomie, génie - santé et
sécurité du travail, génie industriel, génie mécanique, kinésiologie,
microbiologie, microbiologie-immunologie, physiologie, physique,
psychologie, relations industrielles, sciences biomédicales ou cliniques,
santé publique, sciences de l'activité physique, sciences de la
réadapatation, anthropologie, etc.).
Dans le domaine
des maladies cardiovasculaires et respiratoires; on y retrouve 2
chercheurs dont les intérêts portent sur les maladies pulmonaires d’origine
professionnelle et le syndrome d’irritation bronchique; les facteurs de risque de
maladies cardiovasculaire chez les travailleurs âgés qui travaillent
physiquement (en industrie, milieu de la construction, manutention, etc.).
Voici un exemple de réalisation de cet institut dans ce domaine :
réalisation d'une étude démontrant que les microorganismes appelés
archaea sont une composante majeure des bioaérosols trouvés dans plusieurs
milieux de travail et qu’ils pourraient jouer un rôle un rôle dans les
maladies pulmonaires professionnelles.
Maladies gériatriques et soins aux personnes âgées :
-
Centre
Bloomfield de recherche sur le vieillissement : rattaché à l'Institut
Lady Davis pour la recherche médicale du Montreal Jewish General Hospial et
affilié à l'Université Mcgill, il se spécialise dans le vieillissement et les
maladies neurodégénératives en recourant à diverses spécialités, notamment aux
études moléculaires de la physiopathologie des maladies, aux études cliniques et
d’imagerie de la maladie d’Alzheimer, aux études de population et à l’évaluation
des systèmes de prestation de soins aux personnes âgées.
Dans l'axe de recherche
vieilissement; 11 chercheurs s'intéressent aux domaines tels que : la
biologie cellulaire et moléculaire du vieillissement (le stress oxydatif en tant
que mécanisme associé au vieillissement cérébral et à la maladie, les mécanismes
cliniques et biologiques sous-jacents au vieillissement); neurosciences
cognitives et maladie d'Alzheimer (le diagnostic précoce de la démence et de la
perte de mémoire, les mesures électrophysiologiques de la démence et de la
maladie d'Alzheimer, neuroimagerie magnétique en lien avec le rétablissement
suite à un AVC, l'épidémiologie clinique gériatrique, la prestation de
services de santé pour la personne âgée, etc.); études biologiques et cliniques
sur le vieillissement osseux (fondements neuroendocriniens de l’ostéoporose,
l’ingénierie tissulaire des disques intervertébraux, développement de prothèses
pour les hanches, etc.).
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de cet institut dans ce domaine :
découvert des biomarqueurs
sanguins importants, au stade précoce de la maladie d’Alzheimer, qui sont
associés aux anomalies relatives au stress oxydatif;
identification du moment
critique au cours duquel l’hyperphosphorylation de la protéine tau survenait
dans la maladie d’Alzheimer;
développement d'une nouvelle prothèse de la
hanche.
-
Centre
d'excellence sur le vieillissement de Québec : rattaché au
Centre de recherche du CHU De Québec et situé au pavillon St-Sacrement, une
composante du CHU de Québec et affilié à l'Université Laval, il est l'un des
plus importants centres de recherche en santé au Canada et le second plus grand
centre de recherche au Québec. Il regroupe une vingtaine de chercheurs réguliers
et une quinzaine de chercheurs associés et affiliés provenant de différentes
disciplines (gériatre, médecine interne, médecine familiale, santé
communautaire, kinésiologie, ergothérapie, pharmacie, psychologie, sciences
infirmières, travail social, etc.) qui s'intéressent à l'améliorer des
connaissances et les pratiques adaptées aux besoins des personnes âgées, sur les
plans psychologique, physique et social.
Ses principaux intérêts portent sur : recherche clinique et évaluative
en soins palliatifs et soins de fin de vie (en particulier chez les clientèles
âgées); les soins palliatifs et soins aux personnes âgées avec troubles
cognitifs; évaluation d’un programme multidimensionnel d’intervention de soins
palliatifs chez les personnes souffrant de démence à un stade avancée; l’étude
du delirium chez la personne âgée; l’optimisation de la charge médicamenteuse
chez les résidents en soins de longue durée atteints de démence sévère;
épidémiologie de la maladie d'Alzheimer et autres démences; l’étude des
symptômes comportementaux et psychologiques de la démence; pratiques de soins de
longue durée des personnes en perte d'autonomie; motricité de personnes en santé
ou souffrant de troubles neurologiques ou musculosquelettiques; effets du
vieillissement sur la motricité et l’équilibre; analyse des coordinations
oeil-tête-main en conduite chez des personnes âgées; l'évolution de la perte de
mobilité après une blessure mineure et les moyens de prévention chez les
personnes âgées indépendantes; prévention et promotion pour un vieillissement
actif et en santé; organisation et évaluation des soins et services aux aînés;
etc.
-
Centre de
recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal : affilié à l'Université de Montréal; cet
important centre de recherche affilié à l'Université de Montréal qui regroupe
une cinquantaine de chercheurs réguliers de plusieurs disciplines (biochimie,
chirurgie-neurochirurgie, médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie,
psychiatrie, psychologie, sciences infirmières, etc.) et une centaine de
chercheurs associés provenant de l'Université de Montréal, mais également des
universités Concordia, Mcgill et UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques,
neurophysiologie et traumatologie-soins aigus.
Dans les domaines en lien
avec les maladies gériatriques, il s'intéresse notamment aux troubles anxieux
chez les personnes âgées; les troubles du sommeil chez les personnes âgées; les
facteurs de risque associés au développement de maladies chroniques; etc.
-
Centre de
recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal :
affilié à l'Université de Montréal; il est le plus important centre de recherche
sur vieillissement au Québec et l'un des plus importants au Canada. Il regroupe
près de 50 chercheurs réguliers et 16 chercheurs réguliers provenant de
nombreuses disciplines en lien avec le vieilissement (biologie cellulaire et
moléculaire, nutrition humaine, pharmacologie, physiologie, psychologie, santé
communautaire, sciences biomédicales, sciences de l'activité physique et
kinésiologie, sciences de la réadaptation, sciences de la vision, sciences
infirmières, sciences neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences
psychiatriques, travail social, gériatrie, cardiologie, médecine interne,
neurologie, pneumologie, psychiatrie, rhumatologie, etc.) qui
s'intéressent aux différents aspects physiologiques, psychologiques et
psychosociaux du vieillisement.
Dans l'axe neurosciences du vieillissement; il y
a 25 chercheurs qui s'intéressent aux dimensions neurobiologiques et
neurocognitives du bien-vieillir telles que :
mécanismes de plasticité
cérébrale permettant de récupérer le langage lorsque celui-ci est touché comme
conséquence d’accident vasculaire cérébral, ou dans le cadre d’une démence;
langage et la mémoire sémantique dans le vieillissement normal et pathologique
(tel que chez les patients atteints de démences atypiques); changements
cognitifs et aux troubles de communication ou de langage associés au
vieillissement normal et pathologique; développement de méthodes de pointe en
Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) pour évaluer la structure et la fonction
du cerveau et de la moelle épinière; mécanismes et fonctions des rythmes
cérébraux au cours du sommeil; biomarqueurs en neuroimagerie et sommeil associés
au vieillissement, au déclin cognitif et au développement des maladies
neurodégénératives; quantification des symptômes moteurs dans les maladies avec
troubles du mouvement, comme la maladie Parkinson; changements dans le système
auditif central chez les personnes âgées; désordres neurologiques et performance
sensorimotrice (maladie de parkinson, accident vasculaire cérébral, neuropathie
périphérique); régulation cérébrale des réflexe moteurs et neurophysiologie de
la douleur; etc.
Dans l'axe promotion de la santé, soins et
intervention; il y a 25 chercheurs qui s'intéressent domaines de la
cognition, le rôle de la nutrition, l'incontinence, l'éthique, la santé des
proches aidants et des femmes âgées tels que :
mécanismes menant à des
modifications structurelles et fonctionnelles de la glie dans des modèles
d’hypertension et de vieillissement; recherche clinique portant sur les
syndromes gériatriques rencontrés dans les populations âgées vulnérables;
recherche évaluative sur les soins et services de santé offerts aux personnes
âgées; approches pharmacologiques et non-pharmacologiques dans la gestion des
symptômes psychologiques et comportementaux de la démence; l’optimisation des
soins pharmacogériatriques; surveillance et élaboration de lignes directrices
dans la prescription de psychotropes chez des sujets atteints de démence;
traitement de l'anxiété chez la personne âgée; aspects psychiatriques de la
maladie de Parkinson; l’expérience et les comportements des personnes âgées
souffrant de la maladie d'Alzheimer ou une autre maladie apparentée et à
développer des interventions infirmières novatrices afin d’améliorer la qualité
des soins en CHSLD; aspects physiologiques du vieillissement et de l'exercice;
impact d’un mode de vie actif sur la santé fonctionnelle et corporelle chez les
personnes âgées; effet d’un programme d’entrainement et d’une supplémentation en
protéine sur la fonction musculaire et la mobilité chez l’homme âgée;
l'utilisation des jeux informatiques/vidéo pour l’amélioration des compétences
cognitives chez les individus atteints de troubles cognitifs légers;
l'utilisation des nouvelles technologies dans la maladie d'Alzheimer (ex: agenda
électronique) et à l'utilisation d'interventions écologiques dans la démence
fronto-temporale; l’impact des aides techniques pour les personnes âgées et
leurs proches aidants; développement d'approches novatrices pour mieux détecter
les personnes âgées à risque de démence; les déterminants de la santé de
différents groupes d'aidants familiaux de personnes âgées, notamment les aidants
de personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer; le développement et
l’évaluation d’interventions destinées à la promotion de la santé et à la
qualité de vie des aidants familiaux d’un parent atteint de troubles cognitifs
vivant à domicile; déterminants de l’état nutritionnel des personnes âgées en
lien avec la santé et la cognition; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations dans ce domaine par ce centre :
développement d'une nouvelle méthode de diagnostic plus précoce de la maladie
d'Alzheimer;
mise en évidence d'une importante plasticité cérébrale chez les
individus âgés sains et chez ceux à risque de développer la maladie d’Alzheimer;
identification in vivo des origines physiologiques de la maladie de Parkinson;
découverte d'un lien entre les rythmes du sommeil, la consolidation d’une
nouvelle habileté et la plasticité cérébrale;
développement d'un nouvel outil
permettant d'identifier plus rapidement les patients souffrant de la maladie de
Parkinson à risque de démence;
d'importantes recherches ayant permis de mieux
comprendre les bases cérébrales de la modulation de la douleur;
développement
d'une nouvelle approches novatrice pour mieux détecter les personnes âgées à
risque de démence;
découverte que cerveau d’une personne aphasique peut
améliorer ses capacités, et maintenir ces acquis dans le temps, même si elle est
âgée;
développement d'un nouveau test pour évaluer les troubles de
commuication chez les personnes âgées;
développement d'un outil
d’identification des besoins des proches aidants à domicile;
développement d'une trousse de
sensibilisation pour informer les personnes âgées des risques qu’elles courent
en consommant des benzodiazépines (somnifères).
-
Centre de
recherche et d'études sur le vieillissement de l'Université Mcgill :
rattaché au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale
Douglas et affilié à l'Université Mcgill et reconnu mondialement, il l'est l'un
des plus importants centres de recherche sur le vieillissement au Canada. Il
regroupe une quarantaine de chercheurs réguliers et une dizaine de chercheurs
associés provenant de plusieurs disciplines (biologie cellulaire et moléculaire,
nutrition, pharmacologie, psychologie, sciences de la réadaptation, sciences de
l'activité physique et kinésiologie, sciences biomédicales, sciences
infirmières, sciences pharmaceutiques, travail social, gériatrie, cardiologie,
médecine interne, cardiologie, psychiatrie, médecine familiale, etc.) qui
s'intéressent aux mécanismes du vieillissement de même que pour la prévention
des maladies liées au vieillissement.
Il effectue des recherches dans divers domaines
reliés au vieillissement tels que : la maladie d’Alzheimer, la maladie de
Parkinson, les maladies neurodégénératives du système nerveux central
vieillissant, la santé publique et la médecine préventive chez les personnes
âgées, épidémiologie chez la population âgée, les mécanismes physiologiques du
vieillissement, etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations du centre :
développement d'un nouveau
traitement pour les personnes souffrant de démence;
développement d'un
nouveau médicament pour traiter la maladie d'Alzheimer;
essais cliniques afin
d'établir l'innocuité et l'efficacité des inhibiteurs de la cholinestérase, une
enzime qui empêche la progression de la maladie d'Alzheimer;
découverte de
l'effet protecteur potentiel des médicaments anti-cholestérol chez les personnes
atteintes d'Alzheimer;
participation (avec les universités McMaster, Dalhousie
et Sherbrooke) à la plus vaste étude à long terme sur le vieillissement au Canada.
-
Centre de
recherche sur le vieillissement de l’Université de Sherbrooke :
situé à l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke et affilié à
l'Université de Sherbrooke; il est l'un des plus importants centres de
recherche sur le vieillissement au Québec et au Canada qui regroupe une
cinquantaine de chercheurs provenant de plusieurs disciplines (biologie
cellulaire et moléculaire, nutrition, pharmacologie, psychologie, sciences de la
réadaptation, sciences de l'activité physique et kinésiologie, sciences
biomédicales, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, travail social,
gériatrie, cardiologie, médecine interne, cardiologie, psychiatrie, médecine
familiale, etc.).
Il s'intéresse aux différents aspects du vieillissement
comme : les mécanismes biologiques à la base du vieillissement et des
pathologies qui y sont associées; le processus et effets de la sarcopénie (perte
de la masse musculaire; les facteurs associés à la prévention et au maintien de l’autonomie chez
les personnes âgées; la prévention des chutes; les facteurs nutritionnels de
santé chez les personnes âgées; la réadaptation physique des personnes âgées; la maladie d’Alzheimer; la
maladie de Parkinson; la vulnérabilité psychologique et sociale des personnes
âgées; les
conséquences psychologiques du vieillissement; soutien des soins à domicile dans
un contexte de vieillissement des populations; etc.
Dans le domaine
des mécanismes biologiques du vieillissement; les intérêts portent sur
: le rôle des cellules sanguines du système immunitaire dans l'altération
de la fonction immune avec l'âge; le rôle de l'inflammation dans le
vieillissement; athérosclérose et vieillissement; aliments fonctionnels riches
en antioxydants et stress oxydatif au cours du vieillissement; métabolisme
énergétique au cours du vieillissement; etc.
Dans le domaine de la
recherche clinique; les intérêts portent sur : vieillissement et ménopause
: Impact sur le métabolisme du tissu adipeux;relation entre l’inflammation et le
développement de maladies chroniques chez les personnes vieillissantes;
approches de neurostimulation et l’électrophysiologie pour mieux comprendre,
mieux évaluer et mieux soulager la douleur chez les aînés; troubles du sommeil
et de la cognition dans le vieillissement normal et pathologique;; lien entre
nutrition, métabolisme énergétique cérébral et fonctions cognitives au cours du
vieillissement; les impacts sur vieillissement sur la mobilité et les activités
des personnes âgées dans leurs milieux naturels; l'équilibre chez les personnes
âgées en santé et chez celles présentant des déficiences sensorielles ou
motrices; besoins et services de réadaptation des personnes âgées ayant subi un
AVC; évaluation de programmes en réadaptation et gériatrie; effet de l'exercice
sur diverses problématiques de la santé au cours du vieillissement; prévention
des chutes chez les personnes âgées; etc.
Dans l'axe sociétés, populations et services; les intérêts portent
notamment sur : soins de fin dans les maladies chroniques; organisation
des soins et services aux personnes âgées; évaluation et qualité des soins
dispensés aux personnes âgées en perte d'autonomie; promotion des saines
habitudes de vie chez les aînés; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations du centre :
développement d'une
nouvelle approche qui consiste à traiter tous les cas de maltraitance envers les
personnes aînées et maintenant appliqué par le SPVM;
développement d'un
nouvel outil de téléréadaptation destiné aux aînés unique au Québec;
découverte qu’un verre de lait – additionné de lait en poudre et bu après
l’entraînement – augmente autant la force musculaire chez les hommes âgés qu’un
shake de protéines en poudre bu dans les mêmes conditions;
réalisation d’un
programme de dépistage nutritionnel et d’interventions pour assurer la santé
nutritionnelle et le maintien de l’autonomie des personnes âgées fragiles vivant
dans la communauté;
réalisation d'un projet d’approche interprofessionnelle
d’optimisation des soins aux personnes âgées à l’hôpital;
développement d’une nouvelle théorie de l’évolution du
vieillissement, la théorie des « contraintes systémiques »;
participation (avec les universités McMaster, Dalhousie
et Mcgill) à la plus vaste étude à long terme sur le vieillissement au Canada.
-
Dans le domaine des soins aux
personnes âgées; on y retrouve 12 chercheurs dont les intérêts portent sur
les conditions cliniques associées au vieillissement; l'usage optimal des
médicaments parmi les personnes âgées ayant des atteintes cognitives;
l'évaluation de programmes ou d'interventions ciblant les personnes aînées; le
vieillissement en santé; la santé mentale chez les personnes âgées; la
résistance aux soins et aux comportements agressifs des patients avec des
atteintes neurocognitives vivant en CHSLD; les soins palliatifs chez les
personnes âgées à domicile et en hébergement;
- Chaire de médecine gériatrique Dr Joseph Kaufmann de l'Université Mcgill : rattachée à l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale du Montreal Jewish General Hospital; s'intéresse principalement au développement de méthodes et de tests pour le diagnostic précoce de la démence et de la maladie d'Alzheimer.
- Chaire de recherche sur le vieillissement de l'Université Laval : s'intéresse aux différents aspects multidisciplinaires du vieillissement, soit : la prévention et traitement des maladies liées au vieillissement, choix et efficacité des services pour l’amélioration de l’autonomie des aînés, qualité de la vie en établissement et facteurs pour l’améliorer, alternatives à l’utilisation des médicaments, choix du domicile comme milieu de vie le plus longtemps possible avec les services appropriés.
- Chaire Desjardins en soins infirmiers à la personne âgée et à la famille de l'Université de Montréal : se penche sur la problématique et le rôle des aidants naturels dans le maintien à domicile des personnes âgées.
- Chaire de soins palliatifs de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle cherche à améliorer la qualité des soins offerts aux personnes atteintes de cancer et autres maladies chroniques et terminales. Ses intérêts portent sur (études portant sur le delirium, la douleur, la détresse, l’insomnie, la fatigue, etc.); l'organisation des services en soins palliatifs; l'évaluation et l'amélioration de la qualité des services et programmes en soins palliatifs; etc.
- Chaire pharmaceutique Michel-Saucier en santé et vieillissement : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal, elle s'intéresse à l’exercice des soins pharmaceutiques auprès des personnes âgées afin d’améliorer leur qualité de vie.
- Groupe de recherche Université de Montréal - Université McGill sur la fragilité et le vieillissement SOLIDAGE : situé à l'Hôpital général juif, il regroupe 5 chercheurs de différentes disciplines (gériatrie, médecine familiale, chirurgie, santé publique et administration de la santé) de l'Université Mcgill et de l'Université de Montréal qui s'intéressent à la fragilité et les besoins des personnes âgées fragiles. Ses intérêts portent sur l'identification des indicateurs biologiques et psychosociaux pouvant être ajoutés aux composantes de base (physiologiques) du syndrome de fragilité; la maladie chronique et le vieillissement; l'oncologie, les soins de fin de vie et le vieillissement; les incapacités cognitives liées au vieillissement (démence, alzheimer, etc.); l'organisation et l'évaluation des soins intégrés pour les personnes âgées fragiles; etc.
-
Institut de recherche
Élizabeth-Bruyère d’Ottawa : affilié à l'Université d'Ottawa; il est un
centre de recherche sur le vieillissement situé en Ontario, mais desservant
également tout l'Ouest du Québec. Il regroupe 14 chercheurs de
différentes disciplines (gériatrie, médecine palliative, médecine familiale,
ergothérapie, psychologie, santé communautaire, sciences infirmières,
sociologie, travail social, etc.) qui s'intéressent aux différents aspects
multidisciplinaires du vieillissement, ainsi qu'en soins palliatifs.
Ses intérêts portent sur : le dépistage du délirium et la prise en charge de
patients en soins palliatifs; la santé de la population et les soins
primaires chez les personnes vieillissantes; les nouvelles thérapies orales
et intraveineuses pour la maladie d’Alzheimer et le trouble cognitif
léger;l’évaluation de la douleur chez les patients atteints de cancer ou
d'une maladie chronique; la santé des populations, principalement sur les
soins aux personnes vulnérables et atteintes de maladies chroniques (dont
les personnes âgées); la réadaptation des personnes ayant subies un AVC; la
réadaptation gériatrique; l'organisation et l'évaluation des services de
santé et les résultats pour les personnes vieillissantes et celles qui
approchent de la fin de leur vie; etc.
-
Institut sur le
vieillissement et la participation sociale des aînés de l'Université Laval :
regroupant une trentaine de chercheurs réguliers (dont 25 dans le domaine de
la santé) et une quarantaine de chercheurs associés ou collaborateurs de
différentes disciplines (gériatrie, médecine familiale, psychiatrie,
ophtalmologie, pharmacie, kinésiologie, ergothérapie, médecine dentaire,
nutrition, sciences infirmières, santé communautaire, psychologie,
sociologie, travail social, économique, droit, anthropologie) provenant
majoritairement de l'Université Laval, mais également de l'Université de
Sherbrooke, de l'UQO et de l'UQAR qui se penchent sur les différents aspects
sociaux du phénomène du vieillissement.
Dans le domaine de la santé;
les intérêts portent sur l'organisation et l'évaluation des services de
santé aux personnes âgées; l’Intégration des soins et des services aux
personnes âgées; les pratiques de soins de longue durée et soins palliatifs;
meilleures pratiques d’accompagnement et de soins de fin de vie aux
personnes souffrant de démence en phase avancée de la maladie; les pratiques
cliniques en milieu d’hébergement; les réseaux intégrés de services aux
personnes âgées en perte d’autonomie; les pratiques des soins infirmiers
auprès de la clientele gériatrique; les services préhospitaliers et la
médecine d'urgence auprès des personnes âgées; pertinence des
hospitalisations en milieu de soins de courte durée pour les personnes âgées
; les maladies neurodégénératives en lien avec le vieillissement (démence,
maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, tremblement essentiel, les
dyskinéies, etc.); les maladies gériatriques et l'examen clinique de l'aîné;
le vieillissement neurocognitif; la santé mentale chez les personnes âgées;
la maltraitance chez les aînés; l’usage des médicaments chez les personnes
atteintes de démence; l’adhésion au traitement médicamenteux chez les
personnes âgées en perte d'autonomie; la dentisterie gériatrique; la vision
et le vieillissement; les aspects pragmatiques du langage chez l’individu
avec lésion cérébrale et lors du vieillissement normal; l'évolution de la
perte de mobilité après une blessure mineure et la prévention de la perte de
la mobilité chronique chez les personnes âgées indépendantes; les troubles
du langage et du traitement des nombres chez les personnes souffrant de
troubles de mémoire;; développement et évaluation d'interventions innovantes
de participation sociale des aînés en adaptation-réadaptation; nfluence de
l'environnement dans l'évaluation des personnes âgées fragiles présentant
des déficits cognitifs; les interactions sensorimotrices et cognitives liées
aux problèmes d'équilibre et de locomotion associés au vieillissement;
développement d’outils de cheminements cliniques pour le suivi des aînés à
risque ou en perte d’autonomie; etc.
- St-Mary's Hospital Centre Research Centre (en anglais) : affilié à l'Université Mcgill; regroupe 13 chercheurs dont 7 qui s'intéressent au domaine de la santé mentale chez les aînés. Les intérêts portent sur l'amélioration de la gestion des soins chroniques en première ligne pour la dépression chez les personnes âgées; essai randomisé de la détection et du traitement systématiques du delirium chez les patients âgés hospitalisés; essai randomisé du service gériatrique pour la dépression; etc.
- Centre d’excellence en soins infirmiers à la famille de l'Université de Montréal : est un concept unique en Amérique du Nord. Il soutient l’enseignement et la recherche en soins infirmiers à la famille, tout en procurant des consultations (counseling) aux familles vivant une expérience de santé difficile. Au niveau de la recherche, les intérêts dans le domaine pédiatrique portent sur le développement et validation d’interventions infirmières systémiques familiales; le développement d'interventions auprès de familles ayant un adolescent atteint d’un problème chronique de santé; ainsi que le développement d’interventions virtuelles pour des adolescents atteints de cancer.
-
Centre d'études
interdisciplinaires sur le développement de l'enfant et la famille de l'UQTR
: regroupant 14 chercheurs de différentes disciplines (sciences infirmières,
pratique sage-femme, psychologie et psychoéducation); il s'intéresse aux
différents aspects physiologiques, psychologiques et sociaux du
développement de l'enfant et de la vie familiale de la période prénatale
jusqu'à la fin de l'adolescence.
Dans le domaine de la santé; on y
retrouve 4 chercheurs dont les intérêts portent sur l'ontogenèse de
l'enfant : les processus
régulateurs et adaptatifs qui entrent en jeu dans l'interface entre le
fonctionnement individuel de l'enfant (ses besoins, ses initiatives, etc.)
et les contextes dans lesquels il évolue (en particulier, la famille, le
service de garde, l'école, le groupe de pairs).
-
Centre de recherche de
l’Hôpital Rivière-des-Prairies : seul hôpital spécialisé en
pédopsychiatrie au Québec, son centre de recherche est rattaché au Centre de
recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal et
regroupe 19 chercheurs qui se consacrent à la pédopsychiatrie sociale et
préventive, aux neurosciences cognitives et du comportement.
Les
intérêts portent sur : l'observance du traitement psychopharmacologique chez
les jeunes placés en centres jeunesse; facteurs associés aux trajectoires de
développement des filles et des garçons qui ont des difficultés de
comportement; mécanismes cérébraux impliqués dans la réalisation d’une tache
d’autorégulation par des enfants présentant un trouble déficitaire de
l’attentions avec ou sans hyperactivité; Interactions entre impulsivité,
instabilité émotionnelle, hostilité, tempérament et rythme circadien
veille/sommeil chez les adolescents ((trouble de personnalité limite (TPL),
trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), disruptive
mood dysregulation disorder (DMDD), trouble bipolaire);; réponse
physiologique au stress dans un contexte de victimisation; mécanismes de
reconnaissance des visages tant en ce qui concerne leur perception que la
façon dont ils sont représentés en mémoire chez les autistes; comportement
social des autistes, en particulier au désir mimétique qui est la tendance
spontanée à préférer les objets que les autres préfèrent; facteurs de risque
et de protection des conduites suicidaires chez les adolescents, mais aussi
les enfants; des facteurs de risque et de protection dans l'évaluation et la
prise en prise en charge des jeunes présentant des conduites suicidaires;
troubles mentaux intériorisés chez les enfants et les adolescents, leur
physiopathologie, leur phénoménologie et les modes d’intervention
pharmacologiques et psychothérapiques; etc.
- Centre de recherche de l'Hôpital Schriners pour enfants - Canada : situé à Montréal, ce centre de recherche privé sans but lucratif de cette grande organisation caritative mondiale regroupe plus médecins cliniciens chercheurs dans les domaines de l'orthopédie, des soins aux brûlures, des fissures labiales et pallatines, des traumatismes de la moelle épinière chez les enfants et les adolescents.
- Centre de recherche de l’Hôtel-Dieu de Lévis : affilié à l'Université Laval, il regroupe 6 chercheurs réguliers, une vingtaine de cliniciens-chercheurs, ainsi qu'une vingtaine de chercheurs associés provenant de d'autres centres de recherches. Il réalise plus de 80 projets de recherche en médecine d'urgence, médecine hyperbare, en recherche biopharmaceutique en santé mentale chez les enfants. Dans ce dernier domaine, il y a 2 chercheurs réguliers et 6 chercheurs associés qui s'intéressent aux sujets tels que : imagerie génétique et trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH); intervention précoce pour les troubles du comportement chez les enfants québécois d'âge préscolaire; etc.
-
Centre de
recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et affilié
à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines reliées
aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire,
neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et biomédicales, sciences
pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 500
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et
St-Sacrement).
Dans l'axe de recherche "reproduction, santé de la
mère et de l'enfant"; on retrouve une vingtaine de chercheurs réguliers et
une dizaine de chercheurs associés qui s'intéressent notamment aux domaines du
développement fœtal, la santé du nouveau-né et la santé de l'enfant et de
l'adolescent. Les intérêts portent sur :
la génétique pédiatrique des
tumeurs cérébrales; génétique pédiatrique des formes d'anémies; le contrôle de
la respiration au cours du développement; le développement des circuits nerveux
responsables de la genèse et de la régulation de l’activité respiratoire en
période périnatal et néonatal qui prédispose l'adulte à des désordres
respiratoires tels que l'apnée du sommeil; les impacts des habitudes de vie
maternelles (exercice, sommeil) sur la croissance et le développement de
l’enfant; dépistage prénatal de la trisomie 21; le développement de thérapies
pour les maladies métaboliques rares de l'enfant par correction génique in vivo;
facteurs prédictifs d'hospitalisation pour infection par le virus respiratoire
syncytial pour les nourrissons; pratique de la thromboprophylaxie chez les
enfants gravement malades; validation des méthodes diagnostiques ainsi que les
traitements utilisés en salle d'urgence pour des pathologies fréquentes telles
que la bronchiolite virale aiguë; fonctionnement cérébral et cognitif chez de
jeunes adultes nés prématurément; arythmies cardiaques associées à de graves
lésions cérébrales traumatiques chez les enfants et adolescents; diagnostic
néonatal de la fibrose kystique; asthme pédiatrique; maladies pulmonaires de
l'enfant; dépistage du syndrome de Down; les maladies métaboliques du
nouveau-né; la mort subite du nourrisson; les problèmes respiratoires chez le
nouveau-né et l’enfant; recherche clinique sur les cancers pédiatriques;
recherche clinique sur les cardiopathies congénitales infantiles; recherche
clinique sur l'épilepsie pédiatrique; évaluation de l’efficacité et des effets
des vaccins chez les enfants; facteurs psychosociaux et médicaux qui influencent
le développement d’enfants nés avec des malformations; l'épidémiologie
pédiatrique; les grands problèmes de santé publique liés aux enfants; etc.
identification d'une nouvelle cible thérapeutique intéressante pour traiter
la maladie de la sclérose en plaques;
développement d’un outil d’aide à la
décision pour diagnostiquer la trisomie 21;
développement d'une nouvelle méthode
d'identification du processus de regénération des cellules nerveuses, un
contribution majeure au développement d'outils diagnostiques des maladies
neurodégénératives;
co-découverte
(avec le CHUS et le CHU Sainte-Justine) du gène responsable des atrésies
intestinales multiples, une maladie mortelle rare chez les nouveaux-nés;
découverte d'une mutation génétique impliquée dans une des
formes les plus courantes de la migraine;
découverte de la mutation d'un
gène responsable de l'autisme, mais aussi de l'épilepsie;
découverte de 2
nouveaux gènes qui prédisposent à la fois à l'épilepsie et à l'autisme qui
permettra de mettre au point une stratégie novatrice pour établir des cibles
thérapeutiques potentielles;
co-découverte (avec le CHU
Sainte-Justine) de la cause génétique d'une maladie rare rapportée
uniquement chez des patients originaires de Terre-Neuve, l'ataxie spastique
héréditaire (ASH);
co-découverte (avec le CHU Sainte-Justine) de la
cause génétique des syncinésies d’imitation, communément appelées mouvements
en miroir (mouvements involontaires).
-
Centre de recherche du CHUS
: composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke, plus important
centre de recherche toutes catégories au Québec à l'extérieur de Québec et
Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire,
microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie, génie biomédical,
sciences des radiations et imagerie médicale, sciences cliniques, sciences
de la réadaptation, santé communautaire, sciences infirmières, gérontologie,
psychologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.);
emploie plus de 900 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et
accueille annuellement plus de 500 étudiants de maitrise et doctorat,
stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs
dans le monde).
Dans le domaine des maladies infantiles; il y
a une dizaine de chercheurs dont les intérêts portent sur :
les anomalies de développement du nouveau-né; les problèmes
respiratoires de la période néonatale;
l’inflammation périnatale (souffrance cérébrale périnatale, inflammation du
prématuré, etc.); allergologie et immunologie (autoréactifs dans le diabète
de type 1); néonatalogie (approches thérapeutiques
neuroprotectives du nouveau-né); les maladies neurologiques (inflammation et
paralysie cérébrale); l’obésité infantile; les maladies respiratoires
chez les enfants (adaptation
cardiorespiratoire à l’effort, apnées du nourrisson, mort subite du
nourrisson, exposition fumée secondaire, support ventilatoire non-invasif,
ventilation liquidienne totale, virus respiratoire syncytial, etc.); dépistage et prise en charge de maladies rares chez les enfants
(cardiopathies congénitales, maladies lysosomales, etc.); trouble du spectre
et de l'autisme (toxicologie et infection materno-fœtale, diagnostic
précoce, prise en charge); l’épidémiologie pédiatrique; les soins infirmiers pédiatriques; la santé publique des enfants et
adolescents; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations
de ce centre dans ce domaine :
co-découverte (avec le CHU de Québec
et le CHU Sainte-Justine) du gène responsable des atrésies intestinales
multiples, une maladie mortelle rare chez les nouveaux-nés;
d’un test
diagnostic prénatal et d’un test de dépistage des parents porteurs de
l'atrésie intestinale multiple.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au pays
derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de Toronto,
parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans le top 25
mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche allant de la
conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte, il regroupe près
de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie moléculaire, microbiologie-immunologie,
pharmacologie, sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la
réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques,
sciences infirmières, santé communautaire, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille
annuellement près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires
postdoctoraux et fellows.
Ses travaux de recherche se concentrent en 5
axes, soit :
cerveau et développement de l'enfant : facteurs
génétiques et environnementaux qui influencent le développement du cerveau;
mutations génétiques qui
conduisent aux symptômes neuropsychiatriques et au handicap chez les
patients (dont l'autisme et la schizophrénie); génétique des maladies neurodéveloppementales de l’enfant (épilepsie, autisme, retard mental);
la neurobiologie de l'épilepsie;
la description de nouveaux
syndromes épileptiques; impact de l’épilepsie sur le neuro-développement;
génétique de l’épilepsie; bases moléculaires de l’amyotrophie spinale;
description des problèmes de
régulation du comportement à la petite enfance; facteurs génétiques de la
dystrophie musculaire; traitement et intervention en problèmes de régulation
et des psychopathologies associées au développement cognitif à la petite
enfance; maladies neurodégénératives, maladies neuromusculaires et autres
troubles du développement telles que : troubles du spectre et de l'autisme,
la schizophrénie, la dystrophie musculaire, la sclérose en plaques,
l'épilepsie, l'amyotrophie spinale, etc.); développement des systèmes
sensoriels comme la reconnaissance de la voix maternelle; la reconnaissance
des visages; dépistage non invasif combiné de la trisomie 21 au premier
trimestre; essais cliniques en traitement de l’amyotrophie spinale et
de la dystrophie musculaire de Duchenne; hypotonie; faiblesse musculaire
retard de développement; trouble de l’équilibre et de la coordination;
étude de nouveaux modèles d’épilepsie; diagnostic cytogénétique
prénatal de maladies neurodégénératives; la mise au point des interventions efficaces
pour prévenir ces conditions ou en diminuer l’impact; etc.
maladies
virales, immunitaires et cancers : mécanismes physiopathologiques et
approches thérapeutiques des maladies inflammatoires et auto-immunes;
mécanismes moléculaires et nouvelles thérapies en cancers pédiatriques;
l'évaluation de divers agents
expérimentaux dans la chimiothérapie du cancer; le neuroblastome, l’une des
tumeurs les plus fréquentes chez l’enfant et ses facteurs pronostiques; la
leucémie (cellules souches hématopoïétiques, leucémie myéloïde
aiguë, modification de la chromatine par méthylation, pharmacogénomique dans
la leucémie aiguë lymphoblastique; oncogenèse dans la leucémogenèse de
l’enfant; déterminants génétiques de la leucémie de l’enfant, facteurs
génétiques influençant la susceptibilité de développer des effets
secondaires à long-terme suite aux traitements chez les survivants de
leucémie pédiatrique, etc.); maladies infectieuses pédiatriques;
maladies hématologiques sévères; pharmacologie et pharmacogénétique; ainsi
que la transplantation de cellules souches hématopoïétiques et
immunothérapies; etc.
maladies musculo-squelettiques
et réadaptation (troubles de
mobilité chez les enfants avec handicaps majeurs; les déformations
scoliotiques chez les enfants et adolescents; développement d'outils diagnostiques et nouvelles
approches thérapeutiques; déformations du rachis et pathologies
musculo-squelettiques; réadaptation pédiatrique).
pathologies
fœto-maternelles et néonatales (le
diagnostic prénatal; développement fœtal et du prématuré;
lles arythmies cardiaques chez les
prématurés; la rétinopathie chez le prématuré, les mécanismes de
développement des voies visuelles chez le grand prématuré; les difficultés
respiratoires chez les nouveaux-nés; les mécanismes des malformations congénitales;
etc.).
santé cardiométabolique et
vasculaire : l'étiologie génétiques des cardiopathies congénitales;
évaluation échocardiographique de la physiologie cardiovasculaire foetale et
pédiatrique; le cathétérisme cardiaque interventionnel (principalement
concernant la maladie de Kawasaki); le traitement des malformations
vasculaires (dont les thromboses veineuses profondes chez les enfants);
les malformations développementales du cœur et du tract vésicoureteral; le
métabolisme des lipoprotéines, hyperlipidémies et athérosclérose;
caractérisation des spécificités du profil physiologique et d’activité
physique et ses liens avec la santé cardiovasculaire chez les enfants et
adolescents; l'épidémiologie clinique de la santé cardiovasculaire chez les
enfants et les adolescents; le développement des comportements qui placent
les enfants à risque de maladies cardiovasculaires; l'activité physique et
les habitudes alimentaires et de vie chez les enfants et adolescents et les
risques de maladies cardiovasculaires; etc.
santé respiratoire
: l'asthme pédiatrique (prévention, diagnostic et traitement : fcteurs de
risque pour l'asthme et du wheezing, facteurs de risque reliés à la réponse
aux médications d'asthme, efficacité et profil de tolérance des
interventions, élaboration d'instruments pour les enfants asthmatiques d'âge
préscolaire, pharmacothérapie, etc); les mécanismes impliqués dans le
développement et la persistance de l'inflammation des voies aériennes dans
l'asthme; recherche clinique portant sur les complications respiratoires et
ventilation mécanique aux soins intensifs; l'épidémiologie clinique de la
santé respiratoire chez les enfants et adolescents; rcherche clinique
appliquée portant sur l’optimisation des interactions patient-respirateur en
soins intensifs pédiatriques et l’évaluation de l’activité électrique du
diaphragme; rcherche clinique appliquée concernant l’assistance
respiratoire, la nutrition et l’épuration extra-rénale aux soins intensifs
pédiatriques; etc.
De nombreuses recherches ont permis
au centre d'acquérir une réputation mondiale dans les domaines tels que :
première étude DEC-GEN
(combinaison de 2 médicaments anticancéreux utilisés normalement
individuellement) à être menée dans le monde auprès d’enfants atteints de
tumeurs solides ou d’une leucémie réfractaire ou récidivante;
co-découverte qu'une dizaine de médicaments servant à traiter l'insuffisance
cardiaque ou les arythmies parviennent égalerment à réactiver les gènes
suppresseurs de tumeurs;
co-découverte (avec le CHU de Québec et le CHUS) du gène responsable des
atrésies intestinales multiples, une maladie mortelle rare chez les
nouveaux-nés;
découverte d'une molécule qui préviendrait les naissances
prématurées;
des découvertes importantes ont été réalisées en maladies fœtales et
néonatales, notamment en rétinopathie du prématuré, le paradoxe cardiovasculaire
de la grossesse, le flux dans l’isthme aortique et l’effet des antidépresseurs
sur la grossesse;
découverte que les
origines du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), de
la toxicomanie et du trouble des conduites et ont constaté que ces troubles
sont associés aux mêmes déficits neurocognitifs;
co-découverte de la fonction de
deux mutations affectant un même gène et qui sont associées à l’autisme;
découverte qu’une copie en moins d’une région du chromosome 16 fait perdre
25 points de quotient intellectuel à une personne autiste, mais gain d’une
copie de la même région génomique fait perdre environ 16 points;
co-découverte de liens entre obésité, autisme et délétion de fragments
d'ADN;
découverte que la déficience intellectuelle est souvent génétique,
mais pas héréditaire comme la croyance populaire;
découverte que
contrairement à ce que plusieurs croyaient, l'autisme et la schizophrénie
sont rarement héréditaires;
découverte d'un gène responsable du syndrome
de Joubert, une maladie causant un retard de développement et un retard
mental;
découverte d'un lien entre des modifications de l’expression d’un
gène et le développement cérébral causant une déficience intellectuelle;
co-découverte (avec le CHUM) de la cause génétique des syncinésies
d’imitation, communément appelées mouvements en miroir (mouvements
involontaires);
découverte
d'une anomalie génétique responsable du désordre du développement provoquant
une forme rare d'ataxie chez des enfants de la Beauce et du Bas-St-Laurent;
co-découverte (avec le CHUM) de la cause génétique d'une maladie rare
rapportée uniquement chez des patients originaires de Terre-Neuve, l'ataxie
spastique héréditaire (ASH);
co-découverte (avec le CHU de Québec) une maladie rare affectant à la fois
la fréquence cardiaque et les mouvements péristaltiques de l'intestin, «
dysrythmie intestinale et auriculaire chronique » (DIAC), un syndrome grave
causé par une mutation génétique rare;
mise au point (avec le CHU de
Québec) d'un test pour diagnostiquer la dysrythmie intestinale et
auriculaire chronique DIAC;
une expertise canadienne dans les déformations du rachis;
la première étude clinique menée dans le monde auprès d’enfants atteints de
tumeurs solides ou d’une leucémie réfractaire ou récidivante;
la découverte
de nombreux gènes impliqués dans les maladies génétiques;
identification d'un nouveau
marqueur potentiel de la rechute leucémique;
le CHU étant seul
centre au Québec et l'un des rares en Amérique du Nord en transplantations
d'organes solides, notamment en greffe de moelle osseusse chez les enfants et
adolescents, une grande expertise de recherche s'est développée dans ce domaine;
reconnu comme un leader nord-américain dans les maladies musculo-squelettiques
et en réadaptation pédiatrique.
- Chaire de recherche du Canada en déterminants précoces de la maladie chronique à l'âge adulte : cette chaire de l'Université de Montréal tente de comprendre l’importance relative des causes génétiques, comportementales et environnementales sur des problèmes courants, comme la résistance à l’insuline, l’obésité et la dépendance à la nicotine afin d'élaboer des programmes de prévention des maladies chroniques et de promotion de la santé.
- Chaire de recherche du Canada en environnement et génétique des troubles respiratoires et de l'allergie : L'objectif de cette chaire de l'UQAC est d'identifier des gènes associés à l’asthme et à une meilleure compréhension du rôle ou de l’impact de ces gènes dans le développement et la symptomatologie de cette maladie. On s'intéresse également aux allergies alimentaires, ainsi qu'aux maladies génétiques respiratoires rares telles que : l'épidermolyse bulleuse simple EBS, l'agénésie dysgénésie du corps calleux et l'acide lactique.
- Chaire de recherche du Canada en périnatologie : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; étudie les mécanismes impliqués dans la pathogénèse, particulièrement de désordres neurodéveloppementaux (y compris la leucomalacie et l’hémorrhagie périventriculaire) ainsi que la rétinopathie du prématuré, la plus importante cause de cécité chez l'enfant.
- Chaire de recherche du Canada en physiologie respiratoire néonatale : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle tente de mieux comprendre les apnées du prématuré, les malaises graves et le syndrome de la mort subite du nourrisson d'améliorer d'y amélorer les traitements.
- Chaire de recherche du Canada sur le cerveau et la douleur : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec; tente de comprendre les mécanismes de la douleur chronique afin de développer de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
- Chaire de recherche du Canada sur le développement des circuits neuronaux : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle tente de comprendre la relation entre le dysfonctionnement des synapses et la schizophrénie afin de détecter des troubles neurologiques comme la schizophrénie, mais aussi l'épilepsie.
- Chaire de recherche du Canada sur les troubles de développement neurologique d’origine génétique et la dérégulation du bilan énergétique connexe : rattaché au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle tente de comprendre l’influence des mutations génétiques sur le développement du cerveau et les maladies neuropsychiatriques afin de développer de nouveaux traitements pour ces maladies.
- Chaire de recherche en neurogénétique du CHEO (en anglais) : rattachée au Centre de recherche du Children Hospital for Eastern Ontario; elle étudie la pathogenèse moléculaire des maladies neurologiques héréditaires rares en basant sur l'étiologie de plus de 200 maladies pédiatriques rares.
- Chaire de recherche sur l'obésité de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle étudie l’étiologie, les complications, le traitement et la prévention de l’obésité autant chez les adultes que chez les enfants et les adolescents.
- Chaire de recherche Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales et appliquées du spectre autistique : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; tente de valider de façon comparative d'une nouvelle lignée de type de prise en charge des personnes autistes à partir de diagnostic précoce fondée non pas sur la psychologie animale comme c’est le cas actuellement, mais sur les particularités spécifiques du cerveau autistique.
- Chaire de recherche sur l'épilepsie pédiatrique translationnelle du CHEO (en anglais) : rattachée au Centre de recherche du Children Hospital for Eastern Ontario; elle étudie notamment les formes monogéniques rares d'épilepsie chez les enfants.
- Chaire de recherche translationnelle en vision de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle étudie mécanismes qui mènent aux lésions cérébrales et à d'autres déficiences des organes internes dont ceux de la vision chez les enfants prématurés afin d'améliorer leur qualité de vie.
- Chaire Dr Julien/Fondation Marcelle et Jean Coutu en pédiatrie sociale en communauté de l'Université de Montréal : située à l'Institut recherche du CUSM - Hôpital de Montréal pour enfants; elle développe les connaissances sur le fonctionnement et met en œuvre de l'intervention en pédiatrie sociale.
- Chaire en sciences du mouvement CHU Sainte-Justine - Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, elle développe et valide in vitro et in vivo d'outils cliniques assistés par ordinateur pour le traitement médical et chirurgical des déformations musculo-squelettiques de la colonne vertébrale, et en particulier des déformations scoliotiques.
- Chaire François-Karl Viau en oncogénomique pédiatrique : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, elle identifie les gènes qui modifient le risque de cancer chez une personne et leurs interactions avec l’environnement.
- Chaire Jeanne et Louis-Lévesque en génétique des maladies du cerveau : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine, elle identifie les facteurs génétiques à l’origine des maladies du cerveau et du système nerveux étudie les processus cellulaires qui mènent aux symptômes de ces maladies.
- Chaire Léopoldine A. Wolfe de recherche clinique/translationnelle en prévention de la cécité causée par la dégénérescence maculaire liée à l’âge : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; étudie les mécanismes impliqués dans la pathogénèse, particulièrement de désordres neurodéveloppementaux impliqués dans la rétinopathie du prématuré, la plus importante cause de cécité chez l'enfant.
- Chaire Nicolas Steinmetz-Gilles Julien en pédiatrie sociale en communauté de l’Université McGill : située à l'Institut recherche du CUSM - Hôpital de Montréal pour enfants; elle étudie les facteurs sociaux qui influencent la santé et le bien-être des enfants issus de milieux défavorisés.
-
Children Hospital of Eastern
Ontario Research Institute (en anglais) : situé à Ottawa,
composante du Children Hospital of Eastern Ontario CHEO, rattaché au Ottawa
Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa; il est le troisième plus important centre de
recherche sur les maladies infantiles (nouveaux-nés, enfants et adolescents) au
Canada (second en Ontario) qui regroupe une centaine de chercheurs de plusieurs
disciplines. Bien qu'il soit situé en Ontario, le CHEO et son centre de
recherche est également fort actif dans l'Ouest du Québec.
Ses
principaux programmes (axes) de recherche sont :
la biommédecine
moléculaire (virus oncolytiques et apoptose pour les traitements contre les
cancers; développement de vaccins contre le VIH; développement de tests
diagnostiques et thérapie génétique des maladies rares; le microbiome intestinal
et les maladies inflammatoires de l'intestin; ainsi que les maladies
infectieuses);
pratiques cliniques (développement de nouveaux
tests diagnostiques, de nouveaux médicaments, de nouvelles thérapies et de
nouvelles techniques chirurgicales et essais cliniques dans les domaines
suivants : troubles musculo-squelettiques; saines habitudes de vie et obésité;
médecine d'urgence-soins intensifs et traumatologie; la douleur chronique; les
cancers pédiatriques dont principalement les leucémies; ainsi qu'en santé
mentale);
technologies de l'information en santé (outils et
techniques pour assurer le cryptage sécurisé des sources de données pour
permettre le partage de données de sécurité de l' information du patient pour
les soins cliniques et de la recherche; développement d'outils et de grandes
bases de données cliniques en santé).
- Équipe
de recherche Centre de réadaptation Marie-Enfant : Le Centre de réadaptation
Marie-Enfant rattaché au CHU Sainte-Justine est le seul centre de
réadaptation en déficience physique exclusivement auprès des enfants et
adolescents en offrant des services spécialisés et surspécialisés dans le
domaine de la réadaptation pédiatrique.
Son équipe de recherche
situé dans un pavillon de recherche au sein du Centre, mais est rattachée au
Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et collabore (bien qu'elle ne soit
pas rattaché) au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation du
Montréal Métropolitain. Elle compte 10 chercheurs provenant de différentes
disciplines (ergothérapie, kinésiologie, orthoponie, psychologie,
linguistique et génie biomédical) qui s'intéressent notamment sur les
analyses biomécaniques de la locomotion et de la réadaptation des personnes
avec une perte du membre inférieur équipés d’une fixation ostéointégrée ou
d’une emboîture; la mesure, l’intervention, le développement technologique
et la valorisation des connaissances visant une mobilité accrue pour les
enfants en fauteuil roulant; les conditions favorables à l'intégration
professionnelle des élèves en situation de handicap ou qui éprouvent des
difficultés d'apprentissage ou d'adaptation; le développement et la
normalisation d'outils d'évaluation du langage en bas âge; la prévention des
troubles musculosquelettiques liés au travail auprès des populations de
jeunes travailleurs; la prévention des incapacités au travail et sur
le développement et l’évaluation d’interventions novatrices pour favoriser
l’intégration professionnelle des populations pédiatriques pour qui l’accès
à la vie active représente un défi; la modélisation dynamique du corps
humain, principalement chez les enfants et les adolescents; etc.
-
Groupe
de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant :
regroupe près de 40 chercheurs réguliers et une quinzaine de chercheurs
associés de différentes disciplines (psychologie, psychoéducation,
psychopédagogie, criminologie, sociologie, sciences biomédicales,
neurosciences, etc.) qui étudient les problèmes d’adaptation en société chez les enfants et les
adolescents et expérimente et développe de nouvelles approches et méthodes
d’intervention auprès de ces personnes.
Les principaux axes de recherches
reliés au domaine des sciences médicales (5 chercheurs réguliers) sont :
les déterminants biologiques du développement de l'enfant; les interactions
gènes-environnement dans le développement des troubles de comportement sur
un plan longitudinal; le développement des troubles de comportement chez
l'enfant dans une perspective bio-psycho-sociale et longitudinale; le
problème d'attention et les difficultés associées tel que le trouble
déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H); le
développement du sommeil et des rythmes biologiques; la pathophysiologie et
le traitement des troubles du sommeil; les marqueurs biologiques des
maladies neurodégénératives; la toxicomanie et les troubles
neuropsychiatriques liés à la toxicomanie; les comportements violents ou agressifs
chez les enfants et adolescents; développement des traits psychopathiques;
trajectoires développementales des problèmes à caractère sexuel à
l’adolescence; déterminants génétiques chez les enfants hyperactifs; évaluation
de la toxicité cérébrale à long terme après radiation crânienne chez les
enfants traités pour leucémie; les prédicteurs des comportements sexuels à
risque au début de l’adolescence; etc.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université
Mcgill, il est classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada
derrière l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25
plus importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe
plus de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé
(biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie
biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine
expérimentale, neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences
cliniques, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie,
santé publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 1 300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Le pavillon de la recherche de l'Hôpital
de Montréal pour enfants
est l'un des plus importants centres de recherches sur les maladies infantiles
au pays et détenant une réputation internationale par sa grande expertise dans
plusieurs domaines (notamment en génétique, croissance et développement,
oncologie et santé cardiorespiratoire). Il compte plus de 100 chercheurs cliniciens et fondamentalistes,
emploie une centaine d'employés de soutien et accueille annuellement une
centaine d'étudiants aux cycles supérieurs, médecins résidents, stagiaires
postdoctoraux et fellows provenant de partout dans le monde. Dans le programme
de recherche santé et développement de l'enfant,
les intérêts portent sur :
reproduction humaine et développement
: caractérisation des processus qui régulent le développement; identification
des gènes mises en cause dans l'apparition des syndromes humains associés aux
malformations craniofaciales; mouvements tissulaires nécessaires à la
fermeture du tube neural et au développement du cœur; l'identification des
causes génétiques de la perte précoce d'un foetus chez les humains; base des
déficiences congénitales au niveau des reins et des infections urinaires chez
les enfants souffrant d'insuffisance rénale; interactions de notre environnement
(y compris les diètes et les médicaments) avec nos gènes causant des troubles de
croissance et des anomalies congénitales chez les enfants; etc.
En
santé néonatale : on y retrouve 8 chercheurs cliniciens dont les intérêts
portent sur l'hypertension pulmonaire néonatale; les pratiques péri-extubation;
la variabilité respiratoire et cardiaque pour prédire le succès de l’extubation;
l'assistance respiratoire non invasive; les protocoles relatifs à l’assistance
respiratoire des nouveau-nés; l'apnée obstructive du sommeil (ASO) chez les
nouveaux-nés; le traitement des nourrissons atteints d’asphyxie soumis à une
hypothermie thérapeutique; la perfusion cérébrale par IRM chez les nouveau-nés
présentant une encéphalopathie hypoxique ischémique; la protection du
cerveau du nouveau-né prématuré; les causes et conséquences des lésions
cérébrales et aux yeux chez les bébés malades; le syndrome de l'enfant secoué et
la maltraitance des enfants; les soins critiques et intensifs néonataux;
les issues des nourrissons atteints d’encéphalopathie hypoxique ischémique; les
issues et la qualité de vie des enfants qui ont eu besoin de soins intensifs
néonatals; la pharmacothérapie néonatale; suivi provincial des grands prématurés
(< 25 semaines) à 18, 36 et 60 mois en collaboration avec les autres centres
tertiaires au Québec; etc.
déterminants moléculaires et cellulaires de la santé de
l'enfant : base génétique du diabète et de l'auto-immunité; les génétiques
et épigénétiques des tumeurs au cerveau infantile; biologie fondamentale des
cellules souches de la leucémie aiguë myéloblastique (LAM) chez les patients
pédiatriques et adultes; les astrocytomes chez les enfants et les jeunes
adultes, qui constituent un groupe de tumeurs cérébrales mortelles; les facteurs
génétiques qui déterminent le risque pour le diabète de type 1; le rôle des
vaisseaux sanguins et du sang dans l'agressivité et la progression de cancers
humains, plus spécifiquement dans le cerveau, les reins et le système
hématopoïétique (circulatoire du sang); l'expression du récepteur de l'hormone
de croissance humaine est régulé durant la croissance infantile, l'obésité et
les cas de cancer; les déficiences génétiques du métabolisme, plus
particulièrement d'une vitamine importante, soit l'acide folique; base des
déficiences congénitales au niveau des reins et des infections urinaires;
identification des gènes mises en cause dans l'apparition des syndromes humains
associés aux malformations craniofaciales; traitement des maladies métaboliques
rares connues sous le nom de maladies orphelines telles que la phénylcétonurie
(PCU) ou les maladies lysosomales; base génétique moléculaire de l'hypoplasie
rénale, une anomalie génétique du développement du rein; traitement de la
cystinose, une maladie génétique rare qui est mise en cause dans environ un
tiers des greffes rénales pédiatriques; découverte de gènes et de voies en liens
avec la cécité chez les enfants et le développement de nouveaux traitements;
l'étude de personnes nées avec de rares erreurs innées de métabolisme de la
vitamine B12 et du folate; interactions entre les gènes et l'environnement sur
le développement des poumons et comment le développement altéré des poumons peut
influer sur la maladie pulmonaire dans la petite enfance et l'âge afin de mieux
comprendre la détresse respiratoire chez le prématuré; etc.
santé
neurologique, neuropsychologique et de la vision :
les causes, les conséquences et les résultats des enfants à risque d'avoir, ou
ayant déjà, un retard du développement; les accidents vasculaires cérébraux et
les agressions infectieuses et inflammatoires dans le cerveau en développement
responsables notamment de la paralysie cérébrale et de l'autisme; déficits
moteurs chez les enfants, notamment la pralysie cérébrale et maladie
d'Aran-Duchenne; les troubles neurodégénératifs chez les enfants avec un
intérêt particulier pour les leucodystrophies, un groupe de maladies
héréditaires de la matière blanche du cerveau; les malformations cérébrales
congénitales, qui sont habituellement le résultat d'une perturbation durant le
développement foetal responsables notamment des déficits moteurs (paralysie
cérébrale par exemple) ou l'épilepsie; troubles du sommeil chez les enfants,
notamment l'apnée obstructive du sommeil (ASO) chez les nouveaux-nés; le trouble
déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH); découverte de gènes et de
voies en liens avec la cécité chez les enfants et le développement de nouveaux
traitements;; causes et des conséquences de dommages au cerveau et aux yeux chez
les enfants malades; l'étude de la déficience auditive liée aux maladies de
l'oreille moyenne et sur l'ototoxicité; la fonction visuelle normale et
pathologique, de la rétine au cortex visuel responsable de maladies telles que :
la rétinopathie des prématurés, la dégénérescence maculaire causée par l'âge et
la rétinite pigmentaire; etc.
issue à longue terme des maladies de la petite enfance :
suivi à long terme d'une greffe de rein chez les enfants et les jeunes adultes;
l'utilisation des antibiotiques et de la maîtrise des infections dans les unités
de soins intensifs pédiatriques; l'étude de la déficience auditive liée
aux maladies de l'oreille moyenne et sur l'ototoxicité; l'identification précoce
de déficience et l'adoption d'interventions efficaces en réadaptation chez les
jeunes atteints de déficience développementale; évolution de la motricité à la
suite d'un traumatisme crânien ou d'une commotion cérébrale chez les enfants et
les adolescents; l'évaluation des politiques et des programmes en matière
d'allaitement au Québec; l'organisation et la prestation des services de santé
aux enfants; etc.
En médecine de l'adolescence : les intérêts
portent sur les troubles de l'alimentation chez les adolescents; la sexualité et
santé sexuelle chez les adolescents; la contraception chez les patientes
atteintes de maladies chroniques; les irrégularités menstruelles (insuffisance
ovarienne primaire, syndrome de l’ovaire polykystique); la grossesse précoce et
les anomalies congénitales (différences à la naissance) du système reproducteur
féminin; la prévention des maladies sexuellement transmissibles chez les
adolescents; etc.
En chirurgie et anesthésiologie pédiatrique :
on y retrouve 20 chercheurs cliniciens dont les intérêts portent sur
l'hémorragie intraventriculaire du prématuré; l'obstruction et perforation
intestinales en néonatalité; les anomalies de la paroi abdominale; le les
troubles gastro-intestinaux aigus en pédiatrie; la reconstruction des voies
respiratoires supérieures; la chirurgie des sinus; l'optimisation des issues en
chirurgie de la fente labiale et palatine en ORL; la chirurgie cranio-faciale
pédiatrique; développement de techniques novatrices de chirurgie peu effractives
en urologie pédiatrique; la chirurgie scoliotique chez les adolescents; le
développement de nouvelles techniques chirurgicales en orthopédie
pédiatrique; les applications de neuroimagerie pour la chirurgie au cerveau chez
l’enfant; le développement de nouvelles techniques neurochirurgicales de
l'épilepsie pédiatrique; le développement de nouvelles techniques
neurochirurgicales des tumeurs cérébrales; l'assistance mécanique cardiaque; le
développement de nouvelles techniques chirurgicales en chirurgie cardiaque
pédiatrique; les transplantations cardiaques chez les enfants et adolescents; le
développementr de nouvelles techniques chirurgicales en chirurgie thoracique
pédiatrique; les issues des anomalies congénitales qui peuvent être corrigées
par voie chirurgicale; les issues des chirurgies de reconstruction en pédiatrie;
les soins infirmiers en chirurgie pédiatrique; les issues neurodéveloppementales
après une anesthésie générale par rapport à une anesthésie rachidienne chez les
nourrissons; le support extracorporel partiel du poumon dans le syndrome de
détresse respiratoire aiguë; l'évaluation et le traitement de la douleur
post-opératoire chez les enfants et les adolescents; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut
dans ces domaines :
découverte de 2 gènes impliqués dans l'amaurose congénitale
de Leber, qui constitue la cause la plus courante de cécité congénitale chez les
nourrissons et les enfants;
découverte de 2 mutations génétiques responsables
de près de 40 pour cent des glioblastomes chez l’enfant – une des formes les
plus mortelles de cancer du cerveau qui ne répond pas aux traitements de
chimiothérapie et de radiothérapie;
découverte d'un nouveau mécanisme mis en
cause dans la survenue du cancer;
mise au point un nouveau test sanguin en vue du
dépistage du cancer;
découverte d'un nouveau modèle de développement d’une
forme agressive et mortelle de tumeur cérébrale connue sur le nom tumeur
embryonnaire avec rosettes pluristratifiées (ETMR) et proposition de nouvelles
pistes pour développer de nouveaux traitements;
réalisation d'une importante
étude qui révèle que 25 % des bébés nés très prématurément présentaient des
signes d'autisme lors de tests de dépistage précoce;
découverte que
l'administration de doses élevées d'ibuprofène freine l'évolution de la maladie
pulmonaire chez les personnes atteintes de fibrose kystique;
découverte que
des anomalies du métabolisme de la vitamine appelée acide folique, sont une
cause importante des malformations cardiaques congénitales;
découverte que
l'administration de corticostéroïde nasal aux enfants atteints du syndrome
d'apnées obstructives du sommeil peut diminuer de façon importante les
symptômes;
développement d'un nouvel outil de diagnostic du diabète infantile
de type 1 chez les enfants et adolescents;
réalisation
d'une étude démontant que l'élaboration par écrit d'un plan d'action
thérapeutique, adapté à chaque patient selon ses symptômes, constitue un moyen
efficace d'assurer l'auto maîtrise des symptômes de l'asthme chez l'enfant;
réalisation d'une étude démontrant que le risque de mortalité chez les enfants
sous dialyse en raison de maladies rénales graves a fortement diminué depuis 20
ans;
développement d'une nouvel outil de diagnostic de l'allergie aux
sésames;
déppemveloent d'une nouvelle méthode de surveillance de l'oxygène dans le
cerveau lors de chirurgies cardiaques;
découverte que le recours aux
injections de Botox permet de sauver la vie et de préserver la qualité de vie
d'un nourrisson né avec le syndrome Charge qui affecte la capacité du nourrisson
à avaler;
découverte de plusieurs formes mortelles de tumeurs cérébrales chez
les jeunes enfants, notamment ETMR, caractérisé par un marqueur génétique
unifiant;
participations internationales à des évaluations de l'efficacité de
plusieurs vaccins tels le vaccin antipneumococcique 13-valent, un nouveau vaccin
méningococcique pour nourrissons, et le vaccin anticoquelucheux.
-
Centre d'études et de
recherche en intervention familiale : regroupant 15 chercheurs de
différentes disciplines (pratique sage-femme, sciences infirmières, psychologie,
psychoéducation et travail social) de l'UQTR et de l'UQO; il s'intéresse à la
qualité de vie et à santé psychosociale des familles par de la
recherche-intervention en se penchant sur 4 contextes de vie des familles : la
période entourant la naissance; la santé mentale et la santé physique des
parents et de leurs enfants; l’immigration; et le décès d’un enfant.
Dans
le domaine de la santé mentale des familles; on y retrouve 3 chercheurs
dont les intérêts portent sur les facteurs de risque associés aux conduites
suicidaires et aux trajectoires de vie de personnes suicidaires; promotion de la
santé mentale et prévention de la maladie auprès des familles; évaluation de la
santé mentale en milieu naturel; santé mentale des jeunes familles immigrantes;
etc.
- Centre d'études sur le stress humain : rattaché au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal affilié à l'Université de Montréal; il regroupe une vingtaine chercheurs réguliers des universités de Montréal, Mcgill, Laval, Concordia et UQAM; ainsi qu'une soixantaine de chercheurs associés provenant de nombreuses universités canadiennes, américaines et internationales (dont : Michigan-Ann Arbor, Minnesota, UCSF, Toronto, UBC, Rockefeller, Washington, Notthingham, South Australia, etc.) provenant de plusieurs disciplines (neurosciences, sciences biomédicales, sciences psychiatriques, psychologie, psychoéducation, relations industrielles, santé communautaire, psychiatrie, etc.) qui s'intéressent aux effets du stress sur le corps et le cerveau afin de trouver des solutions pour de diminuer le niveau de stress chez les enfants et/ou leur famille et les adultes en général tant au niveau physique que cognitif.
-
Centre de recherche de
l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (voir aussi le site du
Centre d'études avancées en médecine du sommeil) : important centre de
recherche affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine
de chercheurs réguliers de plusieurs disciplines (biochimie,
chirurgie-neurochirurgie, médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie,
psychiatrie, psychologie, sciences infirmières, etc.) et une centaine de
chercheurs associés provenant de l'Université de Montréal, mais également
des universités Concordia, Mcgill et UQAM. Il est spécialisé en maladies
chroniques, neurophysiologie et traumatologie-soins aigus.
Dans le
domaine des maladies mentales, les intérêts portent sur : les mécanismes de
traitement de la psychothérapie pour les troubles anxieux; la dépression
saisonnière; le sommeil comme marqueur de processus neurodégénératifs;
la schizophrénie; le développement de nouvelles approches thérapeutiques des
maladies mentales; la psychopharmacologie; etc.
-
Centre de
recherche de l’Hôpital Rivière-des-Prairies : seul hôpital
spécialisé en pédopsychiatrie au Québec, son centre de recherche est rattaché au
Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal
affilié à l'Université de Montréal qui
regroupe 19 chercheurs qui se consacrent à
la pédopsychiatrie sociale et préventive, aux neurosciences cognitives et du
comportement.
Les intérêts portent sur : l'observance du traitement
psychopharmacologique chez les jeunes placés en centres jeunesse; facteurs
associés aux trajectoires de développement des filles et des garçons qui ont des
difficultés de comportement; mécanismes cérébraux impliqués dans la réalisation
d’une tache d’autorégulation par des enfants présentant un trouble déficitaire
de l’attentions avec ou sans hyperactivité; Interactions entre impulsivité,
instabilité émotionnelle, hostilité, tempérament et rythme circadien
veille/sommeil chez les adolescents ((trouble de personnalité limite (TPL),
trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH), disruptive mood
dysregulation disorder (DMDD), trouble bipolaire);; réponse physiologique au
stress dans un contexte de victimisation; mécanismes de reconnaissance des
visages tant en ce qui concerne leur perception que la façon dont ils sont
représentés en mémoire chez les autistes; comportement social des autistes, en
particulier au désir mimétique qui est la tendance spontanée à préférer les
objets que les autres préfèrent; facteurs de risque et de protection des
conduites suicidaires chez les adolescents, mais aussi les enfants; des facteurs
de risque et de protection dans l'évaluation et la prise en prise en charge des
jeunes présentant des conduites suicidaires; troubles mentaux intériorisés chez
les enfants et les adolescents, leur physiopathologie, leur phénoménologie et
les modes d’intervention pharmacologiques et psychothérapiques; etc.
- Centre de recherche de l’Hôtel-Dieu de Lévis : affilié à l'Université Laval, il regroupe 6 chercheurs réguliers, une vingtaine de cliniciens-chercheurs, ainsi qu'une vingtaine de chercheurs associés provenant de d'autres centres de recherches. Il réalise plus de 80 projets de recherche en médecine d'urgence, médecine hyperbare, en recherche biopharmaceutique en santé mentale chez les enfants. Dans ce dernier domaine, il y a 2 chercheurs réguliers et 6 chercheurs associés qui s'intéresse aux sujets tels que : imagerie génétique et trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH); intervention précoce pour les troubles du comportement chez les enfants québécois d'âge préscolaire; etc.
-
Centre de recherche de
l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal : l'un des 3 centres
de recherche en santé mentale pour adultes au Québec et parmi les plus importants au pays
regroupant l'Hôpital Louis-H.-Lafontaine, Hôpital Rivière-des-Prairies et l'Institut Philippe-Pinel. Il
regroupe près de 50 chercheurs (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire,
chimie, criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sexologie, travail social, ainsi que des spécialités cliniques telles que la
psychiatrie et la neurologie) et accueille plus de 250 étudiants au cycles
supérieures, médecins résidents et stagiaires postdoctoraux. Il est affilié à
l'Université de Montréal, mais également aux universités de Sherbrooke, Mcgill,
UQAM, UQO et UQTR.
Les intérêts portent sur :
génétique
et développement : identification de biomarqueurs sanguins dans les
maladies psychiatriques telles que la schizophrénie et la dépression majeure;
facteurs génétiques des anormalités cérébrales associés au troubles de la
conduite; Bases neurobiologiques des comportements auto et hétéroagressifs dans
la schizophrénie; mécanismes psychophysiologiques et neurogénétiques des
comportements violents; etc.
dépendances (drogues, alcool, jeu compulsif,
nicotine, etc.) : mécanismes neurobiologiques et neurophysiologiques des
dépendances, principalement de l'abus de drogues; facteurs de risques associés
aux dépendances des personnes ayant des antécédents familiaux; effets des
dépendances aux drogues et à l'alcool sur les structures du cerveau; mécanismes
de modulation de la composante affective de la douleur et au traitement des
émotions chez les schizophrènes abusant des drogues; potentiel d’abus des
psychostimulants utilisés dans le traitement des troubles d’attention et
d’hyperactivité; facteurs de risque de psychose chez les adolescents dépendants
de drogues; développement de nouveaux traitements pour la dépendance à la
nicotine; etc.
réadaptation psychiatrique :rétablissement, à
l’implantation des services axés rétablissement ainsi qu’à l’amélioration des
services de réadaptation offerts aux personnes atteintes de troubles mentaux
graves; développement d'une approche de réadaptation pour les personnes
atteintes de schizophrénie au sein d’un établissement de psychiatrie légale;
etc.
troubles anxieux,
dépression et stress : effets du stress au cours d’une vie et vulnérabilité
chez les enfants et les jeunes adultes; processus cognitifs et l’activité
cérébrale, principalement dans le syndrome Gilles de la Tourette, mais aussi
dans les troubles anxieux et plus particulièrement dans le trouble
obsessif-compulsif; étude comparative de médicaments pour le traitement de
l’agitation aigue; études cliniques sur l’efficacité de molécules dans le
traitement de troubles mentaux tels que la dépression, le trouble bipolaire et
le déficit de l’attention chez l’adulte; rôle des marqueurs inflammatoires
dans la dépression majeure, ainsi que l’effet d’un traitement des
antidépresseurs sur les structures cérébrales par neuroimagerie; facteurs de
risque du suicide et des décès lors des accidents de la route; réponse
physiologique au stress dans un contexte de victimisation; etc..
troubles
du développement et troubles de l'attention : identification de
biomarqueurs sanguins dans les maladies psychiatriques telles que la
schizophrénie et la dépression majeure; mécanismes cérébraux impliqués dans la
réalisation d’une tache d’autorégulation par des enfants présentant un trouble
déficitaire de l’attentions avec ou sans hyperactivité; études cliniques sur
l’efficacité de molécules dans le traitement de troubles mentaux tels que la
dépression, le trouble bipolaire et le déficit de l’attention chez l’adulte;
etc.
troubles psychotiques tels que schizophrénie et bipolarité : identification
de biomarqueurs sanguins dans les maladies psychiatriques telles que la
schizophrénie et la dépression majeure; troubles moteurs chez les patients
souffrant d’un syndrome parkinsonien, ainsi que chez les patients schizophrènes
traités de manière prolongée avec des neuroleptiques et souffrant de dyskinésie;
rôle des fonctions exécutives et des émotions sur le fonctionnement de la
mémoire associative chez les patients psychotiques; bases neurocognitivesdes
comportements suicidaires et homocidares (de faire un homicide) dans la
schizophrénie; études cliniques sur l’efficacité de molécules dans le traitement
de troubles mentaux tels que la dépression, le trouble bipolaire et le déficit
de l’attention chez l’adulte; étude neurobiologique de la spécificité des
personnes atteintes de schizophrénie à risque de violence; Bases
neurobiologiques des comportements auto et hétéroagressifs dans la
schizophrénie; développement d'une approche de réadaptation pour les personnes
atteintes de schizophrénie au sein d’un établissement de psychiatrie légale;
mécanismes de modulation de la composante affective de la douleur et au
traitement des émotions chez les schizophrènes abusant des drogues; etc..
troubles violents, troubles du comportement et agressions sexuelles
: mécanismes neurophysiologiques des pulsions sexuelles des pédophiles;
mécanismes physiologiques des comportements violents; facteurs génétiques et
épigénétiques (patrimoine génétique) chez les personnes ayant des comportements
agressifs ou violents; facteurs de risque de la violence et à la manière de gérer plus efficacement
les comportements violents; facteurs associés aux trajectoires de développement
des filles et des garçons qui ont des difficultés de comportement; gestion de la
violence en psychiatrie; étude neurobiologique de la spécificité des personnes
atteintes de schizophrénie à risque de violence; facteurs génétiques des
anormalités cérébrales associés au troubles de la conduite; mécanismes
psychophysiologiques et neurogénétiques des comportements violents; facteurs
cliniques des troubles mentaux et comportements violents; suivi du comportement
psychopathologique chez les hommes souffrant de troubles antisociaux depuis
l'âge de six ans; pathophysiologie et de la psychopharmacologie de l'impulsivité
et des comportements violents; etc..
santé publique et autres
: amélioration de l'accessibilité des soins à des personnes itinérantes atteintes
de troubles mentaux; développement et à l'évaluation d'un outil de triage qui
permettra à l'infirmière travaillant aux urgences d’apporter une attention
particulière aux personnes atteintes de troubles mentaux; épidémiologie des
troubles mentaux, des troubles de la personnalité et de la déficience
intellectuelle en milieu carcéral; épidémiologie des troubles mentaux au sein de
la population québécoise de tous âges; développement de nouvelles méthodes de
prise en charge en 1ère
ligne des problèmes de santé physique chez les personnes qui ont aussi un
trouble mental grave; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre :
découverte qu'une activation neuronale
plus grande, en comparaison avec des sujets sains, d’une région spécifique
du cerveau (CPFv) lorsqu’on leur présente des images incitant à fumer chez
les fumeurs atteints de schizophrénie;
découverte que le cerveau des
schizophrènes réagit différemment face à des images négatives;
découverte
qu'un gène impliqué dans la régulation des émotions et du comportement
pourrait influencer l’impact à long-terme de la violence vécue au cours de
l’enfance sur les comportements antisociaux des individus;
découverte
d'une différence importante dans le cerveau des hommes et celui des femmes
atteints de schizophrénie puisque qu'il contient certains attributs de
l'autre sexe, ce qui est en partie la cause de la différence des
comportements entre les schizophrènes selon leur sexe;
découverte que la
prise de poids des personnes atteintes de la schizophrénie pourrait
s’expliquer par la présence de cannabinoïdes dans leur cerveau;
découverte que les nourrissons exposés aux produits chimiques appelés PCB
(servant notamment pour l'isolation de transformateurs électriques ou comme
fluide dans les échangeurs de chaleur) peut augmenter le risque de problèmes
de comportement à l'enfance au même titre que le tabagisme et le plomb;
réalisation d'une étude indiquant la prise de médicaments pour traiter le
TDAH est associée à un risque réduit de suicide chez les adolescents;
réalisation d'une étude indiquant qu'il est possible de mieux évaluer les
enfants autistes qui utilisent peu ou pas le langage verbal, en ayant
recours à des tests faisant appel à leurs forces cognitives;
réalisation
d'une étude suggérant que les fumeurs impulsifs ont de la difficulté à
contrôler leurs envies de fumer et que ce manque de contrôle serait en
partie lié à une plus faible activité du cortex ongulaire supérieur CCP, une
région connue pour avoir un rôle dans le fait de résister à nos envies
urgentes;
réalisation d'une étude démontrant qu’il y a une augmentation
plus marquée du cortisol, une hormone du stress chez les hommes
hétérosexuels que chez les hommes gais ou bisexuels, ainsi que chez les
femme gaies ou bisexuelles que chez les femmes hétérosexuels;
développement de nouvelles approches qui sont offertes aux patients qui
souffrent de dépression profonde, de trouble obsessif-compulsif et de
schizophrénie dont les médicaments sont inefficaces;
développement d'un
nouvel outil pour faciliter l’accès aux soins de première ligne pour les
personnes souffrant de troubles mentaux graves.
-
Centre de recherche
de l'Institut universitaire de santé mentale de Québec (anciennement
le "Centre de recherche Université Laval-Robert-Giffard) :
second plus important centre de recherches en santé mentale au Québec et
troisième au pays regroupant une soixantaine de chercheurs provenant de
plusieurs disciplines (anthropologie, biochimie, biologie cellulaire et
moléculaire, chimie, criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie,
physique médicale, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sciences religieuses, sexologie, travail social, ainsi que des spécialités
cliniques telles que la psychiatrie et la neurologie) et accueille plus de 250
étudiants au cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires
postdoctoraux. Il est spécialisé en
maladies mentales et neurologiques affilié à l'Université Laval.
Dans le
domaine des maladies mentales chez les adultes, les enfants et les adolescents; les intérêts portent sur :
la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les abus sexuels,
les psychoses, ainsi que le domaine de la neuropsychiatrie, etc
génétique et développement : identification les causes génétique des
maladies complexes en général et des maladies psychiatriques en particulier;
processus adaptatifs et non-adaptatifs pendant le développement afin de vérifier
comment l’environnement peut modérer des variances génétiques au sein des
différences individuelles du comportement; identification des profils génétiques
responsables de la réponse individuelle de certains patients suite à un
traitement avec des antipsychotiques; étude des cellules et tissus cérébraux de
façon non-invasive afin d’établir la prédisposition de jeunes aux troubles
psychiatriques tels que : dépression chronique, troubles bipolaire,
schizophrénie, etc; facteurs génétiques et étude des enfants à risque descendant
avec antécédents de psychoses, dépression majeure récurrente ou de troubles
bipolaires afin de détecter des marqueurs précoces du risque de développer la
maladie; épidémiologie génétique et les aspects cognitifs de la schizophrénie
et des troubles psychotiques apparentés; rôle des processus biochimiques
fondamentaux tels que la dopamine dans les troubles mentaux et dans leur
traitement; etc.; mécanismes moléculaires, neurobiologiques, neurocognitives et
neurogénétiques d'individus ou familles affectés de maladies psychiatriques
incluant les troubles du spectre de l'autisme (TAS) et le trouble déficitaire de
l'attention avec et sans hyperactivité (TDAH); etc.
dépression et
troubles anxieux : mécanismes intervenant dans le développement des
troubles mentaux sévères auprès d’adolescents et de jeunes adultes et liens
existant chez des patients déprimés; découverte de protéines afin de
développer de nouveaux médicaments antidépresseurs plus efficaces; etc.
troubles
bipolaires et troubles de l'humeur : mécanismes cellulaires et interactions
entre les protéines dans la régulation du comportement dans les troubles de
l'humeur et des émotions; facteurs génétiques et étude des enfants à risque
descendant avec antécédents de psychoses, dépression majeure récurrente ou de
troubles bipolaires afin de détecter des marqueurs précoces du risque de
développer la maladie; développement de méthodes immunothérapeutiques pour le
traitement des troubles bipolaires; etc.
schizophrénie et psychoses
apparentées : facteurs génétiques et étude des enfants à risque descendant
avec antécédents de psychoses, dépression majeure récurrente ou de troubles
bipolaires afin de détecter des marqueurs précoces du risque de développer la
maladie; déterminants infantiles et juvéniles des psychoses majeures;
épidémiologie génétique et les aspects cognitifs de la schizophrénie et des
troubles psychotiques apparentés; psychopharmacologie du traitement de la
schizophrénie et des psychoses apparentées; adaptation individuelle et familiale
aux troubles mentaux sévères; etc.
abus sexuels et négligence
: traumatismes interpersonnels en enfance, notamment sous la forme de l'abus
et de la négligence; développement de traitements psychiatriques pour
agresseurs sexuels; etc.
autres : mécanismes neuronaux impliqués dans les
troubles alimentaires.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre :
découverte d'une nouvelle méthode afin de
mieux diagnostiquer le trouble affectif saisonnier, aussi appelé "dépression
saisonnière";
découverte des mécanismes d'action du lithium dans le
cerveau qui permettra de développer de nouveaux médicaments pour traiter les
troubles de l'humeur tels que les troubles bipolaires;
développement
d'une nouvelle technique de stimulation cérébrale pour traiter les personnes
dépendantes aux drogues;
découverte que des anomalies des fonctions
rétiniennes mesurées par électrorétinographie (ERG) ont été décrites chez
des patients atteints de maladies psychiatriques, ce qui permettra de
développer de nouvelles méthodes de diagnostic de maladies mentales;
réalisation d'une étude démontrant les effets de la stimulation cérébrale
non invasive chez des adultes présentant un syndrome de stress
post-traumatique;
identification de nouveaux biomarqueurs génétiques pour
le diagnostic de la schizophrénie à l’aide de la méthode joint effect;
développement d'une nouvelle technique d'imagerie moléculaire pour mieux
comprendre les troubles de mémoire et certaines maladies mentales.
-
Centre de recherche
de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas : plus
important centre de recherches en santé mentale au Québec et second au pays
derrière le Centre de recherche du Royal Ottawa regroupant près de 70
chercheurs provenant de plusieurs disciplines (anthropologie, biochimie,
biologie cellulaire et moléculaire, chimie, criminologie, neurosciences,
physiologie, pharmacologie, physique médicale, psychoéducation, psychologie,
sciences de la réadaptation (ergothérapie), sciences infirmières, sciences
pharmaceutiques, sciences psychiatriques, sciences religieuses,
sexologie, travail social, ainsi que des spécialités cliniques telles que la
psychiatrie, la neurologie, la pédiatrie) et accueille plus de 250 étudiants
au cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires postdoctoraux. Il
est spécialisé en maladies mentales et neurologiques affilié à l'Université
Mcgill.
Les intérêts portent sur :
schizophrénie et
troubles neurodéveloppementaux (incluant TDAH, troubles de coduite et de
comportement, syndrome de Gilles de la Tourette et autisme) : relation
entre les variations génétiques et les traits neuropsychologiques et
comportementaux chez les patients atteints de schizophrénie et de TDAH;
identification des facteurs prédisposants aux troubles du développement,
comme les altérations génétiques et environnementales qui surviennent au
cours du développement; caractérisation de la neurobiologie de la
schizophrénie (hallucinations, délires, perturbations de la pensée) de la
schizophrénie; étude de modèles génétiques et environnementaux peuvent
expliquer différents types de symptômes chez les patients psychotiques; rôle
que jouent des protéines spécifiques dans le « recâblage » du système
dopaminergique, observé chez les personnes atteintes de troubles
psychotiques ou de toxicomanie; étude des potentiels évoqués (réponses
électriques du système nerveux suite à une stimulation externe) afin
d'étudier les troubles de la mémoire chez les schizophrènes; étude de la
façon que le cerveau utilise l’information pour trouver, reconnaître et se
rappeler des objets dans un contexte particulier (appelé traitement
contextuel) afin de mieux comprendre les symptômes de distorsion de la
réalité et de désorganisation chez les schizophrènes; complications de la
grossesse et de l’accouchement comme facteurs de risque du développement
ultérieur de la schizophrénie; psychopharmacologie du traitement de la
schizophrénie et des psychoses apparentées; développement de nouvelles
approches cliniques pour traiter la schizophrénie et autres psychoses
connexes; phases précoces des troubles psychotiques tels que la
schizophrénie, ainsi qu’à la prévention et à l’intervention précoce dans ces
troubles graves; mécanismes neurobiologiques et moléculaires des récepteurs
aux opiacés des addictions, des troubles de l’humeur et d’autres maladies
mentales dont l’autisme; mécanismes qui contribuent aux changements
comportementaux consécutifs à des manipulations cérébrales prénatales
(cortex cérébral et hippocampe) afin de diagnostiquer ou prévenir une
psychose chez le fœtus; développement de méthodes de traitement des
pathologies difficiles à traiter, comme la psychose combinée à la maladie
d’Alzheimer et la dépression réfractaire; etc.
troubles de
l'humeur, de l'anxiété et de l'impulsivité (incluant le stress, l'anxiété,
la dépression, les troubles de l'alimentation, les troubles bipolaires,
stress post-traumatique et le suicide) : mécanismes
neurobiologiques des troubles de l'humeur ainsi que leurs traitements;
impact positif du sommeil sur la concentration et le comportement des
enfants; rôle de l’amygdale et du cortex préfrontal dans l’apparition
du stress chez les mères qui allaitent; évaluation du traitement du stress
post-traumatique par la reconstruction de souvenirs sous médication;
identification des gènes impliqués dans les troubles mentaux afin de mieux
comprendre les comportements et troubles de l'humeur; mécanismes
neurobiologiques et moléculaires des récepteurs aux opiacés des addictions,
des troubles de l’humeur et d’autres maladies mentales dont l’autisme;
épidémiologie et la phénoménologie des premiers épisodes bipolaires;
facteurs neurophysiologiques liés aux troubles d’adaptation aux horaires de
travail rotatif et de nuit entraînant de la fatigue; gestion des risques
liés à la fatigue; relation entre le cycle menstruel et les rythmes
circadiens (horloge biologique); l’impact des horloges circadiennes
(biologiques) internes sur le système nerveux et ouvrir ainsi la voie à de
nouveaux moyens pour combattre les troubles mentaux et d’autres
dysfonctionnements cérébraux; étude de la façon dont le cerveau détecte dans
l'environnement des stimuli qui peuvent signaler la présence de menaces ou
de dangers; rôle de la dopamine dans la toxicomanie ainsi que l'exposition
au stress; l’influence des traits de caractère sur les facteurs
neurobiologiques et génétiques dans les troubles de l'alimentation;
processus génétiques et épigénétiques (patrimoine génétique) censés
influencer le développement des troubles de l’alimentation; facteurs
prédicteurs de la réponse aux traitements des troubles de
l'alimentation; bases cognitives et cérébrales de la vulnérabilité
suicidaire afin d'améliorer les stratégies de prévention du suicide;
interactions génome-environnement qui augmentent le risque suicidaire; étude
des services et des interventions en santé mentale auprès des jeunes qui ont
des prédispositions au suicide; psychopharmacologie des médicaments pour
traiter la dépression et les troubles de l'humeur; développement de nouveaux
médicaments antidépresseurs plus efficaces; etc.
toxicomanies et
autres dépendances : mécanismes neurobiologiques et moléculaires des
récepteurs aux opiacés des addictions, des troubles de l’humeur et d’autres
maladies mentales dont l’autisme; bases moléculaires des effets à long terme
de la consommation chronique de psychostimulants; rôle que jouent des
protéines spécifiques dans le « recâblage » du système dopaminergique,
observé chez les personnes atteintes de troubles psychotiques ou de
toxicomanie; psychopharmacologie du traitement des personnes toxicomanes ou
alcooliques; développement de nouvelles approches cliniques pour le
traitement des personnes toxicomanes ou alcooliques; rôle de la dopamine
dans la toxicomanie ainsi que l'exposition au stress; etc.
santé
mentale des populations : épidémiologie des troubles mentaux et du
suicide; identification de facteurs psychosociaux associés à la violence et
à la criminalité auprès de populations vulnérables, tels que des individus
ayant un trouble mental grave ou une déficience intellectuelle; évaluer de
l'efficacité et de la qualité les services et les traitements en
psychiatrie, en vue de leur amélioration; évaluation de programmes de
réadaptation en santé mentale et formulation de politiques sur la santé
mentale et la planification, l’élaboration et l’évaluation des services de
santé mentale ; impacts à long terme de la discrimination sociale et
l’instabilité politique, de piètres conditions environnementales, la
pauvreté et des revenus inéquitables dans les pays pauvres, instables ou en
guerre; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations
de ce centre :
découverte d'un lien entre les traumatismes de l’enfance et le
stress;
découverte d'une micromolécule peut être un des marqueurs de la
dépression, ce qui pemettra de dépister les personnes susceptibles de
répondre à un traitement antidépresseur;
découvert que la cocaïne active
les cellules microgliales, qui déclenchent alors un signal inflammatoire
ayant pour but d’essayer de contrer les effets de la drogue sur les
neurones;
découverte du rôle de la sérotonine dans les troubles de
l’alimentation;
découverte d’un médicament pouvant atténuer le trouble de stress
post-traumatique;
identification de marqueurs biochimiques de la démence
chez les personnes âgées;
rôle des endorphines dans la dépendance à
l’alcool;
rôle de l’interaction gène/environnement dans l’apparition des
maladies mentales;
influence des soins maternels sur la réaction de
l’enfant au stress, et sur le développement des régions cérébrales
responsables des réponses émotives et cognitives au stress;
découverte
qu’un faible niveau de mélatonine était un indicateur de la dépression et
que ce niveau remontait chez les patients recevant un traitement;
identification d’un mécanisme impliqué dans la fragilisation du cerveau lors
d’une infection maternelle pendant la grossesse qui augmenterait le risque
de schizophrénie;
rôle des endorphines dans les dépendances,
particulièrement à l'alcool;
découverte d'une protéine essentielle aux
processus neurodéveloppementaux située dans l'hippocampe est déficiente chez
les schizophrènes;
développement d'une approche pharmacologique
prometteuse pour le traitement du syndrome de stress post-traumatique;
identification de gènes clés associés aux troubles de l'humeur et aux
comportements suicidaires;
participation à l'évaluation de la majorité
des nouveaux antipsychotiques qu’on appelle atypiques, maintenant
commercialisés au Canada et ailleurs dans le monde.
-
Centre de recherche du
Centre de réadaptation en dépendances de Montréal : plus important
centre de recherche entièrement consacré aux dépendances au Québec qui
regroupant une quarantaine de chercheurs de différentes disciplines
(psychiatrie, psychologie, criminologie, travail social, santé
communautaire, etc.) provenant des universités de Montréal, Sherbrooke, UQO,
UQTR, Laval, Mcgill et Concordia.
Il s’intéresse spécifiquement
à l’alcool et aux autres substances psychoactives, au jeu, et de plus en
plus, aux médicaments sur ordonnance, à la cyberdépendance et à
l’interaction entre les addictions et troubles concomitants (santé mentale
et santé physique).
Dans le domaine relié aux maladies mentales; on
retrouve environ 10 chercheurs dont les intérêts portent sur la
neurobiologie de la toxicomanie; la psychiatrie des addictions; recherche
évaluative et épidémiologique sur les besoins de soins et de services pour
les personnes souffrant de troubles mentaux graves et persistants; analyse
des coûts et l'efficacité des services de santé auprès de différents clients
psychiatriques; l'accès aux soins médicaux et psychiatriques par les
patients avec toxicomanie; la psychopharmacologie pour traitement des
personnes toxicomanes; essais cliniques de traitement de personnes
toxicomanies ou alcooliques; etc.
-
Centre de
recherche du CISSS de l'Outaouais : affilié à l'Université Mcgill et à l'UQO; il regroupe 20
chercheurs ayant comme objectif de développement de nouvelles approches
d'accession, de prévention, de diagnostic et de traitement dans les domaines
de la cancérologie, de la santé mentale, de l'orthopédie et des soins de
première ligne.
Dans le domaine de la santé mentale; on y
retrouve 8 chercheurs de différentes disciplines (psychiatrie, psychologie,
psychoéducation, sciences infirmières, travail social). Les intérêts portent
notamment sur la schizophrénie et autres troubles psychotiques primaires;
premiers épisodes psychotiques; psychopharmacologie de la psychose;
psychothérapie; résilience et réhabilitation psychiatrique; les troubles
d'anxiété généralisé et autres troubles anxieux; ainsi que les dimensions
psychosociales de la pratique des soins infirmiers en santé mentale.
-
Centre
de recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et
affilié à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au
Québec. Il regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des
disciplines reliées aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie
cellulaire et moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et
biomédicales, sciences pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique,
sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.); emploie plus de 2 500 personnes (professionnels de recherche, agents
de soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien)
et accueille annuellement 1000 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le
monde) répartis sur 5 sites hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec,
St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et St-Sacrement).
Dans le domaine
des maladies mentales; on retrouve 4 chercheurs dont les intérêts
portent sur : l'étude du métabolisme cérébral par spectroscopie par
résonance magnétique dans les maladies neurologiques, neuroendocriniennes et
psychiatriques; l’effet au cerveau de médicaments avec de l’activité
oestrogénique et leurs implication dans le développement de maladies
mentales ou neurologiques; fonctionnement du cerveau lorsqu’un individu est
exposé au stress; rôle des récepteurs nucléaires NR4A dans la transmission
dopaminergique afin de nouvelles cibles thérapeutiques pour les maladies
neurologiques et psychiatriques associées à la dopamine; la neurobiologie
des comportements; l'évaluation du rôle de la stimulation cérébrale profonde
(DBS) dans le traitement des troubles obsessifs compulsifs réfractaires au
traitement médical; etc.
- Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie moléculaire,
bio-informatique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, nutrition,
pathologie et biologie cellulaire, pharmacologie, physiologie, psychologie,
sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences pharmaceutiques,
sciences infirmières, virologie-immunologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.). Il emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans l'axe de recherche en neurosciences; une dizaine
de chercheurs s'intéressent aux domaines des dépendances, principalement sur
les toxicomanies. Pour plus de détails, voir le Centre de recherche du
Centre de réadaptation en dépendances de Montréal.
-
Centre de recherche
du CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de
Sherbrooke, plus important centre de recherche toutes catégories au Québec à
l'extérieur de Québec et Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire,
microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie, génie biomédical,
sciences des radiations et imagerie médicale, sciences cliniques, sciences
de la réadaptation, santé communautaire, sciences infirmières, gérontologie,
psychologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.);
emploie plus de 900 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et
accueille annuellement plus de 500 étudiants de maitrise et doctorat,
stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs
dans le monde).
Dans le domaine des maladies mentales; on
retrouve une dizaine de chercheurs réguliers et une quinzaine de chercheurs
associés qui s'intéressent : l'évaluation des méthodes de triage des
patients en santé mentale à l'urgence; l'évaluation du risque suicidaire à
l'urgence; la sensibilité à la douleur dans les états dépressifs majeurs; le
traitement des troubles de conversion chroniques; la pharmacothérapie
des troubles de comportement sexuel dans les démences; l'efficacité et
innocuité des antipsychotiques atypiques dans le management du delirium; le
développement des approches de traitement de la dépression et des troubles
bipolaires; le développement d'approches de traitement des troubles
alimentaires; l'impact de la prescription d'antidépresseur sur l'incidence
du suicide chez les adolescents; l'étude de la validité de l'imagerie
fonctionnelle par infra-rouge en pédophilie; etc.
Voici quelques
exemples de réalisations de ce centre :
développement d'un protocole
de soins pour la dépression majeure;
développement et implantation de
programmes d’amélioration de la qualité des soins pour les troubles mentaux
courants, qui s’appuie sur le modèle de gestion des maladies chroniques.
-
Centre de recherche
et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie CRISE : regroupant une
vingtaine de chercheurs de différentes disciplines (psychologie,
psychoéducation, criminologie, communication sociale, gestion des ressources
humaines, santé communautaire, sciences infirmières et psychiatrie)
provenant de 6 universités (UQAM, Montréal, Mcgill, Sherbrooke, UQTR et UQO)
qui effectuent des recherches tournant autour du suicide et de la fin de vie
assistée.
Dans le domaine de la santé; les intérêts portent
sur la compréhension et l'explication du comment des jeunes et des
adolescents du Québec en viennent à se suicider en utilisant une approche
biographique (des histoires de vie de ces jeunes suicidés) et une analyse
par théorisation ancrée; le processus de résilience des familles endeuillées
par le suicide d'un adolescent; le développement, implantation et évaluation
d'une intervention permettant de soutenir la croissance post-traumatique des
endeuillés par suicide; l’effet de la dépression maternelle (grossesse et
période post-accouchement) sur le développement de l’enfant et sur le
conjoint; les effets de la pauvreté, de la violence conjugale et de
l’immigration sur le développement de l’enfant et les risques de suicide;
l'épidémiologie du suicide; etc.
-
Centre de recherche
interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles :
regroupe 27 chercheurs réguliers et une vingtaine de chercheurscollaborateurs de différentes disciplines (psychologie, psychoéducation,
criminologie, sexologie, travail social, sciences infirmières, psychiatrie,
pédiatrie, etc.) provenant des universités de Montréal, UQAM, Mcgill, Laval,
Sherbrooke, UQTR et UQAC qui effectuent des recherches sur les liens entre
les agressions sexuelles et les problèmes conjugaux chez les adultes, mais
également les répercussions chez les enfants et les adolescents.
Dans
les domaines en lien avec les sciences médicales; il y a 3 chercheurs dont
les intérêts portent sur la maltraitance; les abus sexuels chez les adultes;
les abus et négligence en enfance; la pédiatrie sociojuridique; la médecine
adulte sociojuridique; la violence interpersonnelle chez les adolescents;
les agressions sexuelles chez les adolescentes à la suite d’une
sollicitation par Internet ou à la suite d’une suspicion d’usage de drogues
du viol; les aspects somatiques et de santé dans les réactions des parents à
l’annonce d’une agression sexuelle; facteurss de risque développementaux de
la schizophrénie chez victimes d'agressions sexuelles; etc.
-
Centre de recherche sur le
cerveau, le langage et la musique : ayant une approche
interdisciplinaire unique sur le langage, la musique et leur conjonction, il
se concentre sur des perspectives uniques sur l’organisation de la parole,
du langage, de la musique et de la communication dans le cerveau humain. Il
regroupe 53 chercheurs réguliers et 12 chercheurs associés de plusieurs
disciplines (biologie, bio-informatique, audiologie, kinésiologie,
orthophonie, neurologie, oncologie, ORL; psychiatrie, psychoéducaiton,
psychologie, didactique des langues, linguistique et musique) provenant des
universités Mcgill, Montréal, Concordia et UQAM.
Dans le
domaine de la santé mentale; les intérêts portent sur le
conditionnement à la peur; les mécanismes neurophysiologiques de perception
et détection des menaces ou des dangers dans l'environnement; les troubles
psychiatriques impliquant des dysfonctions du système de la peur; les
mesures comportementales et physiologiques de la peur (comme la conductance
cutanée, l'augmentation du rythme cardiaque, etc.); le comportement non
verbal; la prosodie (les traits phoniques de notre langage); les troubles du
spectre et de l'autisme; etc.
-
Dans le domaine de la
santé mentale; on y retrouve 6 chercheurs dont les intérêts portent sur
les troubles comportementaux chez les enfants d'âge préscolaire : rôle
infirmier dans l'évaluation en première ligne; la prévention et
l'intervention en première ligne auprès des enfants présentant des facteurs
de risque de maladies neuropsychiatriques; évaluation de l'effet de
stresseurs organisationnels précis, fréquents et modifiables sur l'incidence
des maladies et de leur récidive; la santé mentale chez les personnes
âgées; la résistance aux soins et aux comportements agressifs des patients
avec des atteintes neurocognitives vivant en CHSLD; la dépression
reliée au travail ("burn-out"); etc.
-
Centre interdisciplinaire
de recherche sur la violence familiale et la violence faite aux femmes :
centre de recherche interuniversitaire situé à la fois à Québec et à la Montréal, il
étudie les différents aspects psychologiques, sociaux et médicaux de la
violence familiale et de la violence faite aux femmes dans toutes ses
manifestations et selon un modèle global, multidimensionnel et
interdisciplinaire qui inclut l’étude de l’ensemble des acteurs-trices
impliqués-es dans la problématique, soit la population des femmes, des
hommes et des enfants.
Il regroupe près de 40 chercheurs réguliers
(dont 2 dans le domaine de la santé) et une trentaine de chercheurs
collaborateurs de plusieurs disciplines (psychologie, psychoéducation,
criminologie, sexologie, travail social, droit, sciences infirmières,
médecine familiale, etc.). Dans le domaine de la santé, les intérêts portent
sur le traumatisme suite à une agression sexuelle;
interventions infirmieres en prévention de la violence auprès des enfants;
etc.
- Chaire d'excellence en recherche du Canada en neurophotonique (voir aussi la page suivante) : tente de mieux comprendre la pathogenèse des grandes maladies neurologiques (dont : la maladie d’Alzheimer, la sclérose latérale amyotrophique et l’épilepsie) et psychiatriques (dont schizophrénie et autres psychoses connexes) afin de pouvoir les détecter et les traiter précocement, en utilisant de nouvelles techniques optiques multimodales à très haute résolution.
- Chaire de psychiatrie légale et d’éthique biomédicale Philippe-Pinel : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale de Montréal - site Institut Philippe-Pinel; elle se penche sur les enjeux et les problématiques de l’expertise en psychitrie légale, à l’éthique biomédicale et tente de développer de nouvelles méthodes d’intervention en psychiatrie légale.
- Chaire de recherche du Canada en génétique des troubles psychiatriques : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale de Québec; elle tente d’identifier des gènes de susceptibilité des psychoses, principalement la schizophrénie et les troubles bipolaires qui pemettront de mieux comprendre ces maladie et de développer de nouveaux traitemements.
- Chaire de recherche du Canada en génétique psychiatrique : cette chaire de l'Université Mcgill séquence des génomes et manipuler des cellules souches pour mieux comprendre des troubles complexes du comportement afin de mettre au au point de traitements adaptés aux patients présentant une maladie psychiatrique et mieux comprendre les causes sous-jacentes de leur maladie.
- Chaire de recherche du Canada en neurobiologie des troubles mentaux : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas de l'Université Mcgill; elle étudie la neurobiologie des troubles mentaux et étudier les mécanismes présynaptiques de la transmission de la dopamine et du glutamate afin de mieux comprendre les principaux systèmes de neurotransmetteurs qui entrent en jeu dans la schizophrénie et le développement de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
- Chaire de recherche du Canada en neurosciences affectives : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas de l'Université Mcgill; elle effectue des recherches cliniques afin de mesurer comment le cerveau détecte et analyse les événements de son environnement et y répond, principalement en ce qui concerne les signaux de danger. L’objectif de cette chaire est de développer des traitements pour des problèmes comme la phobie, l’anxiété et le syndrome du stress post-traumatique.
- Chaire de recherche du Canada en neuroscience cognitive de l'attention : rattachée à l'Institut Lady Davis pour la recherche médicale; elle utiliser la technologie de l’imagerie cérébrale pour comprendre comment et pourquoi nous sommes attentifs à certaines choses, et comment l’attention influe sur la cognition, l’émotion, la pensée et l’action.
- Chaire de recherche du Canada en psychiatrie moléculaire : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale de Québec; elle tente de déterminer l’impact des voies de signalisation sur le développement de comportements liés à des désordres psychiatriques. afin de mettre au point des outils diagnostiques et thérapeutiques.
- Chaire de recherche du Canada en psychopharmacologie : rattachée à l'Institut de recherche en santé mentale Royal d'Ottawa; elle étudie les effets des médicaments sur le cerveau afin d’améliorer les façons de traiter la dépression.
- Chaire de recherche du Canada pour l’étude des premiers stades de la psychose : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas de l'Université Mcgill; elle étudie les premières phases de la psychoses non affective afin de développer de nouvelles méthodes de diagnostique, de prévention et de traitement des troubles psychotiques.
- Chaire de recherche du Canada sur la neurobiologie de la toxicomanie et des troubles de l'humeur : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas, cette chaire de l'Université Mcgill étudie le rôle des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) dans les troubles psychiatriques, notamment le rôle des récepteurs opioïdes dans le système de récompense ainsi que dans l’addiction, la dépression et les troubles du spectre autistique.
- Chaire de recherche du Canada sur le sommeil : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, elle étudie la physiopathologie des troubles du sommeil des troubles comme le syndrome d'apnée au cours du sommeil (arrêts respiratoires répétés), la somnolence diurne et le syndrome d'impatiences musculaires afin de mieux comprendre les réactions du corps aux troubles du sommeil et d'élaborer de nouvelles approches thérapeutiques.
- Chaire de recherche IRSC sur la santé mentale des femmes et des hommes : rattachée au Centre de recherche sur le stress humain de l'Institut universitaire de santé mentale de Montréal; elle s'intéresse aux aspects biologiques et psychosociaux qui contribuent aux différences sexuelles observées par rapport à la vulnérabilité à différents problèmes de santé mentale dont le stress chronique.
- Chaire de recherche Marcel et Rolande Gosselin en neurosciences cognitives fondamentales et appliquées du spectre autistique : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; tente de valider de façon comparative d'une nouvelle lignée de type de prise en charge des personnes autistes à partir de diagnostic précoce fondée non pas sur la psychologie animale comme c’est le cas actuellement, mais sur les particularités spécifiques du cerveau autistique.
- Chaire de recherche universitaire en soins infirmiers médico-légaux : cette chaire de l'Université d'Ottawa porte sur les soins infirmiers prodigués dans un contexte de soins de santé et de justice pénale.
- Chaire de toxicomanie de l'Université de Sherbrooke : s'intéresse aux facteurs expliquant le développement des conduites addictives et à développer des interventions efficaces dans une perspective de santé publique.
- Chaire Eli Lilly Canada de recherche en schizophrénie : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal; elle s'intéresse à la détection et au traitement de la maladie dès ses premières manifestations.
- Chaire Graham Boeckh de recherche en schizophrénie : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de santé mentale Douglas de l'Université Mcgill; s'intéresse aux aspects génétiques de cette maladie.
- Chaire Pfizer - Bristol-Myers-Squibb – SmithKline Beecham – Eli Lilly en psychopharmacologie de l’Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle effectue des études et des évaluations cliniques de psychotropes auprès de patients soufrant de troubles mentaux et/ou de volontaires sains.
-
Équipe de recherche du Centre de réadaptation en dépendances de Montréal -
Institut universitaire (anciennement connu sous "Centre de réadaptation
Dollard-Cormier) : rattaché au CISSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal; il
regroupe 40 chercheurs universitaires de différentes disciplines
(psychologie, criminologie, psychoéducation, sociologie, travail social,
géographie, philosophie, épidémiologie, santé publique, sciences
biomédicales, sciences infirmières et psychiatrie) provenant de 9
universités (Montréal, Mcgill, Sherbrooke, UQAM, Laval, UQTR, UQO, Concordia
et Ottawa); 2 chercheurs permanents d'établissement (psychologie et sciences
biomédicales); 26 praticiens-chercheurs (médecins, psychologues,
travailleurs sociaux, criminologues, infirmiers); ainsi qu'une vingtaine de
chercheurs associés et collaborateurs provenant d'universités québécoises et
hors-Québec.
Dans le domaine de la santé; on y retrouve 6
chercheurs dont les intérêts portent sur les facteurs
associés et l’utilisation des services socio-sanitaires dans les troubles
liés à l’utilisation des substances psychoactives; l’impact des habitudes de
vie (sommeil, activité physique) sur la santé mentale et la consommation;
les conduites à risque et les infections transmissibles sexuellement et par
le sang auprès des personnes toxicomanes marginalisées; la neurobiologie de
la toxicomanie; les trajectoires de consommation problématique de substances
psychoactives; conséquences socio-sanitaires de consommation; méthodes
mixtes; l'accès aux soins médicaux et psychiatriques par les patients avec
toxicomanie; etc.
- Groupe de recherche en génétique psychiatrique de Mcgill (en anglais) : étudie les troubles neurodéveloppementaux à l'aide de la technologie de séquençage de nouvelle génération et de biologie des cellules souches pour mieux comprendre des troubles complexes du comportement afin de mettre au au point de traitements adaptés aux patients présentant une maladie psychiatrique et mieux comprendre les causes sous-jacentes de leur maladie.
- Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant : étudie les problèmes d’adaptation en société chez les enfants et les adolescents et expérimente et développe de nouvelles approches et méthodes d’intervention auprès de ces personnes. Les principaux axes de recherches reliés au domaine médical sont : les comportements violents ou agressifs chez les enfants et adolescents, développement des traits psychopathiques, trajectoires développementales des problèmes à caractère sexuel à l’adolescence, les prédicteurs des comportements sexuels à risque au début de l’adolescence, etc.
- Groupe de recherche sur les agresseurs sexuels : rattaché au Centre international de criminologie comparée de l'Université de Montréal et regroupant 6 chercheurs réguliers et 4 chercheurs associés de différentes disciplines (criminologie, psychologie, psychoéducation, psychiatrie, etc.) des universités de Montréal, Mcgill, UQAM, UQTR, UQO et Sherbrooke qui s'intéressent aux processus de passage à l’acte chez les agresseurs sexuels; le traitement des agresseurs sexuels; les prédicteurs de la récidive chez les agresseurs sexuels adultes;ainsi que le traitement et la récidive chez les adolescents agresseurs sexuels.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière
l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus
importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe plus
de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 1 300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans le domaine de la santé mentale chez les adultes; il s'intéresse
notamment aux troubles du développement neurologique; les mécanismes d’actions des médicaments
anti-dépresseurs; la psychopharmacologie clinique; les troubles de l’humeur et
du contrôle des impulsions; la génétique neuropsychiatrique; ainsi qu’à la
toxicomanie.
Dans le domaine de la santé mentale chez les
enfants et les adolescents (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 4 chercheurs dont les
intérêts portent sur le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité
TDAH; les facteurs touchant le suivi à long terme du TDAH; les effets du
traitement multimodal du TDAH; le premier épisode de psychose chez les
adolescents; la neuroimagerie et génétique du trouble de la personnalité
limite chez les adolescents; les traumatismes secondaires à la guerre et la
violence organisées; la santé mentale des immigrants et des réfugiés; les
modèles de soins partagés en santé mentale chez les jeunes; la prévention du
suicide chez les adolescents; etc.
-
Royal Ottawa Institute of Mental
Health Research (en anglais) :
plus grand et plus important centre de recherches en santé mentale au Canada
regroupant plus de 200 chercheurs provenant de plusieurs disciplines
(anthropologie, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, chimie,
criminologie, neurosciences, physiologie, pharmacologie,
physique médicale, psychoéducation, psychologie, sciences de la réadaptation (ergothérapie),
sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques,
sciences religieuses, sexologie, travail social, ainsi que des spécialités
cliniques telles que la psychiatrie, la neurologie, la pédiatrie) et accueille
plus de 250 étudiants au cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires
postdoctoraux. Il est spécialisé en maladies mentales et neurologiques affilié à
l'Université d'Ottawa.
Dans le
domaine des maladies mentales, les intérêts portent sur :
électrophysiologie clinique et dépression : identification des
biomarqueurs neurophysiologiques des troubles cognitifs dans la
schizophrénie et la dépression par électroencéphalographie EEG; étude par
EEG du rôle du sommeil dans la réduction des risques pour la santé mentale,
en particulier de dépression; évaluation des neurotransmetteurs associés
avec le sommeil paradoxal chez les individus sains et ceux avec la
dépression; liens entre le sommeil et la pensée suicidaire chez les
adolescents souffrant de dépression; mécanismes de régulation de base du
sommeil chez les adolescents souffrant de dépression; etc.
neurosciences translationnelles (incluant les dépendances, toxicomanies et
alcoolémie) : effets addictifs des drogues dans les circuits de
dopamine sur la mémoire; étude des effets des drogues dans l'hippocampe sur
la réduction de mémoire contextuelle de la peur; étude sur la contribution
des drogues dans l'hippocampe dans le développement de dépression et des
troubles de l'humeur; etc.
santé mentale des jeunes (enfants et
adolescents) : facteurs de risque et prévention des troubles de
l'alimentation chez les adolescents;effets de médicaments anti-obsessionnel
sur les fonctions exécutives du cerveau (attention, planification,
organisation, etc.), la métacognition et les activations cérébrales
régionales; évaluation et promotion des stratégies de traitement et la
prévention fondée sur des preuves pour des troubles mentaux chez les enfants
et les adolescents; facteurs de risque et résilience impliqués dans
l’apparition des troubles de l'humeur et des troubles anxieux chez les
adolescents; etc.
santé mentale et médecine légale (incluant les
comportements agressifs et violents, comportements criminels non sexuels et
les agressions sexuelles) : mécanismes neurophysiologiques des pulsions
sexuelles des pédophiles; mécanismes physiologiques des comportements
violents; facteurs génétiques et épigénétiques (patrimoine génétique) chez
les personnes ayant des comportements agressifs ou violents; développement
de nouvelles approches de traitement des délinquants sexuels; effets du
milieu psychiatrique sur les soins infirmiers, principalement en psychiatrie
légale; etc.
troubles de l'humeur et troubles anxieux (incluant
stress, dépression, anxiété, troubles de l'alimentation comme l'anorexie et
la boulimie, trouble obsessionnel-compulsif, etc.) : étude sur la
contribution des drogues dans l'hippocampe dans le développement de
dépression et des troubles de l'humeur; facteurs de risque et résilience
impliqués dans l’apparition des troubles de l'humeur et des troubles anxieux
chez les adolescents; développement de nouvelles approches de traitement
auprès de personnes souffrant de troubles de l'humeur; etc.
-
SHERPA
(anciennement connu sous le nom de "Centre de recherche et d’intervention du
CLSC Côte-des-Neiges") : rattachée au Centre intégré de santé et de
services sociaux CISSS du Centre-de-l'Île de Montréal et affilié à l'Université
de Montréal; il se penchent sur l’adaptation de l’intervention de première
ligne en santé et en services sociaux en contexte de pluriethnicité.
Au sein de l'Équipe de recherche et d'intervention transculturelles ERIT qui
s'intéresse aux différents aspects le santé et du bien-être des populations
des communautés culturelles et ethniques; regroupe une vingtaine de
chercheurs réguliers et une dizaine de chercheurs collaborateurs de
différentes disciplines (psychiatrie, médecine familiale, psychologie,
psychoéducation, criminologie, travail social, sociologie, éducation et
anthropologie) des universités de Montréal, Mcgill, UQAM et Sherbrooke dont
6 médecins chercheurs dont les intérêts portent sur la santé mentale des
enfants et adolescents immigrants et réfugiés; la santé mentale des
enfants et adolescents dans les pays instables; la santé mentale chez
les autochtones; la psychiatrie transculturelle; prévention et suivi et
évaluation de l'état de santé physique des immigrants et réfugiés; promotion
de la santé auprès des immigrants et des communautés culturelles; etc.
- St-Mary's Hospital Centre Research Centre (en anglais) : affilié à l'Université Mcgill; regroupe 13 chercheurs qui s'intéressent au domaine de la santé mentale chez les aînés. Les intérêts portent sur l'amélioration de la gestion des soins chroniques en première ligne pour la dépression chez les personnes âgées; essai randomisé de la détection et du traitement systématiques du delirium chez les patients âgés hospitalisés; essai randomisé du service gériatrique pour la dépression; l'utilisation des services de santé pour problèmes de santé mentale par des personnes âgées déprimées vivant dans la communauté; l'améliorer la gestion des soins chroniques en première ligne pour la dépression chez les personnes âgées; etc.
Reproduction et fertilité (tant chez la femme que chez l'homme), périnatalité et santé de la femme :
-
Centre d'études et de
recherche en intervention familiale : regroupant 15 chercheurs de
différentes disciplines (pratique sage-femme, sciences infirmières,
psychologie, psychoéducation et travail social) de l'UQTR et de l'UQO; il
s'intéresse à la qualité de vie et à santé psychosociale des familles par de
la recherche-intervention en se penchant sur 4 contextes de vie des familles
: la période entourant la naissance; la santé mentale et la santé physique
des parents et de leurs enfants; l’immigration; et le décès d’un enfant.
Dans le domaine de la santé maternelle de la femme; on y retrouve 7
chercheurs dont les intérêts portent sur la prévention des saines habitudes
de vie au cours de la grossesse; le développement d'une méthode
d’intervention, de promotion, de prévention et de soutien par rapport à la
perception d’insuffisance lactée; les soins infirmiers de la
conception à la 6e semaine suivant la
naissance; le sentiment maternel d'efficacité en allaitement; les rôles
d'infirmière clinicienne spécialisée et de consultante en lactation; la
pratique infirmière en contexte de deuil périnatal et la périnatalité;
l'intervention éducative en matière de santé auprès des femmes enceintes et
leur conjoint; suivi périnatal dans la communauté; la pratique
sage-femme; l'organisation des soins en maison des naissances; etc.
-
Centre de recherche
BioMed : regroupant une trentaine de chercheurs de l'UQAM, de
l'UQTR et de l'INRS de différentes disciplines (biochimie, bio-informatique,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, etc.) qui
s'intéressent aux facteurs qui pourront intervenir avant que la maladie ne
se produise ou encore pour trouver des biomarqueurs susceptibles de
détection ou des avenues de prévention.
Dans le domaine en lien avec
la santé de la reproduction; il y a une dizaine de chercheurs qui tentent de mieux comprendre les
échanges physiologiques entre la mère et son fœtus. Voici quelques exemples de
projets : facteurs physiologiques, biochimiques et moléculaires impliquées
dans les échanges transplacentaires du calcium par le placenta humain; effets
de la consommation de poissons (contamination par le plomb, le mercure, les
BPC, etc) sur le platron hormonal et le transfert transplacentaire de calcium
chez la femme enceinte; influence d’une diète hypo ou hypercholestérolémique
sur la croissance et le développement du fœtus; etc.
-
Centre de
recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : affilié à l'Université de
Montréal et regroupant 38 chercheurs; il est spécialisé en recherches dans les
domaines de de l'immunologie-oncologie; la néphrologie; la santé de la vision;
ainsi qu'en recherche clinique.
Dans le domaine de la recherche clinique
en gynécologie; il y a 8 chercheurs dont les intérêts portent sur les
néoplasies gynécologiques; la colposcopie; la grossesse de l'adolescence;
l'imagerie Doppler 3D; l'échographie obstétricale; facteurs de risque lors de la
grossesse; etc.
Dans le domaine de l'oncologie; 1 chercheur a un
intérêt qui porte sur la chirurgie à visée oncologique lourde et minimalement
invasive (laparoscopie).
-
Centre de
recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et affilié
à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines reliées
aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire,
neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et biomédicales, sciences
pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 500
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et
St-Sacrement).
Dans l'axe de recherche en reproduction et santé de la
mère et de l'enfant; il y a une vingtaine de chercheurs réguliers et une
dizaine de chercheurs associés qui s'intéressent aux domaines suivants :
la reproduction et l'infertilité : infertilité et désordres
menstruels; les désordres gynécologiques tels l’endométriose et les douleurs
menstruelles; développement d'outils diagnostics de l’infertilité masculine;
les dysfonction sexuelles; l’immuno-contraception; l’expression des gènes dans
la formation des oestrogénes et des androgènes; rôle des vésicules
extracellulaires du système reproducteur mâle dans le transport d’information
génétique; contrôle de la respiration au cours du développement; la
différenciation sexuelle et l’effet des contaminants environnementaux sur le
dimorphisme sexuel; la fonction testiculaire; l’impact des traitements de
l’infertilité sur la santé de la mère, du fœtus et de l’enfant; etc.
la
grossesse et le développement fœtal : l’implantation de l’embryon;
dépistage précoce durant la grossesse de la prééclampsie; interactions
féto-maternelles et la fertilité masculine; développement et évaluation de la
performance de marqueurs biologiques précoces de complications de grossesse;
prédisposition génétique à la prééclampsie et aux maladies cardiovasculaires
chez les femmes canadiennes françaises; les impacts des habitudes de vie
maternelles (exercice, sommeil) sur la croissance et le développement de
l’enfant; les complications de la grossesse (prééclampsie, diabète gestationnel,
restriction de croissance, prématurité, infections, etc.); les douleurs de
grossesse; les risques
pharmacologiques lors de la grossesse; les médecines alternatives en période
grossesse; etc.
Dans l'axe de recherche en endocrinologie et
gynécologie; quelques chercheurs s'intéressent notamment à l'endocrinologie
gynécologique : la ménopause; l’endométriose; l’ostéoporose; identification des
gènes impliquées dans l’ostéoporose; dépistages génétiques
de l’ostéoporose; les infections gynécologiques (infections génitales bassess,
MTS telles que la chlamydia, la gonorrhée et les verrues génitales, etc.);
l’épidémiologie gynécologique; la santé publique chez les femmes; recherche
clinique sur les maladies gynécologiques (aménorrhée, endométriose, fibromes
féminins, prolapsus, etc.); etc.
Dans l'axe de recherche en oncologie;
le plus grand centre de recherche en cancer du sein au Québec regroupe 16
chercheurs s'intéressent notamment sur les causes du cancer du sein; la
prévention et le dépistage du cancer du sein; l'évaluation des interventions
cliniques en santé publique sur le cancer du sein et cancers féminins;
développement de marqueurs diagnostiques et pronostiques; amélioration des soins
par le développement de nouvelles thérapies des cancers féminins; la qualité de
vie des femmes atteintes ou à haut risque de cancer du sein; études
épidémiologiques sur les liens entre la nutrition et le cancer; l'épidémiologie
clinique du cancer du sein; recherche clinique en cancer du sein;
pharmacothérapie dans le traitement des cancers féminins dont le cancer du sein;
etc.
mais également dans les autres cancers du système reproducteur :
développement de nouvelles approches immunothérapeutiques des cancers
urologiques, de la recherche clinique sur les cancers urologiques (prostate,
testicules); de la recherche clinique dans les autres cancers féminins (col de
l'utérus, corps de l'utérus, endomètre, ovaires); etc.
Voici
quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ces
domaines :
identification de facteurs génétiques et environnementaux
modifiant le risque de cancer du sein;
découverte d’une enzyme dans
l’endomètre et responsable de douleurs menstruelles est impliquée dans les
problèmes menstruels, mais aussi dans certaines maladies cardiaques;
identification du rôle d’une protéine impliquée dans l'endométriose;
découverte d'une nouvelle molécule qui bloque le
développement de cellules cancéreuses dans le sein, qui permettra de
développer un nouveau médicament d'ici quelques années;
réalisation d'une
étude démontrant que la technique la plus couramment employée en Amérique du
Nord pour refermer l'utérus après une césarienne n'est pas celle qui assure
la meilleure réparation des tissus;
co-découverte de
plusieurs variations génétiques responsables du cancer du sein qui aidera au
développement de nouveaux outils de dépistage.
-
Centre de recherche du
CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de Montréal, il
est le plus grand centre de recherche dans le domaine des sciences biomédicales
et des soins de santé de l’Université de Montréal, le troisième au Québec et
parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un des premiers à réunir sous
un même toit un continuum complet de recherche. Il regroupe plus de 440
chercheurs dans la plupart des disciplines des sciences de la santé (biochimie,
biologie, biologie moléculaire, bio-informatique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, nutrition, pathologie et biologie cellulaire,
pharmacologie, physiologie, psychologie, sciences biomédicales, sciences
neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières,
virologie-immunologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.).
Il emploie plus de 1 700 personnes et accueille annuellement plus de 420
étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout
au pays et même d'ailleurs dans le monde.
Dans le domaine de l'endocrinologie
de la reproduction et de l'infertilité; il y a 9 chercheurs dont les
intérêts portent sur la procréation médicalement assistée; la fécondation in
vitro en cycle naturel; la biologie de la reproduction; la mécanismes de
conception d'ovules et d'embyons sains; l’impact de l’âge maternel sur les
ovules et embryons et effet sur la fertilité; pharmacologie de l'infertilité;
enjeux bioéthiques de la procréation assistée; évaluation de la fertilité
masculine; etc.
Dans le domaine de la gynécologie et de la santé de
la femme; il y a 6 chercheurs dont les intérêts portent sur
l'éducation médicale (développement de programmes de formation) sur la santé de
la femme; la ménopause; chirurgie gynécologique minimalement invasive;
dysplasies; colposcopie et autres examens diagnostiques en gynécologie; etc.
Dans le domaine de la grossesse à risque; il y 5 chercheurs dont
les intérêts portent sur l'éducation médicale (développement de programmes de
formation) sur la grossesse et la santé maternelle; les maladies infectieuses en
grossesse; comorbidité maternelle et soins intensifs maternels; maladies
gestationnelles trophoblastiques; échographie fœtale; travail pré-terme; etc.
Dans l'axe de recherche en
cancérologie; une vingtaine de chercheurs s'intéressent aux cancers
féminins (ovaire, utérus, col, vagin, cervical, endomètre et sein); sur les cancers masculins
(prostate); l'immuno-oncologie des cancers hormono-dépendants, particulièrement
le cancer du sein; chirurgie minimalement invasive des cancers gynécologiques;
prédispositions génétiques aux cancers gynécologiques; etc. Des recherches sont également effectuées dans le domaine
de l'imagerie médicale, principalement pour le diagnostic des cancers cancers
hormono-dépendants (échographie, sonographie, mammographie, etc.); etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ces
domaines :
la découverte d'un mécanisme cellulaire impliqué dans
l'infertilité;
essai clinique d'un nouveau traitement prometteur qui sera
développé au cours des prochaines années, soit l’ajout d’immunothérapie au
traitement de première ligne, tel que la chimiothérapie pour les patients
atteints de cancer avancé ou métastatique, y compris le cancer du sein triple
négatif, colorectal ou ovarien;
découverte qu’en plus de contrer la
prolifération cellulaire, l’Herceptin, un médicament anticancéreux stimule la
production d'interférons qui activent les lymphocytes du système immunitaire
chez les femmes atteintes du cancer du sein;
découverte que le gène Lrh1 est le
chef d’orchestre de la fertilité féminine et que le processus d'ovulation n'a
pas tout simplement pas lieu sans ce dernier;
identification (conjointement
avec le CUSM et l'Institut Lady Davis du MJH) des mécanismes génétiques dans les
tumeurs ovariennes qui permettent de différencier les patientes basé sur leur
durée de vie suite à la première intervention chirurgicale lors d'un cancer de
l'ovaire;
réalisation d'une étude démontrant pour la première fois une
association claire entre la pré-éclampsie et les malformations congénitales
cardiaques de la mère et du bébé, dès le début de la grossesse;
nouveau programme d’éducation et de soutien à la prise de décision
concernant la reconstruction mammaire.
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke,
plus important centre de recherche toutes catégories au Québec à l'extérieur de
Québec et Montréal, 4e plus important
centre de recherche en santé au Québec et parmi les plus importants au
Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de nombreuses disciplines
(biochimie, biologie, biologie cellulaire, microbiologie, immunologie,
physiologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences des radiations et
imagerie médicale, sciences cliniques, sciences de la réadaptation, santé
communautaire, sciences infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités
médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans l'axe de
recherche en santé de la mère et de l'enfant; on retrouve une quinzaine
de chercheurs qui s'intéressent aux domaines suivants : recherche clinique en
infertilité; inflammation périnatale; prééclampsie; les anomalies de l'environnement fœtal
pouvant mener au développement anormal du cerveau fœtal; l’épidémiologie
périnatale; les approches thérapeutiques neuroprotectives chez le fœtus; les
complications périnatales; suivis longitudinales des femmes enceintes de
prématuré; le développement de méthodes de dépistage prénatal; le développement
et le transfert des connaissances sur l’établissement de la relation
parents-enfants à la période périnatale;
toxicologie et infection fœto-maternelles; souffrance cérébrale périnatale;
hypothermie thérapeutique; diagnostic précoce en cours de grossesse; le cancer
de l'endomètre; le cancer du sein; ménopause; gynécologie de l'adolescence;
reconstruction pelvienne et uro-gynécologie; l'épidémologie des cancers
féminins; l'imagerie médicale en obstétrique; la santé publique de la femme;
etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre
dans ces domaines :
développement de nouveaux traceurs radioactifs pour
le traitement de différents cancers (sein, prostate, ovaire, etc.);
réalisation d'une étude sur l’efficacité et l’innocuité des médicaments
antiasthmatiques pendant la grossesse.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au pays
derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de Toronto,
parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans le top 25
mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche allant de la
conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte, il regroupe près
de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie moléculaire, microbiologie-immunologie,
pharmacologie, sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la
réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques,
sciences infirmières, santé communautaire, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille
annuellement près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires
postdoctoraux et fellows.
Dans l'axe de recherche en pathologies
fœto-maternelles et néonatales; on retrouve une vingtaine de chercheurs de
différentes disciplines qui s'intéressent aux domaines suivants :
développement foetal et prématuré : facteurs maternels pouvant être
impliqués dans la restriction de croissance intra-utérine (RCIU) et
l'hypertension gestationnelle; causes de certaines maladies périnatales telles
que les naissances prématurées et l'hypertension gestationnelle; physiologie et
la pathophysiologie du système cardio-circulatoire foetal; modifications
épigénétiques (patrimoine génétique) et développement embryonnaire impliquées
dans la survenue de troubles développementaux prénataux ou suivant la naissance;
l'impact des pathologies maternelles sur la croissance fœtale; programmation
fœtale des pathologies adultes; les malformations congénitales; les déficits de
croissance du fœtus; évaluation des effets liés à l’exposition prénatale à
divers contaminants environnementaux; échographie foetale; thérapies fœtales;
méthodes de procréation assistées; etc.
grossesse à risque
: causes et des issues indésirables de la grossesse ainsi que de leurs
conséquences à long terme; l’inflammation, un facteur de risque important menant
à ces grossesses pathologiques; les changements hémodynamiques et
cardio-circulatoires qui surviennent lors de la grossesse normale et
hypertensive; altérations développementales de l’activité électrocorticale chez
le fœtus (états de sommeil) induites par l’hypoxie chronique pendant le dernier
trimestre de la grossesse; prédiction de la prééclampsie et de la restriction de
croissance foetale; mécanismes biologiques de la vitamine D sur le risque de
prééclampsie; prise en charge active de l’accouchement incluant l’ocytocine à
forte dose; les maladies infectieuses en gynécologie obstétrique et la médecine
materno-foetale (VIH, cytomegalovirus CMV, etc.); prééclampsie et retard de
croissance intra-utérin; épidémologie de l'urgence obstétricale; évaluation du
dépistage échographique et sérique au Québec; médicaments, grossesse et
allaitement; antidépresseurs, dépression, anxiété et stress en cours de
grossesse et postpartum; hypertension et grossesse; accouchement vaginal après
césarienne; facteurs de risque des césariennes; évaluation des soins périnataux
par le biais d’essais cliniques randomisés; développement et mise en place de
programmes transdisciplinaires d’amélioration de la qualité des soins en
obstétrique; etc.
Voici quelques découvertes et réalisations de ce
centre dans ces domaines :
réalisation d'une étude clinique démontrant
que la prise d'antidépresseurs pendant la grossesse augmente le risque de fausse
couche;
réalisation d'une étude clinique démontrant que la prise
d'antidépresseurs pendant la grossesse augmente de 87 % le risque d'autisme chez
le bébé;
réalisation d'une étude clinique démontrant que la prise
d'anti-inflammatoires pris au début de grossesse font plus que doubler le risque
de fausse couche;
réalisation d'une étude clinique démontrant que la prise
d'antibiotiques les plus courants pendant la grossesse n'engendre aucune
conséquence négative.
-
Centre de recherche en
endocrinologie moléculaire et oncologie et génétique humaine :
rattaché au Centre de recherche du CHU de Québec et affilié à l'Université
Laval; des recherches sont notamment effectuées en génomique et en épidémiologie
génétique afin d’identifier les facteurs de risque génétiques et leurs effets
d’interactions avec d’autres gènes et les facteurs de risque hormonaux et
environnementaux, impliqués dans la susceptibilité aux cancers du sein, de
l’ovaire et de la prostate; ainsi que des recherches en chimie médicinale et en
pharmagénomique afin de développer de nouveaux médicaments pour les maladies
hormonosensibles (telles que le cancer du sein, de l'ovaire et de la prostate).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
identification des sources et mécanismes de formation des stéroïdes dans les
cancers hormono-sensibles (dont le cancer du sein et le cancer de la prostate);
découverte de gènes de
prédisposition aux cancers hormono-sensibles (sein, ovaire et prostate);
identification de facteurs génétiques et environnementaux modifiant le risque de
cancer du sein.
-
Centre de recherche en
reproduction, développement et santé intergénérationnelle de l'Université Laval
: regroupant des chercheurs en sciences animales et en obstétrique-gynécologie,
le plus important centre de recherche en biologie de la reproduction au Canada
s'intéresse aux pratiques de la reproduction assistée tant animale qu'humaine, aux
technologies de pointe, à l'utilisation responsable de ces
technologies et aux considérations éthiques qui se rattachent à ces recherches afin d'améliorer la performance reproductive chez les mammifères domestiques et
les humains. Dans le domaine de la
reproduction animale, des projets tels que les suivants sont réalisées ou en
cours :
le pouvoir fécondant du spermatozoïde; la toxicologie de la
reproduction; effets de l’exposition à des substances médicales ou de
l’environnement sur les gènes de la reproduction; les interactions qui ont lieu
entre les gamètes au moment de la fécondation; gamétogenèse chez les mâle;
mécanismes fondamentaux associés au développement embryonnaire précoce;
mécanismes moléculaires de l'action des hormones sexuelles mâles (androgènes),
femelles (estrogènes) et surrénaliennes (glucocorticoïdes); mécanismes
moléculaires qui contrôlent la fonction reproductive humaine normale et
pathologique; la compétence de l'ovule; différenciation sexuelle masculine; etc.
- Chaire CIBC sur les causes du cancer du sein : rattachée au Centre de recherche du CHUM; son objectif est de développer des techniques de mise en culture de cellules de tumeurs mammaires afin d’identifier les gènes à l’origine des ces tumeurs. Ces recherches permettront de développer des traitements davantage efficaces de ce cancer.
- Chaire de recherche Corinne-Boyer sur le cancer des ovaires de l'LUniversité d'Ottawa : cherche à trouver les meilleurs moyens de détecter et de traiter le cancer de l'ovaire.
- Chaire de recherche du Canada en épidémiologie périnatale de l'Université de Montréal : cherche à évaluer les causes de certaines maladies périnatales comme les naissances prématurées et la pré-éclampsie afin d’améliorer les stratégies thérapeutes et en développer de nouvelles.
- Chaire de recherche du Canada en gynéco-oncologie moléculaire : ratttachée au GROEM de l'UQTR; elle étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires de la régulation de l’apoptose dans l’utérus normal et l’utérus pathologique afin d'élaborer des traitements pour lutter contre les cancers féminins.
- Chaire de recherche du Canada en périnatologie : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; étudie les mécanismes impliqués dans la pathogénèse, particulièrement de désordres neurodéveloppementaux (y compris la leucomalacie et l’hémorrhagie périventriculaire) ainsi que la rétinopathie du prématuré, la plus importante cause de cécité chez l'enfant.
- Chaire de recherche du Canada en santé maternelle et foetale : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle tente de déterminer les causes de certains troubles périnataux (prééclampsie et prématurité, entre autres) et évaluer l'efficacité des stratégies thérapeutiques courantes et nouvelles.
- Chaire pharmaceutique Famille Jean-Guy Sabourin en santé des femmes de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse autant sur le plan clinique que fondamental à l’usage optimal des médicaments en gynéco-oncologie et sur la prévention des effets indésirables.
- Chaire pharmaceutique Famille Louis-Boivin sur le médicament - grossesse et allaitement de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle s'intéresse aux soins pharmaceutiques au cours de la grossesse et la période d'allaitement du nouveau-né.
-
Groupe de recherche en oncologie et endocrinologie moléculaires GROEM de l'UQTR. :
regroupant 7 chercheurs qui développent de nouvelles stratégies thérapeutiques
pour le traitement de pathologies humaines telles que les cancers féminins
(sein, ovaire, utérus) le VIH et les maladies endocriniennes.
Les
intérêts portent sur la physiologie de la reproduction; la biologie des systèmes
reproducteurs; la biologie du cancer; l'immunobiologie; physiologie et
endocrinologie du cancer et de la reproduction; résistance aux agents
chimiothérapeutiques et aux métastases; facteurs de transcription, thérapies
anti-cancéreuses et le développement de médicaments chimiothérapeutiques
(principalement pour le cancer du sein, le cancer de l’utérus et le cancer des
ovaires).
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière
l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus
importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe plus
de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 1 300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans le programme de recherche en santé de l'enfant et
développement humain - volet reproduction et développement humain; une
vingtaine de chercheurs s'intéressent à la croissance et le développement de
l'ovocyte dans le follicule de l'ovaire avant qu'il ne soit ovulé et fécondé
pour créer une nouvelle personne; le fonctionnement des cellules souches de la
spermatogenèse, le mécanisme produisant le sperme afin de développer une
technologie pour protéger la fertilité masculine; l'évaluation de la fonction du
sperme, plus particulièrement sur les dommages apportés à l'ADN de sperme et
leur lien avec l'infertilité masculine; traits génétiques complexes en
reproduction; principaux aspects de la régulation épigénétique (patrimoine
génétique); les mécanismes moléculaires qui dirigent la production de
spermatozoïdes matures; le mécanisme de surveillance des cellules germinales
chez la femme; l'impact de l'environnement sur la santé reproductive, y compris
la procréation assistée; la fécondation in vitro; maturation in vitro;
l'amélioration des techniques de reproduction assistée; la préservation de la
fertilité chez les femmes; communications embryo-utérines; implantation
d'embyon, développement utérin; processus de régulation du développement du
placenta; l'identificaiton des causes génétiques de la perte précoce d'un foetus
chez les humains; pharmacologie de l'infertilité; pharmacologie et
pharmacothérapie au cours de la grossesse; l'épidémiologie de la reproduction;
l'épidémiologie périnatale; la pharmacoépidémiologie en santé maternelle; etc.
Au sein de l'Unité de recherche sur la santé des femmes; on y retrouve
14 chercheurs qui s'intéressent au développement de nouvelles méthodes
permettant d'identifier les signes et symptômes du cancer de l'ovaire afin de le
diagnostiquer à un stade précoce; mise au point d'un nouveau test moléculaire
pour le dépistage précoce des cancers de l'endomètre et de l'ovaire;
développement d'un nouveau test diagnostic pour la détection de néoplasie
cervicale intraépithéliale; essais cliniques sur le cancer de l'ovaire; essais
cliniques sur le cancer de l'endomètre; ainsi que des essais cliniques sur le
cancer du col de l'utérus.
Dans le domaine de la médecine de
l'adolescence et de la gynécologie pédiatrique (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 4 chercheurs dont les
intérêts portent sur la sexualité et la santé sexuelle des adolescents; les
troubles menstruels; la puberté précoce; les lésions vaginales chez les
adolescentes; l'évaluation des méthodes contraceptives; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre dans ces domaines :
recherches ayant menées à
la naissance du premier bébé issu d'un ovule congelé au monde;
découverte que
des épimutations induites (changements dans les gènes dans le patrimoine
génétique) dans les spermatozoïdes peuvent avoir des conséquences désastreuses
sur le développement de la progéniture suite à l'exposition à une mauvaise
alimentation ou à des substances toxiques;
identification
(conjointement avec le CHUM et l'Institut Lady Davis du MJH) des mécanismes
génétiques dans les tumeurs ovariennes qui permettent de différencier les
patientes basé sur leur durée de vie suite à la première intervention
chirurgicale lors d'un cancer de l'ovaire;
élaboration d’un test clinique qui
permet de déterminer comment un cancer du sein va évoluer.
-
Mcgill Reproductive Centre :
rattaché à l'Institut de recherche du CUSM, ce centre de recherche sur la reproduction humaine
regroupant 17 chercheurs fondamentaux et cliniciens de différentes disciplines
(obtétrique-gynécologie, endocrinologie, urologie, psychologie, embryologie,
etc.) est réputé mondialement dans le domaine de l’infertilité,
principalement en maturité in vitro MIV.
Ses intérêts portent sur le
bilan d`évaluation de l’infertilité; l`analyse de l’impact de notre mode de vie
et de notre environnement sur la fertilité; la stimulation de l’ovulation; les
inséminations artificielles; la fécondation in vitro; ainsi que la préservation
de la fertilité.
De plus, ce centre possède notamment un
laboratoire de diagnostic génétique de préimplantation des embryons unique au
Canada.
-
Institut Lady Davis pour
la recherche médicale : rattaché au Montreal Jewish General Hospial et
affilié à l'Université Mcgill, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220 chercheurs (dont 155
en recherche clinique) de plusieurs disciplines (anthropologie, biochimie,
biologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, épidémiologie,
génétique, microbiologie-immunologie, pharmacologie, physiologie, médecine
expérimentale, psychologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie une
centaine d'employés de soutien (incluant des agents de recherche) et
accueille annuellement plus de 175 étudiants aux cycles supérieures et
stagiaires postdoctoraux.
Dans le domaine de l'oncologie; on
y effectue de la recherche clinique concernant le cancer du sein et le
cancer de l'ovaire.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de cet institut dans ce domaine :
identification (conjointement avec le CHUM et le CUSM) des mécanismes génétiques
dans les tumeurs ovariennes qui permettent de différencier les patientes basé
sur leur durée de vie suite à la première intervention chirurgicale lors d'un
cancer de l'ovaire;
identification de mutations génétiques pour expliquer
pourquoi certaines familles québécoises sont plus à risque de développer le
cancer du sein;
mise au point d'une approche novatrice pour prévenir la
formation de métastases dans le cancer du sein.
-
Réseau québécois en reproduction : situé à St-Hyacinthe en
Montérégie, il est plus important centre de recherche en biologie de la
reproduction animale et humaine au Canada et l'un des plus importants au
monde regroupant plus de 80 chercheurs de différentes disciplines
(agronomie, biochimie, biologie, médecine vétérinaire, microbiologie,
obstétrique-gynécologie, génétique médicale, microbiologie médicale)
provenant des universités de Montréal, Mcgill, Laval, Sherbrooke, UQTR, UQAM
et INRS-Armand-Frappier, ainsi que d'Agriculture Canada, MAPAQ et de
partenaires privés (clinique OVO, de Fertilys, de Conception et de Boviteq).
On y développe des outils génomiques, moléculaires, cellulaires et
cliniques pour répondre aux principaux problèmes en production animale, en
santé animale et en santé humaine. Ses intérêts portent sur la fonction
ovarienne, la reproduction masculine, ainsi que l'embryogenese et
interaction avec l'utérus lors de la gestation.
Maladies infectieuses, immunitaires, inflammatoires et du sang (incluant l'étude de la douleur) :
-
Alan
Edwards Centre for Research of Pain (en anglais) :
centre interdisciplinaire de recherche (fondamentale, appliquée et clinique)
sur la prévention et le traitement de la douleur chronique affilié à
l'Université Mcgill; il regroupe près de 50 chercheurs et
cliniciens-chercheurs et une vingtaine de chercheurs associésé de plusieurs
disciplines (biologie cellulaire et moléculaire, neurosciences, physiologie,
pharmacologie, psychologie, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques,
sciences biomédicales et cliniques, sciences dentaires, sciences de la
réadaptation, sciences médicales expérimentales, sciences psychiatriques,
anesthésiologie, neurologie, gériatrie, psychiatrie et rhumatologie)
provenant principalement de l'Université Mcgill, mais également des
universités de Montréal et Laval.
Les intérêts portent
notamment sur : la physiologie des systèmes sensoriels somatiques dans la
périphérie et la moelle épinière; les mécanismes physiologiques de la
production de douleurs inflammatoires; mécanismes cérébraux de modulation de
la douleur et de la douleur dans la santé et la maladie; les neuropathies
périphériques douloureuses impliquées dans diverses maladies et traumatismes
comme la neuropathie diabétique; mécanismes de la fonction des récepteurs de
neuropeptides impliqués dans la douleur inflammatoire aiguë et chronique de
la colonne vertébrale de la afin de développer des médicaments plus efficaces;
l’imagerie cérébrale humaine afin d’identifier les régions du cerveau
impliquées dans les volets émotif et sensitif de la douleur; base
moléculaire de l'hyperexcitabilité dans le cerveau et dans les voies
sensorielles afin de mieux comprendre leur contribution à des maladies
neurologiques, y compris la douleur chronique, l'épilepsie et les AVC; étude
de la circulation des cerveaux et l'interaction entre les neurones et les
vaisseaux sanguins cérébraux afin de mieux comprendre la douleur vasculaire
de la tête; la neuropathie post-traumatique; l'évaluation des
conditions de la douleur post-opératoires et chroniques; mémoire de la
douleur et de la qualité de l'évaluation de la vie; facteurs affectant la
vigilance chez les patients souffrant de douleur chronique; les mouvements
anormaux durant le sommeil : bruxisme (grincement des dents et serrage),
myoclonies, torticolis et mouvements périodiques des membres; modulation de
mâcher par des peptides spécifiques tout éveillé ou endormi; modèles de
douleur clinique; etc.
Voici quelques
exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
identification d'un gène important associé à la sensibilité à la douleur
chronique;
étude ayant démontré que la consommation de cannabis médicinal
pour traiter la douleur chronique est sans danger pour la santé à court
terme et pourrait même être plus efficace que les traitements
conventionnels;
découverte que la douleur lombaire chronique peut aussi
atteindre le cerveau : la matière grise s’amincit, parfois au point
d’entraîner des troubles cognitifs, ce qui pourra aider à ralentir la
progression de ces modifications cérébrales en traitant la douleur.
- Centre d'études et de valorisation de la diversité microbienne de l'Université de Sherbrooke : développe des agents de lutte biologique en agriculture, des agents de regénération des sols contaminés, des antiobiotiques et des vaccins. Ses principaux thèmes de recherches sont le contrôle biologique des agents phytopathogènes et la phytopathologie.
-
Centre de recherche
BioMed : regroupant une trentaine de chercheurs de l'UQAM, de l'UQTR et
de l'INRS de différentes disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, etc.) qui s'intéressent aux
facteurs qui pourront intervenir avant que la maladie ne se produise ou
encore pour trouver des biomarqueurs susceptibles de détection ou des
avenues de prévention.
Dans le domaine des maladies infectieuses et inflammatoires;
7 chercheurs s'intéressent aux mécanismes de régulation de la transcription
du VIH-1; les facteurs cellulaires déterminant la susceptibilité à
l’infection par les rétrovirus chez les personnes atteintes du VIH; le
développement de nouvelles stratégies antivirales qui permettraient
d’augmenter l’efficacité des HAART (traitements antirétroviraux hautement
actifs) afin de contribuer à l’éradication totale du virus du VIH; le rôle
de la diversité du répertoire primaire des lymphocytes B dans le
développement d’une réponse antivirale protectrice afin de lutter contre les
infections virales; facteurs immunosuppresseurs qui affectent la physiologie
des macrophages et des cellules dendritiques pendant les infections par
Plasmodium qui cause le paludisme; développement d'outils thérapeutiques
contre les infections intestinales; l’identification de nouvelles molécules
régulant plusieurs fonctions des neutrophiles, cellules clefs de
l’inflammation, peut mener au développement de nouvelles stratégies
thérapeutiques pour traiter des maladies et désordres inflammatoires; etc.
Voici quelques exemples de découvertes par ce centre :
développement d'une mutation génique du gène TRIM5alpha du système
immunitaire avec 2 gènes de la moelle osseuse que détient certains patients
greffés et qui offre nouvelles avenues pour réduire la propagation du VIH;
identification d'une protéine virale qui permettra de développer de nouveaux
vaccins contre les infections virales.
-
Centre
de recherche du CHU de Québec (unité de recherches en
neurosciences du CHUQ) : composante du CHU de Québec et affilié à
l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines
reliées aux sciences de la santé; emploie plus de 2 500 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus
et St-Sacrement).
Dans le domaine des maladies infectieuses,
consulte plutôt le Centre de recherche en infectiologie de l'Université
Laval.
Dans le domaine des mécanismes de l'inflammation et de la
douleur chronique; on
retrouve une dizaine de chercheurs dont les intérêts portent la contribution
des plaquettes au développement de maladies rhumatismales (polyarthrite
rhumatoïde et lupus) afin d'améliorer les outils de diagnostic; la
caractérisation des voies moléculaires impliquées dans la pathogenèse des
maladies inflammatoires (dont : l’arthrite rhumatoïde, la goutte ainsi que
la maladie de Crohn; l'impact bio-psycho-sociale des maladies rhumatismales
chroniques telles que le lupus érythémateux disséminé (LED), le syndrome des
anticorps antiphospholipides (SAPL), les maladies rhumatismales auto-immunes
systémiques (MRAS), l'arthrose et l’arthrite rhumatoïde); le développement
d'interventions pour le traitement du LED, du SAPL et des MRAS; les
mécanismes immunologiques du contrôle des infections respiratoires et des
maladies inflammatoires chroniques; le rôle du métabolisme bioénergétique
lors de la réponse inflammatoire (plus particulièrement dans la
physiopathologie de l’arthrite inflammatoire, comme la polyarthrite
rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et le lupus érythémateux disséminé);
l'implication de la cellule neutrophile dans l'immunité, plus
particulièrement dans l'orchestration des premières étapes d'une réaction
inflammatoire; les fonctions des nucléotides extracellulaires dans
l'inflammation et les systèmes cardiovasculaire et hépatique; l'impact de la
stimulation spinale épidurale dans le contrôle de la douleur chronique,
l'amélioration de la qualité de vie et des aspects fonctionnels des patients
implantés; les complications et difficultés techniques des systèmes de
neuromodulation; l'évaluation de la stimulation du cortex moteur pour le
contrôle de la douleur chronique brachiofaciale; l'évaluation de la
stimulation spinale épidurale pour le contrôle de la douleur angineuse
réfractaire; l'étude du rôle de la caféine dans l'efficacité de la
stimulation spinale dans le contrôle de la douleur; l'évaluation du rôle
prédictif sur l'efficacité de la stimulation chez les patients amputés du
membre supérieur; la stimulation magnétique transcrânienne pour soulager les
personnes souffrant de douleur chronique; etc.
Dans le domaine des maladies rhumatismales auto-immunes; il y a
4 chercheurs dont les intérêts portent sur les mécanismes d’activation des
lymphocytes T et de leur contribution au développement de pathologies;
l’étude d’agents intracellulaires comme le virus du Sida, ou le protozoaire
Leishmania, responsable de la leishmaniose; le rôle du métabolisme
bioénergétique lors de la réponse inflammatoire (plus particulièrement dans
la physiopathologie de l’arthrite inflammatoire, comme la polyarthrite
rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et le lupus érythémateux disséminé);
l'implication de la cellule neutrophile dans l'immunité, plus
particulièrement dans l'orchestration des premières étapes d'une réaction
inflammatoire; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre dans ces domaines :
découverte qu'une
technique neurochimique non toxique du souvenir déjà utilisée pour effacer
la mémoire (lors de traumatismes par exemple) peut aussi servir comme
technique pour atténuer la sensibilité à la douleur et aider au développer
un nouveau traitement contre la douleur chronique;
découverte que
l'injection d'une molécule du piment fort enclenche mécanisme
d'hypersensibilité à la douleur, ce qui pemettra de développement de
traitements plus efficaces pour la douleur chronique;
découverte de
l'implication d'une molécule dans le développement de la sclérose en
plaques, une maladie auto-immune qui atteint le système nerveux central; ce
qui permettra le développement de nouveaux traitements.
-
Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé, emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans l'axe de recherche "insulte tissulaire, infection,
immunité et inflammation"; il y a plus de 90 chercheurs qui
s'intéressent aux maladies inflammatoires, articulatoires, infectieuses
et la transplantation.
Dans le domaine de l'arthrose et
auto-immunité; les intérêts portent sur les mécanismes conduisant à
l’altération des tissus atteints; les signaux potentiels entre les cellules
atteintes; les mécanismes cellulaires impliqués dans les maladies
articulaires afin de cibler de nouvelles cibles thérapeutiques de l'arthrose
et autres maladies articulatoires (lombalgie, arthrite, hernie, etc.); les
causes du dérèglement du système immunitaire impliqué dans différentes
maladies auto-immunes (telles que : la maladie cœliaque, la maladie de
Crohn, le lupus érythémateux disséminé, la sclérodermie systématique, la
polymyosite, les anémies, les maladies inflammatoires de l'intestin, etc.);
pharmacologie clinique et pharmacothérapie des maladies auto-immunes; le
développement de nouvelles cibles thérapeutiques des maladies auto-immunes;
etc.
Dans le domaine des maladies virales chroniques; les
intérêts portent sur les facteurs et mécanismes conduisant à la
susceptibilité et à la progression de ces infections dans le but
d’identifier des stratégies de prévention, de traitement et d’éradication de
maladies virales chroniques dont principalement les infections
transmissibles sexuellement et par le sang, telles que le virus de
l’immunodéficience humaine (VIH), les hépatites B (VHB) et C (VHC), et le
virus du papillome humain; mais également sur le virus respiratoire
syncytial, l’une des causes majeures des infections respiratoires chez les
enfants et les personnes âgées.
Dans le domaine de la
transplantation, insulte tissulaire, don d'organes et soins critiques;
les chercheurs s'intéressent aux mécanismes immunologiques et inflammatoires
qui influencent la préservation de l’organe à transplanter, afin d’éviter le
rejet. Des travaux portent notamment sur la prévention du rejet précoce de
greffe et la maladie du greffon contre l’hôte (GVH), la caractérisation de
biomarqueurs de rejet, l’accroissement du don d’organes, la prévention du
dommage aux organes avant la greffe, et la recherche en bioéthique du don et
de la transplantation.
Voici quelques exemples de découvertes
et réalisations de ce centre dans ce domaine :
l'identification de
cellules qui servent de cachettes au virus du VIH;
identification d'une
nouvelle molécule, 18A, qui bloque l’entrée du VIH dans les cellules du
système immunitaire;
découverte de nouveaux marqueurs qui permettent
d'identifier les réservoirs du VIH ouvrant de nouvelles perspectives de
traitement de cette maladie;
co-développement (avec l'ÉTS) d'un nouveau
biogel utilisé en immunothérapie pour traiter certains types de cancer dont
la leucémie;
réalisation d'une étude démontrant que les traitements de
substitution aux opiacés (TSO) sont efficaces pour réduire la morbidité, la
mortalité, et certains comportements à risque chez les utilisateurs de
drogues par injection, un risque majeur de transmission du VIH;
découverte d'une nouvelle espèce bactérienne, le Streptococcus
pesudoporcinus.
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke;
plus important centre de recherche santé au Québec à l'extérieur de Québec et
Montréal, 4e plus important centre de
recherche en santé au Québec et parmi les plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de nombreuses disciplines; emploie
plus de 900 personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la
recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement plus de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans le domaine de l'inflammation et de la douleur; on retrouve
une trentaine de chercheurs qui s'intéressent aux mécanismes impliqués dans la
maladie de Crohn, l’inflammation chronique intestinale et le cancer colorectal;
aux mécanismes impliqués dans la perception et la transmission de la douleur;
aux mécanismes neuroinflammatoires des pathologies neurales telles que
l’Alzheimer et la sclérose en plaques; aux mécanismes impliqués dans les
allergies et les maladies inflammatoires pulmonaires, dont l’asthme et la
fibrose kystique; l'élaboration et la caractérisation de molécules capables
d’atténuer ou d’inhiber la douleur; la compréhension du phénomène de la
chronicisation de la douleur; la création d’algorithmes de traitement
sédatif-analgésique adapté à l’enfant, et ce, dans différents contextes
(hospitalisation, ambulatoire, chronique);; la qualité de vie chez les patients atteints
de douleur chronique; aux mécanismes impliqués dans le développement de maladies
auto-immunes telles que le diabète, l’Alzheimer, la maladie de Graves, le
syndrome de Paget, la maladie d’Addison ou la polyarthrite rhumatoïde; les
interactions existant entre des pathogènes et leurs hôtes et des réponses
inflammatoires induites par ces interactions; etc.
Dans le domaine des
maladies infectieuses; il y une quinzaine de chercheurs dont les
intérêts portent sur les infections évasives à méningocoque et à pneumocoque;
l'évaluation de la couverture vaccinale contre l’influenza et le pneumocoque;
les déterminants de la vaccination et l’efficacité des vaccins; les infections
associées au C difficile; l'épidémiologie des maladies transmissibles; l’épidémiologie
clinique et moléculaire des entérites; les interactions existant entre des
pathogènes et leurs hôtes et des réponses inflammatoires induites par ces
interactions; développement d'outils informatisées pour la prise en charge des
infections; optimisatin de la prescription d'antimicrobiens; etc.
Voici
quelques exemples de réalisations de ce centre dans ces domaines :
développement, validation et intégration du premier système informatisé pour la
surveillance et l'optimisation de la prescription d'antimicrobiens (ATM) au
Canada;
découverte de nouveaux antiviraux qui bloquent la progression du
virus de la grippe;
découverte de nouveaux mécanismes impliqués dans la réponse des
cellules à l’hypoxie;
première identification de peptides immunodominants
(auto-antigènes), cibles de lymphocytes T chez des patients avec insuffisance
surrénale auto-immune;
Création d’une clinique de douleur chronique et d’un
programme de sédation analgésie au CHUS.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au
pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de
Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans
le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche
allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte,
il regroupe près de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens)
de plusieurs disciplines (biochimie, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences
biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la réadaptation, nutrition
humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, santé
communautaire, psychologie, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille annuellement
près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et
fellows.
Dans l'axe de recherche sur les maladies virales,
immunitaires et inflammatoires; on y retrouve une trentaine de
chercheurs qui s'intéresent aux domaines suivants auprès des nouveaux-nés,
des enfants et des adolescents :
Dans le domaine des maladies
inflammatoires et de l'immunité; il y a 12 chercheurs qui s'intéressent
l'impact de l'inflammation sur l'efficacité des vaccins viraux; la
pathogénèse de la maladie cœliaque; l'impact des infections entériques
virales sur les réponses immunitaires humorales dans les muqueuses
intestinales; les mécanismes immunologiques qui sous-tendent la tolérance
immunitaire et son bris qui permettront de mettre au point des
immunothérapies pour les patients atteints de maladies autoimmunes
hépatiques ou d’infections chroniques par les virus B et C de l’hépatite; le
rôle des facteurs génétiques et environnementaux dans l'étiopathogenèse des
maladies inflammatoires de l'intestin chez l'enfant; les maladies digestives
allergiques pédiatriques; les
maladies inflammatoires de l’intestin; les mécanismes à l'origine de
déficits immunitaires héréditaires non encore élucidés; reconstitution
immunitaire après greffe de cellules souches hématopoïétiques; les
mécanismes à l'origine de la variabilité de susceptibilité à ces traitements
prescrits chez les patients vivant avec un organe greffé; etc.
Dans
le domaine des maladies infectieuses et auto-immunes; il y a 12
chercheurs dont les intérêts portent sur l'identification des facteurs
génétiques de la sensibilité aux maladies infectieuses; les réponses
immunitaires innées et développées chez les individus suite à une infection
par le VIH ou les virus herpès;la biologie des infections associées au virus
d'Epstein-Barr (VEB) et sur la lymphoprolifération des cellules B induite
par le VEB chez les patients immunodéficients; les infections
fœto-maternelles; l'immunologie et les différents aspects de la transmission
du VIH de la mère à l'enfant; pathogenèse de l’hépatite C chez la femme
enceinte et l’enfant; le VIH pédiatrique; la rémission à long terme de
l’infection à VIH chez l’enfant et l’adolescent; les infections pédiatriques
communautaires; les méningites; les infections dermonéonatales; les
infections cutanées; la reconstitution de l’Immunité antivirale chez
l’enfant transplanté; les infections chez les immunocompromis (ayant une
déficience du système immunitaire); effets indésirables suite à la
vaccination; pharmacologie clinique et pharmacothérapie en maladies
infectieuses; l'épidémiologie des maladies infectieuses, principalement chez
les enfants et adolescents; etc.
-
Centre de
recherche en infectiologie de l’Université Laval : rattaché au
Centre de recherche du CHU de Québec; il est le plus important centre de
recherche sur les maladies infectieuses au Québec et l'un des plus importants en
Amérique du Nord qui regroupe une quarantaine de chercheurs et une dizaine de
chercheurs associés. Il est spécialisé dans les recherches sur les mécanismes de
base qui contrôlent le développement d’une maladie infectieuse afin d’élaborer
de meilleurs outils de diagnostic, de développer de nouveaux traitements ou de
bonifier les soins aux patients.
Les champs de recherche couvrent une
panoplie de maladies infectieuses telles que : le VIH/SIDA et les autres
infections transmissibles sexuellement (herpès, chlamydia, syphilis), l’hépatite
C, l’influenza, le CMV, de même que les infections respiratoires (influenza,
RSV, MPV, pneumonie à streptocoque), entériques (C.difficile, salmonellose),
parasitaires (Leishmaniose, malaria) et fongiques (candidose).
On y
effectue des recherches en développement de nouvelles méthodes de prévention de
ces maladies (découverte d'adjuvants issus de virus de plantes, découverte de
nouveaux vecteurs et antigènes, découverte et développement de nouveaux vaccins,
dont notamment une expertise dans le développement de gels microbicides contre
les MTS, etc.); le développement de nouveaux outils et tests diagnostiques
(diagnostic moléculaire révolutionnaire dont une expertise en détection de
pathogènes pouvant causer le bioterrorisme, ains ique des expertises dans les
infections respiratoires, infections néonatales et les infections acquises en
milieu hospitalier); le développement de nouvelles approches thérapeutiques
(ciblage médicamenteuse du VIH et autres virus, contrôle des co-infections et de
l'inflammation; bactériophages et agents immunomodulateurs, développement de
nouveaux médicaments antiinfectieux); le contrôle de l’antibiothérapie pour
traiter les infections bactériennes; ainsi que de la recherche clinique
(efficacité et innocuité des antimicrobiens, des études cliniques chez des
adultes et des enfants notamment avec une cohorte de patients infectés au VIH).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
première étude clinique sur un vaccin contre le Zika au Canada;
élaboratioan d'une nouvelle formulation de gel pour l'administration
intraviginale d'un médicament antimicrobien pour le traitement des infections
vaginales;
découverte d'un adjuvant de nouvelle génération capable de
stimuler la réponse immunitaire innée qui contribuera
à l'amélioration des vaccins saisonniers contre la grippe.
-
Centre de recherche en
neuropsychologie et cognition : regroupant 23 chercheurs réguliers et 18
chercheurs associés de différentes disciplines (psychologie, psychoéducation,
audiologie, chiropratique, orthophonie, kinésiologie, sciences de la vision,
sciences biomédicales, sciences dentaires, sciences neurologiques et
linguistique) provenant de l'Université de Montréal principalement, mais
également de l'UQAM, de Mcgill, de l'UQTR et de l'UQO et dont les travaux de
recherche s'articulent sur les sciences cognitives.
Dans le domaine
de la douleur; les intérêts portent sur les mécanismes cérébro-spinaux de
régulation de la douleur; la neurophysiologie de la douleur; les bases
neurophysiologiques des facteurs psychologiques contribuant à la douleur
persistante; la représentation mentale et cérébrale de la douleur (mémoire,
communication, empathie, etc.); etc.
-
Centre de
recherche sur le tissus osseux et le paronte : ce centre de recherche
relevant de l'Université Mcgill, mais qui regroupe une soixantaine de chercheurs
de plusieurs disciplines (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, génie
biomédical, génie chimique, génie mécanique, génétique, médecine expérimentale,
microbiologie, nutrition humaine, pharmacologie, physiologie, santé
communautaire, sciences biomédicales, sciences dentaires, endocrinologie,
rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.) provenant de 5 universités
(Mcgill, Montréal, Laval, Sherbrooke et Polytechnique), ainsi que du CNRC, de
l'hôpital des Shriners de Montréal et de l'Université McMaster en Ontario dont
l'objectif est d'effectue de la recherche fondamentale, appliquée et clinique
dans le diagnostic, le traitement et la prévention dans les domaines aussi
variés que les maladies inflammatoires (telles que l'arthrite, l'arthrose et
l'ostéoporose); les maladies osseuses métaboliques et métastatiques; les
maladies musculo-squelettiques et orthopédiques et les maladies de la cavité
orale.
Dans le domaine des maladies inflammatoires; on y
retrouve quelques chercheurs dont les intérêts portent sur l'inflammation et la
douleur (arthrite, arthrose et ostéoporose); la pharmacologie de l'inflammation;
la génétique de l'arthrite; la neuropsychopharmacologie de la douleur;
etc.
- Centre de recherche sur les interactions hôte-parasites : situé à Ste-Anne-de-Bellevue sur le campus Macdonald de l'Université Mcgill, il regroupe plus de 35 chercheurs de différentes disciplines (microbiologie, microbiologie-immunologie, biochimie, parasitologie, chimie, génie chimique, nutrition, microbiologie vétérinaire, microbiologie médicale et infectiologie et virologie-immunologie) provenant des universités Mcgill, Laval, Montréal (faculté de médecine vétérinaire), INRS et UQAM; cherche de nouvelles méthodes de lutte contre les maladies parasitaires; développe nouveaux tests diagnostiques et de développer de nouvelles thérapies (vaccins, médicaments) afin d’améliorer la santé humaine et animale dans les pays industrialisés et en voie de développement.
- Chaire André-Lussier de rhumatologie de l'Université de Sherbrooke : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle s'intéresse aux mécanismes moléculaires et pharmacologiques régulant le fonctionnement des récepteurs des prostaglandines et des enzymes formant les prostaglandines afin identifier des cibles d’intervention plus spécifiques et développer de nouveaux médicaments et traitements anti-inflammatoires dans le traitement des maladies osseuses.
- Chaire d'excellence IRCM - Université de Montréal en recherche sur le VIH : rattachée à l’Institut des recherches cliniques de Montréal; elle tente de mieux comprendre comment le VIH manipule les fonctions des lymphocytes T CD4+ et des macrophages durant leur infection afin de rester hors de portée du système immunitaire afin d'élaborer de nouvelles stratégies de traitement du VIH.
- Chaire de recherche du Canada en biologie structurale : étudie les protéines microbiennes impliquées dans la résistance aux antibiotiques afin de développer de nouveaux agents microbiens dans le traitement des maladies infectieuses.
- Chaire de recherche du Canada en biologie structurale de la transduction des signaux : cette chaire de recherchede l’Université Mcgill qui tente de comprendre la structure des protéines impliquées dans des maladies inflammatoires et infectieuses comme la polyarthrite rhumatoïde. Par la cristallographie par rayons X et d’autres méthodes biophysiques, elle permettra de mieux comprendre l’immunité innée, ainsi que développer de nouveaux médicaments pour ces maladies.
- Chaire de recherche du Canada en biotechnologie parasitaire : chaire de l’Université Mcgill effectue l’analyse moléculaire de l’interaction hôte-parasite au moyen de techniques protéomiques et génomiques afin de développer de nouvelles façons de contrôler les parasites qui causent des infections chez l’humain.
- Chaire de recherche du Canada en entrée rétrovirale : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle analyse les mécanismes moléculaires de rétrovirus humains responsables de plusieurs maladies afin d’améliorer les traitements de maladies comme le cancer ou le sida.
- Chaire de recherche du Canada en génétique et en médecine génomique de l'inflammation : rattachée au Centre de recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal; elle cherche à repérer les voies d’accès des maladies inflammatoires chroniques et mettre au point des thérapies mieux ciblées par l'utilisation de la génétique.
- Chaire de recherche du Canada en génétique moléculaire de l'hématopoïèse des cellules souches : cette chaire de l'Université de Montréal étudie les mécanismes de l'hématopoïèse afin d'aider la mise au point de nouveaux traitements contre les maladies du sang (dont les anémies; l'anémie falciforme, la bêta-thalassémie, l'hémoglobinopathie, la thrombopénie, le paludisme, le VIH, etc.) et le cancer (dont la leucémie et le lymphome).
- Chaire de recherche du Canada en génomique médicale : on étudie la réponse des cellules immunitaires tels que les lymphocytes et macrophages de l’infection par le virus VIH.
- Chaire de recherche du Canada en génomique fonctionnelle et évolutive du système immunitaire : rattachée au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine; elle tente d'identifier les facteurs génétiques qui déterminent la susceptibilité aux maladies infectieuses, grâce à une approche pluridisciplinaire conjuguant techniques génomiques de pointe et outils d’immunologie et de génétique évolutive.
- Chaire de recherche du Canada en immunobiologie : tente de comprendre et améliorer le fonctionnement du système immunitaire afin de créer un vaccin contre le cancer et prévenir le vieillissement du système immunitaire.
- Chaire de recherche du Canada en immuno-rétrovirologie humaine : rattachée à l’Institut des recherches cliniques de Montréal; elle consacre ses études au cycle de vie du virus de l’immuno-déficience humaine associé au sida afin de développer un vaccin anti-VIH.
- Chaire de recherche du Canada en inflammation : étudie les théories sur l’inflammation et les réponses immunitaires par l’imagerie à haute résolution de cellules et molécules. Ces recherches permettront de développer de nouvelles approches pharmacologiques pour le traitement de maladies comme l’asthme, les infections, les lésions vasculaires et les lésions tissulaires.
- Chaire de recherche du Canada en mécanismes de l’expression génique dans la pathogenèse humaine : l’objectif de cette chaire est d’identifier les mécanismes par lesquels les gènes s’expriment anormalement dans les cellules cancéreuses ou infectées par le VIH. Grâce à ces recherches, on pourra développer de nouvelles thérapies contre le cancer et contre les cellules infectées par le Sida.
- Chaire de recherche du Canada en microbiologie cellulaire : effectue une étude comparative de l’action protéique dans les cellules saines, suivie d’une étude des cellules infectées par une bactérie afin d’établir les différences et de découvrir les mécanismes qui causent les maladies infectieuses. Ces recherches permettront de mettre au point des médicaments plus efficaces pour contrôler la propagation et la sévérité des maladies infectieuses.
- Chaire de recherche du Canada en neuro-immunovirologie : rattachée au Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS; elle étudie les mécanismes cellulaires et moléculaires d'infection du système nerveux impliqués dans la maladie de Parkinson, l’Alzheimer la sclérose en plaques.
- Chaire de recherche du Canada en résistance aux antimicrobiens : rattachée au Centre de recherche en infectiologie de l'Université Laval, cette chaire étudie les problèmes de la résistance aux antimicrobiens afin de troubles de nouvelles cibles microbiennes thérapeutiques et de nouveaux agents antimicrobiens.
- Chaire de recherche du Canada en signalisation du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale : étudie les voies de signalisation intracellulaire qui contrôlent la prolifération, la différenciation, la formation des tumeurs et la réponse inflammatoire des cellules de l’épithélium intestinal afin de trouver de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles pour le traitement pharmacologique ou moléculaire du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale.
- Chaire de recherche du Canada en signalisation du système immunitaire : rattachée à l’Institut des recherches cliniques de Montréal; elle tente de déterminer les modèles de signalisation intracellulaire afin de mieux comprendre les déficiences immunitaires, les maladies auto-immunes, les leucémies et les lymphomes.
- Chaire de recherche du Canada en sociomicrobiologie : rattachée au Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS; elle cherche à comprendre comment les bactéries communiquent entre elles et mettre au point des traitements pour interrompre cette communication et contrôler leur virulence.
- Chaire de recherche du Canada en virologie moléculaire et immunité intrinsèque : cette chaire de l'Université d'Ottawa étudie comment le système immunitaire empêche les rétrovirus d’infecter les cellules et de se propager chez les animaux et les humains afin d’élaborer de nouvelles stratégies de diagnostic et de traitement des infections.
- Chaire de recherche du Canada sur l’étude de la pathogène des maladies induites par rétrovirus : étudie les virus qui provoquent des maladies et le rôle que jouent les gènes dans la formation des tumeurs. Ces recherches permettront de développer de nouveaux traitements pour le cancer, les troubles neurodégénératifs (ex : dystrophie musculaire) et l’immunodéficience (ex : sida).
- Chaire de recherche du Canada sur l'infection virale et l'immunité : rattachée à l'Institut de recherche du Ottawa Hospital; elle recense et caractérise de nouvelles fonctions des cellules NK pendant une infection virale afin de mieux comprendre comment traiter les infections virales chroniques.
- Chaire de recherche du Canada sur la modélisation mathématique et l'économie de la santé liée aux maladies infectieuses : rattachée au Centre de recherche en infectiologie du CHU de Québec; elle utilise des modèles mathématiques pour étudier l'histoire naturelle et la dynamique de transmission des maladies infectieuses et pour prédire l'efficacité et le rapport coût-efficacité des stratégies de prévention et de contrôle de ces maladies.
- Chaire de recherche du Canada sur la signalisation des infections virales et l’oncogénèse : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle tente de mieux comprendre l’immunobiologie des infections virales afin de développer de nouveaux agents thérapeutiques notamment contre les infections respiratoires comme la bronchiolite et la pneumonie chez les jeunes enfants.
- Chaire de recherche du Canada sur la signalisation de la réponse inflammatoire : tente de comprendre la réponse immunitaire innée et examiner son rôle dans les maladies inflammatoires chroniques afin de développer de nouvelles cibles cellulaires pour traiter les maladies cardiovasculaires, néoplasiques et auto-immunes.
- Chaire de recherche du Canada sur le cerveau et la douleur : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Québec; tente de comprendre les mécanismes de la douleur chronique afin de développer de nouveaux outils de diagnostic et de traitement.
- Chaire de recherche du Canada sur les gastro-intestinaux chroniques d’origine immunologique : s’intéresse aux interactions entre la génétique et les facteurs environnementaux qui entraînement des troubles intestinaux chroniques d’origine immunologique comme la maladie de Crohn, la recto-colite hémorragique et la maladie coeliaque.
- Chaire de recherche du Canada sur les virus en émergence et la résistance aux antiviraux : rattachée au Centre de recherche en infectiologie du CHU de Québec; elle tente d’identifier les virus en émergence afin de concevoir de nouvelles méthodes de diagnostic et développer de nouvelles approches préventives et thérapeutiques des infections causées par ces virus.
- Chaire de recherche sur le VIH/sida et la santé sexuelle de l'Université Concordia : s'intéresse aux aspects historiques, sociologiques, culturelles et épidémiologiques du VIH/sida et les infections transmissibles sexuellement.
- Chaire Jeanne et J.-Louis Lévesque en immunovirologie : rattachée au Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS; elle tente de mieux comprendre les mécanismes de défense du système immunitaire contre les infections virales.
- Chaire Novartis-Fondation canadienne du foie en hépatologie de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse à l’étude de la réponse immunitaire contre le virus de l’hépatite C (VHC) et les mécanismes d’immuno-évasion utilisés par ce virus afin d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et développer de nouveaux vaccins.
- Chaire Pfizer en recherche clinique et translationnelle sur le VIH de l’Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle évalue la pathogenèse du VIH et l’effet de différentes stratégies thérapeutiques sur l’évolution de la maladie en utilisant les méthodes d’imagerie ainsi que de génomique et de protéomique de pointe afin de développer de nouvelles thérapies antirétrovirales.
- Groupe de recherche Marsault de l'Université de Sherbrooke : rattaché à l'Institut de pharmacologie de l'Université de Sherbrooke, il a pour objectif de concevoir et synthétiser des molécules qui permettront de valider des cibles biologiques émergentes, afin d'identifier de nouvelles approches vers le médicament ou le diagnostique.
- BD Canada : entreprise privée de recherche médicale située à Québec effectue des recherches et développe des produits de détection et d’identification génomiques des bactéries, virus et champignons. Elle regroupe des chercheurs de plusieurs disciplines spécialisés dans le domaine de l’infectiologie, de la microbiologie, de la virologie, de la biochimie, de la génétique, de la biologie moléculaire, de la bioinformatique et de la chimie analytique. Les projets suivants sont en développement : détection et identification de bactéries à partir de cultures de sang positives, détection et identification rapide des méningites bactériennes, détection et identification des gènes de résistance aux antibiotiques, Test universel de détection rapide de la présence de bactéries dans les échantillons cliniques stériles, etc.
-
Institut
Armand-Frappier de l’I.N.R.S. : important centre de recherches unique de renommée mondiale
regroupant près de 40 chercheurs réguliers et une quinzaine de chercheurs
associés; cet institut réalise de nombreux travaux dans plusieurs domaines
multidisciplinaires en santé humaine, animale et environnementale.
Les principaux domaines de recherches
reliés au domaine de la santé
sont : immunité, maladies infectieuses et cancers
(recherche de nouveaux
outils pour contrôler l'infection grippale dans son stade initial,
développement d'un vaccin sous-unitaire contre le HIV, Approches moléculaires pour le diagnostic d'infections
virales, étude de la pathogenèse associée à une infection par le VIH, Identification de gènes impliqués
dans la dissémination des lymphomes, biologie moléculaire du virus de
l'herpès simplex, physiologie d’une population particulière de cellules
immunitaires appelées Natural Killer, Mécanismes moléculaires de l'apoptose et contrôle du rejet de
greffes, histocompatibilité et le processus de rejet des greffes, etc).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut :
mise en évidence des stratégies de virulence qui n'avaient pas été
précédemment décrites chez le parasite Leishmania, responsable de la
leshmaniose viscérale, une maladie tropicale négligée;
identification des
mécanismes provoquant des niveaux élevés d’anticorps dans le sang et qui
caractérisent certaines maladies auto-immunes et infections persistantes telle
que la leshmaniose viscérale;
découverte d'une nanoparticule provenant du
virus d'une plante qui permttra l'efficacité de l'immunothérapie contre le
cancer;
découverte qu’une modification dans une protéine du coronavirus
ralentit sa propagation dans le système nerveux central et diminue sa
neurovirulence, ce qui permettra de développer de nouveaux traitements pour la
sclérose en plaques, les encéphalistes et certains types de maladies
infectieuses virales;
découverte que les bactéries pathogènes nichant dans le
rhinopharynx modifient leur forme au fil du temps, passant du bacille au coque
et échappent mieux au système immunitaire de leur hôte, ce qui pemettra de
concevoir de nouvelles stratégies pour éviter les infections respiratoires
sévères;
développement d'un système de classification des nanoparticules
selon leur potentiel inflammatoire pour mieux traiter les maladies
inflammatoires.
-
Institut de
recherche du CUSM : composante du CUSM et affilié à
l'Université Mcgill, il est classé second plus grand centre de recherche en
santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of
Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au top
100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des
disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques,
sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1
300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans l'axe de recherche sur les
maladies infectieuses et immunitaires et santé publique et mondiale;
une soixantaine de chercheurs s'intéressent aux maladies infectieuses, aux
maladies auto-immunes, aux maladies inflammatoires et articulatoires :
maladies infectieuses et immunitaires; on retrouve 12
chercheurs dont les travaux portent notamment sur le développement de la
génomique bactérienne pour créer des empreintes génétiques de bactérie afin
que nous puissions mieux suivre leur prolifération au sein des communautés;
les mécanismes moléculaires et cellulaires à la source de la sensibilité aux
infections afin d’identifier correctement les troubles de l’immunodéficience
nouveaux ou connus et de développer une compréhension globale de l’histoire
naturelle de la maladie; l'identification de facteurs génétiques de l'hôte
prédisposant aux maladies mycobactériennes (telles que la tuberculose, la
lèpre, le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), le bacille de
Calmette-Guérin (BCG) et les maladies tropicales négligées); acteurs
potentiels associés à une maladie pulmonaire chronique accélérée, comme
l'inflammation pulmonaire et des anomalies immunitaires pulmonaires, chez
les individus infectés par le VIH sous thérapie antirétrovirale efficace;
les interactions entre l'hépatite C et le VIH et leur rôle dans les
traitements antirétroviraux combinés et d’évaluer les stratégies
thérapeutiques destinées à améliorer la santé des personnes coinfectées; le
développement, l’évaluation et la mise en oeuvre de tests de dépistage des
parasitoses humaines; interactions entre l’agent pathogène fongique
Aspergillus fumigatus et son hôte humain afin de développer des
stratégies préventives et thérapeutiques des aspergilloses invasives; les
aspects épidémiologiques, les résultats sur la santé, le diagnostic rapide
et le contrôle des infections liées à l’infection à C. difficile; les
infections lors de transplantations; l’épidémiologie des maladies
infectieuses; l’évaluation et à l’étude de la mise en œuvre et de
l’efficacité des mesures de contrôle des infections dans les hôpitaux de
soins actifs au Québec; découverte de nouveaux adjuvants et
immunomodulateurs en vue d’améliorer l’efficacité et la sécurité des
vaccins; développement de vaccins à nanoparticules d’origine végétale contre
les virus respiratoires (rougeole, VRS, influenza, CDV) dans les divers
groupes d’âge; développement d’outils diagnostiques contre les maladies
infectieuses susceptibles d’être utilisés dans les régions éloignées ou
disposant de ressources restreintes; etc.
Dans le domaine des
maladies inflammatoires, principalement la douleur chronique; consulte
le
Alan
Edwards Centre for Research of Pain.
Dans le domaine des maladies
infectieuses, immunitaires et inflammatoires pédiatriques (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 15 chercheurs dont
les intérêts portent sur la recherche clinique sur le VIH pédiatrique; les
infections respiratoires virales en pédiatrie; l'effet clinique des
diagnostics moléculaires en ce qui a trait aux virus respiratoires chez les
enfants hospitalisés; l’épidémiologie des infections virales graves des
voies respiratoires inférieures, nécessitant une hospitalisation chez les
enfants; l'évaluation des méthodes de surveillance relativement aux
hospitalisations pédiatriques associées et développement de tests
diagnostics du virus respiratoire syncytial (VRS); les infections chez les
patients immunocompromis; les maladies évitables par la vaccination; les
essais cliniques de nouveaux vaccins pour les bébés, les enfants et les
adolescents; l'efficacité clinique des vaccins, plus particulièrement des
programmes de vaccination implantés sur une grande échelle; la surveillance
et la prévention des infections nosocomiales (telles que la C. difficile);
la douleur chronique non cancéreuse chez les enfants et les adolescents; la
douleur en cas d'arthrite idiopathique juvénile; des essais cliniques dans
le traitement de l'arthrite idiopathique juvénile; la prévalence et les
déterminants potentiels des allergies alimentaires et des anaphylaxies
(réactions allergiques graves) chez les enfants; l'immunomodulation dans la
prévention et le traitement des allergies et de l'asthme; découverte de
nouvelles façons de changer les réponses immunitaires aux allergènes et
d’aider à façonner naturellement l’immunotolérance chez les personnes
atteintes d’allergies et d’asthme; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de cet institut dans le domaine des maladies
infectieuses :
découverte que certains médicaments
anti-inflammatoires très utilisés pouvaient justement pousser les
macrophages responsables de la tuberculose une mort programmée, ce qui ouvre
la poste au potentiel de développement d'un nouveau vaccin pour la seconde
maladie infectieuse la plus répandue;
identification d'une cible moléculaire comme
thérapie pour contrôler un parasite microscopique appelé Parvum qui cause la
cryptosporidiose, une maladie infectieuse parasitaire retrouvée dans l'eau
douce et touchant des millions de personnes à travers le monde;
réalisation d'une étude montrant que les punaises de lits peuvent
transmettre un parasite qui cause la maladie de Chagas, une maladie plus
fréquente en Amérique latine.
-
Institut de recherche en
immunologie et cancérologie de l’Université de Montréal : a comme
principal objectif d'élucider les mécanismes du cancer et des maladies
auto-immunes et accélérer la
découverte de nouvelles thérapies plus efficaces contre cette maladie. Selon
un modèle unique au Canada, il est l'un des premiers centres de
recherche au Canada à étudier en même temps l’ensemble des composantes d’un
processus biologique par une approche multidisciplinaire axé sur la biologie
des systèmes. Enfin, des collaborations
étroites avec plusieurs milieux cliniques (CHUM, Hôpital
Maisonneuve-Rosemont, Jewish General Hospital), permettent d'intégrer plus
rapidement les découvertes et développements dans les interventions auprès
des patients.
Il regroupe 28 chercheurs principaux et 9 chercheurs
associés provenant des milieux cliniques, de d'autres centres de
recherches du Québec et de l'étranger (Baylor College of Medicine aux USA et
University of Edinburgh en Écosse) qui s'intéressent dans les domaines
suivants : la réponse immunitaire au cancer;
le développement du système immunitaire; l'immunbiologie du cancer;
immunologie des leucémies et lymphomes; ciblage spécifiquedes cellules
malignes par des approches de thérapie immunologique; mécanismes d’action et
optimisation des anticorps monoclonaux et des immunoconjugués; etc. Ces
recherches permettront de mieux comprendre comment un cancer se développe,
élaborer de nouveaux traitements et thérapies de maladies affectant le système immunitaire (dont le
sida).
-
Institut des
recherches cliniques de Montréal : organisme privé sans but
lucratif, dont le financement provient de diverses sources, il est le plus
important centre de recherche en santé ne faisant pas partie d'une composante
d'un hôpital au Québec et l'un des plus importants centres de recherche en santé
au pays affilié à l'Université de Montréal; il regroupe plus de 70 chercheurs de
plusieurs disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire,
chimie, microbiologie-immunologie, génétique, médecine expérimentale,
neurosciences, nutrition, pharmacologie, physiologie, sciences biomédicales,
etc.) répartis en 34 unités de recherche; emploi plus de 250 personnes (agents
de recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement plus de 300 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux provenant de partout au pays.
Dans le domaine de l'immunité
et des infections virales; 5 chercheurs s'intéressent à la rétrovirologie
humaine au cours de l'infection du VIH; les mécanismes liés à l’apparition de
certaines maladies dégénératives du cerveau induites par les rétrovirus; rôle
des cellules T dans la régulation immunitaire afin de mieux comprendre de
nombreux troubles immunologiques tels que l’immunodéficience, les maladies auto
immunes et les allergies; les mécanismes de transduction du signal dans les
systèmes immunitaires et hématopoïétiques afin de développer de nouvelles cibles
thérapeutiques pour le traitement de maladies auto-immunes et le rejet de
greffe; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de
cet institut dans ce domaine :
découverte d'un mode d’action du virus
qui pourrait permettre d’élaborer un remède qui rétablirait nos mécanismes de
défense immunitaire naturelle. Nous parviendrions ainsi à empêcher le VIH de se
multiplier;
découverte d'une nouvelle fonction de l’AID, un enzyme essentiel
pour la réponse immunitaire et qui a contribué à expliquer une maladie génétique
rare, le syndrome d’hyper-IgM de type 2 (HIGM2);
découvert comment notre
système immunitaire tue les globules sanguins anormaux afin de nous protéger
contre les virus et les cellules cancéreuses, ce qui contribuera au
développement de nouvelles thérapies pour les leucémies, les lymphomes et
certains types de maladies infectieuses virales;
découverte de 2 mécanismes
qui améliorent la qualité des anticorps, ce qui aider la recherche sur les
maladies auto-immunes, comme le lupus et la polyarthrite rhumatoïde ou des
infections comme la grippe;
explication d’un mécanisme moléculaire mal
compris qui est associé à une maladie immunitaire humaine connue sous le nom de
XLP ou de syndrome de Duncan et qui pourrait aussi expliquer le role de cette
même molécule dans le lupus et l'arthrite;
découverte d’un nouveau mécanisme
par lequel le VIH-1 manipule l’immunité naturelle, ce qui ouvre la porte au
développement de nouvelles cibles thérapeutiques contre le VIH-1;
explication
du rôle négatif de la protéine Vpu sur l’effet de la téthérine, ce qui contribue
à l’implantation du VIH-1 chez l’humain;
découverte de la fonction de la
protéine PTP-PEST située à l’intérieur des lymphocytes T, ce qui pourrait ouvrir
de nouvelles voies dans le traitement de la sclérose en plaques et d’autres
maladies auto-immunes;
découverte de l’implication de la protéine virale R
(Vpr) dans l’infection du VIH et du sida en bloquant la division cellulaire
normale.
-
Institut Lady Davis pour
la recherche médicale : rattaché au Montreal Jewish General Hospial et
affilié à l'Université Mcgill, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada qui regroupe plus de 220 chercheurs (dont 155
en recherche clinique) de plusieurs disciplines (anthropologie, biochimie,
biologie, biologie cellulaire, biologie moléculaire, épidémiologie,
génétique, microbiologie-immunologie, pharmacologie, physiologie, médecine
expérimentale, psychologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie une
centaine d'employés de soutien (incluant des agents de recherche) et
accueille annuellement plus de 175 étudiants aux cycles supérieures et
stagiaires postdoctoraux.
Dans l'axe de recherche sur le VIH et
le SIDA; les 7 chercheurs s'intéressent principalement aux interactions
entre les facteurs cellulaires qui bloquent la réplication virale et les
facteurs virologiques qui peuvent contrer les effets des protéines
cellulaires qui permettront de créer de nouveaux médicaments et de nouvelles
cibles thérapeutiques afin de lutter contre le VIH; le développement de
nouvelles stratégies de prévention de nouvelles infections au VIH; ainsi
qu'au développement de nouveaux outils de dépistage de la maladie.
Voici
quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut dans ce
domaine :
découverte que même une minuscule mutation peut permettre
au virus du VIH de devenir résistant aux thérapies qui ouvre la porte à une
cible antivirale dans la recherche d’un remède contre le VIH;
identification des capacités antivirales de la lamivudine, un médicament
antirétroviral toujours utilisé et de tester le médicament chez les patients
atteints du SIDA;
découverte que le VIH-1 est capable de se défendre
contre les mécanismes de l'organisme associés à la réaction antivirale
naturelle de l'organisme pour renforcer l'immunité des cellules infectées.
- Institut NÉOMED : organisme privé sans but lucratif et centre d'excellence sur la recherche de produits biologiques et de vaccins dont la mission est de favoriser le développement d'approches thérapeutiques prometteuses regroupant 23 PME de l'industrie pharmaceutique québécoise, ainsi que le géant pharmaceutique britannique GSK et situé sur 2 sites : St-Laurent (petites molécules) et Laval (vaccins) et emploie 290 personnes dont près d'une centaine de chercheurs.
-
J.D. MacLean Centre for
Tropical Diseases at McGill University :
seul centre de recherches entièrement consacré aux maladies tropicales au
Québec et l’un des rares au Canada et rattaché à l'Institut de recherche du CUSM regroupant 3 scientifiques de recherche et
une dizaine de médecins cliniciens chercheurs; s’intéresse notamment à :
l’épidémiologie clinique des maladies parasitaires, la parasitologie
diagnostique, , les interventions nutritionnelles en maladies infectieuses, la
microbiologie diagnostique, l’immunologie des vaccins, la santé publique en
maladies tropicales, la surveillance épidémiologie des maladies infectieuses,
l’évaluation des différents tests diagnostiques en maladies infectieuses, etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de ce centre :
découverte d'un parasite
intestinal connu comme Cryptosporidium pour la première fois dans une
communauté éloignée dans l'Arctique.
- Laboratoire d’histocompatibilité : réputé internatinoalement, ce laboratoire est rattaché au Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS et est membre du Réseau Québec-Transplant. Il établit le statut immunologique et génétique des patients en attente d'une greffe d'organe et des donneurs potentiels, de façon à maximiser la réussite de la greffe.
- Laboratoire de contrôle des infections de l’Université de Montréal : le principal thème de recherche concerne le développement de biofilms microbiens et le développement de tests microbiologiques de stérilisateurs et autres instruments médicaux.
- Laboratoire de neurophysiologie comportementale de la douleur de l'Université de Montréal : étudie les phénomènes psychophysiques sur la douleur et la mémoire chez l'humain; les mécanismes cérébraux de la perception de la douleur; l'imagerie cérébrale de la douleur et la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) chez l'humain.
-
Mcgill International
Tuberculosis Centre (en anglais) : rattaché à
l'Institut de recherche du CUSM, il est plus centre de recherche sur la
tuberculose au Canada qui cherche à développer et à évaluer de nouveaux
tests diagnostiques, de nouveaux vaccins et de nouveaux schémas
thérapeutiques pour le contrôle de la tuberculose et d'autres maladies
mycobactériennes.
Il regroupe 24 chercheurs réguliers de différentes
disciplines (physiologie, biologie moléculaire, biochimie,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, épidémiologie, infectiologie
médicale, pneumologie, pneumologie pédiatrique, etc.) de l'Université
Mcgill.
Les intérêts portent sur les mécanismes cellulaires et
moléculaires de la défense de l'hôte contre la grippe et Mycobacterium
tuberculosis; les facteurs génétiques de susceptibilité aux maladies
infectieuses, notamment la tuberculose; les mécanismes moléculaires des
biofilms et les infections à Pseudomonas aeruginosa qui sont très résistants
aux antibiotiques; l'étude et l'identification des gènes qui affectent la
sensibilité aux maladies infectieuses mycobactériennes; l'épidémiologie et
la pathogenèse des infections mycobactériennes, notamment la M. turbercolis
(la cause de la tuberculose) et la M. avium (la cause des infections
respiratoires); la prévention et le contrôle des maladies infectieuses dans
les groupes marginalisés tels que les Autochtones en milieu urbain, les
utilisateurs sans-abri et de drogues injectables et les collectivités
autochtones éloignées de l'Arctique du Québec; les contextes sociaux et
comportementaux de la tuberculose, principalement dans les pays à ressources
limitées; la conception d'une nouvelle génération de vaccins utilisant des
gènes recombinants afin de prévenir des maladies infectieuses
mycobactériennes comme la tuberculose; le développement de nouvelles
méthodes de diagnostic et de dépistage des infections mycobactériennes dont
la tuberculose, principalement dans les pays à ressources limitées; le
développement de solutions innovantes grâce aux progrès de la science
fondamentale en vue de réduire la mortalité et de la morbidité due à la
tuberculose, notamment chez les populations immigrantes et autochtones du
Canada; le criblage de médicaments à utiliser comme traitements pour les
maladies parasitaires protozoaires; l'application de la technologie
protéomique pour découvrir des biomarqueurs pour les maladies infectieuses;
les méthodes statistiques en épidémiologie moléculaire avec des applications
à la recherche sur la tuberculose; etc.
-
Réseau de recherche en
santé bucco-dentaire et osseuse : ce centre interuniversitaire
de recherche fondamentale, translationnelle et clinique en santé buccale et
dentaire, ainsi que dans les maladies osseuses et l'orthopédie; regroupe plus de 75
chercheurs réguliers de différentes disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, biochimie, microbiologie-immunologie, nutrition, pharmacologie,
physiologie, sciences dentaires; sciences pharmaceutiques; médecine
dentaire, rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.) provenant de 3
facultés de médecine dentaire (Montréal, Mcgill et Laval); ainsi qu'une
dizaine de chercheurs associés.
Dans le domaine des neurosciences (dont l'inflammation et douleur) et mouvements;
on y retrouve 10 chercheurs dont les intérêts portent sur neurobiologie de
la douleur; interactions neurones-système immunitaire; psychophysique de la
douleur; dyskinésie buccale; inflammation et douleur buccale;
douleur orofaciale chronique; voies génétiques qui
interviennent dans la douleur aiguë et persistante dans la zone du visage
orale; troubles du mouvement de la mâchoire
(bruxisme, apnée du sommeil, douleur); douleur post-opératoire; douleur du
cancer; résorption pathologique dans les maladies inflammatoires chroniques
des articulations (arthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, arthropathies
post-infectieuses, etc.); etc.
- Shapiro Lab en génomique microbienne évolutive de l'Université de Montréal (et Chaire de recherche du Canada en génomique microbienne évolutive) : mesure en temps réel l’évolution de populations microbiennes à l’aide du séquençage de génomes individuels et de communautés entières provenant de tout habitant, qu'il s'agisse d'un lac ou d'un patient infecté afin de comprendre leur évolution et à prédire comment ils s’adapteront à des environnements changeants.
- Whiteway Lab (en anglais) : ce laboratoire de recherche de l'Université Concordia, étudie l'importance médicale du pathogène fongique Candida albicans, dans le but ultime d'identifier de nouvelles options de traitement pour les patients souffrant d'infections fongiques.
Maladies gastro-intestinales et rénales :
-
Centre de recherche de
l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal : important centre de recherche
affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine de chercheurs
réguliers de plusieurs disciplines (biochimie, chirurgie-neurochirurgie,
médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie, psychiatrie, psychologie,
sciences infirmières, etc.) et une centaine de chercheurs associés provenant de
l'Université de Montréal, mais également des universités Concordia, Mcgill et
UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques, neurophysiologie et
traumatologie-soins aigus.
Dans le domaine des maladies rénales
(voir aussi le Consortium de recherche en néphrologie de l'Université de
Montréal); on y retrouve 6 chercheurs dont les intérêts portent sur les maladies
rénales héréditaires (dont le diabète insipide, la polykystose rénale, la maladie de Berger et la
maladie de Fabry); les biomarqueurs urinaires de perte de la fonction rénale; le
rôle de l’uromoduline dans l’insuffisance rénale chronique; l'épidémiologie de
l'insuffisance rénale aiguë; les maladies rénales glomérulaires; les
complications cardiovasculaires chez les patients avec insuffisance rénale
chronique; traitement de l’hypotension lors des séances d’hémodialyse; antiocoagulation; prévention des infections sous dialyse
péritonéale chronique; greffes rénales; etc.
-
Centre
de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : affilié à l'Université
de Montréal et regroupant 38 chercheurs; il est spécialisé en recherches
dans les domaines de de l'immunologie-oncologie; la néphrologie; la santé de
la vision; ainsi qu'en recherche clinique.
Dans le domaine des
maladies rénales (voir aussi le Consortium de recherche en néphrologie
de l'Université de Montréal); on y retrouve 9 chercheurs dont les intérêts
portent sur les effets secondaires rénaux tels que l’insuffisance rénale
aiguë suite à l’utilisation de médicaments largement utilisés dans la
population générale (exemple : anti-inflammatoires non-stéroidiens);
l'utilisation et effets secondaires des médicaments chez les patients
souffrant de maladie rénale chronique ou nécessitant la dialyse;
l’hémodialyse; l’hémofiltration
en soins intensifs; insuffisance rénale; génétique et biologie moléculaire des
maladies rénales; physiologie rénale; rejets des greffes rénales;
l'épidémiologie et facteurs de risque des complications infectieuses chez
les patients souffrant d’insuffisance rénale terminale; les facteurs de
risque et conséquences reliés à l’insuffisance rénale aiguë chez les
patients atteints d’insuffisance rénale chronique; les facteurs de risque de
progression des maladies glomérulaires; l'influence des agents
immunosuppresseurs sur la survie rénale; les facteurs pronostiques et
trajectoire de la maladie rénale dans l’hyalinose focale et segmentaire; les
soins aigus et de première ligne en néphrologie; le métabolisme des
médicaments pour les maladies rénales; l'influence de l'insuffisance rénale
sur la cinétique des médicaments; etc.
-
Centre de
recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et affilié à l'Université Laval, il est
l'un des plus importants centres de recherche en santé au Canada et le second
plus grand centre de recherche au Québec. Il regroupe plus de 500 chercheurs
dans la plupart des disciplines reliées aux sciences de la santé; emploie plus
de 2 500 personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la
recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille
annuellement 1000 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et
fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5
sites hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise,
Enfant-Jésus et St-Sacrement).
Dans le domaine des maladies rénales;
les intérêts portent sur les dommages rénaux engendrés par les phénomènes
d'ischémie-reperfusion lors de transplantations rénales et de néphrectomie
partielle; les dommages vasculaires et rénaux associés à l'insuffisance
rénale; la suppléance
rénale; greffe rénale; l’hypertension; l’insuffisance rénale chronique; l'hémodialyse;
le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques de l'insuffisance
rénale; le développement d'un outil cellulaire pour évaluer la
sur-immunosuppression des greffés rénaux; le développement et la validation
d'un test non-invasif pour diagnostiquer le rejet chez les transplantés
rénaux; etc.
Voici quelques exemples de découvertes de ce centre dans ce
domaine :
découverte (conjointement avec le CHU Sainte-Justine) d'une
maladie rare affectant à la fois la fréquence cardiaque et les mouvements
péristaltiques de l'intestin, nommée "dysrythmie intestinale et auriculaire
chronique (DIAC)";
découverte (conjointement avec le CHUS) du gène
responsable des atrésies intestinales multiples chez les nouveau-nés;
-
Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé, emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans le domaine des maladies rénales (voir aussi le
Consortium de recherche en néphrologie de l'Université de Montréal); on y
retrouve 14 chercheurs qui s'intéressent au développement des reins; la
régulation des gènes du système rénal; aux néphropaties héréditaires
(telles que le syndrome d'Alport, la maladie de Berger, la sclérose
tubéreuse de Bourneville, etc.); aux néphrites interstitielles
aiguës (inflammation du rein); la néphropathie diabétique;
l'hypertension associée aux maladies rénales; l'hyperplasie rénale; la
transplantation rénale; le rejet chronique rénal; le rejet d'allogreffe; suivi et risque
cardiovasculaire en transplantation rénale; le cancer du rein; etc.
Dans le domaines des maladies gastro-intestinales; les intérêts
portent sur la prise en charge des patients atteints de maladies
inflammatoires intestinales, soit la maladie de Crohn et la colite
ulcéreuse; la recherche clinique en cancer du rectum (diagnostic,
traitement); problèmes nutritionnels dans les maladies gastro-intestinales;
la recherche clinique en cancer de l'intestin (diagnostic, traitement); la
recherche clinique sur les maladies inflammatoires de l'intestin
(diagnostic, traitement); l'imagerie digestive (écho-endoscopie, CPRE,
chromo-endoscopie); développement de techniques chirurgicales minimalement
non invasives en chirurgie colectoral et digestive; etc.
Voici quelques exemples de
découvertes et réalisations de ce centre dans ces domaines :
découverte d'une nouvelle cause de rejet chez certains patients greffés d’un
rein (un fragment de la paroi des vaisseaux sanguins, le LG3, est un
nouveau médiateur d’épaississement des vaisseaux sanguins au sein des
organes greffés);
découverte (conjointement avec le CHUS et le CHU
Sainte-Justine) du gène responsable des atrésies intestinales multiples chez
les nouveau-nés;
-
Centre de recherche
du CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de
Sherbrooke; plus important centre de recherche santé au Québec à l'extérieur
de Québec et Montréal, 4e plus
important centre de recherche en santé au Québec et parmi les plus
importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines; emploie plus de 900 personnes (professionnels de
recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de laboratoire,
personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500 étudiants de
maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au
Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans le domaine des
maladies gastro-intestinales; les intérêts portent sur les mécanismes
impliqués dans le syndrome du côlon irritable; les mécanismes impliqués dans
le développement du cancer du côlon; les mécanismes impliqués dans le
développement du cancer du pancréas; les mécanismes impliqués dans le
développement du cancer du côlon; les mécanismes impliqués dans le
développement du cancer de l'intestin; la biologie de l’épithélium
gastro-intestinal en lien avec l’apparition et l’évolution du cancer
colorectal; la recherche clinique sur l’ulcère gastrique, la maldigestion,
la constipation, le côlon irritable et le reflux gastro-oesophagien;
l’impact des niveaux de vitamine D et l’activité des maladies inflammatoires
chroniques de l’intestin; étude clinique du traitement réglable de
l'incontinence ProACT pour le traitement de l'incontinence urinaire d'effort
suite à une prostatectomie; le développement de l'inhibiteur PACE4
pour de nouvelles thérapies du cancer de la prostate; l'efficacité et la
sécurité d'une chirurgie appelée T.V.T. afin de traiter l'incontinence
urinaire; étude sur le système de bandelette de soutènement à incision
simple Altis pour le traitement de l'incontinence urinaire d'effort chez la
femme; etc.
Voici un exemple de découverte de ce centre dans ce
domaine :
découverte (conjointement avec le CHU de Québec et le CHUS)
du gène responsable des atrésies intestinales multiples chez les
nouveau-nés.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au
pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de
Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans
le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche
allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte,
il regroupe près de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens)
de plusieurs disciplines (biochimie, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences
biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la réadaptation, nutrition
humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, santé
communautaire, psychologie, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille annuellement
près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et
fellows.
Dans l'axe de recherche "nutrition, énergie, stress,
inflammation et métabolisme en périodes critiques"; on y retrouve
10
chercheurs dont les intérêts portent sur :
les maladies
gastro-intestinales (5 chercheurs) : les
mécanismes physiopathologiques à l’origine des pathologies
gastro-intestinales congénitales (atrésie de l’œsophage, entéropathie
postocclusive, maladie de Hirschsprung, pseudo-obstruction intestinale) ou
acquises (maladies fonctionnelles gastrointestinales, reflux
gastro-oesophagien, infections du système nerveux entérique) chez l’enfant;
l'utilisation de certains médicaments (inhibiteurs de la pompe à protons)
utilisés dans les désordres digestifs chez l’enfant; l’épidémiologie des
maladies inflammatoires chroniques intestinales chez l'enfant (maladie de
Crohn, colite ulcéreuse, etc.); les facteurs de risques environnementaux de
maladies inflammatoires chroniques intestinales, en particulier les facteurs
liés aux modes de vie : alimentation (protéines, vitamine D), infections,
facteurs périnataux, etc; l’évaluation de la qualité et de la pertinence des
soins chez les enfants atteints de maladies chroniques digestives; les
modifications génétique des maladies du foie dans la fibrose kystique; etc.
les maladies rénales (2 chercheurs) : les conséquences de
l’insuffisance rénale aigue et chronique chez les enfants et adolescents; le
syndrome néphrotique génétique; pronostic à long terme du syndrome
hémolytique et urémique atypique SHU D+ génétique chez les enfants; le
dépistage des maladies rénales chez les enfants; l'hémodyalise chez les
nouveaux-nés; la transplantation rénale chez les enfants; etc.
Voici
quelques exemples de découverte de ce centre dans ce domaine :
découverte (conjointement avec le CHU de Québec) d'une maladie rare
affectant à la fois la fréquence cardiaque et les mouvements péristaltiques
de l'intestin, nommée "dysrythmie intestinale et auriculaire chronique
(DIAC)";
découverte (conjointement avec le CHUS et le CHU de Québec) du
gène responsable des atrésies intestinales multiples chez les nouveau-nés.
- Centre de recherche sur les maladies du rein : rattaché à l'Institut de recherche du Ottawa Hospital et affilié à l'Université d'Ottawa; il est le premier établissement de recherche au Canada voué exclusivement à la recherche sur les maladies du rein. Il regroupe 4 scientifiques et 5 médecins-chercheurs cliniciens qui s'intéressent à l’immunologie des maladies rénales, y compris les blessures rénales auto-immunes, allo-immunes et inflammatoires; les causes de l’hypertension chez les personnes atteintes d’une maladie rénale et de trouver de nouveaux traitements; les facteurs tels que les prostaglandines et les espèces réactives de l'oxygène responsables de la médiation des dommages aux cellules au sein de la filtration de la barrière du rein; aux aspects cardiovasculaires de l'insuffisance rénale terminale; à l'hypertension résistante au traitement dans l'insuffisance rénale chronique et l'insuffisance rénale terminale; la néphropathie diabétique; à la morbidité et à la mortalité associées aux maladies cardiovasculaires chez les patients en hémodialyse; aux bienfaits des thérapies quotidiennes, à l’accès vasculaire et à la gestion des maladies métaboliques des reins et des os chez la population en hémodialyse; la mesure de la qualité et la sélection de candidats appropriés en transplantation rénale; le dépistage cardiaque chez les candidats à la transplantation du rein; les examens systématiques sur les stratégies immunosuppresseurs en transplantation rénale; le dépistage précoce des maladies rénales; le développement de nouveaux médicaments pour traiter les maladies rénales et les rejets de greffes de rein; etc.
- Chaire de recherche en néphrologie AMGEN de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle tente d'élucider les mécanismes de l'atteinte vasculaire accélérée en insuffisance rénale afin de développer de nouvelles approches thérapeutiques, ainsi que développer de nouveaux outils diagnostiques précoces du rejet en transplantation rénale afin de prolonger la préservation du greffon.
- Chaire de recherche du Canada en génétique des maladies rénales : rattaché au Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, on y étudie le transport intracellulaire des protéines afin de prévenir et traiter de façon précoce les maladies rénales héréditaires dont l’insuffisance rénale.
- Chaire de recherche du Canada en génie tissulaire du cartilage : cette chaire de l'École Polytechnique étudie les propriétés du chitosan afin de développer une formulation chimnique, lorsque utilisée avec le sang, des cellules ou autres composés biologiques, aide la réparation de tissus et possède plusieurs autres effets thérapeutiques.
- Chaire de recherche du Canada en physiopathologie digestive : on y étudie les mécanismes du renouvellement des cellules qui constituent la paroi interne du tube digestif humain. Ces recherches permettront d’élaborer des traitements pour de nombreuses maladies gastro-intestinales.
- Chaire de recherche du Canada en signalisation du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale : étudie les voies de signalisation intracellulaire qui contrôlent la prolifération, la différenciation, la formation des tumeurs et la réponse inflammatoire des cellules de l’épithélium intestinal afin de trouver de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles pour le traitement pharmacologique ou moléculaire du cancer colorectal et de l’inflammation intestinale.
- Chaire de recherche du Canada sur les gastro-intestinaux chroniques d’origine immunologique : s’intéresse aux interactions entre la génétique et les facteurs environnementaux qui entraînement des troubles intestinaux chroniques d’origine immunologique comme la maladie de Crohn, la recto-colite hémorragique et la maladie coeliaque.
- Chaire Novartis-Fondation canadienne du foie en hépatologie de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse à l’étude de la réponse immunitaire contre le virus de l’hépatite C (VHC) et les mécanismes d’immuno-évasion utilisés par ce virus afin d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et développer de nouveaux vaccins.
- Chaire Roger-Des-Groseillers d’oncologie chirurgicale hépatobiliaire et pancréatique : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle porte sur l’évaluation de nouveaux médicaments en oncologie HBP, la mise sur pied d’une banque de données cliniques et de tissus humains des patients atteints de cancers primaires et secondaires du foie (ex. : métastases hépatiques colorectales), de cancers du pancréas et des voies biliaires.
- Chaire Shire en néphrologie et en transplantation et régénération rénales : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse aux déterminants globaux des complications cardiovasculaires et métaboliques associées à l’urémie lors de transplantations rénales afin d’améliorer notre compréhension des facteurs qui nuisent à la fonction rénale de manière à prévenir et mieux traiter l’insuffisance rénale.
-
Consortium de recherche
en néphrologie de l'Université de Montréal : regroupant 30
chercheurs fondamentaux et clinicins de différentes disciplines (génétique,
pharmacologie, physiologie, épidémiologie, bio-informatique,
biostatistiques, bioéthique, sciences cliniques, sciences médicales
expérimentales, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, néphrologie
et neurochirurgie) de l'ensemble du réseau hospitalier de recherche de
l'Université de Montréal (CHUM, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Hôpital du
Sacré-Cœur et CHU Sainte-Justine) ayant comme objectif d'identifier les
déterminants des dommages rénaux et leurs complications, en fonction de leur
évolution naturelle et de leur prise en charge thérapeutique.
Ils
s'intéressent notamment aux facteurs influençant le développement de la
maladie et des comorbidités, comme par exemple, l’accélération des maladies
cardiovasculaires en urémie; l'interaction entre la pathobiologie et la
thérapie des maladies rénales chroniques, comme les modalités de dialyse,
les transplantations et les traitements médicamenteux et les biomarqueurs et
l’évolution de la maladie, ses complications et la réponse aux traitements
selon les thèmes suivants :
la transplantation, l'immunologie et
l'inflammation; la pharmacologie, la physiologie et la signalisation
cellulaire; les anomalies métaboliques et vasculaires associées aux maladies
rénales; les maladies génétiques; l'insuffisance rénale aigue; la dialyse;
l'hypertension; l'adénocarcinome rénal (cancer du rein); l'épidémiologie et
le traitement des maladies glomérulaires (du néphron, l'unité structurale du
rein); les biomarqueurs des maladies rénales et la réponse aux traitements;
ainsi que l'éthique en médecine (notamment en ce qui concerne le don
d'organes).
Pour des intérêts plus spécifiques, consulte le centre de
recherche de chacun des 4 établissements affiliés).
- Groupe de recherche sur la moelle épinière de Mcgill : étudie l’organisation structurale et fonctionnelle de la moelle épinière. Ses intérêts portent sur : la morphologie ultrastructurale, l'immunohistochimie, l'électrophysiologie, la pharmacologie, les thérapies à base de facteurs neurotrophiques, la plasticité neuronale dans les voies sensorielles, les mécanismes fondamentaux de la douleur et de l'analgésie. Ces recherches permettront de mieux comprendre le fonctionnement de la moelle épinière, d’améliorer les traitements actuels et développer de nouvelles méthodes de traitements de maladies affectant la moelle épinière.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière
l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus
importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe plus
de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 1 300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans le domaine des maladies gastro-intestinales adultes;
on retrouve 21 chercheurs dont les intérêts portent sur l'évaluation de
l'efficacité et de la rentabilité de techniques émergentes et établies offrant
un diagnostic et permettant aux patients atteints de troubles digestifs
(saignement d'ulcère, cancer colorectal incluant le dépistage et maladies
biliaires et pancréatiques) d'obtenir une thérapie; le développement de nouveaux
traitements pour les maladies bilio-pancréatiques; le développement de nouvelles
méthodes de diagnostic et de nouvelles méthodes de traitement des maladies
inflammatoires chroniques de l'intestin (telles que la maladie de Crohn de la
colite ulcéreuse); le développement de nouvelles méthodes de diagnostic et de
nouvelles approches de traitement du cancer du côlon; le développement et
l’évaluation de technologies endoscopiques et de stratégies de gestion
intégrées; le développement de nouvelles approches endoscopiques dans le
traitement des maladies œsophagiennes; le développement de nouvelles techniques
en transplantation hépatique; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales en chirurgie colectorale; etc.
Dans le domaine des
maladies gastro-intestinales pédiatriques; on retrouve 7 chercheurs dont
les intérêts portent sur la maladie cœliaque; les maladies inflammatoires de
l'intestin pédiatriques; la stéatose hépatique non alcoolique; la qualité en
endoscopie pédiatique; l'atrésie de l'œsophage; Pancréatologie pédiatrie, le
reflux œsophagien; l'hypertension portale; l'atrésie biliaire; l'insuffisance
intestinale; ainsi que cancer du côlon chez les enfants.
Dans le
domaine des maladies rénales adultes; on y retrouve 4 chercheurs dont les
intérêts portent sur la compréhension des changements pathophysiologiques lors
de troubles et d'inflammation immunologique telles que les maladies du glomérule
rénal; la fonction des cellules appelées « podocytes » qui jouent un rôle clé
dans la barrière rénale lorsque le rein produit de l'urine, afin de développer
de nouveaux traitements pour l'insuffisance rénale et le syndrome néphrotique;
la base moléculaire reliée aux blessures et à la réparation des cellules rénales
et les signaux qu'elles déclenchent dans les cellules endommagées lors de
l'insuffisance rénale aigüe; les mécanismes moléculaire et cellulaire à la base
des maladies rénale et cérébrale génétiques et acquises chez des sujets humains
et animaux; afin de développer de nouveaux traitements pour syndrome
néphrotique, la glomérulosclérose segmentaire focale, le dysfonctionnement du
tube rénal et les malformations rénales; etc.
Dans le domaine des
maladies rénales pédiatriques; on y retrouve 7 chercheurs dont les intérêts
portent sur les complications rénales du diabète (néphropathie diabétique, DN);
la cystinose est une maladie métabolique héréditaire provoquant un
dysfonctionnement tubulaire et une insuffisance rénale; la cystinuria, une
maladie héréditaire affectant la réabsorption normale de la cystine à partir du
liquide tubulaire rénal; le développement de nouvelles thérapies pour le lupus
érythémateux disséminé (LED); ainsi que l'hypertension chez les enfants, souvent
due à une maladie rénale sous-jacente ou les causes génétiques traitables.
Voici un exemple de découverte
et réalisation de cet institut dans ces domaines
identification d'un nouveau mécanisme de progression du cancer
du système digestif;
création de la premiere clinique au Canada pour les
enfants atteints du lupus érythémateux disséminé (LED).
maladies métaboliques, endocriniennes, urologiques et nutrition humaine :
(incluant hypertension, diabète, obésité, anémie, etc.)
-
Centre de recherche de
l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (voir aussi le site du
Centre d'études avancées en médecine du sommeil) : important centre de
recherche affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine
de chercheurs réguliers de plusieurs disciplines (biochimie,
chirurgie-neurochirurgie, médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie,
psychiatrie, psychologie, sciences infirmières, etc.) et une centaine de
chercheurs associés provenant de l'Université de Montréal, mais également
des universités Concordia, Mcgill et UQAM. Il est spécialisé en maladies
chroniques, neurophysiologie et traumatologie-soins aigus.
Dans le
domaine de la chirurgie bariatrique; on y retrouve 3 chercheurs
cliniciens qui effectuent de la recherche clinique, notamment en
développement de nouvelles techniques chirurgicales minimalement non
invasives des personnes obèses morbides; le développement de nouvelles
techniques de chirurgie diaphragmatique et gastrique; ainsi que le
développement de la technique de laparoscopie avec le robot chirurgical Da
Vinci.
-
Centre de
recherche de l'Institut de cardiologie de Montréal : plus important
centre de recherche sur les maladies cardiovasculaires au Canada et l'un des
plus importants au monde affilié à l'Université de Montréal. Il regroupe
plus de 80 chercheurs de plusieurs disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, biochimie, bio-informatique; génie biomédical, médecine
expérimentale, nutrition, pharmacologie, physiologie, psychologie,
radio-oncologie, santé communuautaire, sciences biomédicales et cliniques,
sciences de la réadaptation, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques,
travail social clinique, cardiologie, anesthésiologie, médecine d'urgence,
médecine nucléaire, pathologie, radiologie, chirurgie cardiaque, etc.);
emploie plus de 620 personnes (assistants de recherche, infirmiers en
recherche, techniciens de laboratoire, technologues en imagerie médicale,
personnel de soutien, etc.) et accueille annuellement plus de 160 étudiants
aux cycles supérieures, médecins résidents et stagiaires postdoctoraux
provenant de partout dans le monde. On y effectue de la recherche
fondamentale, appliquée et clinique dans presque tous les domaines reliés
aux maladies cardiaques et vasculaires.
Dans le domaine de la
santé nutritionnelle; les intérêts portent sur les facteurs impliqués
dans le développement et la progression de la maladie cardiaque : rôle des
anomalies métaboliques et du stress oxydatif et leur modulation par les
agents pharmacologiques ou par la diète; l'application de la métabolomique à
la recherche de nouveaux marqueurs précoces des maladies cardiovasculaires
et mitochondriales; etc.
-
Centre de
recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de
Québec : affilié à l'Université Laval à Québec et regroupant
plus de 140 chercheurs de plusieurs disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, biochimie, bio-informatique; génie biomédical, médecine
expérimentale, nutrition, pharmacologie, physiologie, psychologie,
radio-oncologie, santé communuautaire, sciences biomédicales et cliniques,
sciences de la réadaptation, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques,
travail social clinique, cardiologie, pneumologie, allergologie,
anesthésiologie, médecine d'urgence, oncologie, pathologie, radiologie,
chirurgie cardiaque, chirurgie thoracique, etc.) sur les maladies
cardiaques, pulmonaires et vasculaires; ainsi qu'en obésité et autres
maladies cardiométaboliques.
Dans le domaine de
l'obésité-métabolisme; il est l'un des plus centres de recherche en
obésité au Canada et parmi les 20 plus importants au monde. On y retrouve
une trentaine de chercheurs de différentes disciplines (nutrition, santé
publique, sciences de l'activité physique, pharmacologie, physiologie,
sciences pharmaceutiques, médecine interne, etc.).
Les intérêts
portent sur les causes et des conséquences des altérations du métabolisme
lipidique associées à l’obésité intra-abdominale; les facteurs du
tissu adipeux qui contrôle le stockage du gras afin de mieux comprendre les
facteurs qui provoquent l'obésité ou la lipodystrophie et les symptômes
métaboliques qui les accompagnent; les mécanismes qui affectent le
métabolisme des tissus périphériques et la manière dont ces tissus
communiquent entre eux lors de ces dérèglements dans l'obésité;
facteurs influençant l'équilibre énergétique chez les humains afin
d'améliorer le contrôle de l'obésité; les mécanismes de formation du tissus
adipeux afin de permettre de contrôler son développement et de réduire
l'obésité; les changements et dommages dans les muscles squelettiques et
cardiaques chez les personnes obèses; le mécanisme de la prise de décision
ainsi que le rôle du plaisir dans les comportements alimentaires; l'impact
des antipsychotiques atypiques sur le profil de risque métabolique; les
mécanismes neuronaux de la régulation de la prise alimentaire et des
troubles alimentaires; étude des neurosystèmes impliqués dans le contrôle de
la prise alimentaire et de la thermogenèse (mécanismes de refroidissement et
réchauffement du corps); identification et détermination du rôle de
nouvelles neuromolécules participant à la régulation du bilan d'énergie;
interrelations périphérie système nerveux central dans la régulation du
bilan d'énergie; développement de nouvelles techniques chirurgicales
minimalement non invasives en chirurgie bariatique afin de traiter les
personnes souffrant d'obésité morbide; l’évaluation des impacts des
politiques, programmes et services et interventions visant à promouvoir de
saines habitudes de vie et prévenir l’obésité et les maladies chroniques;
etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce
centre dans ce domaine :
développement d'une molécule brevetée
dérivée d'un acide gras oméga-3 pour améliorer la régulation du glucose
sanguin, ce qui permettra de développer de nouveaux traitements pour traiter
la résistance à l'insuline et le diabète de type 2;
développement d’un
nouveau programme d’éducation nutritionnelle pour l’enseignement au
primaire;
réalisation d'une étude démontrant que les femmes qui ont
souffert de diabète de grossesse courent un risque accru d'avoir des
problèmes métaboliques ultérieurement, et ce, même si elles ont un poids
normal;
réalisation d'une étude démontrant que la consommation de sucre
augmenterait la densité mammaire et, conséquemment, le risque de cancer du
sein;
réalisation d'une étude démontrant que
quelques heures d'intervention en nutrition par année auprès des élèves du
primaire augmente considérablement leurs connaissances et permettent de
constater un changement significatif dans la qualité de leurs déjeuners et
leurs choix de repas.
-
Centre de
recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal
: affilié à l'Université de Montréal; il est le plus important centre de
recherche sur vieillissement au Québec et l'un des plus importants au
Canada. Il regroupe près de 50 chercheurs réguliers et 16 chercheurs
réguliers provenant de nombreuses disciplines en lien avec le vieilissement
(biologie cellulaire et moléculaire, nutrition humaine, pharmacologie,
physiologie, psychologie, santé communautaire, sciences biomédicales,
sciences de l'activité physique et kinésiologie, sciences de la
réadaptation, sciences de la vision, sciences infirmières, sciences
neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques, travail
social, gériatrie, cardiologie, médecine interne, neurologie, pneumologie,
psychiatrie, rhumatologie, etc.) qui s'intéressent aux différents
aspects physiologiques, psychologiques et psychosociaux du vieillisement.
Dans le domaine de la santé nutritionnelle; on y retrouve 3
chercheurs dont les intérêts portent sur la problématique de l’état
nutritionnel des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs; le
métabolisme de la vitamine K et à son rôle dans les fonctions cérébrales;
aspects nutritionnels d’un vieillissement réussi; les déterminants d'une
alimentation adéquate chez les personnes âgées; mesure de la consommation
alimentaire dans la population agée; essais clinique d'amélioration de la
nutrition chez les personnes âgées; etc.
-
Centre
de recherche du CHU de Québec (unité de recherches en
neurosciences du CHUQ) : composante du CHU de Québec et affilié à
l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines
reliées aux sciences de la santé; emploie plus de 2 500 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus
et St-Sacrement).
Dans le domaine des maladies métaboliques et
endocriniennes; les intérêts portent sur les mécanismes d’action des
hormones stéroïdiennes; le rôle de la vitamine D dans la prévention et le
traitement des maladies liées à la résistance à l'insuline; la
caractérisation des effets hémodynamiques de l’insuline dans son action
glucorégulatrice, en conditions normales et de résistance à l’insuline; des
essais cliniques utilisant de nouveaux agents hypolipidémiants (médicaments)
et le développement de nouvelles thérapies contre le syndrome métabolique ou
le diabète de type 2; l'identification de gènes associés à l'obésité, aux
comportements alimentaires et aux complications métaboliques et
cardiovasculaires associées à l’obésité; l'hypercholestérolémie
familiale; l'hyperchylomicronémie familiale qui est associée à une anomalie
dans la dégradation des triglycérides endogènes et alimentaires; la prévention des
dislipédies auprès des populations à risque; le rôle des hormones dans
l’inflammation; le développement de nouvelles approches thérapeutiques pour
prévenir ou traiter les maladies, tel le cancer de la prostate et des
troubles hormonaux mâles; le dépistage précoce du cancer de la prostate;
etc.
Dans le domaine des maladies urologiques; les intérêts portent
sur la reconstruction tissulaire urologique (de la vessie, ainsi qu'un
modèle tubulaire pour remplacement de l'uretère ou l'urètre); le
développement de nouvelles approches immunothérapeutiques des cancers
urologiques, de la recherche clinique sur les cancers urologiques (prostate,
testicules); la recherche clinique dans les autres cancers féminins (col de
l'utérus, corps de l'utérus, endomètre, ovaires); etc.
Dans le
domaine de la nutrition humaine; les intérêts portent sur
l'utilisation de profils génomiques pour le développement d’interventions
nutritionnelles personnalisées pour le diabète et les facteurs de risques
associés.
Voici quelques de découvertes de ce centre dans ces
domaines :
le rôle de la vitamine D dans la prévention et le
traitement des maladies liées à la résistance à l'insuline;
découverte de
nouveaux marqueurs génétiques qui permettent de prédire si le cancer de la
prostate d'un patient risque de récidiver ou non après traitement;
identification des sources et mécanismes de formation des stéroïdes dans les
cancers hormono-sensibles (dont le cancer du sein et le cancer de la
prostate);
découverte et le développement clinique du traitement combiné
du cancer de la prostate;
identification des modulateurs de la
glucuronidation des androgènes dans les cellules du cancer de la prostate;
découverte de gènes de prédisposition aux cancers hormono-sensibles (sein,
ovaire et prostate).
-
Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé, emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans le domaine des maladies urologiques; les
intérets portent sur le traitement des maladies prostatiques; le
développement de nouvelles techniques chirurgicales minimalement non
invasives du cancer de la prostate; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales minimalement non invasives du cancer de la vessie; le
développement de nouvelles approches de traitement de la dysfonction
érectile; l'incontinence urinaire; le traitement de la Gangrène de Fournier;
le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate; etc.
Dans le domaine de la nutrition (6 chercheurs); des
recherches sont effectuées concernant les
radicaux libres et maladies
cardiovasculaires; les habitudes alimentaires de différents groupes
ethniques; étude des radicaux libres associés à plusieurs maladies
neurologiques comme la maladie de Parkinson et les accidents
cérébro-vasculaires; physiopathologie du diabète sucré chez les patients
atteints de fibrose kystique; le lien entre le stress oxydatif,
l’inflammation et la fonction cérébrale; les facteurs nutritionnels en lien
avec les complications de la maladie hépatique comme l’encéphalopathie
hépatique et la prévention de la malnutrition dans la maladie hépatique
chronique et/ou terminale; les facteurs et des mécanismes associés au
déclenchement des crises d’acidose lactique des enfants atteints du Syndrome
de Leigh canadien français (Acidose lactique du Saguenay-Lac-Saint-Jean);
les facteurs de croissance et cicatrisation accélérée des ulcères dans le
diabète sucré; l'épidémiologie du diabète sucré et des complications
(cardiovasculaires); essais cliniques de nouvelles molécules dans le
traitement du diabète sucré; prévention des risques de diabète sucré;
l’impact des régimes alimentaires sur les facteurs de risques
cardiovasculaires dans le diabète; l'évaluations des interventions pour la
prévention et le traitement du diabète et de l’obésité; les mécanismes du
système nerveux central qui contrôlent la récompense associée à la prise
alimentaire; etc.
Voici un exemple de découverte de ce centre dans cs
domaines :
identification de nouveaux mécanismes moléculaires et des
traitements pour les tumeurs surrénaliennes qui peuvent être responsables du
syndrome de Cushing.
-
Centre de recherche
du CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de
Sherbrooke; plus important centre de recherche santé au Québec à l'extérieur
de Québec et Montréal, 4e plus
important centre de recherche en santé au Québec et parmi les plus
importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines; emploie plus de 900 personnes (professionnels de
recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de laboratoire,
personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500 étudiants de
maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au
Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans le domaine des
maladies métaboliques (dont diabète et obésité) et endocriniennes; on y
retrouve près d'une quinzaine de chercheurs dont les intérets portent sur
les facteurs qui influencent la croissance et les fonctions de la glande
surrénale, plus précisément, les voies de signalisation qui contrôlent la
sécrétion des stéroïdes; les processus physiopathologiques menant à
l’obésité et au diabète; le rôle et les mécanismes d’action des récepteurs
de l’angiotensine II dans la physiologie du tissu adipeux, notamment dans le
développement de la résistance à l’insuline; l’impact des niveaux de
vitamine D et l’activité des maladies inflammatoires chroniques de
l’intestin; le rôle du métabolisme postprandial des acides gras dans le
développement du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires; les
mécanismes anti-diabétiques de la chirurgie bariatrique; la
contribution des mécanismes héréditaires non traditionnels ou épigénétiques
dans la transmission de l’obésité, du diabète et de la maladie
cardiovasculaire; essais cliniques en utilisation des nouveaux médicaments
pour le traitement du diabète; le développement de modalités d’interventions
cliniques portant sur l’obésité, le diabète et le syndrome
cardio-métabolique (syndrome de résistance à l’insuline); l'évaluation de
l'efficacité de l'approche visant la modification des habitudes de vie de la
clientèle obèse; le traitement des maladies hypophysaires telles que
l’hypopituitarisme, l’acromégalie et la maladie de Cushing; des essais
cliniques en utilisation des nouveaux médicaments pour le traitement du
cancer de la thyroïde; etc.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au
pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de
Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans
le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche
allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte,
il regroupe près de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens)
de plusieurs disciplines (biochimie, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences
biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la réadaptation, nutrition
humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, santé
communautaire, psychologie, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille annuellement
près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et
fellows.
Dans l'axe de recherche "nutrition, énergie, stress,
inflammation et métabolisme en périodes critiques"; on y retrouve 10
chercheurs dont les intérêts portent sur :
la santé
cardiométabolique (diabète, obésité, etc.); on y retrouve 10 chercheurs
dont les intérêts portent sur les mécanismes moléculaires de l'hypothyroïdie
congénitale (HC) secondaire; le métabolisme de la vitamine D chez les
enfants prématurés et relations foeto-maternelles; l'évaluation du statut
nutritionnel en vitamines liposolubles chez le nourrisson; la définition des
profils lipidiques et hormonaux chez les enfants sains; l’influence des
habitudes de vie (l’activité physique, la sédentarité, l’alimentation, et le
sommeil) sur la santé métabolique de l’enfant; le métabolisme des
lipoprotéines, hyperlipidémies et athérosclérose; le diabète secondaire à la
fibrose kystique et à d'autres maladies chroniques; l'optimisation des
interventions par l’interaction exercice-nutrition chez les personnes obèses
ou diabétiques; l'’évaluation de l’efficacité des recommandations touchant
les habitudes de vie modifiables des jeunes présentent un trouble
cardiométabolique; l’évaluation de ces stratégies novatrices de traitement
ou de prévention des maladies cardiométaboliques chez l’enfant; etc.
la nutrition humaine
(4 chercheurs) : l’absorption et le métabolisme in situ de la vitamine D au
sein d’organes particulièrement touchés par la fibrose kystique (FK), soit
l’intestin et le pancréas; l’impact d’un statut nutritionnel insuffisant et
déficient en vitamine D chez une clientèle ayant risque potentiel de
déficience; les effets secondaires métaboliques retrouvés chez les
survivants de cancers pédiatriques, plus particulièrement la leucémie
lymphoblastique aiguë; le rôle du stress oxydant en relation avec la
nutrition dans la pathophysiologie des maladies inflammatoires de
l’intestin, soit la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse; la contribution
des composantes métaboliques dans la physiopathologie de la scoliose
idiopathique de l’adolescent; les maladies nutritionnelles (obésité,
résistance à l’insuline, diabète de type II) et relation avec le stress
oxydatif et les acides gras essentiels; le stress oxydant chez les
nouveau-nés particulièrement chez les prématurés en association avec des
complications pathologiques associées à la prématurité telles que la
dysplasie broncho pulmonaire et la cholestase; l’impact de la nutrition
durant la période néonatale sur les mécanismes métaboliques impliqués dans
la re-programmation du métabolisme du glucose et des lipides; 3.la
compréhension des processus physico-chimiques réactions au sein des
solutions de nutrition parentérale, et entérale, conduisant à l’oxydation
des nutriments afin de proposer des solutions alternatives sécuritaires pour
l’enfant; profil de réponse physiologique à l’effort et de pratique
d’activité physique au cours de la croissance et en contexte d’obésité;
amélioration de la mesure de la pratique d’activité physique (ex.
accéléromètres); activité physique et populations à haut risque (ex. diabète
de type 1); etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre
dans ce domaine :
découverte que graisse brune contribue à brûler des
calories;
création d’une plateforme nutritionnelle novatrice
destinée aux enfants et aux adolescents;
réalisation d'une étude
démontrant que des saines habitudes de vie (dont l'alimentation) et
l'activité physique permet de faire dimunuer les risques de diabète de type
2 chez les enfants et adolescents.
-
Centre de recherche en
endocrinologie moléculaire et oncologie et génétique humaine :
rattaché au Centre de recherche du CHU de Québec et affilié à l'Université
Laval; il est spécialisé dans le domaine de l'endocrinologie et de la
signalisation cellulaire et moléculaire des cancers et maladies
hormono-sensibles ainsi que dans la mise au point de méthodes de diagnostic,
prévention et traitement de ces maladies. Il regroupe une trentaine de
chercheurs de différentes disciplines (biochimie, biologie cellulaire et
moléculaire, bio-informatique, génétique, microbiologie, pharmacologie,
physiologie, endocrinologie, etc.).
Ses principaux intérêts portent
sur les l’effet neuroprotecteur des stéroïdes sexuels; la caractérisation
des transcriptomes de plusieurs tissus et leur régulation par les hormones
stéroïdiennes afin d’identifier, de cloner et de caractériser
fonctionnellement les gènes d'intérêt qui pourront être utilisés comme
cibles thérapeutiques pour le cancer, les maladies coronariennes et
l’obésité; les facteurs de risque hormonaux et environnementaux, impliqués
dans la susceptibilité aux cancers du sein, de l’ovaire et de la prostate;
les déterminants génétiques et endogènes ainsi que leur régulation par les
composés nutritionnels sur la physiopathologie de l’obésité et leurs effets
sur les principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et le
diabète; les effets d’interventions pharmacologiques et nutritionnelles sur
la sensibilité à l’insuline et la tolérance au glucose, afin de caractériser
les facteurs hormonaux impliqués dans la grossesse diabétique; les
mécanismes de développement et de l’action des prohormones sexuelles
impliquées dans les maladies endocriniennes (cancers hormono-sensibles de
l’endomètre, du sein et de la prostate, obésité, dyslipidémies et diabète);
etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de ce
centre :
identification des sources et mécanismes de formation des
stéroïdes dans les cancers hormono-sensibles (dont le cancer du sein et le
cancer de la prostate);
découverte et le développement clinique du
traitement combiné du cancer de la prostate;
identification des
modulateurs de la glucuronidation des androgènes dans les cellules du cancer
de la prostate;
découverte de gènes de prédisposition aux cancers
hormono-sensibles (sein, ovaire et prostate);
identification de facteurs
génétiques et environnementaux modifiant le risque de cancer du sein;
caractérisation de la majorité des enzymes impliquées dans la formation et
l’inactivation des stéroïdes sexuels;
développement de nouveaux
inhibiteurs de la formation et de l’action des stéroïdes;
développement
d’approches analytiques par spectrométrie de masse hautement sensibles et
spécifiques permettant d’établir le profil des stéroïdes sexuels et des
acides biliaires;
identification et la caractérisation de facteurs de
transcription dont l’expression est modulée par les stéroïdes sexuels dans
les cellules mammaires et prostatiques;
rôle des acides gras oméga-3 dans
la réduction du stress oxydatif et dans la régulation de la sensibilité à
l’insuline;
démonstration de la relation entre l’expression génique,
l’ingestion de graisses et les facteurs de risques cardiovasculaires;
rôle des métabolismes oestrogénique et androgénique dans la régulation de
l’adiposité (masse corporelle);
identification des sources et mécanismes
de formation des stéroïdes dans les cancers hormono-sensibles.
-
Centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal : ce centre
interuniversitaire regroupant 38 chercheurs réguliers de différentes
disciplines et provenant de xx universités (Montréal, Mcgill ,Laval,
Sherbrooke, Concordia, UQAR, UQAM, UQTR, etc.), une cinquantaine de
chercheurs associés et collaborateurs provenant de d'autres groupes de
recherche d'universités québécoises, d'ailleurs au pays et de
l'international; il cherche à comprendre autant l’étude des fondements de
l’éthique et de ses principaux concepts, que celle des dimensions normatives
de politiques publiques dans des domaines tels que la médecine, la gestion
de l’environnement naturel et humain, la diversité sociale et culturelle.
Dans l'axe "éthique et santé"; on y regroupe 6 chercheurs
réguliers de différentes disciplines (médecine génétique, santé publique,
droit, philosophie) provenant des universités de Montréal, Mcgill et
Sherbrooke dont les recherches sont effectuées sur les problèmes éthiques soulevés lors de la recherche sur le cancer, ainsi
que lors des interventions et traitements du cancer; les enjeux bioéthiques de
la procréation médicalement assistée et de la génétique; les aspects
éthiques reliés à l’épidémie du VIH/Sida; la protection des personnes
vulnérables dans la recherche et la pratique clinique; les enjeux éthique
dans la recherche translationnelle biomédicale; les enjeux éthiques et
politiques en lien à l’identification et à la gestion des conflits
d’intérêts; les dilemmes éthiques vécus par les professionnels de la santé,
civils, militaires ou travailleurs humanitaires; les aspects éthiques dans
l’utilisation des technologies et des services en génétique clinique;
l'équité dans la pratique clinique et dans les systèmes de santé;
l’évaluation des programmes et des politiques publiques de santé dans un
contexte de santé mondiale et d’équité; etc.
-
Centre de recherche
sur le diabète de Montréal : rattaché au Centre de recherche du
CHUM; il est le second plus important centre de recherche entierement
consacré au diabète au Canada. Il regroupe 52 chercheurs fondamentaux,
cliniciens et en santé ds populations provenant de 6 universités (Montréal,
Mcgill, UQAM, Laval, Sherbrooke et Ottawa) provenant de nombreuses
disciplines (biologie cellulaire et moléculaire, biochimie, pharmacologie,
physiologie, médecine expérimentale, nutrition humaine, sciences
biomédicales, sciences infirmières, sciences pharmaceutiques, endocrinologie
et médecine interne) qui se concentrent sur les mécanismes du diabète de
types 1 et 2, leurs complications et les désordres cardio-métaboliques
associés afin de développer de nouvelles méthodes de prévention, de nouveaux
outils diagnostiques, de nouvelles approches de traitement et découvrir de
nouveaux médicaments pour ces maladies.
Les intérêts portent
notamment sur la physiopathologie du
diabète sucré chez les patients atteints de fibrose kystique; l’interaction entre les facteurs génétiques et
environnementaux quant au développement de l’hypertension et d’autres
troubles cardiovasculaires; le mécanisme pour la mauvaise formation de
vaisseaux collatéraux dans le diabète; les facteurs de survie dans la
néphropathie diabétique; les mécanismes impliqués dans le comportement
alimentaire motivé et états émotionnels; les fonctions du système
endocrinien de l'os et de l' ostéocalcine; les changements moléculaires qui
se produisent dans les tissus malades des diabétiques; les mécanismes par
lesquels les acides gras stimulent la sécrétion d' insuline aiguë; la
caractérisation de la dynamique fonctionnelle des cellules Treg dans les
maladies auto - immunes humaines (diabète de type 1); la fonction des
régions cérébrales innervées par la dopamine dans différentes maladies et
troubles de santé dont le diabète et l'obésité; le métabolisme des acides
gras postprandiale dans le développement du diabète de type 2 et les
maladies cardiovasculaires; les interactions entre la formation d'exercice
et des agents anti-hyperglycémiques sur le contrôle de la glycémie; l'effet
de l'activité physique sur la sécrétion d' insuline dans le diabète; les
complications vasculaires du diabète; le rôle des peptides GI
(gastro-intestinaux) dans la régulation de l'équilibre énergétique et ses
liens avec le diabète; l'identification de biomarqueurs de maladies
cardiométaboliques dans le vieillissement pour prédire le risque de maladies
liées à l'âge telles que l'obésité, le type 2 diabète, sténose aortique,
résistance à l'insuline, et des troubles thermogenèse; etc.
Voici
quelques exemples de découvertes et réalisations de ce centre :
découverte qu'un nouveau type d'agent antihypertenseur peut diminuer les
résultats cardiovasculaires;
découverte que l'hyperglycémie
post-prandiale est un facteur de risque pour le diabète et ses complications
vasculaires;
élaboration et la validation des algorithmes pour
l'ajustement des doses d'insuline pour la thérapie intensive à l'insuline.
-
Centre de
recherche sur le tissus osseux et le paronte : ce centre de recherche
relevant de l'Université Mcgill, mais qui regroupe une soixantaine de
chercheurs de plusieurs disciplines (biochimie, biologie cellulaire et
moléculaire, génie biomédical, génie chimique, génie mécanique, génétique,
médecine expérimentale, microbiologie, nutrition humaine, pharmacologie,
physiologie, santé communautaire, sciences biomédicales, sciences dentaires,
endocrinologie, rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.) provenant
de 5 universités (Mcgill, Montréal, Laval, Sherbrooke et Polytechnique),
ainsi que du CNRC, de l'hôpital des Shriners de Montréal et de l'Université
McMaster en Ontario dont l'objectif est d'effectue de la recherche
fondamentale, appliquée et clinique dans le diagnostic, le traitement et la
prévention dans les domaines aussi variés que les maladies inflammatoires
(telles que l'arthrite, l'arthrose et l'ostéoporose); les maladies osseuses
métaboliques et métastatiques; les maladies musculo-squelettiques et
orthopédiques et les maladies de la cavité orale.
Dans le domaine des
maladies métaboliques; on y retrouve 6 chercheurs dont les intérêts
portent sur le métabolisme du calcium; la régulation des ostéoclastes, les
cellules responsables de la destruction osseuse dans des maladies telles que
l'ostéoporose, l'arthrite rhumatoïde, la parodontite et de métastases
osseuses; la génétique moléculaire dans les gènes contrôlant le
calcium sanguin et de l'homéostasie squelettique afin de mieux comprendre
les troubles du métabolisme minéral; les maladies métaboliques de l'os dont
l'ostéoporose; le diagnostic précoce et le traitement de l'hématochromatose
classique; etc.
-
Centre for Indigenous
Peoples Nutrition and Environment (CINE) (en anglais) : seul
centre de recherche universitaire consacré à la nutrition des peuples
autochtones au monde, ce centre de l'Université Mcgill regroupe 6 chercheurs
réguliers et 2 chercheurs associés qui s’intéressent aux
effets et aux impacts de leur alimentation traditionnelle et contemporaine
sur leur santé et sur la qualité de l’environnement.
Il effectue des
recherches multidisciplinaires en nutrition humaine et en santé publique.
Les sujets de recherches sont : la détermination des substances nutritives
dans les systèmes d’alimentation traditionnelle; la détermination du choix
d’alimentation traditionnelle par rapport à l’environnement et la culture; les effets des substances toxiques absorbées par les habitats
des communautés autochtones; etc.
- Chaire Cancer de la prostate de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; élabore des modèles précliniques pour étudier la biologie moléculaire et cellulaire du cancer de la prostate et combine les connaissances moléculaires avec la recherche clinique afin d’optimiser les outils de dépistage et les traitements.
- Chaire CRMUS sur le métabolisme des lipides dans le vieillissement de l'Université de Sherbrooke : rattachée au Centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke; elle tente de relier le métabolisme des gras à la fonction cognitive ou à la santé du cerveau afin de de mieux comprendre les modifications du métabolisme des lipides qui ont lieu de la naissance jusqu’au vieillissement et d’évaluer si ces modifications contribuent à augmenter le risque de développer un déclin de la mémoire au cours du vieillissement (comme par exemple : la démence ou la maladie d'Alzheimer).
- Chaire d'excellence en recherche du Canada sur l'axe microbiome-endocannabinoïdome dans la santé métabolique (voir aussi la page de l'Université Laval) : premiere chaire au monde qui étudie les mécanismes par lesquels le microbiome intestinal et le syndrome métabolique agissent l'un sur l'autre par le truchement de l'endocannabinoïdome et leurs implications dans l'obésité et le développement du diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et d'autres maladies.
- Chaire de nutrition de l'Université Laval : s'intéresse aux impacts des gras alimentaires et de certaines approches globales comme la diète méditerranéenne sur les facteurs de risque cardiométabolique associés à l’obésité; au comportement alimentaire et son impact sur le contrôle du poids; ainsi que l'amélioration des régimes alimentaires pour les athlètes en nutrition sportive.
- Chaire de recherche de l'Université de Sherbrooke sur le métabolisme cérébral et la cognition au cours du vieillissement : rattachée au Centre de recherche sur le vieillissement de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke; elle s'intéresse au métabolisme et au rôle physiologique des acides gras oméga-3 qui permettront de développer des interventions diététiques ciblées susceptibles d’améliorer la santé et l’autonomie cognitive chez la personne âgée.
- Chaire de recherche du Canada en génomique appliquée à la nutrition et à la santé : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle étudie les gènes liés aux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires et la façon dont ceux-ci interagissent avec divers nutriments, notamment les suppléments alimentaires d’acide gras d’origine marine, tel que l’oméga-3.
- Chaire de recherche du Canada en nutrition, développement et vieillissement : cette chaire de l’Université Mcgill étudie les effets de la nutrition sur la santé des os.
- Chaire de recherche du Canada en activité physique, nutrition et bilan énergétique : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle étudie les facteurs qui influencent le bilan énergétique des individus, notamment les liens entre l'activité physique et l'alimentation afin de mieux comprendre ce qui provoque l'obésité et d'élaborer des programmes de prévention.
- Chaire de recherche du Canada en génomique prédictive de l'hypertension et des maladies cardiovasculaires : étudie l’interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux quant au développement de l’hypertension et d’autres troubles cardiovasculaires afin de développer de nouveaux outils diagnostics précoces de l'hypertension.
- Chaire de recherche du Canada sur les aspects sociaux et environnementaux de la nutrition : cette chaire de l'Université Mcgill étudie les déterminants biologiques, sociaux et environnementaux de la nutrition au début de la vie afin d'améliorer les programmes de prévention d'éducation aux saines habitudes alimentaires auprès de la population de tous âges.
- Chaire de recherche du Canada sur le diabète et le métabolisme : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse aux mécanismes moléculaires de la sécrétion d'insuline régulée par le glucose chez les personnes saines et chez celles qui sont atteintes de diabète de type 2 afin de prévenir et traiter le diabète.
- Chaire de recherche du Canada sur le diabète et la fonction de la cellule bêta-pancréatique : rattachée au Centre de recherche sur le diabete de Montréal du Centre de recherche du CHUM; elle tente de comprendre le fonctionnement normal des cellules bêta pancréatiques et ses perturbations dans le diabète afind’identifier de nouvelles thérapies pour le traitement du diabète de type 1 et de type 2.
- Chaire de recherche en chirurgie bariatrique et métabolique de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle développe de nouvelles techniques chirurgicales minimalement non invasives pour les personnes souffrant d'obésité ou d'une maladie cardiométabolique.
- Chaire de recherche GSK/IRSC sur le diabète de l'Université de Sherbrooke : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle s'intéresse aux causes du diabète de type 2 et ont pour but de cibler des méthodes de prévention et de traitement précoce de cette maladie chronique.
- Chaire de recherche sur l'obésité de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle cherche à mieux comprendre l’étiologie, les complications, le traitement et la prévention de l’obésité
- Chaire de recherche sur le diabète et les complications vasculaires : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle tente mieux comprendre les mécanismes causant des complications vasculaires liées au diabète afin de développer de nouveaux traitements pour prévenir ou renverser les maladies vasculaires liées au diabète.
- Chaire de recherche UQTR en neuroanatomie chimiosensorielle : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et au Groupe de recherche CogNAC de l'UQTR; elle cherche à comprendre la physiologie, la psychologie et la pathologie des sens chimiques, c'est-à-dire l'odorat, le goût et le système trigéminal (qui nous permet de percevoir le piquant, le rafraîchissant, etc).
- Chaire Roger-Des-Groseillers d’oncologie chirurgicale hépatobiliaire et pancréatique : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle porte sur l’évaluation de nouveaux médicaments en oncologie HBP, la mise sur pied d’une banque de données cliniques et de tissus humains des patients atteints de cancers primaires et secondaires du foie (ex. : métastases hépatiques colorectales), de cancers du pancréas et des voies biliaires.
- Chaire internationale en cardiologie interventionnelle et approche transradiale : rattachée au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; elle vise à faire la promotion partout dans le monde de l’utilisation de l’approche transradiale pour l’angiographie diagnostique et les interventions coronaires et non coronaires percutanées.
-
Groupe d’études des
protéines membranaires : regroupant 30 chercheurs réguliers et une
vingtaine de chercheurs associés de différentes disciplines (biochimie,
bioologie cellulaire et moléculaire, physiologie, pharmacologie, sciences
pharmaceutiques, physique) des universités Mcgill, Montréal et Concordia; il effectue des recherches sur ces protéines qui
représentant le tiers des produits qui composent le génome humain.
Ses
principaux thèmes de recherches sont : les relations structure-fonction à
l’échelle moléculaire, les protéines membranaires et la biologie cellulaire, le
transport ionique et les fonctions physiologiques, la génétique et les
protéines membranaires.
-
Groupe
de recherche et d’intervention en éducation physique sportive adaptive GRAPA :
regroupant près de 40 chercheurs en sciences de l'activité physique,
sciences de la réadaptation, psychologie, danse et gériatrie) et une
vingtaine de chercheurs associés de l'UQAM, Montréal et Concordia; il vise à
améliorer la santé de populations spécifiques d'individus ayant des
problèmes de santé, ou à risque par l'activité physique et ce,
par le développement et l’amélioration de programmes et de stratégies
d’intervention auprès de personnes handicapées par la pratique de l’activité physique.
Les intérêts en métabolisme et obésité portent sur :
composition corporelle : dynapénie, sarcopénie, qualité musculaire,
sarcopénie-obésité, ostéoporose, fonction musculaire; profil fonctionnel :
muscle, force, mobilité autonomie, chutes, fractures; contrôle des fonctions
métaboliques; physiologies musculaire et mitochondriale: aspects
cellulaires et moléculaires du vieillissement musculaire; les mécanismes
impliqués dans les pertes de masse et de fonction musculaire qui occurrent
au cours du vieillissement; nutriments spécifiques et fonctions
métaboliques; ; impact d’un mode de vie actif sur la santé fonctionnelle et
corporelle chez les personnes âgées; effet d’un programme d’entrainement et
d’une supplémentation en protéine sur la fonction musculaire et la mobilité
chez l’homme âgée en santé; etc.
-
Groupe de recherche en oncologie et endocrinologie moléculaires GROEM de
l'UQTR. : regroupant 7 chercheurs qui développent de nouvelles
stratégies thérapeutiques pour le traitement de pathologies humaines telles
que les cancers féminins (sein, ovaire, utérus) le VIH et les maladies
endocriniennes.
Les intérêts portent sur la physiologie de la
reproduction; la biologie des systèmes reproducteurs; la biologie du cancer;
l'immunobiologie; physiologie et endocrinologie du cancer et de la
reproduction; résistance aux agents chimiothérapeutiques et aux métastases;
facteurs de transcription, thérapies anti-cancéreuses et le
développement de médicaments chimiothérapeutiques (principalement pour le
cancer du sein, le cancer de l’utérus et le cancer des ovaires).
-
Institut de
recherche du CUSM : composante du CUSM et affilié à
l'Université Mcgill, il est classé second plus grand centre de recherche en
santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of
Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au top
100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des
disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques,
sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1
300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans le domaine des maladies endocriniennes et
stéroïdiennes adultes; on y retrouve 22 chercheurs dont les intérêts
portent sur la fonction d'une nouvelle famille de facteurs de croissance des
tissus (les granulines); la régulation physiologique et perturbation de
l'environnement de développement des mâles des cellules germinales; la
régulation hormonale des minéraux et de l homéostasie squelettique; la
neuroendocrinologie; la relation entre les maladies métaboliques et
l'infertilité chez les hommes et les femmes (syndrome des ovaires
polykystiques) et son traitement; les rôles de l'hormone de croissance et de
glucagon dans les réponses métaboliques à jeun totale prolongée chez les
humains obèses; la découverte de nouveaux gènes de signalisation associée à
un récepteur exprimé dans la utérus; la compréhension des mécanismes qui
favorisent les métastases du cancer du sein; les mécanismes moléculaires des
hormones de croissance; la pathophysiologie et le traitement des
maladies liées à la synthèse de l'hormone stéroïde modifiée, y compris les
pathologies endocriniennes, troubles de la reproduction mâle,
neuropathologies, et le cancer; le cancer du système endocrinien et les
tumeurs neuroendocriniennes; etc.
Dans le domaine
des maladies métaboliques adultes; on y retrouve 22 chercheurs dont les
intérêts portent sur la génétique moléculaire des troubles du métabolisme
minéral avec un accent sur l'analyse fonctionnelle des mutations
héréditaires dans les gènes contrôlant le calcium et l'homéostasie
squelettique; la génétique moléculaire et de l'immunologie du diabète; la
résistance à l'insuline; la gestion de l'obésité et des maladies
apparentées; la régulation de l'appétit; la prévention du gain de poids; le
développement de nouvelles stratégies pour la prévention et le traitement
des maladies liées à l'obésité; le diabète pendant la grossesse; le
traitement par pompe à insuline; la biologie cellulaire et la
physiopathologie de la maladie du foie gras et diabète de type 2; la
régulation génétique de la minéralisation des tissus; la relation entre les
maladies métaboliques et l'infertilité chez les hommes et les femmes
(syndrome des ovaires polykystiques) et son traitement; l'intolérance au
glucose; le diabète sucré; l'hypoglycémie; les facteurs de croissance de
type insuline; la prévention de l' hypoglycémie dans le diabète de
type 1; la gestion intensive du diabète de type 1 et de type 2;
l'hypercholestérolémie; l'hypertriglycéridémie; l'osétoporose; etc.
Dans le domaine des maladies métaboliques et endocriniennes pédiatriques
(Hôpital
de Montréal pour enfants);
on y retrouve 4 chercheurs dont les intérêts portent sur l'impact
métabolique sur les nourrissons de traitement du diabète gestationnel avec
la metformine; l'obésité pédiatique; le diabète pédiatrique de type 1; les
mécanismes moléculaires des hormones de croissance; les troubles de la
croissance; la prévention de l'obésité chez les enfants et adolescents; etc.
Dans le domaines des maladies urologiques pédiatriques; on y
retrouve 4 chercheurs dont les intérêts portent sur les mictions
dysfonctionnelles; la vessie neurologique; la prise en charge des
hydronéphroses décelées après la naissance; la reconstruction pénienne et
des maladies urétrales; étropéritonéoscopie surrénalectomie chez les
enfants; la pyéloplastie laparoscopique chez les enfants; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de
cet institut dans ces domaines :
réalisation d'une étude démontrant
qu'une chirurgie bariatrique chez les personnes obèses morbides fait
diminuer jusqu'à 80 % le risque de développer un cancer (notamment celui du
sein et du colon), en plus de diminuer les risques de maladies
cardiovasculaires;
découverte de protéines servant au fonctionnement
métabolique du corps;
développement d'une nouvelle technique
d'implantation pour pyéloplastie laparoscopique chez les enfants;
développement d'une approche de rétropéritonéoscopie surrénalectomie chez
les enfants.
-
Institut de recherche du
Ottawa Hospital : composante du Ottawa Hospital et
affilié à l'Université d'Ottawa en Ontario; il est le troisième plus grand
centre de recherche en santé au Canada (derrière l'University Health Network
de l'University of Toronto et l'Institut de recherche du CUSM de
l'Université Mcgill). Il regroupe plus de 460 chercheurs (scientifiques et
cliniciens-chercheurs) dans de nombreuses disciplines (biochimie, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 700
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement
près de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et
fellows de partout au Canada et même ailleurs dans le monde). Bien qu'il
soit situé en Ontario, l'Ottawa Hospital et son institut de recherche est
également fort actif dans l'Ouest du Québec.
Dans le domaine du
diabète, obésité, métabolisme et endocrinologie; les recherches sont
effectuées au sein du Centre
de recherche de l’IRHO sur le diabète, l’obésité, le métabolisme et
l’endocrinologie en collaboration avec le Centre
Foustanellas d'endocrinologie et du diabète rattaché à l'Institut. On y
retrouve 11 scientifiques et chercheurs cliniciens (endocrinologues) qui
s'intéressent au ciblage des nutriments, comme les protéines de blé, qui
peuvent causer le diabète de type 1 chez certaines personnes; aux mécanismes
de développement et de communication des cellules adipeuses et leurs liens
et interactions avec les autres cellules du corps leurs implications dans le
diabète et les maladies cardiovasculaires; l’influence du cerveau sur le
foie et la production de glucose; l'élaboration d’un traitement pour
modifier le cholestérol à partir de molécules comme les proprotéines
convertases; des essais cliniques pour évaluer différents types d’exercices
et divers médicaments afin d’optimiser le traitement et le contrôle du
diabète de type 2 et des problèmes connexes; des études cliniques sur
l’hypertension et le diabète gestationnel durant la grossesse; ainsi que des
études cliniques sur les troubles thyroïdiens comme l’hypothyroïdie et le
cancer de la thyroïde.
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations de cet institut dans
ce domaine :
isolement de la première protéine de blé d’intérêt
potentiel qui semble endommager les cellules produisant de l’insuline dans
le pancréas.
-
Institut de
recherche en santé publique de l'Université de Montréal : PLUS important centre de
recherches en santé publique en milieu universitaire au Canada et dans la
francophonie mondiale regroupant plus de 100 chercheurs de différentes
disciplines reliées à la santé des populations de l'Université de Montréal et de
partenaires tels que l'Institut national de la santé publique du Québec et les
directions régionales de la santé publique du Ministère de la santé du Québec.
Parmi les travaux de recherches reliées à la nutrition
humaine; les intérêts portent sur la nutrition publique et la promotion de
santé nutritionnelle. Les intérêts portent sur : les radicaux libres et
maladies cardiovasculaires, épidémiologie des déséquilibres énergétiques et des
carences alimentaires, les comportements alimentaires, facteurs psychosociaux
dans l’obésité et le diabète, etc.
-
Institut des recherches
cliniques de Montréal : organisme privé sans but lucratif, dont le
financement provient de diverses sources, il est le plus important centre de
recherche en santé ne faisant pas partie d'une composante d'un hôpital au Québec
et l'un des plus importants centres de recherche en santé au pays affilié à
l'Université de Montréal; il regroupe plus de 70 chercheurs de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire, chimie,
microbiologie-immunologie, génétique, médecine expérimentale, neurosciences,
nutrition, pharmacologie, physiologie, sciences biomédicales, etc.) répartis en
34 unités de recherche; emploi plus de 250 personnes (agents de recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus
de 300 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux provenant de
partout au pays.
Dans le domaine de la santé nutritionnelle; on
y retrouve 3 chercheurs dont les intérêts portent sur le métabolisme des
lipides, les mécanismes moléculaires du diabète; la résistance à l'insuline et
sur l'obésité; les nouveaux mécanismes qui peuvent mener au développement des
maladies cardiométaboliques chez l’humain, tels que le diabète de type 2 et
l’athérosclérose; essais cliniques de nouveaux traitements nutritionnels pour
les patients adultes souffrant de diabète de type 1; etc.
-
Institut sur la
nutrition et les aliments fonctionnels de l'Université Laval INAF :
plus important regroupement de chercheurs au Canada entièrement dédié à
l’étude des aliments et de leurs composantes dans le contexte des liens
entre la nutrition, la santé et la prévention des maladies chroniques par de
la recherche fondamentale, appliquée et clinique.
Il regroupe près de
50 chercheurs de différentes disciplines (agronomie, nutrition, sciences et
technologie des aliments, biochimie, chimie, microbiologie, pharmacologie,
physiologie, médecine expérimentale, sciences biomédicales, sciences de
l'activité physique, sciences pharmaceutiques, psychologie, santé publique,
médecine interne, etc.) et 25 chercheurs associés provenant des universités
Laval, Montréal, Sherbrooke et UQAM qui s’intéressent tout particulièrement à 3
principaux domaines de recherche, dont :
Nutrition et santé (comprend 25 chercheurs) dont les
intérêts portent sur la consommation de gras oméga-3 et cognition lors du
vieillissement chez l’humain; l'oxydation des acides gras; les comportements
alimentaires en lien avec la problématique du poids et les différences entre
les hommes et les femmes en réponse à différents types d’intervention
nutritionnelle; les déterminants maternels des maladies chroniques en
utilisant le diabète gestationnel comme modèle; suppléments de graines
de lin broyées chez la femme ménopausée avec essais cliniques randomisés;
l’obésité abdominale et de complications métaboliques; les effets de
l'exercice, de la nutrition et d’autres facteurs d’environnement sur le
métabolisme énergétique et le risque de surpoids; l’identification de
nouveaux gènes de susceptibilité à l’obésité; la santé cardio-métabolique
associée à l’obésité et au syndrome métabolique; le développement des
dyslipidémies postprandiales chez des individus résistants à l’insuline;
l’identification des gènes du système métabolique influençant les facteurs
de risque des maladies cardio-vasculaires; les relations entre les acides
gras omega-3, le gène COX2 et le cancer de la prostate; l'évaluation
prospective de la malnutrition chez les patients urologiques; l'effet d'une
supplémentation en graines de lin sur les paramètres du métabolisme osseux
et lipidique, sur les symptômes de ménopause et les marqueurs non
traditionnels des maladies cardiovasculaires; l’impact de la nutrition sur
le métabolisme des lipoprotéines intestinales dans les états
d’insulino-résistance chez l’humain; les liens entre les acides gras et les
maladies du cerveau; les effets toxiques des radicaux libres et du
stress oxydatif dans le système nerveux central et dans les maladies
neurodégénératives (maladies d’Alzheimer, Parkinson); etc.
- Laboratoire de recherches métaboliques sur le foie et l’exercice : situé au CEPSUM de l'Université de Montréal; il étudie la contribution hépatique afférente dans la régulation de la réponse métabolique et hormonale au cours de différentes situations telles l'exercice, le jeûne, le diabète et l'obésité.
- Mary Emily Clinical Nutrition Research Unit (et Chaire de recherche du Canada en nutrition et la santé à tous les âges) (en anglais) : cette unité de recherche-intervention de l'Université Mcgill située à Ste-Anne-de-Bellevue se consacre à l'expérimentation de la nutrition humaine en utilisant des régimes contrôlés avec précision auprès de différents groupes de populations afin d'améliorer la santé de la vie des individus de tous âges, qu'ils soient nouveau-nés, les enfants plus âgés ou adultes.
- McGill Nutrition and Performance Laboratory (en anglais) : ce laboratoire de recherche de l'Université Mcgill regroupant 4 chercheurs (orthopédie, physiothérapie, kinésiologie et nutrition); cherche à identifier et caractériser les causes biologiques de la malnutrition et la perte de fonction afin de trouver des façons de les renverser, par la nutrition et la réadaptation afin d'améliorer la classification, le diagnostic et le traitement des patients atteints de maladies chroniques avancées telles que le cancer, le lymphœdème, le sida et la fragilité chez les personnes âgées.
-
Regroupement québécois de recherche sur la fonction, la structure et
l'ingénierie des protéines PROTEO : il regroupe près de 40 chercheurs
de différentes disciplines (biochimie, biologie cellulaire et moléculaire,
bio-informatique, biophysique, chimie, génie chimique, microbiologie -
sciences, microbiologie-immunologie, sciences et technologie des aliments,
nutrition humaine, physiologie, pharmacologie, sciences pharmaceutiques,
etc.) provenant de 10 universités (Laval, Sherbrooke, Montréal, Mcgill,
UQTR, Concordia, UQAM, INRS-Armand-Frappier, Polytechnique et Ottawa), ainsi
que des chercheurs associés provenant d'Héma-Québec et de centres collégiaux
de transfert de technologie (Transbiotech, Oléatek et CNETE) ayant pour
objectif la compréhension de la relation entre la structure des protéines et
leurs fonctions biologiques (protéines de reconnaissance
des acides nucléiques, métalloprotéines, protéines et peptides membranaires,
protéines d'intérêt appliqué, etc).
Les principaux intérêts dans le
domaine de la santé portent notamment sur l'identification de nouvelles
cibles, de biomarqueurs inédits et de nouveaux outils diagnostics pour
détecter précocement différentes pathologies (structure des protéines
reliées aux maladies neurodégénératives, structure des protéines dans les
cancers, contrôle de qualité des protéines dans les mitochondries,
mécanismes moléculaires de carcinogénèse hépatique dans la tyrosinémie
héréditaire, développement de biomarqueurs du cancer dans les miARNs du
plasma, etc.).
Voici quelques exemples de découvertes et réalisations
de ce regroupement :
découverte de l'existence d'un
proteome alternatif impliquée notamment dans les maladies neurodégénératives
(dont l'ataxie et la maladie d'Alzheimer).
-
TRANSNUT : Ce centre de recherche de l'Université de Montréal se penche sur phénomène de la
transition nutritionnelle, qui désigne ces changements dans les habitudes de
vie et d’alimentation dans les pays en développement, dans une approche
pluridisciplinaire. Il se penche également sur les maladies non
transmissibles et les problèmes de malnutrition. Il regroupe 10 chercheurs
en nutrition dont les intérêts portent sur :
les systèmes alimentaires, la nutrition internationale, la santé
mondiale, l'évaluation diététique, l'éducation nutritionnelle, la formation
en nutrition, l'activité physique et la nutrition, etc.
En maladies de l’œil, maladies ORL, santé de l'audition, du langage et de la vision :
-
Centre
de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : affilié à l'Université
de Montréal et regroupant 38 chercheurs; il est spécialisé en recherches
dans les domaines de de l'immunologie-oncologie; la néphrologie; la santé de
la vision; ainsi qu'en recherche clinique.
Dans le domaine de la
santé de la vision; on y retrouve 11 chercheurs de différentes disciplines
(ophtalmologie, optométrie, pharmacologie, physiologie, santé publique et
sciences neurologiques) dont les intérêts portent sur sur les cancers de l'œil
(globe oculaire, rétine, carcinome, etc.) : génétique du développement de la
rétine; mécanismes de signalisation intracellulaire de la mort des cellules
rétiniennes; le
développement d'un traitement potentiel pour les dégénérescences rétiniennes;
l'apoptose des cellules rétiniennes ganglionnaires; le développement de
nouvelles techniques chirurgicales de la cornée; la transplantation cornéenne; les maladies oculaires
vaso-prolifératives telles que la rétinopathie du prématuré et la rétinopathie
diabétique; le développement de traitement du glaucome et autres neuropathies
optiques connexes; la régénération des cellules souches dans le glaucome;
l’angiogénèse développementale et pathologique (vaisseaux sanguins) dans le but
de pouvoir identifier de nouvelles voies de signalisation contrôlant la
formation et la morphogénèse des vaisseaux sanguins de troubles tels que la
rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l'âge; les
problèmes de vision chez l’extrème prémature; les
dépressions et accidents chez les personnes en attente de chirurgie de la
cataracte; le développement de nouveaux traitements pour la kératite herpétique
et la kératite sèche; la description de la fréquence des maladies de l'œil; les
facteurs de risque des maladies de l'œil; les impacts de la dégénérescence
maculaire liée à l’âge, de la cataracte et du glaucome sur la perte d’autonomie
des patients; etc.
Voici quelques exemples de découvertes et
réalisations de ce centre dans ce domaine :
identification de l’une des
causes entraînant l’apparition d’un œdème maculaire (rétinopathie diabétique)
chez les patients diabétiques;
développement d'une méthode de dépistage du
glaucome à risque élevé;
découverte d'une molécule pour prévenir la
prématurité et qui aura des répercussions sur la prévention d’une maladie
oculaire à potentiel dévastateur, soit la rétinopathie de la prématurité;
découverte qu’en paralysant l’action d’un gène de la rétine présent dans la
tumeur, un patient souffant d'un cancer du cerveau peut être traitée par
radiothérapie;
réalisation d'une étude démontrant comment le cerveau réagit
lorsque de nouvelles stimulations visuelles l’atteignent après des années de
privation;
réalisation d'une étude démontrant les mécanismes moléculaires par
lesquels les neurones communiquent avec le système immunitaire pour réparer des
lésions vasculaires notamment dans les maladies de l'œil;
découverte que les
oméga-3 ralentiraient également la progression de certaines maladies des yeux,
notamment les maladies de la cornée;
développement d'une nouvelle technique
chirurgicale minimalement non invasive en transplantation de la cornée.
- Centre de
recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal (voir aussi le site du
Centre
d'études avancées en médecine du sommeil) : important centre de recherche
affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine de chercheurs
réguliers de plusieurs disciplines (biochimie, chirurgie-neurochirurgie,
médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie, psychiatrie, psychologie,
sciences infirmières, etc.) et une centaine de chercheurs associés provenant de
l'Université de Montréal, mais également des universités Concordia, Mcgill et
UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques, neurophysiologie et
traumatologie-soins aigus.
Dans le domaine des maladies ORL; les
intérêts portent sur la rhinite allergique; la rhinite professionnelle
allergique et non allergique; etc.
-
Centre de
recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et affilié
à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de recherche en
santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au Québec. Il
regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des disciplines reliées
aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire,
neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et biomédicales, sciences
pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique, sciences infirmières,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 500
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement 1000
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde) répartis sur 5 sites
hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec, St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et
St-Sacrement).
Dans le domaine des maladies oculaires et ORL;
on y retrouve 7 chercheurs dont les intérêts portent sur les effets de l'oxygène sur la physiologie de
différents types de cellules de l'œil; les mécanismes moléculaires de
l’atteinte oculaire d’origine diabétique; la reconstruction tissulaire de la
cornée et le développement de nouveaux traitements grâce au génie tissulaire
pour les pathologies oculaires telles que les maladies de l'endothélium
cornéen et la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA); la
reconstruction de l’interface entre la choroïde et la rétine pour traiter
des maladies dégénératives du segment postérieur de l’œil; la fonction de
protéines mutées du cycle visuel ainsi que les effets du diabète et des
rayons ultraviolets dans l’étiologie de différentes pathologies oculaires;
la régénération des axones du nerf optique jusqu’au cerveau pour traiter le
glaucome; le diagnostic précoce des cancers de l’œil; le processus de
cicatrisation de la cornée; la dégradation des photorécepteurs visuels; les maladies de la
rétine; les effets et l’efficacité de la chirurgie visuelle au laser;
l'évaluation de nouvelles technologies dans le suivi et le dépistage du
glaucome; etc.
Voici des exemples de découvertes et réalisations de ce centre dans ce domaine :
identification les gènes responsables de plusieurs maladies héréditaires
polygéniques qui causent la cécité;
développement d'une nouvelle méthode de
dépistage des glaucomateux à risque élevé.
-
Centre de recherche du CHUM : composante du CHUM et
affilié à l'Université de Montréal, il est le plus grand centre de recherche
dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé de
l’Université de Montréal, le troisième au Québec et parmi les plus imposants
au Canada et de plus, l’un des premiers à réunir sous un même toit un
continuum complet de recherche. Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la
plupart des disciplines des sciences de la santé (biochimie, biologie,
biologie moléculaire, bio-informatique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, nutrition, pathologie et biologie cellulaire,
pharmacologie, physiologie, psychologie, sciences biomédicales, sciences
neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences infirmières,
virologie-immunologie, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.). Il emploie plus de 1 700 personnes et accueille annuellement plus de
420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au pays et même d'ailleurs dans le monde.
Dans le domaine
des maladies oculaires et ORL; on y retrouve 5 chercheurs dont les
intérêts portent sur les maladies de la rétine (dont la DMLA et la
rétinopathie diabétique); le glaucome; les maladies cornéennes; les maladies
du segment antérieur et de la surface de l’œil; le diagnostic précoce des
cancers oculaires; le développement de nouvelles approches thérapeutiques
des cancers oculaires; la transplantation d'une kératoprothèse Boston chez
les patients atteints d'une maladie cornéenne sévère; la cornée
artificielle; la transplantation cornéenne; le dépistage de la rétinopathie
diabétique par télémédecine; l'investigation multicentrique de la
dégénérescence rétinienne liée à l’âge; etc.
Voici un exemple de réalisation de ce centre dans ce domaine :
développement (en cours) d'un outils diagnostic précoce de personnes à
risque de la maladie d'Alzheimer par l'analyse simple et non invasive de
l'œil.
-
Centre de recherche du CHUS : composante du CHUS et affilié à
l'Université de Sherbrooke, plus important centre de recherche toutes
catégories au Québec à l'extérieur de Québec et Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de
nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire,
microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie, génie biomédical,
sciences des radiations et imagerie médicale, sciences cliniques, sciences
de la réadaptation, santé communautaire, sciences infirmières, gérontologie,
psychologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.);
emploie plus de 900 personnes (professionnels de recherche, agents de
soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et
accueille annuellement plus de 500 étudiants de maitrise et doctorat,
stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs
dans le monde).
Dans les domaines des maladies oculaires et
ORL; les intérêts portent sur le glaucome à angle fermé (diagnostic,
traitement); les maladies de la rétine (diagnostic, traitement, techniques
chirurgicales minimalement non invasives, transplantation); développement de
nouvelles techniques chirurgicales au laser minimalement non invasives; le
développement de nouvelles techniques chirurgicales en oculoplastie
(chirurgie esthétique et répatrice de l'œil); la neuro-ophtalmologie; le
rôle du larynx dans la respiration et la déglutition ORL clinique; les
effets du tenseur tympanique contraction musculaire sur l'oreille moyenne et
les marqueurs d'un muscle contracté; etc.
-
Centre de recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à
l'Université de Montréal, il est le second plus grand centre de recherche
pédiatrique au pays derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research
Institute de Toronto, parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et
figurant dans le top 25 mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux
de recherche allant de la conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à
l’âge adulte, il regroupe près de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs
cliniciens) de plusieurs disciplines (biochimie, biologie moléculaire,
microbiologie-immunologie, pharmacologie, sciences biomédicales, sciences
neurologiques, sciences de la réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie,
sciences pharmaceutiques, sciences infirmières, santé communautaire,
psychologie, spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.);
emploie près de 900 personnes et accueille annuellement près de 400
étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires postdoctoraux et fellows.
Dans les domaines des maladies oculaires et des maladies ORL; les
intérêts portent sur la
rétinopathie chez le prématuré et les mécanismes de développement des voies
visuelles chez le grand prématuré; les maladies inflammatoires de
l'intérieur de l'œil (uvéites); l’identification et le clonage des gènes à
l’origine de la cécité héréditaire (dont l'atrophie gyrée de la rétine); les
maladies de la rétine pédiatrique telles que la rétinite pigmentaire ou les
dystrophies rétiniennes, la rétinopathie du prématuré, les décollements de
la rétine et les rétinopathies secondaires à l’anémie falciforme; le
glaucome pédiatrique; techniques chirurgicales en oculoplastie (les
anomalies des paupières, la chirurgie de l'orbite); les maladies du nerf
optique (nystagmus, troubles complexes de mobilité, etc.); les effets sur la
santé oculaire des maladies neurologiques, principalement neurodégénératives
(dont la fibrose kystique); les fissures palatines; les malformations
vasculaires de la tête et du cou; le dépistage de la surdité chez les
nouveaux-nés; etc.
Voici un exemple de découverte de
ce centre dans ce domaine :
réalisation d'une étude expliquant
comment une déficience du récepteur CD36 empêche l’évacuation des lipides
oxydés de la rétine de l’œil et cause la perte de vision qui aidera pour
l'élaboration d'un traitement contre la dégénérescence maculaire liée à
l'âge de type sec (DMLA);
co-identification (avec des chercheurs de Paris
et Houston) d'un élément déclencheur de plusieurs maladies oculaires (dont
la rétinopathie) susceptibles d'entraîner la cécité;
découverte
qu'importante (concomitante avec la précédente) d'un nouveau récepteur qui
pourrait mettre un terme aux maladies provoquant la cécité dont la DMLA de
type sec, mais également freiner la croissance des tumeurs cancéreuses et
restaurer les neurones endommagées à la suite dun traumatisme crânien ou dun
accident vasculaire cérébral.
-
Centre de recherche en
neuropsychologie et cognition : regroupant 23 chercheurs réguliers et 18
chercheurs associés de différentes disciplines (psychologie,
psychoéducation, audiologie, chiropratique, orthophonie, kinésiologie,
sciences de la vision, sciences biomédicales, sciences dentaires, sciences
neurologiques et linguistique) provenant de l'Université de Montréal
principalement, mais également de l'UQAM, de Mcgill, de l'UQTR et de l'UQO
et dont les travaux de recherche s'articulent sur les sciences cognitives.
En santé de la vision; les intérêts portent sur les mécanismes
de synchronisation des neurones du système visuel; les mécanismecérébraux
qui sous-tendent le fonctionnement normal de la rétine et des structures
visuelles du cerveau; etc.
-
Centre de recherche sur le
cerveau, le langage et la musique : ayant une approche
interdisciplinaire unique sur le langage, la musique et leur conjonction, il
se concentre sur des perspectives uniques sur l’organisation de la parole,
du langage, de la musique et de la communication dans le cerveau humain. Il
regroupe 53 chercheurs réguliers et 12 chercheurs associés de plusieurs
disciplines (biologie, bio-informatique, audiologie, kinésiologie,
orthophonie, neurologie, oncologie, ORL; psychiatrie, psychoéducaiton,
psychologie, didactique des langues, linguistique et musique) provenant des
universités Mcgill, Montréal, Concordia et UQAM.
Dans le
domaine des maladies ORL et la santé de la parole et de l'audition; les
intérêts portent sur la neuroanatomie et neurophysiologie du système auditif
central; les processus auditifs centraux; la neuroaudiologie; les mécanismes
de la perception des sons et des émotions; la plasticité et les plasticités
mésadaptés du cortex auditif; les neurosciences cognitives auditives;
enregistrements électrophysiologiques comportementales à l'éveil de
l'audition; traitement auditif; la physiologie de la parole; la science de
la parole; les troubles de la parole; le traitement de parole; les
mécanismes impliqués dans les acouphènes; les rythmes et intonation; la
modulation efférente; les effets des acouphènes sur les troubles du sommeil;
le diagnostic et le traitement des acouphènes; l'oreille absolue; la
dyslexie musicale; le traitement sensori-moteur; blessures et réparation des
cordes vocales; ; les troubles acquis du langage; les troubles
développementaux de la parole; le comportement non verbal; la prosodie (les
traits phoniques de notre langage); le bégaiement; les fissures palatines;
l'aphasie; les dysphasies; les cérébrolésés droits; l'hyperacousie; le
vieilissement et l'audition; la chirurgie de la base du crâne; etc.
L'axe de recherche "Cognition, perception et
mouvement" : porte sur l'étude scientifique de la musique, du point de
vue de l'artiste à celle du public et les auditeurs, permettant la
compréhension de la boucle perception-action à la façon dont le public se
livrent et apprécient la musique live.
Les intérêts portent notamment
sur la réponse émotionnelle, de la motricité et de contrôle, de réalisation
et de synchronisation de mouvement, y compris leurs implications sur la
pédagogie musicale, la prévention des blessures de musiciens et sur l'étude
de la culture de la musique.
Dans le domaine de la réadaptation
et de la santé auditive; on y retrouve 4 chercheurs en ergothérapie,
kinésiologie et neurosciences dont les intérêts portent sur la biomécanique
des mouvements répétifs (tels que ceux d'un musicien); les bases
neurophysiologiques et physiologiques de la conscience humaine et de
l'interaction chez les personnes malentendantes; le développement de
nouveaux outils d'amélioration de la réponse neurophysiologique de l'oreille
par le traitement de signal physiologique; la dyslexie musicale; etc.
- Chaire Charles-Albert-Poissant de transplantation cornéenne de l'Université de Montréal : étudie le passage de la lumière à travers la cornée et la qualité de l'optique de l'oeil suite à une chirurgie réfractive par laser excimer - topographie cornéenne pour les transplantations cornéennes.
-
Chaire
Colonel Harland Sanders en sciences de la vision de l’Université de Montréal
: évalue l’utilité d’une nouvelle prothèse visuelle, la Tongue Display Unit utilisant la
langue comme portail d’entrée sensorielle.
- Chaire de recherche du Canada en biologie cellulaire de la rétine : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle étudie la régénérescence et la dégénérescence des vaisseaux sanguins dans le cas des maladies oculaires de mieux comprendre les mécanismes régissant les principales causes des maladies causant la cécité et prévenir la perte de vision.
- Chaire de recherche du Canada en vision et action : étudie les interactions complexes entre l’attention spatiale, la perception visuelle et la planification des mouvements des yeux et des mains.
- Chaire de recherche en oncologie ORL Dr Azar/Angelil : cette chaire de recherche clinique située au CHUM qui regroupe 8 médecins-chercheurs; tente d'améliorer les traitements actuels et développer de nouveaux traitements (médicaments ou vaccins) afin de combattre et guérir les cancers ORL (de la langue, de la gorge, du nez et des sinus, des cordes vocales, des glandes salivaires et de la peau du visage et du cou).
- Chaire de recherche translationnelle en vision de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle étudie mécanismes qui mènent aux lésions cérébrales et à d'autres déficiences des organes internes dont ceux de la vision chez les enfants prématurés afin d'améliorer leur qualité de vie.
- Chaire de recherche UQTR en neuroanatomie chimiosensorielle : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal et au Groupe de recherche CogNAC de l'UQTR; elle cherche à comprendre la physiologie, la psychologie et la pathologie des sens chimiques, c'est-à-dire l'odorat, le goût et le système trigéminal (qui nous permet de percevoir le piquant, le rafraîchissant, etc).
- Chaire Dre Suzanne Véronneau-Troutman M.D. du Département d’ophtalmologie de l’Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle s'intéresse au développement de nouvelles techniques chirurgicales, au développement approches de traitement et au développement de nouveaux médicaments pour les maladies de la rétine dont la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), la néovascularisation choroidienne (due à une myopie forte), la rétinopathie diabétique, etc.
- Chaire Fondation Caroline Durand en thérapie cellulaire des maladies de l’œil de l’Université de Montréal à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle développe de nouvelles approches en thérapie cellulaire d’offrir de toutes nouvelles opportunités thérapeutiques pour un grand nombre des maladies oculaires, principalement celles liées à l'âge.
- Chaire industrielle CRSNG - Essilor sur la presbytie et perception visuelle de l'Université de Montréal : étudie les mécanismes et effets impliqués dans la perception de l’espace environnant chez les presbytes. et propose des solutions concrètes dans le but d’améliorer la qualité de vie des gens atteints de ce fléau dont la création de verres personnalisées en collaboration avec l'entreprise Essilor.
- Chaire Léopoldine A. Wolfe de recherche clinique/translationnelle en prévention de la cécité causée par la dégénérescence maculaire liée à l’âge : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont; elle identifie des interventions environnementales et thérapeutiques qui soient bénéfiques pour les individus atteints de DMLA.
-
Équipe de recherche de
l'Institut Nazareth-et-Louis-Braille : rattachée au Centre
interdisciplinaire de recherche en réadaptation du Montréal-métropolitain; elle
regroupe 3 chercheurs réguliers en optométrie et 10 chercheurs associés qui
s'intéressent au domaine de la réadaptation en déficience visuelle.
Les
intérêts portent sur les propriétés fonctionnelles du cotex occipital chez la
personne non voyante; les changements neuronaux fonctionnels et anatomiques chez
les personnes non voyantes; l'influence de la privation visuelle sur
l'organisation du cortex pariétal; les changements neuronaux fonctionnels et
anatomiques chez les personnes non voyantes;l'activation des aires visuelles
lors de l’utilisation d’une prothèse de substitution de la vision par l’audition
chez les non-voyants précoces; l'influence sur la rivalité binoculaire
oculomotrice sur les performances de lecture chez les usagers avec atteinte
maculaire; les pratiques de transition lors de la rentrée des enfants au
préscolaire; l'efficacité de la téléréadaptation à domicile pour des services de
communication informatique adaptée chez une clientèle en déficience visuelle;
développement et validation d’un protocole d’évaluation standardisé des
performances en conduite auto sur simulateur; développement d'un test de
l’attention visuelle basé sur le suivi du regard pour des personnes atteintes de
DMLA en simulation de conduite automobile; les habiletés gustatives chez les
aveugles; etc.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill, il est
classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada derrière
l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25 plus
importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il regroupe plus
de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la santé (biochimie,
biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 1 300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Les intérêts en ophtalmologie portent sur : les
mécanismes de la vision; les mécanismes sous-jacents de maladies oculaires
(dont le mélanome de l'uvée, le rétinoblastome, la dégénérescence maculaire
liée à l'âge, la toxoplasmose oculaire et d'autres pathologies oculaires
cliniques); l'immunologie oculaire; la génétique oculaire; les maladies
oculaires inflammatoires (l'immunologie de l'uvéite, la thérapie médicale et
chirurgicale de l'uvéite, y compris les essais cliniques); le glaucome; les
maladies rétiniennes; les maladies oculaires dégénératives (dégénérésence
maculaire liée à l'âge ou causées par une maladie neurodégénérative comme la
maladie d'Alzheimer, la maladie d'Huntington ou la sclérose latérale
amyotrophique); le développement de nouvelles techniques chirurgicales en
chirurgie ophtalmique; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales en neuro-ophtalmologie; l'imagerie oculaire
(électrorétinographie flash et multifocale, analyse visuelle potentiel
évoqué (VEP), histologie (optique et électronique), immunohistochimie,
mathématique de biopotentiels (FFT, transformée en ondelettes, etc); le
développement de nouvelles techniques d'imagerie en neuro-ophtalmologie; la
prévention de la santé oculaire; etc.
Les intérêts en ORL
portent sur : le développement de l'audition; le comportement mécanique de
l'oreille moyenne; la conception de prothèses pour l'oreille moyenne; le
développement de nouvelles techniques chirurgicales de l'oreille moyenne;
les vertiges; l'ototoxicité (effets de bruits sur la qualité et la santé de l'oreille); la
transplantation laryngée; l'évaluation échographique des maxillaires; le
développement d'un outil d'évaluation non invasive in vivo du crâne; les
pathologies vocales (nodules et polypes des cordes vocales, paralysie des
cordes vocales, glottique et sténose glottique et autres maladies
congénitales); les troubles de la parole (insuffisance vélopharyngée, fente
palatine, hyponasalité, hypernasalité, etc.); la fonction et le
dysfonctionnement du système vestibulaire; la sinusite chronique;
l'otoneurologie clinique; les fractures de l'os temporal chez les enfants; les facteurs qui contribuent à une lésion du nerf
facial et de récupération, le traitement de la paralysie faciale
chronique individualisée; etc.
Dans le domaine des maladies de
l'oeil pédiatriques (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 5 chercheurs dont les
intérêts portent sur le strabisme pédiatrique; l'électrophysiogie visuelle;
l’intégrité fonctionnelle du système visuel humain : de la rétine au cortex
visuel; mise au point de médicaments dans le traitement de la cécité
infantile; les maladies rétiniennes héréditaires (dont la rétinite
pigmentaire et l'amaurose congénitale de Leber); découverte de nouveaux
gènes et de nouveaux mécanismes de la cécité héréditaire chez les enfants et
développement et test de nouveaux traitements fondés sur ces découvertes;
etc.
Dans le domaine des maladies ORL pédiatriques (Hôpital
de Montréal pour enfants); on y retrouve 8 chercheurs dont les
intérêts portent sur le développement de l'audition; le comportement
mécanique de l'oreille moyenne; la conception de prothèses pour l'oreille
moyenne; les vertiges; les anomalies congénitales de la tête et du cou; la
chirurgie de l'oreille moyenne; les interventions endoscopiques des sinus et
des voies respiratoires; les interventions chirurgicales des voies
aériennes; les interventions chirurgicales pour le traitement de
l’insuffisance vélopharyngée et des fissures palatines et labiales; le
dépistage de la surdité congénitale chez les nouveaux-nés; l'évaluation des
capacités auditives des enfants qui ont subi un traumatisme crânien; etc.
Voici
quelques exemples de découvertes
de cet institut dans ce domaine :
identification des gènes et des
processus associés à la dégénérescence rétinienne;
identification d'un
nouveau gène responsable de l’amaurose congénitale de Leber (ACL), qui est
une forme de cécité héréditaire dévastatrice chez le nouveau-né qui mènera
au développer potentiel d'un premier traitement pour cette maladie;
découverte d'un nouveau gène responsable de deux formes dévastatrices de
cécité chez l'enfant : l'Amaurose Congénitale de Leber (ACL) et la Rétinite
Pigmentaire (RP), qui permettra de développer une thérapie génique pour ces
maladies;
développement du premier programme de dépistage de la surdité
chez les nouveaux-nés au Canada.
- Laboratoire de recherche clinique en optométrie de l'Université de Montréal : regroupe 12 chercheurs en optométrie dans le développement de nouvelles approches cliniques en diagnostic, évaluation et traitement de maladies et troubles oculaires. Les intérêts portent sur la basse vision et la déficience visuelle; l'éducaiton optométrique; l'ergonomie visuelle; les lentilles cornéennes; l'optique ophtalmique; la sécheresse oculaire; la santé publique dans le domaine de la vision et la vision binoculaire.
- Laboratoire de recherche en déficience visuelle de l'Université de Montréal : rattaché au Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation du Montréal-métropolitain; il étudie tous les aspects de la basse vision, principalement les comorbidités, telles que les déficiences auditive et cognitive afin de développer de nouvelles approches en réadaptation en déficience visuelle auprès des personnes malvoyantes à une maladie, un accident ou un traumatisme.
- Laboratoire de recherche fondamentale et appliquée en santé de la vision de l'Université de Montréal : regroupe 10 chercheurs en optométrie qui s'intéressent aux domaines tels que : l'électrophysiologie rétinienne; le développement et plasticité du système visuel; la neurobiologie de la cognition visuelle; la neuropharmacologie et pharmacologie oculaire; les neurosciences de la vision; la physiologie de la cornée; la psychophysique et la perception visuelle; ainsi que les interactions entre l'attention spatiale, la perception visuelle et la planification du mouvement.
-
Ottawa Hospital Research
Institute (en anglais) : composante du Ottawa Hospital et
affilié à l'Université d'Ottawa en Ontario; il est le troisième plus grand
centre de recherche en santé au Canada (derrière l'University Health Network
de l'University of Toronto et l'Institut de recherche du CUSM de
l'Université Mcgill). Il regroupe plus de 460 chercheurs (scientifiques et
cliniciens-chercheurs) dans de nombreuses disciplines (biochimie, biologie,
biologie cellulaire et moléculaire, génétique, génie biomédical,
microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine expérimentale,
neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences cliniques,
sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie, santé
publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 700
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement
près de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et
fellows de partout au Canada et même ailleurs dans le monde). Bien qu'il
soit situé en Ontario, l'Ottawa Hospital et son institut de recherche est
également fort actif dans l'Ouest du Québec.
Reconnu mondialement
pour ses expertises dans les maladies oculaires, les travaux de recherche
sont effectés à l'Institut de l'œil d'Ottawa. Les intérets portent
principalement sur la génétique oculaire, la pathologie oculaire, la
neuro-ophtalmologie, la cornée, la uveitis, le glaucome et en épidémiologie
oculaire.
En maladies musculo-squelettiques et osseuses et orthopédie :
-
Centre de recherche BioMed :
regroupant une trentaine de chercheurs de l'UQAM, de l'UQTR et de l'INRS de
différentes disciplines (biochimie, bio-informatique, biologie, biologie
cellulaire et moléculaire, physiologie, etc.) qui s'intéressent aux facteurs qui
pourront intervenir avant que la maladie ne se produise ou encore pour trouver
des biomarqueurs susceptibles de détection ou des avenues de prévention.
Dans le domaine des échanges tissulaires
(analyse de la régulation de l'expression des gènes et des
protéines dans des contextes physiologique et pathologique particuliers tels le
transport membranaire, le métabolisme des lipides, la transformation cellulaire,
les atteintes d'agents toxiques)
-
Centre de recherche de l’Hôpital
du Sacré-Cœur de Montréal : important centre de recherche
affilié à l'Université de Montréal qui regroupe une cinquantaine de chercheurs
réguliers de plusieurs disciplines (biochimie, chirurgie-neurochirurgie,
médecine-neurologie, pharmacologie, physiologie, psychiatrie, psychologie,
sciences infirmières, etc.) et une centaine de chercheurs associés provenant de
l'Université de Montréal, mais également des universités Concordia, Mcgill et
UQAM. Il est spécialisé en maladies chroniques, neurophysiologie et
traumatologie-soins aigus.
Dans le domaine de la traumatologie et soins
aigus - volet orthopédie; reconnu en tant que centre d'excellence en
orthopédie au Québec et l'un des 3 centres de traumatologie tertiaire pour
adultes au Québec; 5 chercheurs concentrent leurs intérêts sur les lésions ou
déformations de la colonne vertébrale et de la moelle épinière; les lésions du
bassin et des membres inférieurs; les lésions des membres supérieurs (dont la
chirurgie de la main); les lésions rachidiennes; l'ostéoporose fracturaire; le
spondylolisthésis (affection du squelette); les os et articulations; les
arthoplasties (dont l'arhroplastie du genou); les fractures de la hanche et
hernies discales; l'analyse de la qualité osseuse par les ondes guidées; la
biomécanique de la posture; la neuroplasticité; les fractures et les
traumatismes (principalement vertébraux); le développement de nouvelles
techniques chirurgicales minimalement non invasives en orthopédie; la conception
et le développement d'orthèses et de prothèses; la prévention des fractures et
des blessures musco-squelettiques et osseuses; etc.
-
Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont :
affilié à l'Université de Montréal et regroupant 38 chercheurs; il est
spécialisé en recherches dans les domaines de de l'immunologie-oncologie; la
néphrologie; la santé de la vision; ainsi qu'en recherche clinique.
Dans le domaine
des maladies musculo-squelettiques et osseuses; on y retrouve une
dizaine de chercheurs cliniciens (orthopédistes, rhumatologues,
radiologistes, oncologues, radio-oncologues, pathologistes) dont les
intérêts portent sur le diagnostic du cancer des os; diagnostic de sarcomes
(type de cancer dans les os, le cartilage, les tissus adipeux, les muscles,
les vaisseaux sanguins ou d'autres tissus conjonctifs); le diagnostic du
cancer des os; le développement de nouvelles approches thérapeutiques des
sarcomes; l’évaluation clinique des nouvelles techniques chirurgicales
d’implantation des prothèses de la hanche; la valeur et les bénéfices
associés à l’introduction de nouvelles techniques et technologies dans le
traitement de la dégénérescence articulaire; la reconstruction de la hanche;
le développement de nouvelles techniques chirurgicales (mini incisions, voie
d’abord différente, etc.) et d’analgésie périopératoire pour diminuer les
douleurs associées aux chirurgies de remplacement articulaire (hanche,
genou, épaule, poignet, doigts); le développement de nouvelles techniques
chirurgicales dans le traitement des sarcomes et tumeurs (cancer); etc.
Voici quelques exemples de réalisations de ce centre dans ce domaine :
réalisation d'une étude démontrant que le taux
d'usure des prothèses de surfaçage avec surfaces métalliques implantées chez
les patients atteints d'arthrose (de la hanche, du genou ou du poignet) est
minime;
réalisation de la première intervention chirurgicale en Amérique
du Nord par l'arthroplastie d'une prothèse de surfaçage.
- Centre de recherche de l'Hôpital Schriners pour enfants - Canada : situé à Montréal, ce centre de recherche privé sans but lucratif de cette grande organisation caritative mondiale regroupe plus médecins cliniciens chercheurs dans les domaines de l'orthopédie, des soins aux brûlures, des fissures labiales et pallatines, des traumatismes de la moelle épinière chez les enfants et les adolescents
-
Centre
de recherche du CHU de Québec : composante du CHU de Québec et
affilié à l'Université Laval, il est l'un des plus importants centres de
recherche en santé au Canada et le second plus grand centre de recherche au
Québec. Il regroupe plus de 500 chercheurs dans la plupart des
disciplines reliées aux sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie
cellulaire et moléculaire, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, neurobiologie, psychologie, sciences cliniques et
biomédicales, sciences pharmaceutiques, épidémiologie, santé publique,
sciences infirmières, spécialités médicales - volet recherche clinique,
etc.); emploie plus de 2 500 personnes (professionnels de recherche, agents
de soutien à la recherche, techniciens de laboratoire, personnel de soutien)
et accueille annuellement 1000 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au Canada et même d'ailleurs dans le
monde) répartis sur 5 sites hospitaliers (CHUL, Hôtel-Dieu de Québec,
St-François-d'Assise, Enfant-Jésus et St-Sacrement).
Dans le domaine
des maladies musculo-squelettiques et osseuses; les intérêts
portent sur la reconstruction tissulaire osseuse; la recherche clinique et
fondamentale en orthopédie élective et en traumatologie de l'appareil
moteur; développement de techniques chirurgicales minimalement non invasives
du pied diabétique; le traitement de l'arthroplastie totale de la hanche
aiguë pour les fractures du cotyle chez les personnes âgées; le traitement
du syndrome des loges du membre sain; la recherche clinique en
traumatologie; le développement de prothèses et implants orthopédiques; etc.
-
Centre de recherche
du CHUM : composante du CHUM et affilié à l'Université de
Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans le domaine des
sciences biomédicales et des soins de santé de l’Université de Montréal, le
troisième au Québec et parmi les plus imposants au Canada et de plus, l’un
des premiers à réunir sous un même toit un continuum complet de recherche.
Il regroupe plus de 440 chercheurs dans la plupart des disciplines des
sciences de la santé (biochimie, biologie, biologie moléculaire,
bio-informatique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, nutrition,
pathologie et biologie cellulaire, pharmacologie, physiologie, psychologie,
sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences pharmaceutiques,
sciences infirmières, virologie-immunologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.). Il emploie plus de 1 700 personnes et accueille
annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures, stagiaires
postdoctoraux et fellows de partout au pays et même d'ailleurs dans le
monde.
Dans le domaine
des maladies musculo-squelettiques et osseuses; on y retrouve 6
chercheurs en orthopédie et rhumatologie dont les intérêts portent sur les
mécanismes impliqués dans la pathologie de l'arthrose humaine et animale;
l’évaluation de nouvelles techniques d’investigation et de traitement dans
les domaines de l’arthrite rhumatoïde, l’arthrose et l’ostéoporose; les
manifestations cardiaques du lupus érythémateux disséminé; la reconstruction
de la hanche, la traumatologie du squelette appendiculaire; la traumatologie
orthopédique générale; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales minimalement non invasives en chirurgie ouverte et
arthroscopique de l'épaule et du coude; e développement de nouvelles
techniques chirurgicales minimalement non invasives en chirurgie
arthroscopique du genou; e développement de nouvelles techniques
chirurgicales minimalement non invasives en chirurgie arthroscopique du
coude; e développement de nouvelles techniques chirurgicales minimalement
non invasives du poignet et de la main; le développement et application de
méthodes d’imagerie et de modélisation 3D des systèmes musculosquelettique
et vasculaire; la mise au point d’un système d'imagerie de résonance
magnétique de la hanche et du genou; la prévention des blessures chez les
jeunes sportifs; etc.
Voici un exemple de réalisation de ce centre
dans ce domaine :
développement d'une nouvelle méthode d'imagerie par IRM de la hanche et du
genou;
-
Centre de recherche du
CHUS : composante du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke,
plus important centre de recherche toutes catégories au Québec à l'extérieur de
Québec et Montréal, 4e plus important
centre de recherche en santé au Québec et parmi les plus importants au
Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs dans de nombreuses disciplines
(biochimie, biologie, biologie cellulaire, microbiologie, immunologie,
physiologie, pharmacologie, génie biomédical, sciences des radiations et
imagerie médicale, sciences cliniques, sciences de la réadaptation, santé
communautaire, sciences infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités
médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans le domaine des
maladies musculo-squelettiques et osseuses; on y retrouve une dizaine
de chercheurs dont les intérêts portent sur la régulation moléculaire du muscle
squelettique vieillissant; la détection de primaire chez les patients avec
lésions osseuses par tomographie par émission de positrons (TEP); l'évaluation
biomécanique orthopédique; la
prévention secondaire des fractures de fragilité et l’amélioration des soins aux
patients avec ostéoporose; le traitement de la dégénérescence discale; le
traitement de la fracture du rachis; les facteurs associés à l'intervention chez
les patients atteints de scoliose idiopathique de l'adolescence; la simulation
de conduite automobile et affections musculosquelettiques; le développement de
nouvelles techniques chirurgicales pour l'arthrose de l'épaule; étude du nouveau concept de
fluoroscopie virtuelle pour fractures de hanches péri-trochantériennes;
l'ingénierie tissulaire osseuse; le développement de nouvelles prothèses totales
pour l'épaule; le développement de nouvelles prothèses pour le genou;
l'évaluation du résultat fonctionnel des prothèses inversées de l'épaule;
l'évaluation prospective du traitement des fractures du calcanéum par
mini-fixateur externe; etc.
-
Centre de
recherche du CHU Sainte-Justine : affilié à l'Université de
Montréal, il est le second plus grand centre de recherche pédiatrique au pays
derrière le Toronto Hospital for Sick Children Research Institute de Toronto,
parmi les 15 plus importants en Amérique du Nord et figurant dans le top 25
mondial. Ayant pour mandat, de réaliser des travaux de recherche allant de la
conception de l’enfant et sa gestation, jusqu’à l’âge adulte, il regroupe près
de 215 chercheurs (dont plus de 90 chercheurs cliniciens) de plusieurs
disciplines (biochimie, biologie moléculaire, microbiologie-immunologie,
pharmacologie, sciences biomédicales, sciences neurologiques, sciences de la
réadaptation, nutrition humaine, kinésiologie, sciences pharmaceutiques,
sciences infirmières, santé communautaire, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie près de 900 personnes et accueille
annuellement près de 400 étudiants aux cycles supérieurs, stagiaires
postdoctoraux et fellows.
Dans le domaine des
maladies musculo-squelettiques et osseuses; on y retrouve une quinzaine
de chercheurs dont les intérêts portent sur
les interactions musculo-squelettiques
chez l'enfant; la génétique moléculaire des maladies musculo-squelettiques qui
affectent les enfants (malformations congénitales, tumeurs des os et du
cartilage), les adolescents (scoliose idiopathique); l'analyse biomécanique et
clinique des fractures du coude chez l'enfant; l'étude de l'activité musculaire
du tronc chez des personnes scoliotiques; le rôle des muscles du tronc dans le
développement de la scoliose; les zones les plus sollicitées parmi les muscles
du dos activés par le patient, principalement chez les enfants et adolescents
atteints de la dystrophie musculaire de Duchenne; les dysplasies osseuses;
l'ostéoporose pédiatrique; l’équilibre postural et l’alignement sagittal
du rachis et du bassin chez les enfants et les adolescents atteints de
spondylolisthésis; le développement de techniques chirurgicales minimalement non
invasives de la colonne vertébrale; l’évaluation 3D et le traitement des
déformations scoliotiques en chirurgie orthopédique assistée par ordinateur;
l'histomorphométrie osseuse; l'imagerie des muscles par résonance magnétique et
ultrasons; l'imagerie et la modélisation 3D de la colonne vertébrale, des
articulations et du système vasculaire; etc.
-
Centre de
recherche du CISSS de l'Outaouais : affilié à l'Université Mcgill et à l'UQO; il regroupe 20
chercheurs ayant comme objectif de développement de nouvelles approches
d'accession, de prévention, de diagnostic et de traitement dans les domaines de
la cancérologie, de la santé mentale, de l'orthopédie et des soins de première
ligne.
Dans le domaine de l'orthopédie; on y retrouve 4
chercheurs cliniciens (tous chirurgiens orthopédistes) dont les intérêts portent
sur l'arthrose de l'épaule; la déchirure méniscale; la déchirure de la coiffe
des rotateurs; les blessures sportives; les remplacements de la hanche; la
reconstruction de la hanche et du genou; les effets des comorbidités; les
déterminants cliniques du succès des remplacements articulatoires; les approches
chirurgicales minimalement invasives en orthopédie; le développement d'outils
diagnostiques de blessures orthopédiques; la biomécanique et modélisation 3D de
prothèses; ainsi que la conception d'instruments de fixation osseuse.
-
Centre de recherche sur le tissus osseux et le paronte : ce
centre de recherche relevant de l'Université Mcgill, mais qui regroupe une
soixantaine de chercheurs de plusieurs disciplines (biochimie, biologie
cellulaire et moléculaire, génie biomédical, génie chimique, génie mécanique,
génétique, médecine expérimentale, microbiologie, nutrition humaine,
pharmacologie, physiologie, santé communautaire, sciences biomédicales, sciences
dentaires, endocrinologie, rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.)
provenant de 5 universités (Mcgill, Montréal, Laval, Sherbrooke et
Polytechnique), ainsi que du CNRC, de l'hôpital des Shriners de Montréal et de
l'Université McMaster en Ontario dont l'objectif est d'effectue de la recherche
fondamentale, appliquée et clinique dans le diagnostic, le traitement et la
prévention dans les domaines aussi variés que les maladies inflammatoires
(telles que l'arthrite, l'arthrose et l'ostéoporose); les maladies osseuses
métaboliques et métastatiques; les maladies musculo-squelettiques et
orthopédiques et les maladies de la cavité orale.
Dans le domaine des
maladies musculo-squelettiques et osseuses; on y retrouve une trentaine de
chercheurs dont les intérêts portent sur les maladies osseuses métaboliques
comme la maladie osseuse de Paget et l’ostéoporose; l'inflammation et la douleur
de l'ostéoporose; les mécanismes de contrôle du remodelage des os;
l'identification de gènes régulateurs qui contrôlent, au cours de
l’embryogenèse, la génétique moléculaire des maladies musculo-squelettiques chez
les enfants (malformations congénitales, tumeurs des os et du cartilage), les
adolescents (scoliose idiopathique) et les adultes (ostéoarthrite et
dégénérescence du cartilage articulaire; le développement de certains tissus,
dont la glande hypophysaire, la mâchoire, les jambes et les bras; la mécanique
des fractures; l'arthroplastie totale de la hanche; la reconstruction de la
hanche et du genou; l'ingénierie tissulaire du disque invertébral; développement
d'un nouvel outil diagnostic de la dégénérescence du disque invertébral; la
régulation des ostéoclastes, les cellules responsables de la destruction osseuse
dans des maladies telles que l'ostéoporose, l'arthrite rhumatoïde, la
parodontite et de métastases osseuses; le rôle des protéines impliqués dans le
développement squelettique; la régulation génétique de la minéralisation des
tissus dans les parois des artères, un facteur de risque pour de nombreuses
maladies cardio-vasculaires; la caractérisation des voies de signalisation afin
de mieux comprendre les troubles du développement du squelette comme le
rachitisme et ostéochondrodysplasie et aux troubles liés à l'âge tels que
ostoarthrite et l'ostéoporose; la réparation et la récupération du patient
de traumatismes orthopédiques; les maladies métaboliques de l'os dont
l'ostéoporose; les métastases du squelette; etc.
- Chaire André-Lussier de rhumatologie de l'Université de Sherbrooke : rattachée au Centre de recherche du CHUS; elle s'intéresse aux mécanismes moléculaires et pharmacologiques régulant le fonctionnement des récepteurs des prostaglandines et des enzymes formant les prostaglandines afin identifier des cibles d’intervention plus spécifiques et développer de nouveaux médicaments et traitements anti-inflammatoires dans le traitement des maladies osseuses.
- Chaire de recherche du Canada en biologie des ostéoclastes : cette chaire de recherchede l’Université Mcgill étudie les ostéoclastes (cellules osseuses) chez les humains, ce qui permettra de découvrir de nouvelles méthodes thérapeutiques et développer de nouveaux traitements pour les troubles osseux, métaboliques et métastatiques (par exemple : l’ostéoporose, la polyarthrite rhumatoïde et la parodontite).
- Chaire de recherche du Canada en nutrition, développement et vieillissement : cette chaire de l’Université Mcgill étudie les effets de la nutrition sur la santé des os.
- Chaire en sciences du mouvement du CHU Sainte-Justine : rattachée au Centre de recherche du CH>U Sainte-Justine, cette chaire multidisciplinaire développe de nouveaux outils cliniques en chirurgie orthopédique assistée par ordinateur pour le traitement médical et chirurgical des déformations musculo-squelettique de la colonne vertébrale, notamment les déformations scoliotiques.
- Chaire de recherche en orthopédie de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle comprendre la physiopathologie des maladies ostéo-articulaires et soutenir le développement de nouvelles technologies thérapeutiques tels que le génie tissulaire, la thérapie génique et les implants orthopédiques.
- Chaire Marie-Lou et Yves Cotrel en orthopédie : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle effectue différentes recherches dans le domaine de l’orthopédie afin de développer de nouveaux traitements à des maladies osseuses, de nouvelles techniques chirurgicales en orthopédie et en développement de nouvelles prothèses mieux adaptées aux besoins des patients et plus efficaces. Les principaux domaines de recherches sont : biochimie de l’arthrose, descellement des prothèses, imagerie en 3D, chirurgie assistée par ordinateur et essais cliniques de prothèses articulaires et ligamentaires chez des maladies arthrotiques et des jeunes sportifs.
- Chaire Medtronic de traumatologie spinale de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; elle tente de développer de nouveaux outils d'évaluation et de nouveaux traitements des traumatismes vertébraux et de la moelle épinière.
-
Groupe de recherche sur les affections neuro musculo squelettiques de l'UQTR :
regroupant 5 chercheurs réguliers, 6 chercheurs associés et 7
cliniciens-chercheurs de différentes disciplines (chiropratique, podiatrie, sciences de l'activité
physique, sciences biomédicales, médecine expérimenale, physiatrie et
orthopédie) qui s'intéressent aux diverses problématiques liées aux pathologies
neuromusculosquelettiques chroniques ou incapacitantes.
Les intérêts
portent sur la biomécanique et contrôle moteur associés à la locomotion
humaine; le contrôle moteur et postural (vieillissement, obésité et
neuropathie); le contrôle sensori-moteur; les altérations fonctionnelles; la
lombalgie; la cervicalgie chroniques; l'arthrose; la polyarthrite
rhumatoïde; l'ostéoporose; la neuroplasticité; la neuromotricité; la
scoliose idiopathique; la stimulation magnétique transcrânienne; les
traitements musculaires; la réadaptation physique des sportifs; la
réadaptation musculo-squelettique chez les personnes âgées; etc.
-
Institut de
recherche du CUSM : composante du CUSM et affilié à
l'Université Mcgill, il est classé second plus grand centre de recherche en
santé au Canada derrière l'University Health Network de l'University of
Toronto, l'un des 25 plus importants en Amérique du Nord et figurant au top
100 mondial. Il regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des
disciplines de la santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et
moléculaire, génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie,
médecine moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie,
parasitologie, physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques,
sciences psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la
réadaptation, sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales -
volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes
(professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens
de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1
300 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le
monde).
Dans le domaine des maladies musculo-squelettiques
adultes et de
l'orthopédie; on y retrouve 8 chercheurs dont intérêts portent sur les
effets des hormones et des tumeurs sur le squelette; la génétique et
développement du squelette; les lésions et reconstructions
musculo-squelettiques; la thromboprophylaxie; l'ostéolyse périprothétique;
le développement d'un outil diagnostique de la dégénérescence du disque
intervertébral; l'oncologie musculo-squelettique; tumeurs et conditions
dégénératives; l'ingénierie tissulaire du disque invertébral; la
regénération osseuse; l'arthroplastie totale de la hanche; l'arthoplastie
totale du genou; la chirurgie du pied et de la cheville; recherche clinique
en chirurgie arthrosopique; la chirurgie de la colonne vertébrale; la
chirurgie du membre supérieur; les chirurgies sportives; la chirurgie
orthopédique pédiatrique; la traumatologie orthopédique; la biomécanique de
la colonne vertébrale; la biomécanique en conception d'implants
orthopédiques; le développement d'implants orthopédiques; etc.
Dans le domaine des maladies musculo-squelettiques et de
l'orthopédie pédiatriques; on y retrouve 4 chercheurs dont intérêts
portent sur le traitement des fractures chez les enfants; les lésions
musculo-squelettiques (dont les blessures sportives) chez les enfants et
adolescents; l'évaluation et le traitement de la scoliose chez les enfants
et adolescents; les pathologie de la hanche chez les enfants et adolescents;
malformations de la colonne vertébrale (scoliose neuromusculaire,
congénitale ou idiopathique, cyphose); les malformations congénitales des
membres supérieurs et inférieurs; les dysplasies squelettiques et les
malformations congénitales du pied; le développement de nouvelles techniques
chirurgicales en orthopédie pédiatrique; la biomécanique en conception
d'implants orthopédiques pédiatriques; le développement d'implants
orthopédiques pédiatriques; etc.
-
Institut de
recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail du Québec IRSST :
est un organisme privé à but non lucratif financé en majeure partie par la
CNSST. Plus important centre de recherche en santé et sécurité au travail au
Canada, il réalise des travaux de recherche visant l'élimination des risques
d’atteinte à la santé et à la sécurité des travailleurs et pour favoriser
leur réadaptation.
Il regroupe plus de 25 chercheurs provenant de
nombreuses disciplines (chimie, épidémiologie, ergonomie, génie - santé et
sécurité du travail, génie industriel, génie mécanique, kinésiologie,
microbiologie, microbiologie-immunologie, physiologie, physique,
psychologie, relations industrielles, sciences biomédicales ou cliniques,
santé publique, sciences de l'activité physique, sciences de la
réadapatation, anthropologie, etc.).
Dans le domaine des maladies
musculaires et squelettiques; on y retrouve 5 chercheurs dont les
intérêts portent sur le développement d’outils d’évaluation des fonctions
neuromusculaires du tronc et sur les interventions permettant d’améliorer la
stabilité de la colonne vertébrale lombaire chez des clientèles de
travailleurs souffrant de maux de dos; la prévention primaire et secondaire
des lésions musculosquelettiques reliées au travail; facteurs de risque dans
la reconnaissance du syndrome du canal carpien relié au travail; aspects
cliniques des affections vertébrales chez les travailleurs; développement et
validation d’un questionnaire de dépistage précoce de l’incapacité chronique
liée aux lombalgies; évaluation
de la spécificité de différents exercices d'endurance des muscles
para-vertébraux chez des gens présentant une lombalgie; spplication des principes de prise en charge clinique des
lombalgies; etc.
Voici quelques exemples de réalisations de cet
institut dans ce domaine :
réalisation d'une étude unique démontrant
l’effet des postures de travail en station debout en comparant les patrons
de coactivation des muscles lombopelviens lors d’une tâche manuelle
répétitive;
réalisation d'une étude démontrant qu’il n’y a pas un seul
test clinique qui peut être à la fois sensible et spécifique pour
diagnostiquer une atteinte à la coiffe des rotateurs de l’épaule. Les
chercheurs recommandent plutôt « une combinaison de tests et de variables
cliniques »;
réalisation d'une étude unique mettant en relief les
singularités de la symptomatologie et des tests diagnostiques ainsi que des
difficultés rencontrées pour poser le bon diagnostic du syndrome du marteau
hypothénarien, , une maladie causée par une thrombose de l’artère cubitale
entraînant une réduction du débit sanguin au niveau des doigts de la main.
-
Laboratoire de recherche
en imagerie et orthopédie ÉTS - Université de Montréal : rattaché au Centre
de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; il regroupe 15 chercheurs
réguliers de l'ÉTS et de l'Université de Montéral (génie mécanique, génie de la
production automatisée, génie logiciel, informatique et physique médicale);
ainsi que 27 chercheurs cliniciens (orthopédistes, physiatres, rhumatologues,
radiologistes, dentistes) provenant des hôpitaux du Sacré-Cœur, CHUM, CHU
Sainte-Justine, CHUS et Cité de la santé de Laval).
Il développe et
évalue des technologies de la santé pour évaluer, diagnostiquer et traiter
des maladies et troubles musculaires, musculo-squelettiques, articulatoires et
osseuses) par l'évaluation morphofonctionnelle; la modélisation
géométrique et biomécanique; l'imagerie médicale; la simulation et la réalité
virtuelle; la caractérisation des matériaux; la robotique médicale; etc.
Voici quelques exemples de projets
en cours : simulation et modélisation de l’écoulement dans les artères,
navigation par imagerie ultrasonore pour l’installation de vis pédiculaire,
modélisation 3D des muscles par IRM, modélisation 3D de la cage thoracique,
modélisation d’une prothèse de hanche, imagerie radiographique basse dose,
imagerie à super résolution et à double énergie des muscles et tissus mous,
évaluation standardisée de la cinématique 3D de la flexion du genou, étude sur
les reconstructions ligamentaires du genou, étude sur le remplacement totale de
la hanche, conception et évaluation d’une nouvelle prothèse humérale,
automatisation de la reconstruction 3D du rachis, automatisation de la prise
d’images échographiques des artères à l’aide d’un robot, etc.
-
Ottawa Hospital Research Institute
(en anglais) : composante du Ottawa Hospital et affilié à l'Université
d'Ottawa en Ontario; il est le troisième plus grand centre de recherche en santé
au Canada (derrière l'University Health Network de l'University of Toronto et
l'Institut de recherche du CUSM de l'Université Mcgill). Il regroupe plus de 460
chercheurs (scientifiques et cliniciens-chercheurs) dans de nombreuses
disciplines (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire, génétique,
génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine moléculaire, médecine
expérimentale, neurosciences, pathologie, parasitologie, physiologie, sciences
cliniques, sciences pharmaceutiques, sciences psychiatriques; épidémiologie,
santé publique, sciences de la réadaptation, sciences infirmières, psychologie,
spécialités médicales - volet recherche clinique, etc.); emploie plus de 700
personnes (professionnels de recherche, agents de soutien à la recherche,
techniciens de laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement près
de 500 étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de
partout au Canada et même ailleurs dans le monde). Bien qu'il soit situé en
Ontario, l'Ottawa Hospital et son institut de recherche est également fort actif
dans l'Ouest du Québec.
Ses travaux de recherche se concentrent en 5
axes, soit :
cancer (mécanismes
moléculaires que les cellules normales utilisent pour se protéger contre les
infections virales; la réparation de l'ADN, la régulation et la différenciation
des gènes par les cellules cancéreuses; les marqueurs de la progression du
cancer; le développement de nouveaux types de radiothérapie (comme la
tomothérapie hélicoïdale); des essais cliniques en développement de nouvelles
méthodes de biopsies; le développement expérimental et cliniques de nouvelles
techniques de chirurgies laparascopiques; les transplantations de cellules
souches de la moelle osseuse; des essais cliniques de différentes combinaisons
de traitements; etc.).
médecine regénérative : mécanismes fondamentaux qui régulent la fonction des cellules souches
pour le développement de nouveaux traitements de maladies cardiaques,
pulmonaires et musculaires, la sclérose en plaques, de la perte de vision, du
diabète, des accidents vasculaires cérébraux, du choc septique et des
traumatismes crâniens et médullaires.
-
Réseau de recherche en
santé bucco-dentaire et osseuse : ce centre interuniversitaire
de recherche fondamentale, translationnelle et clinique en santé buccale et
dentaire, ainsi que dans les maladies osseuses et l'orthopédie; regroupe plus de 75
chercheurs réguliers de différentes disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, biochimie, microbiologie-immunologie, nutrition, pharmacologie,
physiologie, sciences dentaires; sciences pharmaceutiques; médecine
dentaire, rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.) provenant de 3
facultés de médecine dentaire (Montréal, Mcgill et Laval); ainsi qu'une
dizaine de chercheurs associés.
Dans le domaine de la santé musculo-squelettique;
on y retrouve une vingtaine de chercheurs dont les intérêts portent sur : la
mophogénétique des os; la régulation mécanique de la croissance et du
développement des tissus osseux; physiologie et physiopathologie du
remodelage osseux; développement craniofacial et des membres inférieurs;
génétique moléculaire de la scoliose; métabolisme de la vitamine D sur les
os; facteurs génétiques de la maladie osseuse de Paget; contrôle de
l’expression génique dans l’ostéoblaste; l'ostéoporose; l'ostéoimmunologie;
l'ostéopontine (protéine osseuse); calcification pathologique; tissus osseux
calcifiés; hypercalcémie; croissance des os; biologie moléculaire
orthopédique; guérison des fractures; nécrose avasculaire des os (dépourvu
de vaisseaux sanguins); dysplasie squelettique; dysosteosclerose; maladies
génétiques de l'os; cancer des os; myélomes multiples; conception d'implants
orthopédiques minimalement invasifs; technologie des implants osseux;
biomatériaux orthopédiques; etc.
Maladies buccales, maxillo-faciales et santé dentaire :
-
Alan
Edwards Centre for Research of Pain (en anglais) :
centre interdisciplinaire de recherche (fondamentale, appliquée et clinique) sur
la prévention et le traitement de la douleur chronique affilié à l'Université
Mcgill; il regroupe près de 50 chercheurs et cliniciens-chercheurs et une
vingtaine de chercheurs associésé de plusieurs disciplines (biologie cellulaire
et moléculaire, neurosciences, physiologie, pharmacologie, psychologie, sciences
infirmières, sciences pharmaceutiques, sciences biomédicales et cliniques,
sciences dentaires, sciences de la réadaptation, sciences médicales
expérimentales, sciences psychiatriques, anesthésiologie, neurologie, gériatrie,
psychiatrie et rhumatologie) provenant principalement de l'Université Mcgill,
mais également des universités de Montréal et Laval.
Dans le domaine
de l'inflammation et de la douleur buccale; on y retrouve 4 chercheurs dont
les intérêts
portent notamment sur : les mécanismes physiologiques de la production de
douleurs inflammatoires; les mécanismes cérébraux de la perception de la
douleur; l’imagerie cérébrale humaine afin d’identifier les régions du
cerveau impliquées dans les volets émotif et sensitif de la douleur;
l'évaluation des conditions de la douleur post-opératoires et chroniques;
mémoire de la douleur et de la qualité de l'évaluation de la vie; facteurs
affectant la vigilance chez les patients souffrant de douleur chronique; les
mouvements anormaux durant le sommeil: bruxisme (grincement des dents et
serrage); modulation de mâcher par des peptides spécifiques tout éveillé ou
endormi; modèles de douleur clinique; pharmacologie de l'inflammation et de la
douleur; etc.
Voici quelques exemples de découvertes
et réalisations de ce centre :
identification d'un gène important
associé à la sensibilité à la douleur chronique;
étude ayant démontré que la
consommation de cannabis médicinal pour traiter la douleur chronique est sans
danger pour la santé à court terme et pourrait même être plus efficace que les
traitements conventionnels;
découverte que la douleur lombaire chronique peut
aussi atteindre le cerveau : la matière grise s’amincit, parfois au point
d’entraîner des troubles cognitifs, ce qui pourra aider à ralentir la
progression de ces modifications cérébrales en traitant la douleur.
-
Centre de recherche sur le tissus osseux et le paronte :
ce centre de recherche interuniversitaire, mais relevant de l'Université
Mcgill qui regroupe
une soixantaine de chercheurs de plusieurs disciplines (biochimie, biologie
cellulaire et moléculaire, génie biomédical, génie chimique, génie
mécanique, génétique, médecine expérimentale, microbiologie, nutrition
humaine, pharmacologie, physiologie, santé communautaire, sciences
biomédicales, sciences dentaires, endocrinologie, rhumatologie,
chirurgie orthopédique, etc.) provenant de 5 universités (Mcgill, Montréal,
Laval, Sherbrooke et Polytechnique), ainsi que du CNRC, de l'hôpital des
Shriners de Montréal et de l'Université McMaster en Ontario dont l'objectif
est d'effectue de la recherche fondamentale, appliquée et clinique dans le
diagnostic, le traitement et la prévention dans les domaines aussi variés
que les maladies inflammatoires (telles que l'arthrite, l'arthrose et
l'ostéoporose); les maladies osseuses métaboliques et métastatiques; les
maladies musculo-squelettiques et orthopédiques et les maladies de la cavité
orale.
Dans le domaine des sciences bucco-dentaires; on y
retrouve une dizaine de chercheurs dont les intérêts portent sur
l'identification de gènes régulateurs qui contrôlent, au cours de
l’embryogenèse, la régulation des ostéoclastes, les cellules responsables de la
destruction osseuse dans des maladies dont celles de la parodonte; la
régulation génétique de la minéralisation des tissus des os et des dents; la
calcification des matrices extracellulaires dans les os et les dents
impliqués dans les maladies des os et des dents comme l'hypophosphatémie et
l'hypophosphatasie; la caractérisation des protéines dentaires et osseuses;
la génétique moléculaire des maladies musculo-squelettiques dont ceux de la
mâchoire et la dégénérescence du cartillage articulatoire; développement de
nouvelles approches chirurgicales pour la livraison des biopolymères;
l'identification, isolement et caractérisation des cellules souches
post-natal du complexe craniofacial (comme la salive et les cellules souches
parodontales); le recours à la thérapie génique pour le contrôle et la
réparation tissulaire, principalement ceux de la cavité buccale; les
mécanismes de minéralisation des dents; les effets des drogues et
pathologies des tissus calcifiés; gingivites et inflammation buccale; le
diagnostic et le traitement des parondites chroniques et agressives; les
maladies infectieuses buccales; nutrition humaine et santé buccale; la
neuropsychopharmacologie de la douleur; etc.
- Chaire de recherche du Canada en épidémiologie buccale fondée sur le parcours de vie : cette chaire de l'Université Mcgill tente de comprendre comment les maladies buccales chroniques se développent au cours de l’enfance afin de développer de nouvelles cibles thérapeutiques des maladies buccales chroniques.
- Chaire de recherche du Canada en génie tissulaire du cartilage : cette chaire de l'École Polytechnique étudie les propriétés du chitosan afin de développer une formulation chimnique, lorsque utilisée avec le sang, des cellules ou autres composés biologiques, aide la réparation de tissus et possède plusieurs autres effets thérapeutiques.
- Chaire de recherche du Canada sur la douleur, le sommeil et le trauma : voir le Laboratoire de neuropharmacologie de la douleur
-
Groupe de recherche en écologie buccale de l'Université Laval :
centre multifacultaire de recherche dans les domaines de la
microbiologie-immunologie buccale, du contrôle de l’infection et des
fermentations industrielles. Il regroupe une dizaine de chercheurs réguliers et
une dizaine de chercheurs asociés de différentes disciplines (sciences
dentaires, biochimie, microbiologie-immunologie, nutrition humaine, rhumatologie
et chirurgie).
Ses principaux
intérêts portent sur :
biologie buccale : étude de la régulation des gènes
chez les bactéries lactiques; du métabolisme des sucres chez les streptocoques;
l’effet de la fumée de cigarette sur la croissance des cellules gingivales;
l’effet des facteurs de croissance sur la régénération osseuse in vitro;
l’utilisation des méthodes génomiques pour l’étude de l’écologie des communautés
microbiennes présentes dans les aliments et le microbiote intestinal et ses
liens sur la santé buccale;
etc.
infections buccales : interactions hôte-pathogène
lors d’infections buccales; facteurs de virulence des bactéries associées
aux maladies parodontales; facteurs de virulence et cibles thérapeutiques des
infections gingivales; conséquences systémiques des infections parodontales;
interactions entre les bactéries commensales et les cellules gingivales : rôle
de l’inflammasome; rôle des bactéries probiotiques dans la prévention et la
résistance aux infections; étude du contrôle de l'expression des gènes chez les
streptocoques; effets des produits naturels sur la modulation des bactéries et
des processus inflammatoires dans la maladie parodontale; contrôle de la
transmission d'infections en cabinet dentaire; microbiologie des conduites
d'eau dentaires; relations entre maladies parodontales et
accouchements prématurés; etc.
inflammation et douleur : rôle des
médiateurs inflammatoires dans le remodelage osseux accéléré; effets des
produits naturels sur la modulation des bactéries et des processus
inflammatoires dans la maladie parodontale; etc.
biomatériaux :
évaluation de l’adhésion bactérienne et de ses effets sur la qualité du fini de
surface des matériaux dentaires de restauration; comparaison de différents
systèmes de polissage sur la rugosité de surface des résines composites; etc.
recherche clinique
: thérapie parodontale axée sur le patient; lien entre la fumée de cigarette et
le cancer buccal; maladies parodontales (gingivites, parodontites,
abcès parondontal, récessions parodontales,
etc.); maladies endodontiques (abcès alvéolaire aigu, abcès alvéolaire
chronique, pulpite réversible, nécrose buccale, desmondondite alévolaire
chronique ou desmondontite apicale, ostéosclérose pulpo-périapicale ou ostéite
condensante, etc.); effet des différents aspects du traitement endodontique sur
la guérison des pathologies périapicales chroniques; diagnostic différentiel et prise en charge clinique des
lésions blanches de la cavité buccale; lésions communes des tissus mous de la
cavité buccale; cariologie (diagnostic et évaluation des risques,
reminéralisation, restauration, etc.); effets et liens du diabète sur la santé
buccale; etc.
-
Institut de recherche du
CUSM : composante du CUSM et affilié à l'Université Mcgill,
il est classé second plus grand centre de recherche en santé au Canada
derrière l'University Health Network de l'University of Toronto, l'un des 25
plus importants en Amérique du Nord et figurant au top 100 mondial. Il
regroupe plus de 460 chercheurs dans la plupart des disciplines de la
santé (biochimie, biologie, biologie cellulaire et moléculaire,
génétique, génie biomédical, microbiologie-immunologie, médecine
moléculaire, médecine expérimentale, neurosciences, pathologie, parasitologie,
physiologie, sciences cliniques, sciences pharmaceutiques, sciences
psychiatriques; épidémiologie, santé publique, sciences de la réadaptation,
sciences infirmières, psychologie, spécialités médicales - volet recherche
clinique, etc.); emploie plus de 2 000 personnes (professionnels de
recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de laboratoire,
personnel de soutien) et accueille annuellement près de 1 300 étudiants de
maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au
Canada et même en provenance d'une quarantaine de pays dans le monde).
Dans le domaine de la dentisterie pédiatrique (Hôpital
de Montréal pour enfants); les intérêts portent l'ankyloglossie
(malformation de la langue) et les difficultés d'allaitement chez les
nouveau-nés; le développement de certains tissus dont ceux de la mâchoire; le
redressement des dents permanentes des enfants à risque; le redressement et le
développement de traitements des dents des patients qui souffrent de
déformations craniofaciales; l'absence congénitale de dents chez les enfants;
l'ostéogenèse imparfaite; les cancers buccaux chez les enfants et adolescents;
le développement d'implants dentaires pour les enfants et adolescents; etc.
- Laboratoire d'orthodontie de l'Université de Montréal : s'intéresse aux problèmes de santé dentaire en orthodontie dont l'expansion patatine rapide (EPRAC); la perception de la douleur avec l'EPRAC; la perception de la douleur associée avec les boîtiers et fils orthodontiques; ainsi que les appareils d’avancements mandibulaires et effets sur l’apnée du sommeil.
- Laboratoire de microbiologie et de contrôle des infections de l’Université de Montréal : développe un stérilisateur utilisant le plasma gazeux à pression réduite et investigation sur les mécanismes d’action; développe une approche multidisciplinaire pour l’analyse de la diffusion de solutés dans les biofilms bactériens et étudie les biofilms et le contrôle de l’infection et l’environnement dentaire.
- Laboratoire de neuropharmacologie de l'Université de Montréal (et Chaire de recherche du Canada sur la douleur, sommeil et trauma) : rattaché au Centre de recherche de l'Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal; il s'intéresse aux changements de la fonction du système nerveux autonome (respiration, activité cardiaque) associés aux perturbations du sommeil et au bruxisme (grincements ou claquements des dents, etc.); les liens entre la qualité du sommeil et les problèmes de douleur; l'évaluation de l’effet placebo dans le traitement et la prise en charge de la douleur; ainsi qu'aux facteurs génétiques prédisposant au développement de problèmes de douleur et de sommeil suite aux traumas crâniens mineurs.
- Laboratoire de neurophysiologie comportementale de la douleur de l'Université de Montréal : étudie les phénomènes psychophysiques sur la douleur et la mémoire chez l'humain; les mécanismes cérébraux de la perception de la douleur; l'imagerie cérébrale de la douleur et la stimulation magnétique transcrânienne (SMT) chez l'humain.
- Laboratoire de neurophysiologie du sommeil et des états de conscience altérés de l'Université de Montréal : en collaboration avec le Groupe de recherche sur le système nerveux central et le Groupe de recherche sur le système nerveux autonome; il étudie les relations entre neurones et glies dans les réseaux intacts du cerveau pendant des états physiologiques comme le sommeil, l'éveil ou pendant des pathologies telles que l'épilepsie, la maladie de Parkinson ou le coma.
- Laboratoire de recherche en santé orale et réhabilitation bucco-faciale de l'Université de Montréal : s'intéresse aux mécanismes des maladies et affections buccodentaires (dont les maladies parodontales, la stomatite buccodentaire, les maladies péri-implantaires et l'édentement); aux interventions prosthodontiques; ainsi qu'en dentisterie basée sur les données probantes (aussi appelée "dentisterie factuelle").
- Laboratoire de recherche sur la douleur et les mouvements oro-faciaux de l'Université de Montréal : en collaboration avec le Groupe de recherche sur le système nerveux central et le Groupe de recherche sur le système nerveux autonome; il étudie les mécanismes des fonctions cérébrales des mouvements dits rythmiques comme la locomotion, la respiration et la mastication.
- Laboratoire de recherche sur les tissus calcifiés et les biomatériaux de l'Université de Montréal : étudie la caractérisation des protéines dentaires et osseuses; les effets des drogues et pathologie des tissus calcifiés; la réparation tissulaire et bioingéniérie; la thérapie génique pour le contrôle et la réparation tissulaire; les mécanismes de minéralisation des tissus; ainsi que la santé périodontale.
- Laboratoire des matériaux dentaires de l'Université de Montréal : on y développe de nouveaux biomatériaux dentaires; conçoit et développe de nouveaux fils orthodontiques; étudie les interfaces du domaine dentaire; etc.
- Laboratoire SomnoH – Troubles respiratoires du sommeil de l'Université de Montréal : étudie l’effet des traitements orthognatiques et la croissance cranio-faciale sur le sommeil, la respiration et le comportement à l’éveil chez les enfants et les adolescents; l’effet des troubles respiratoires du sommeil chez les patients atteints de malformations cranio-faciales associées aux syndromes; les effets de divers appareils dentaires ou l’édentement sur l’apnée du sommeil chez les adultes.
-
Réseau de recherche en
santé bucco-dentaire et osseuse : ce centre interuniversitaire
de recherche fondamentale, translationnelle et clinique en santé buccale et
dentaire, ainsi que dans les maladies osseuses et l'orthopédie; regroupe plus de 75
chercheurs réguliers de différentes disciplines (biologie cellulaire et
moléculaire, biochimie, microbiologie-immunologie, nutrition, pharmacologie,
physiologie, sciences dentaires; sciences pharmaceutiques; médecine
dentaire, rhumatologie, chirurgie orthopédique, etc.) provenant de 3
facultés de médecine dentaire (Montréal, Mcgill et Laval); ainsi qu'une
dizaine de chercheurs associés.
Dans le domaine de la santé buccale
et dentaire; on y retrouve plus d'une trentaine de chercheurs dont les
intérêts portent sur :
santé et biologie oro-faciale : pathogénicité des maladies
parodontales; mécanismes de la mastication; système trigéminal (nerf crânien
assurant la fonction motrice de la mâchoire); développement craniofacial et
des membres inférieurs; génie tissulaire des glandes salivaires et du
parodonte; métabolisme de la vitamine D sur la santé buccale; contrôle de l'infection;
tissus calcifiés; immunologie des maladies parodontales; microbiologie
buccale; stress oxydatif; carie dentaire; carie de la petite enfance;
stomatite prothétique; regénération tissulaire; utilisation des sucres de
substitution en santé dentaire; remodelage osseux de la biomécanique
orthodontique; implants dentaires; désordres temporomendibulaires; désordres
des joints temporo-mandibulaires; efficacité de l'appareil fixe pour le
traitement orthodontique; santé et remodelage parodontal; maladies
parodontales (gingivites, parodontites,
abcès parondontal, récessions parodontales,
etc.); maladies endodontiques (abcès alvéolaire aigu, abcès alvéolaire
chronique, pulpite réversible, nécrose buccale, desmondondite alévolaire
chronique ou desmondontite apicale, ostéosclérose pulpo-périapicale ou
ostéite condensante, etc.); effet des différents aspects du traitement
endodontique sur la guérison des pathologies périapicales chroniques; impact
des matériaux utilisés dans le traitement endodontique; le cancer buccal;
l’effet des traitements d’orthopédie dento-faciale (orthodontie et chirurgie
orthognatique) et la croissance cranio-faciale sur le sommeil, la
respiration et le comportement à l’éveil chez les enfants et les
adolescents; recherche clinique axée sur le patient; etc.
neurosciences (dont l'inflammation et douleur) et mouvements :
neurobiologie de la douleur; interactions neurones-système immunitaire;
psychophysique de la douleur; dyskinésie buccale; inflammation et douleur buccale;
douleur orofaciale chronique; voies génétiques qui
interviennent dans la douleur aiguë et persistante dans la zone du visage
orale; douleur post-opératoire; troubles du mouvement de la
mâchoire (bruxisme, apnée du sommeil, douleur); etc.
santé
dentaire publique : épidémiologie clinique en santé buccale et
dentaire; contamination des instruments médicaux; méthodes de stérilisation;
promotion et prévention de la santé bucco-dentaire; évaluation des
interventions en santé dentaire; méthodes de mesure en santé bucco-dentaire;
prévention de la santé buccale chez les diabétiques; dentisterie fondée sur
les données probantes (aussi appelée "dentisterie factuelle"); santé
dentaire et pauvreté; etc.
développement technologique :
mécanique des matériaux biologiques; développement des technologies de
l'information appliquées au domaine dentaire; conception d'implants
dentaires minimalement invasifs; efficacité de l'appareil fixe pour le
traitement orthodontique; ingénierie tissulaire; biomatériaux dentaires;
etc.
En médecine familiale, soins de première ligne et sciences infirmières :
note : consulte également les unités de recherche des autres sections, puisque de nombreuses recherches cliniques en sciences infirmières y sont également effectuées, notamment dans les plus importants centres de recherche hospitalier.
Dans le domaine de la santé des familles; on y
retrouve 12 chercheurs dont les intérêts portent sur :
la
périnatalité : le suivi périnatal dans la communauté; les
influences entre les familles et les infirmières, sur le lien qui existent
entre elles; la périnatalité l'expériences de la grossesse; les soins
infirmiers de la conception à la 6e
semaine suivant la naissance; l'allaitement; l'insuffisance lactée; les
pratiques infirmieres exemplaires en périnatalité; la prévention et
promotion de l'allaitement auprès des jeunes familles; la pratique
infirmière en contexte de deuil périnatal et la périnatalité; etc.
la santé des enfants et des adolescents : la santé de
l'enfant et de l'adolescent; la prévention des excès de poids chez les
enfants; etc.
la santé des personnes âgées : les soins aux
personnes âgées en milieu familial ou en milieu de vie; les soins de longue
durée et palliatifs; la santé mentale chez les aînés; etc.
la
santé mentale : la santé mentale chez les aînés;la prévention et la
promotion de la santé mentale; la santé mentale des familles; la santé
mentale chez les aînés; la santé mentale des jeunes familles immigrantes;
l'évaluation de la santé mentale en milieu naturel; etc.
la santé
des immigrants et des autochtones : la santé mentale des jeunes
familles immigrantes sur le plan familial; la pratique infirmière auprès des
familles immigrantes; la sant mentale des jeunes familles autochtones;
intervention infirmière en contexte interculturel; etc.
la santé
des familles en général : l'approche infirmière et la famille;
l'approche systémique familiale; la santé des hommes, des femmes et des
familles lors de transitions : naissance, décès, immigration; les pratiques
professionnelles infirmières et interdisciplinaires auprès des individus,
des familles et des groupes lors de transitions; les soins et services de
première ligne auprès des familles; la qualité de vie et modalités de
prise en charge des familles en soins de santé; la promotion des saines
habitudes de vie et l'éducation à la santé; la promotion de la santé et la
prévention de la maladie; etc.
les pratiques infirmières auprès
des familles : le développement de méthodes d'intervention; social et
éducatif; l'intégration des pratiques cliniques préventives dans les soins
infirmiers (de la naissance, de la période postnatale, de la parentalité et
des pratiques infirmières à l'égard des parents, etc.); les approches
collaboratives, interdisciplinaires, intersectorielles (empowerment) en
soins et intervention auprès des familles; les stratégies d'optimisation de
la qualité des soins; etc.
Dans le domaine de la santé des familles;
on y retrouve 4 chercheurs dont les intérêts portent sur la périnatalité;
les liens mère-enfant prématuré; les liens père-enfant prématuré; les soins
du développement chez l'enfant né prématurément et né à terme malade; les
perspectives culturelles en soins; la santé communautaire auprès des
familles; l'abus et négligence en enfance; les facteurs de risque
développementaux de la schizophrénie; la pratique avancée en sciences
infirmières en soins de première ligne; la pratique sage-femme et
l'expérience périnatale; la collaboration interprofessionnelle en santé des
familles; etc.
Il regroupe
2 chercheuses en sciences infirmières dont les intérêts portent sur le
développement de stratégies pour faciliter l’appropriation de connaissances
en approche systémique familiale chez des infirmières en exercice; le
développement et la validation d’interventions infirmières systémiques
familiales; l'expérience de familles ayant un adolescent atteint d’un
problème chronique de santé; le développement d’interventions virtuelles
pour des adolescents atteints de cancer; ainsi que l'implantation d’un guide
de pratique en contexte de soins primaires auprès de personnes vivant un
deuil (fondé sur des résultats probants).
Les intérêts portent
notamment sur :
la profession infirmière : l'identité
professionnelle de l'infirmier; la santé et sécurité au travail du personnel
infirmier; l'évaluation du risque et sécurité du personnel infirmier; la
santé mentale au travail du personnel infirmier; la pratique infirmière
collaborative;
la pratique infirmière : l'approche
humaniste (caring) des soins infirmiers; la pratique infirmière en
soins de première ligne; la pratique infirmiere en soins de longue durée;
les soins infirmiers interdisciplinaires en milieu hospitalier; les
pratiques professionnelles basées sur les données probantes; la l'impact des
technologies de l’information et des communications sur la pratique
infirmière; promotion de la santé et la prévention de la maladie; etc.
les services infirmiers et systèmes de santé :
l'organisation des soins infirmiers; la gestion des ressources humaines en
santé; la planification et le développement de la main-d'oeuvre infirmiere;
la gestion du changement en milieu de santé;
Dans le domaine de la médecine familiale et des soins de
première ligne; on y retrouve 10 chercheurs dont les intérêts portent sur
la chronicité en soins de première ligne; les toxicomanie et problèmes
concomitants de santé mentale chez les jeunes; la santé mentale et
vieillissement; la promotion de la santé et la prévention de la maladie; la
santé mentale et les services de première ligne; l'organisation des services
de santé de première ligne; l'accès et l'équité en soins de santé;
l'évaluation de la qualité et l'amélioration de la continuité des services
de première ligne; etc.
- Centre
de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et
les pratiques alternatives de citoyenneté CREMIS
: rattaché au CISSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal; il regroupe 40
chercheurs universitaires et praticiens-chercheurs et une dizaine de
chercheurs collaborateurs de différentes disciplines (anthropologie,
sociologie, psychologie, sexologie, travail social, droit, science
politique, santé communautaire, kinésiologie, sciences infirmières; médecine
familiale, etc.) des universités de Montréal, Mcgill, UQAM, Laval et
Concordia; ainsi qu'en GMF ou CLSC du CISS qui se penchent sur les rapports
sociaux producteurs d'inégalités sociales, les dynamiques sociales
inégalitaires et les pratiques alternatives.
Dans le domaine de
la santé; on y retrouve 9 chercheurs dont les intérêts portent sur les
savoirs expérientiels des patients atteints de maladie chronique; les
rapports qui lient les inégalités sociales, les discriminations et les
problèmes de santé mentale; les soins de première ligne en santé mentale; la
prévention des inégalités sociales en santé; le suvi de la santé des
personnes itinérantes; l'éducation médicale auprès de la communauté; les
dimensions socioculturelles des pratiques alimentaires et d'activité
physique chez les adolescents; la promotion de l'activité physique;
l'engagement et la participation des patients dans l'amélioration des soins
de première ligne; la recherche axée sur le patient; la recherche
participative et le transfert de connaissances entre le milieu de recherche
et le milieu d'intervention en services de première ligne; les pratiques
infirmières en soins de première ligne; les représentations de la santé et
l'accessibilité aux soins de santé; la qualité des soins de première ligne;
etc.
-
Centre de recherche du CHUM : composante du CHUM et affilié à
l'Université de Montréal, il est le plus grand centre de recherche dans
le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé de
l’Université de Montréal, le troisième au Québec et parmi les plus
imposants au Canada et de plus, l’un des premiers à réunir sous un même
toit un continuum complet de recherche. Il regroupe plus de 440
chercheurs dans la plupart des disciplines des sciences de la santé
(biochimie, biologie, biologie moléculaire, bio-informatique, génie
biomédical, microbiologie-immunologie, nutrition, pathologie et biologie
cellulaire, pharmacologie, physiologie, psychologie, sciences
biomédicales, sciences neurologiques, sciences pharmaceutiques, sciences
infirmières, virologie-immunologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.). Il emploie plus de 1 700 personnes et
accueille annuellement plus de 420 étudiants aux cycles supérieures,
stagiaires postdoctoraux et fellows de partout au pays et même
d'ailleurs dans le monde.
Dans le domaine de la médecine
familiale; on y retrouve 5 médecins-chercheurs dont les intérêts
portent sur le traitement des toxicomanies et du trouble de l'usage des
opiacés; les facteurs individuels et contextuels impliqués dans la
transmission du VIH et du virus de l’hépatite C et les stratégies de
prévention des infections; la souffrance des grands malades en rapport
avec les services de santé et les soins palliatifs; la prévention et
gestion des maladies chroniques; l'application et échange de
connaissances vers le milieu de pratique; la prévention de la maladie et
la promotion de la santé; l'organisation des soins de première ligne;
l'évaluation et la qualité des soins de première ligne; etc.
-
Centre de recherche du CHUS : composante du CHUS et
affilié à l'Université de Sherbrooke, plus important centre de recherche
toutes catégories au Québec à l'extérieur de Québec et Montréal, 4e
plus important centre de recherche en santé au Québec et parmi les
plus importants au Canada.
Il regroupe plus de 230 chercheurs
dans de nombreuses disciplines (biochimie, biologie, biologie
cellulaire, microbiologie, immunologie, physiologie, pharmacologie,
génie biomédical, sciences des radiations et imagerie médicale, sciences
cliniques, sciences de la réadaptation, santé communautaire, sciences
infirmières, gérontologie, psychologie, spécialités médicales - volet
recherche clinique, etc.); emploie plus de 900 personnes (professionnels
de recherche, agents de soutien à la recherche, techniciens de
laboratoire, personnel de soutien) et accueille annuellement plus de 500
étudiants de maitrise et doctorat, stagiaires postdoctoraux et fellows
de partout au Canada et même d'ailleurs dans le monde).
Dans le domaine de la médecine
familiale et les soins de première ligne; les intérêts portent sur
le développement des meilleures pratiques basées sur les données
probantes; l’intervention de soutien à l’autonomisation et ses effets
auprès de femmes enceintes, de parents de jeunes enfants, de personnes
recevant des soins à domicile et de leurs proches-aidants; le suivi des
personnes aux prises avec des maladies chroniques; études sur la
rétention des familles dans les programmes SIPPE (Services intégrés en
périnatalité et en petite enfance); le développement et l’évaluation de
programmes de soins périnataux; développement et au transfert des
connaissances sur l’établissement de la relation parents-enfants à la
période périnatale; la collaboration interprofessionnelle en soins de
première ligne; développement d’un service de clinique mobile de
dépistage des risques cardio métaboliques dans les milieux de travail;
la prévention de la maladie et la promotion de la santé; etc.
Voici quelques exemples de réalisations de ce centre dans ce domaine :
implantation et évaluation pragmatique d'une intervention de gestion
de cas et de soutien à l'autogestion pour les personnes atteintes de
maladies chroniques vulnérables en première ligne;
développement et
implantation d’un programme d’amélioration de la qualité des soins pour
les troubles mentaux courants en soins de première ligne.
- Centre de
recherche du CISSS de l'Outaouais : affilié à l'Université Mcgill et à
l'UQO; il regroupe 20 chercheurs ayant comme objectif de développement de
nouvelles approches d'accession, de prévention, de diagnostic et de
traitement dans les domaines de la cancérologie, de la santé mentale, de
l'orthopédie et des soins de première ligne.
Dans le domaine des
soins de première ligne; on y retrouve 2 chercheurs dont les intérêts
portent sur les soins de santé communautaires de première ligne; la
santé de la reproduction particulièrement la périnatalité; pathologies
fœtomaternelles et néonatales; la santé de la mère et de l’enfant; les
aspects psychosociaux de la chronicité des jeunes et leurs familles; la
santé psychosociale des jeunes immigrants et leurs familles;
l'intervention éducative en santé; la pratique des sages-femmes et la
qualité des soins; les risques à la santé; la prévention de la maladie
et la promotion de la santé; etc.
Il regroupe 4
chercheuses dont les intérêts portent sur les facteurs psychosociaux qui
influencent les modèles d’adaptation à long terme des patients cardiaques et
de leurs conjoints(es); au rôle de la famille dans les soins pour rétablir
le patient; au rétablissement de la maladie et son lien avec la relation
entre les conjoints; aux coûts des soins de santé associés à l’adaptation à
long terme; les comportements de recherche d’informations des patients
et la prise de décisions; la communication patient-professionnel de la
santé; l’oncologie psychosociale et l'utilisation des technologies de
l'information dans soins aux personnes atteintes de cancer; l’amélioration
de la qualité des interactions entre les parents et leurs bébés; les bébés
prématurés qui risquent de présenter des problèmes développementaux; les
pères et leurs pratiques parentales; le développement d’interventions en
sciences infirmières et en santé mentale périnatale; le processus de mesure
et d'évaluation de la douleur; le développement et validation d'outils
d'évaluation de la douleur; la pratique infirmière en soins critiques; etc.
Dans le domaine de la médecine familiale et des soins de
première ligne; on y retrouve 21 chercheurs réguliers dont les intérêts portent sur
:
la famille, enfance et jeunesse : la prévention et l'intervention en
première ligne auprès des enfants présentant des facteurs de risque de
maladies neuropsychiatriques; les troubles comportementaux chez les enfants
d'âge préscolaire : rôle infirmier dans l'évaluation en première ligne; les
caractéristiques et aux besoins des clientèles ciblées (jeunes et enfants :
déficience ou trouble du développement, victimes de maltraitance ou de
négligence / familles : recompositions familiales à risque, dynamiques
coercitives, maltraitance, parents souffrant de problèmes de santé mentale);
l'amélioration de la condition physique chez la femme enceinte en début de
grossesse; les soins et services de première ligne destinés aux jeunes
et aux familles; la santé mentale de l'enfant et de sa famille : chronicité,
qualité de vie, rôle parental, groupes de soutien à la fratrie, etc.; la
prévention et la promotion de la santé et des saines habitudes de vie auprès
des enfants et adolescents; etc.
les personnes âgées : les
conditions cliniques associées au vieillissement; l'usage optimal des
médicaments parmi les personnes âgées ayant des atteintes cognitives;
l'évaluation de programmes ou d'interventions ciblant les personnes aînées;
le vieillissement en santé; la santé mentale chez les personnes âgées; la
résistance aux soins et aux comportements agressifs des patients avec des
atteintes neurocognitives vivant en CHSLD; les soins palliatifs chez les
personnes âgées à domicile et en hébergement; la prévention et la promotion
de la santé chez les personnes âgées; etc.
la santé mentale
: les soins et services de première ligne en santé mentale; le dépistage
précoce de la maladie mentale chez les adolescents (notamment la
schizophrénie, la maladie bipolaire et la dépression majeure récurrente);
les troubles comportementaux chez les enfants d'âge préscolaire : rôle
infirmier dans l'évaluation en première ligne; la santé mentale de l'enfant
et de sa famille : chronicité, qualité de vie, rôle parental, groupes de
soutien à la fratrie, etc.; la prévention et l'intervention en
première ligne auprès des enfants présentant des facteurs de risque de
maladies neuropsychiatriques; la santé mentale chez les personnes
âgées; la résistance aux soins et aux comportements agressifs des patients
avec des atteintes neurocognitives vivant en CHSLD; etc.
les
soins palliatifs et les maladies chroniques : les saines
habitudes de vie et les maladies chroniques; les soins palliatifs à domicile
et en hébergement; les soins palliatifs auprès des patients atteints de
démence; la continuité des soins entre la première ligne; les
équipes d'oncologie et les soins palliatifs spécialisés; etc.
autres
domaines en soins de première ligne : la prise en charge des facteurs
de risque des maladies cardiovasculaires; la gestion et le traitement de
la douleur; les
indicateurs de qualité de soins dans les services préhospitaliers d'urgence; la
santé au travail et ses effets dans la vie familiale; l'élaboration et
l'implantation d'un programme d'intervention basé sur la collaboration
interprofessionnelle centrée sur la personne (patients, familles,
intervenants de première ligne et décideurs), pour la prise en charge et le
suivi en première ligne de patients atteints d'hypertension artérielle; l'éducation à la santé;
les stratégies de promotion de la santé et de prévention des problèmes de
santé ou leurs conséquences; l'adoption de pratiques fondées sur les données
probantes; le transfert de connaissances dans les pratiques de soins
de première ligne; la collaboration interprofessionnelle en soins de
première ligne;
le réseau de soins de première ligne : l'organisation et l'évaluation des
soins et des services; l'accessibilité aux soins d'urgence en région rurale
ou isolée; les inégalités sociales et géographiques en santé; l'évaluation des programmes de soins de première ligne
dans les Groupes de médecine familiale GMF; l'évaluation des modes
d'intervention en santé et services sociaux de première ligne; l'évaluation
des pratiques collaboratives en partenariat avec les patients et les usagers
en soins; etc.
- Chaire de recherche du Canada en implantation de la prise de décision partagée dans les soins primaires de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle s'intéresse à la prise de décision partagée qui se définit comme un processus nécessitant la participation conjointe du patient et de son médecin; en conception de systèmes d'intervention efficaces afin de mettre en place des processus de décision partagée en matière de soins de première ligne; ainsi qu'au transfert de connaissances visant le développement de la pratique en soins primaires.
- Chaire de recherche du Canada en technologies et pratiques en santé de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec et relevant d'une chercheuse en sciences infirmières; elle porte sur l’implantation des technologies innovantes pour soutenir le système de santé, soit les cadres théoriques psychosociaux et organisationnels en vue d’identifier les déterminants comportementaux associés à l’implantation des technologies et d’élaborer des interventions favorisant leur intégration optimale; l’évaluation des innovations technologiques en vue de fournir des données probantes sur les effets et les répercussions des technologies introduites dans les pratiques en santé; ainsi que les technologies de l’information et des communications (TIC) comme outils permettant le transfert et l’application des connaissances pour soutenir les prises de décisions en santé.
- Chaire de recherche du Canada sur les aspects sociaux et environnementaux de la nutrition : cette chaire de l'Université Mcgill étudie les déterminants biologiques, sociaux et environnementaux de la nutrition au début de la vie afin d'améliorer les programmes de prévention d'éducation aux saines habitudes alimentaires auprès de la population de tous âges.
- Chaire de recherche EASY sur l'évaluation et l'amélioration du système de santé (voir aussi la page suivante) : rattachée au Centre de recherche de l'Hôpital Charles-Lemoyne de Longueuil et affilié à l'Université de Sherbrooke; elle a pour principal objectif d’utiliser stratégiquement l’évaluation en fonction des caractéristiques des contextes d'intervention et d'évaluation pour favoriser la transformation des pratiques en santé afin de mieux répondre aux besoins de la population
- Chaire de recherche Loyer-Da Silva en soins infirmiers de santé publique : cette chaire de l'Université d'Ottawa axée sur la promotion de la santé, s'intéresse aux déterminants de la santé tant historiques que sociopolitiques, de sorte à engendrer d’importants bienfaits pour tout un éventail de groupes et de communautés à l’échelle locale, canadienne et mondiale.
- Chaire de recherche Marguerite-d'Youville d'interventions humanistes en soins infirmiers de l'Université de Montréal : rattachée au Centre de recherche du CHUM; elle a pour but d'analyser les besoins des personnes, familles et communautés en regard de leurs expériences de santé, de développer des stratégies d'accompagnement humaniste contribuant à la qualité de l'expérience des soins et elle évaluera les interventions infirmières.
- Chaire de recherche sur le vieillissement de l'Université Laval : s'intéresse aux différents aspects multidisciplinaires du vieillissement, soit : la prévention et traitement des maladies liées au vieillissement, choix et efficacité des services pour l’amélioration de l’autonomie des aînés, qualité de la vie en établissement et facteurs pour l’améliorer, alternatives à l’utilisation des médicaments, choix du domicile comme milieu de vie le plus longtemps possible avec les services appropriés.
- Chaire de recherche sur les maladies chroniques en soins de première ligne de l'Université de Sherbrooke : située à l'Hôpital de Chicoutimi, rattachée à l'équipe de recherche du CISSS du Saguenay-Lac-St-Jean et affiliée à l'Université de Sherbrooke; elle s'intéresse au développement d'interventions plus adéquates liées aux soins de première ligne auprès des personnes aux prises avec des maladies chroniques multiples une attention particulière à la clientèle en régions rurales et semi-urbaines et à l’évaluation des pratiques cliniques à l’égard des maladies chroniques.
- Chaire de recherche sur les nouvelles pratiques en soins infirmiers de l'Université de Montréal : a pour but de développer, d’évaluer et de transférer des interventions virtuelles personnalisées de cybersanté comme outils de soutien à l’autogestion des soins pour les personnes vivant avec un problème de santé chronique.
- Chaire de recherche universitaire en soins infirmiers médico-légaux : cette chaire de l'Université d'Ottawa porte sur les soins infirmiers prodigués dans un contexte de soins de santé et de justice pénale.
- Chaire de soins palliatifs de l'Université Laval : rattachée au Centre de recherche du CHU de Québec; elle cherche à améliorer la qualité des soins offerts aux personnes atteintes de cancer et autres maladies chroniques et terminales. Ses intérêts portent sur (études portant sur le delirium, la douleur, la détresse, l’insomnie, la fatigue, etc.); l'organisation des services en soins palliatifs; l'évaluation et l'amélioration de la qualité des services et programmes en soins palliatifs; etc.
- Chaire Desjardins en soins infirmiers à la personne âgée et à la famille de l'Université de Montréal : se penche sur la problématique et le rôle des aidants naturels dans le maintien à domicile des personnes âgées.
- Chaire Docteur Sadok Besrour en médecine familiale de l'Université de Montréal : s'intéresse à la vision de la médecine de famille ainsi que sur l’organisation et les pratiques cliniques en se penchantsur trois problèmes prioritaires : l’accès aux services d’un médecin de famille, le manque de coordination et de continuité des soins, et l’utilisation judicieuse des ressources.
- Chaire GlaxoSmithKline sur la gestion optimale des maladies chroniques de l’Université de Montréal : a pour objectif l’intégration limitée des connaissances en pratique clinique, particulièrement en matière de prévention et de prise en charge des maladies chroniques dans les établissements de soins primaires et communautaires.
- Chaire interdisciplinaire de recherche et d'intervention dans les services de santé de l'UQTR : a comme objectif d'identifier et de problématiser avec l'étroite collaboration avec le personnel des milieux de soins, les nouveaux défis actuels dans le systeme de santé, particulierement dans l'application des nouvelles pratiques, principalement en soins de première ligne; ainsi qu'élaborer et mettre en œuvre une organisation du travail innovante répondant aux besoins de la population. Elle regroupe 2 chercheurs réguliers (dont 1 en sciences infirmières) et 4 chercheurs associés (dont 1 en sciences infirmières) dont les intérêts portent sur la condition du patient dans le système de santé; les pratiques cliniques innovantes; le transfert de connaissances; la formation continue du personnel infirmier; etc.
- Chaire sur l'application des connaissances, les politiques publiques et la santé publique appliquée de l'Université de Montréal : relevant de la Facult édes sciences infirmières; elle porte sur l’analyse du processus d’élaboration et d’implantation des politiques publiques, l’analyse du rôle de l’information dans les décisions et les politiques publiques et sur l’analyse du développement et de la mise en œuvre de transformations des pratiques organisationnelles et cliniques afin de soutenir le développement et la mise en œuvre des transformations nécessaires pour améliorer la performance et la pérennité du système de santé québécois.
- Équipe de recherche en soins de première ligne du CISSS de Laval : affilié à l'Université de Montréal, elle regroupe 4 chercheurs dont les intérêts portent notamment sur les pratiques de soins infirmiers de première ligne; la prévention et la promotion de la santé auprès des individus et des familles; les problématiques chroniques de soins de première ligne suivantes : la discussion des médicaments, l'asthme et la santé mentale en consultation; la pratique de la médecine familiale en contexte de croyances et de cultures différentes, etc.
- Groupe de recherche PRIMUS (Programme de Recherche Interdisciplinaire sur la Médecine et l'Utilisation des Soins) : rattaché au Centre de recherche du CHUS et affilié à l'Université de Sherbrooke; il regroupe 6 chercheurs (santé communautaire, biostatistiques, médecine familiale, psychologie, sociologie, etc.) dont les intérêts portent sur les inégalités sociales et géographiques en santé; soins centrés sur la personne atteinte de maladies chroniques; changements des habitudes de vie en soins de première ligne; l’amélioration de la qualité des soins en santé et au transfert des connaissances; l’intégration optimale des services de santé de première et deuxième ligne, notamment pour la prévention des fractures chez les personnes âgées; le développement et l’évaluation de programmes de soins périnataux visant à améliorer la qualité des soins en santé de la reproduction; les soins de première ligne en santé mentale; etc.
-
Groupe interdisciplinaire de
recherche appliquée en santé GIRAS de l'UQTR : regroupant 8 chercheurs
réguliers et 6 chercheurs associés provenant de différentes disciplines
(sciences de l'éducation, sciences de l'activité physique (kinésiologie et
éducation physique et à la santé), sciences infirmières, sciences de
l'environnement et psychologie); il a pour intérêt central la compréhension des
déterminants de la santé en vue de faciliter le développement d'interventions
visant à améliorer la santé des populations dans une perspective écologique et
éducative.
Dans le domaine des soins de première ligne et des
sciences infirmières; les intérêts portent sur la gestion participative
des maladies chroniques; la santé communautaire; la santé mentale en soins
de première ligne; la promotion de la santé et la prévention de la maladie;
l’approche humaniste de Caring des infirmières; la collaboration
multidisciplinaire, interdisciplinaire et interprofessionnelle en soins de
première ligne; la pratique infirmière auprès des familles immigrantes;
développement international et pratique infirmière; etc.
-
Groupe interdisciplinaire de recherche en sciences de la santé et milieux
favorables de l'UQO : regroupe 6 chercheurs (sciences infirmières,
psychologie et sociologie) qui s'intéressent aux besoins émergents en soins
et services de la santé et sur la compréhension des expériences humaines de
santé vécues par les personnes/familles, les groupes et les collectivités.
Dans le domaine de la santé physique; les intérêts portent sur
la gestion participative des maladies chroniques; la douleur chronique; la
pratique infirmière auprès des familles immigrantes; les troubles des
conduites alimentaires; la santé mentale; la santé au travail; les
déterminants de la santé; le tabagisme; la vaccination; la promotion de la
santé et la prévention de la maladie; etc.
- Institut de recherche de l'Hôpital Montfort : le centre de recherche de cet hôpital franco-ontarien est affilié à l'Université d'Ottawa. Il regroupe plus de 70 chercheurs fondamentaux et cliniciens dans différents domaines de la santé physique et mentale des adultes, des enfants, des adolescents et des familles. Dans le domaine de la santé des familles, on y retrouve 7 chercheurs (sciences infirmières et psychologie) de l'Université d'Ottawa et de l'UQO dont les intérêts portent sur sur les soins de santé fondés sur les résultats; les lignes directrices pour la pratique clinique en santé des familles; la sexualité et les soins de santé; la santé des femmes et des jeunes filles; l'éducation périnatale; la sexopérinatalité; les soins prénataux; les pratiques de la maternité (accouchement, allaitement, etc.); l'expérience de la maternité; les soins aux mères et aux nouveaux-nés; la dépression post-natale; la préparatoire pré-opératoire des enfants et des parents; la santé mentale en général; la dépression; la non maternité; la maternité pour les immigrantes, les autochtones, les femmes sans abri et les femmes victimes de violence; les programmes d'intervention portant sur la promotion de la santé familiale et intergénérationnelle; etc.
-
Institut universitaire de première ligne en santé et services
sociaux de l'Estrie
: rattachée au CISSS de l'Estrie et affiliée à l'Université de Sherbrooke;
il réalise des recherches et évalue les pratiques qui ont cours dans le
domaine des soins de santé et les services sociaux de première ligne. Il
regroupe 43 chercheurs universitaires réguliers, d'établissement et
praticiens chercheurs de différentes disciplines (psychiatrie, médecine
familiale, santé communautaire, sciences infirmières, kinésiologie,
réadaptation, psychologie, psychoéducation, orientation professionnelle,
sociologie et travail social) dont 14 chercheurs dont les intérêts dans le domaine de la
santé sont divisés en 3 axes :
développement de l'enfant dans sa
famille et sa communauté : le développement socio-affectif de l'enfant;
développement et occupation des enfants; la périnatalité (allaitement
maternel, interactions mère-enfant, dépression postnatale, deuil périnatal)
et famille; la dépression postnatale; retards ou troubles de développement;
etc.
développement des capacités des adultes : l'ostéoporose et
la prévention des fractures de fragilité; l'autosoin du diabète; impact de
la thérapie cognitive en groupe sur le pronostic des patients psychotiques
en début d'évolution; le suivi des personnes vivant avec un trouble mental
grave; évaluation des programmes en santé mentale; organisation et la
prestation des services de première ligne pour les troubles anxieux et
dépressifs; les approche auprès des
clientèles « difficiles »;
développement des communautés :
la santé chez les itinérants; l'améliorer les soins de première ligne et la
collaboration interprofessionnelle; les pratiques professionnelles
collaboratives en sciences infirmières dans la communauté; les
environnements favorables à la santé; les inégalités sociales et
géographiques en santé; pratiques exemplaires en médecine familiale auprès
des communautés; etc.
-
Laboratoire de recherche sur la santé en région de l'UQAR :
regroupant 6 chercheurs réguliers et une dizaine de chercheurs associés de
différentes disciplines (sciences infirmières, psychologie, travail social,
sciences de l'éducation, sciences de la gestion); il s'intéresse aux
différents aspects interdisciplinaires touchant la santé en région, tant
dans ses soins et services qu’auprès des populations qui y sont associées,
principalement les clientèles vulnérables.
Les intérêts portent sur
le développement d’interventions infirmières et d’autres pratiques
professionnelles en santé adaptées aux réalités des régions rurales,
éloignées et isolées pour les populations vulnérables (jeunes enfants,
femmes enceintes, personnes âgées, personnes ayant des incapacités, malades
chroniques, etc.) dont : l'évaluation et gestion des symptômes chez les
personnes atteintes de c