Retour à page du secteur chimie et biotechnologies
BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ B.ing
Consulte également la page d’informations sur les programmes pré-universitaires en sciences
Voir aussi la profession d’ingénieur(e) biotechnologiste
Voir aussi la section "liens recommandés" (dont des vidéos d'ingénieurs chimistes qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
En tant qu’ingénieur(e) chimiste; tu seras responsable de coordonner et de gérer l'ensemble des procédés de transformation ou de fabrication de produits chimiques, de toutes les ressources humaines (technologues, opérations d'équipements, personnel d'entretien), matérielles (matières premières, machines et équipements, produits et matériel d'entretien de l'équipement, etc.) et financières nécessaires et de veiller au bon déroulement de toutes les opérations au sein d'une usine.
Tu pourras par exemple être responsable de la fabrication de produits tels que : papiers et cartons, produits ménagers, fertilisants et engrais chimiques, peintures, enduits, solvants et vernis, adhésifs et colles, produits pharmaceutiques, produits cosmétiques et de toilette, produits de conservation des aliments et additifs alimentaires, produits en plastique ou résines plastiques, produits en caoutchouc ou résines de caoutchouc, produits en fibre de verre ou résines composites, produits chimiques pour laboratoires d’analyse, alcalis et chlore, explosifs, munitions, gaz médicaux ou industriels, produits chimiques de spécialité industrielle, etc.
Il y a également les industries de transformation métallurgique comme les alumineries et les aciéries ayant besoin d'ingénieurs chimistes pour la transformation de métaux liquides ou de résidus de métaux, les raffineries de pétrole, les industries de transformation du bois et enfin, plusieurs industries de fabrication de produits alimentaires emploient des ingénieurs chimistes par cause de pénurie d'ingénieurs alimentaires.
D'autres secteurs sont également possibles comme par exemple : la gestion et transformation de déchets industriels, miniers, agricoles ou municipaux, l'élaboration de politiques et de programmes de développement durable pour le secteur industriel, le traitement des eaux usées, le développement de biotechnologies, la recherche et développement, l'enseignement collégial ou universitaire, etc.
Après quelques années d’expérience, tu pourrais même occuper un poste de directeur(trice)-adjoint(e) ou de directeur(trice) de la production. Tu seras responsable de gérer toutes les opérations, les services et le personnel de l’usine affecté à la transformation ou fabrication des produits, au contrôle de la qualité et à l’entretien des équipements. Tu devras bien encadrer ton personnel et leur donner tout le soutien nécessaire afin d’optimiser la production au sein de l’entreprise.
Tu auras pour tâches de :
Effectuer des recherches visant à élaborer ou à améliorer les procédés, les réactions et les produits chimiques;
Évaluer le matériel et les techniques de transformation chimique et déterminer les spécifications de production;
Concevoir et mettre à l'essai des installations et du matériel de traitement chimique et processus connexes;
Surveiller la construction, la modification, l'exploitation et l'entretien d'installations pilotes, d'unités ou d'installations de traitement;
Mettre sur pied et diriger des programmes de contrôle de la qualité, des procédures d'opération et des stratégies de contrôle pour assurer l'uniformité et la conformité aux normes en ce qui a trait aux matières premières, aux produits, aux déchets ou aux émissions;
Planifier, élaborer et mettre en application des normes d'entretien, les horaires et programmes d'entretien et encadrer les équipes d'entretien industriel;
Gérer les opérations de maintenance et assurer le bon état de fonctionnement des machines, appareils, instruments et autres équipements utilisés dans l'usine;
Préparer des documents contractuels et évaluer des soumissions portant sur les aspects de processus des travaux de construction industrielle;
Superviser et coordonner le personnel de production (des manœuvres, des opérateurs, des techniciens et des technologues);
Participer aux activités de recherche, de mise au point et développement de nouveaux produits ou de nouveaux procédés industriels de meilleure qualité et moins nocifs pour l'environnement et ce, avec la collaboration avec d’autres ingénieurs, des chimistes et des technologues;
Rédiger des rapports de production.
QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES
-
Intérêts et aptitudes pour les sciences, les
mathématiques et la
recherche
-
Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour
analyser les différents problèmes afin de développer des nouveaux produits ou
procédés chimiques
- Très bon sens de l’observation pour observer attentivement les
procédés en cours de production
-
Bonne méthode de travail et gestion du temps car tu
auras à planifier efficacement et de façon optimale les activités de production
- Curiosité scientifique, sens logique et capacité de déduction car tu devras être à l'affut des nouveaux développements scientifiques ou de nouvelles méthodes et nouveaux procédés de production
- Autonomie, débrouillardise et flexibilité car tu seras parfois seul(e) pour exécuter certaines tâches et résoudre différents problèmes
-
Sens des responsabilités car tu seras responsable de
l’ensemble des opérations de la production
- Sens de l’organisation car tu auras à gérer des priorités et respecter des échéanciers
- Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes
-
Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec
d’autres ingénieurs, des techniciens, des ouvriers, etc.
PROFESSIONS APPARENTÉES
-
Ingénieur(e) chimiste spécialiste en biochimie
- Ingénieur(e) chimiste spécialiste en environnement
-
Ingénieur(e) chimiste spécialiste en pâtes et papiers
-
Ingénieur(e) chimiste spécialiste en pétrochimie
-
Ingénieur(e) chimiste spécialiste en plastiques
-
Directeur-adjoint(e) de la production (avec de l’expérience)
-
Directeur(trice) de la production (avec de l’expérience)
-
Officier(ère) du génie de combat (Forces armées)
-
Professeur(e) d’université en génie chimique
(avec un doctorat)
- Professeur(e) en technologie du génie chimique au collégial (avec maîtrise)
-
Chercheur(e) en
génie chimique (avec un doctorat)
- Scientifique de la défense (poste civil
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Industries chimiques
- Industries du plastique
- Industries de la fibre de verre
- Industries du caoutchouc
-
Industries des cosmétiques
- Industries biomédicales et pharmaceutiques
- Fonderies
- Industries pétrolières
- Industries agroalimentaires
-
Industries agrochimiques (transformation ou fabrication de produits pour
l’agriculture tels que les fertilisants)
- Laboratoires et centres de recherches privés
-
Laboratoires et centres de recherches publics (INRS, CRIQ, Centre
recherche sur les sols, centre de recherche en foresterie, etc)
-
Cégeps
(voir aussi les centres collégiaux de transfert de technologie
tels que :)
Centre d'études des
procédés chimiques du Québec du Cégep de Maisonneuve
COALIA centre de
technologie minérale et de plasturgie du Cégep de Thetford
Centre de développement
des composites du Cégep de Saint-Jérôme
Kémitek en chimie verte
et mise en échelle des procédés du Cégep de Thetford
Innofibre centre de
technologies des produits cellulosiques du Cégep de Trois-Rivières
CINTECH agroalimentaire du
Cégep de Saint-Hyacinthe et ITAQ
Groupe CTT en technologies
textiles géosynthétiques et matériaux souples du Cégep de Saint-Hyacinthe
Institut de technologie des
emballages et du génie alimentaires du Cégep de Maisonneuve
-
Forces armées canadiennes (postes civils ou militaires), voir aussi l'Armée
canadienne,
5e Régiment du génie de combat de la
régulière (Valcartier, Québec),
35e Régiment du génie de combat de la
Réserve (Québec, Québec),
34e Régiment du génie de combat de la
Réserve (Montréal, Québec),
33e Régiment du génie de combat de la
Réserve (Ottawa, Ontario)
-
Agence canadienne
d'inspection des aliments,
Agence d'évaluation environnementale du Canada,
Recherche et
Développement pour la Défense (dont le
RDDC Valcartier),
Défense nationale
(civils),
Environnement et Changements climatiques Canada,
Ressources naturelles Canada,
Agriculture et
Agroalimentaire Canada,
Centre de recherche et développement sur les aliments d'Agriculture Canada à St-Hyacinthe
Centre de recherche et
développement sur les sols et les grandes cultures d'Agriculture Canada à
Québec
Centre national canadien d’hygiène et
sécurité au travail à Ottawa,
Agence canadienne d'évaluation
environnementale à Ottawa
- Gouvernement du Québec : Centre de recherches industrielles du Québec, Centre d'expertises en analyses environnementales du Québec
-
Universités
(consulte
aussi une liste des organismes de reccherche génie
chimique)
Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles de l'UdeS,
Chaire philanthropique en génie des matériaux sur le recyclage des déchets
de Polytechnique,
Chaire de recherche sur la valorisation des matières résiduelles de
Polytechnique,
Chaire UNESCO en ingénierie durable sur les technologies solaires appliquées,
Chaire de recherche
industrielle CRSNG Prolamina sur les emballages sécuritaires, intelligents
et durables (3SPack),
Laboratoire des
Technologies de la Biomasse de l'Université de Sherbrooke,
Laboratoire de recherche
avancée en génie des procédés de Polytechnique,
Laboratoire Polypack sur les emballages polymères flexibles de Polytechnique,
Laboratoire de nouveaux matériaux pour l'énergie et l'électrochimie de
Polytechnique,
Laboratoire de recherche sur les surfaces, les interfaces et la matière
molle de Polytechnique,
Laboratoire d'électrochimie et de corrosion de Mcgill,
Laboratoire de
bioprocédés de cellules souches de Mcgill,
Laboratoier de
contrôle des contaminants préoccupants de Mcgill,
Laboratoire de conception de microenvironnements cellulaires de Mcgill,
Laboratoire Leask
en biomatériaux polymères vasculaires de Mcgill,
Laboratoire de
matériaux et dispositifs biologiques de Mcgill,
Laboratoire de génie
des procédés catalytiques et plasma de Mcgill,
Laboratoire de
traitement chimique au plasma de Mcgill,
Laboratoire Maric sur
les polymères intelligents de Mcgill,
Unité de recherche
en procédés d’écoulements industriels de Polytechnique,
Groupe de recherche sur l'eau de l'Université de Sherbrooke
Groupe de
recherche sur les technologies et les procédés de l'Université de Sherbrooke,
Groupe de recherche
Lessard sur les matériaux polymères avancés et l’électronique organique de
l'uOttawa,
Groupe de recherche sur la modélisation des matériaux de Mcgill,
Centre Brace de recherche sur l'eau de Mcgill,
Centre de recherche sur
l'eau Centr'Eau (Laval, Sherbrooke,Polytechnique et Mcgill),
Centre de recherche
en calcul thermochimique de Polytechnique,
Centre de recherche sur les
matériaux lignocellulosiques de l'UQTR,
Centre de recherche en efficacité énergétique des procédés industriels de
l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche en
énergie, plasma et électrochimie de l'Université de Sherbrooke,
Centre de recherche sur
les matériaux avancés de l'Université Laval,
Centre
de recherche sur les matériaux renouvelables de l'Université Laval,
Centre d'innovation
en stockage et conversion d'énergie de Mcgill,
Centre de recherche sur l'aluminium REGAL (UQAC, Laval, Mcgill,
Sherbrooke, Polytechnique et ÉTS),
Centre de recherche sur les systèmes polymères et composites à haute
performance (Concordia, Mcgill, Laval, Sherbrooke, UQTR, ÉTS et
Polytechnique),
Centre
international de référence sur l’analyse du cycle de vie et la transition
durable (CIRAIG),
Insitut Hydro-Québec en environnement, développement et société
Institut Mcgill pour
les matériaux avancés,
Institut Transmedtech
(Mcgill, Polytechnique),
PROTEO, le regroupement
québécois de recherche sur la fonction, la structure et l'ingénierie des
protéines.
PERMIS
DE PRATIQUE :
Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.
À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.
Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI
Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET
acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).
Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).
Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :
|
Juniorat | Programme CPI |
Titre |
|
|
Durée de l’expérience pratique |
36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits. |
24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits |
Limite de temps |
Aucune (Jusqu’au 31 mars 2022) |
5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession |
Parrainage |
Parrainage facultatif |
Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur |
Certification de l’expérience |
Expérience certifiée par 2 ingénieurs |
Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur) |
Examen professionnel |
Réussite de l’examen professionnel |
Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel |
Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.
Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Très bonne connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 janvier 2021 :
Pour le Baccalauréat en génie chimique :
Le placement est bon, 64 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la presque totalité sont à temps complet.
Quelques répondants(es), soit 15 % ont poursuivi leurs études au niveau de la maîtrise en génie chimique ou de la maîtrise en chimie.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
103 | 56 | 55 | 15 |
Note 1 : baisse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 71 % en 2019; 54 % en 2017; 73 % en 2015 et 65 % en 2013).
Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 19 % en 2019; 23 % en 2017; 22 % en 2015 et 20 % en 2013).
Pour la maîtrise en génie chimique :
Le placemeent est bon, 73 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.
Quelques répondants(es), soit 12 % ont poursuivi leurs études au niveau du doctorat en génie chimique ou du doctorat en chimie.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE À temps complet |
NOMBRE |
25 | 11 | 11 | 6 |
Note 1 : hausse du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 48 % en 2017 et 58 % en 2015).
Note 2 : légère baisse du nombre de répondants(es) poursuivant des études supérieures (était de 12 % en 2017 et 21 % en 2015).
Source : Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec.
SALAIRE :
Selon
les données de 2024 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
- 28,76 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 33,34 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grands fabricants d'aliments et boissons
- 29,79 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 32,68 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites
- 30,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,97 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 2 (avec une maîtrise) au sein des universités
- 31,81 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 35,34 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME
- 33,06 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que professionnel(le) de recherche ou agent(e) de recherche ou attaché(e) de recherche ou assistant(e) de recherche - niveau 3 (avec une scolarité de doctorat) au sein des universités
- 34,21 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 38,56 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries pharmaceutiques et cosméceutiques
- 35,70 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 39,27 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de transformation des produits forestiers
- 36,30 $/heure (35 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 40,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans les universités
- 37,19 $/heure (37,5 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 43,66 $/heure en tant qu'ingénieur(e) à l'Agence canadienne d'inspection des aliments ACIA
- 37,81 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale
- 38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 42,44 $/heure en tant que chargé(e) d'ingénierie - qualité du gaz naturel et renouvelable à Énergir
- 41,08 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 45,64 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes entreprises papetières
- 43,03 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec une maîtrise) dans la fonction publique fédérale
- 44,34 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de la Défense en ingénierie (avec une maîtrise, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 44,47 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 60,68 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières (usines de traitement des minerais)
- 44,64 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 50,44 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries de première transformation des métaux
- 46,20 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 48,62 $/heure en tant qu'ingénieur(e) des procédés de traitement des minerais au sein des grandes compagnies minières
- 48,06 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 52,55 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques
- 48,77 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) dans la fonction publique fédérale
- 57,59 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientifique de la Défense en ingénierie (avec un doctorat, poste civil) dans la fonction publique fédérale
- 60,17 $/heure (37,5 hres/sem) en tant scientique de recherche en ingénierie (avec un doctorat) au Conseil national de recherches Canada CNRC
- 2 578 $/mois en 1re année et augmente à 2 734 $/mois en 4e année (grade d'élève-officier pendant tes études universitaires au Collège militaire) au sein des Forces canadiennes
- 5 675 $/mois (au grade de lieutenant) et augmente à 7 841 $/mois (au grade de capitaine) après 5 ans en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
- 186,44 $/jour (au grade de lieutenant) et augmente à 239,254 $/jour (au grade de capitaine) en tant qu'officier du génie de combat au sein des Forces canadiennes (Réserve)
Note : hausse de la moyenne salariale aux années précédentes au sein des PME (était de 31,66 $ en 2022; 28,05 $ en 2019; 30,48 $ en 2017 et 30,06 $ en 2015).
Sources :
Ministère de l’Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec,
Commission de la Fonction publique du Canada, Génium 360
et Forces canadiennes
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
(soit
5 940 de plus qu'en 2020; 8 508 de plus qu'en 2018; 9 993 de plus qu'en 2016
et 10 700 de plus qu'en 2014)
Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) :
Au 31 mars 2022, il y avait près de 12 200 ingénieurs(es) juniors,
maintenant appelés "candidats-es à la profession d'ingénieur" (dont 2
074 femmes).
(soit 904 de plus qu'en 2020; 1 091 de moins qu'en
2018 et 308 de moins qu'en 2016).
De ce nombre, on y comptait 226 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 39 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 83 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 17 %.
C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 %)
Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
L'âge moyen était de 29 ans.
Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.
Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.
Les ingénieurs(es)
De ce nombre, 1 249 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
Parmi ceux-ci, 854 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.
Plus de 93 % avaient le français comme langue première au travail et 7 % avaient l'anglais.
La profession a également accueilli 27 nouveaux candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) et plus de 600 nouveaux ingénieurs(es) diplômés(es) en ingénierie d'universités étrangères dont 440 détenant un permis restrictif selon l'entente France-Québec.
Plus de 85 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes.
Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018; alors qu'en 2018, plus de 15 % des ingénieurs étaient des femmes.
Plus de 17 % des ingénieurs(es) étaient issus de l'immigration.
(en
comparaison avec l'Ontario qui était de 51 %., la BC qui était de 41 % et la
moyenne canadienne qui était de 40 %).
Toutefois, ce sont 24 % des immigrants qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).
Plus de 97 % occupaient un poste à temps complet.
Près de 9 % étaient des travailleurs(euses) autonomes.
Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).
L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 44 ans.
La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :
5 % avaient moins de 29 ans
29 % avaient entre 30 et 39 ans
27 % avaient entre 40 et 49 ans
22 % avaient entre 50 et 59 ans
17 % étaient âgés de 60 ans et +
La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :
62 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)
30 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)
8 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)
La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :
ingénieurs mécaniciens : 24 %
ingénieurs civils : 17 %
ingénieurs électriciens et électroniciens : 15 %
ingénieurs informaticiens : 9 %
ingénieurs en logiciel : 9 %
ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 7 %
ingénieurs en aérospatiale : 6 %
ingénieurs en bâtiment et construction : 6 %
ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %
ingénieurs en matériaux : 1 %
ingénieurs géologues : 1 %
autres ingénieurs : 2 %
La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :
38 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils
30 % au sein des entreprises manufacturières
12 % au sein des entreprises de construction et d'utilité publique (ex : Hydro-Québec, Énergir, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc.)
7 % au sein des entreprises de services
5 % au sein des administrations publiques (fédérales, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)
3 % au sein des entreprises commerciales (détail ou gros)
2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement
2 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)
1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)
Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 2 000 ingénieurs(es) chimistes en emploi au Québec en 2022.
Près de 70 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 30 % des membres de cette profession.
Les grandes préoccupations environnementales dans cette profession pourrait attirer davantage de femmes.
L'âge moyen était de 42 ans.
Plus de 60 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 23 % avaient entre 45 et 54 ans, 14 % étaient agés de 55 ans et plus et seulement 3 % de moins de 24 ans.
La répartition selon leur milieu de pratique était :
23 % exerçaient au sein des sociétés de génie conseil
19 % œuvraient au sein de fabricants de produits chimiques
14 % œuvraient au sein de premiers transformateurs de métaux (alumineries, aciéries, affineries, etc.)
8 % œuvraient au sein d'entreprises et d'organismes privés en recherche et développement
7 % travaillaient au sein des administrations publiques (incluant les sociétés d'État comme Énergir, les universités, etc.)
6 % œuvraient au sein d'industries papetières
5 % œuvraient au sein des compagnies pharmaceutiques
4 % travaillaient pour des raffineurs de pétrole ou pour des compagnies minières
4 % travaillaient au sein de manufacturiers de produits de plastique ou de caoutchouc
4 % exerçaient au sein d'industries alimentaires
1 % étaient au sein dans d'autres milieux (fabricants de produits de tabac, entreprises spécialisées en environnement, sociétés de génie conseil, etc.).
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier d’ingénieur(e) chimiste est l’une des 15 professions de niveau universitaire présentant les meilleures perspectives d’avenir.
La majorité des entreprises papetières appartiennent à de grandes multinationales qui effectuent des rationalisations dans leurs usines et ferment les moins rentables afin de devenir plus concurrentiel dans le marché mondial.
Ce sont principalement les usines qui fabriquent du papier journal ou du papier tout usage qui deviennent de moins en moins rentables.
Même là, certains emplois spécialisés sont encore nécessaires même si la production est diminuée dont les technologues en contrôle de la qualité, les technologues en planification de la production et les technologues en maintenance industrielle.
Or, les usines qui fabriquent du papier hygiénique, du papier fin et spécialisé, des emballages alimentaires et des emballages en carton fonctionnement très bien.
Avec plus de 68 usines qui emploient plus
de 17 200 travailleuses et travailleurs que l'on retrouve au Québec, ce
n'est les emplois qui manquent au sein de cette industrie.
Les perspectives d'emploi au sein de cette industrie sont donc très bonnes.
Les emplois seront surtout orientés vers les PME que dans les grandes entreprises de première transformation des métaux.
Preuve que les diplômés(es) sont recherchés(es), les employeurs ont bonifié leur offre salariale afin d'attirer d'avantage de candidats(es).
Les perspectives restent très bonnes
L'
Cependant, ce cycle baissier n’affecte pas l’ensemble des acteurs du secteur minier. Il ne faut pas oublier les projets miniers qui sont sur le point de voir le jour dans un avenir rapproché. Il n’en demeure pas moins que les entreprises du secteur minier québécois font face à des enjeux de taille notamment le vieillissement de sa main-d'œuvre.
Les étudiants(es) obtiennent souvent un emploi avant de terminer leurs études. D'ailleurs, plusieurs entreprises les paient mêmes pendant leur dernière année d'études afin de les fidéliser. De plus, ces entreprises offrent de nombreux avantages et d'excellentes conditions de travail afin d'attirer et de garder leur main-d'œuvre. Par exemple, elles utilisent des services de navette aérienne afin que leurs travailleurs(euses) habitant l'extérieur des régions minières puissent résider dans la région de leur choix tout en pouvant travaillant dans mines en régions éloignées.
Des appartements ou chambres en maisons de chambres payées par l'employeur avec une multitude de services inclus (ex : Internet, câble, interurbains gratuits, salle de conditionnement physique, salles de loisirs, etc.) sont également laissés à la disposition de leurs travailleurs (qu'ils soient simples ouvriers, superviseurs ou ingénieurs).
On leur offre des horaires organisées en 7 jours de travail + 7 jours de congé OU 14 jours de travail + 14 jours de congé permettant aux travailleurs d'accorder davantage de temps à leur famille et à leurs loisirs. Enfin, l'industrie minière est l'une des industries offrant la rémunération et les avantages sociaux (assurance collective, régime de retraite, etc) les plus avantageux et parmi les meilleurs.
Ainsi que plus de 120 usines de 2e transformation dont seulement une trentaine appartenant aux grandes sociétés forestières et papetières (placages, planchers, contreplaqués, panneaux de copeaux, panneaux de particules, panneaux de fibres, etc.) qui emploient plus de 45 000 personnes.
Bien que plusieurs grandes entreprises de transformation effectuent des coupures de personnel ou ferment les usines les moins rentables ou les plus désuètes
Elle est sans aucun doute un moteur économique de premier ordre pour de nombreuses municipalités du Québec situées dans plusieurs régions (Abitibi-Témiscamingue, Saguenay-Lac-St-Jean, Bas-St-Laurent, Laurentides, Outaouais, Estrie, Centre-du-Québec, Mauricie et Chaudière-Appalaches).
Donc, ce n'est pas demain que cette industrie cessera d'exister au Québec ....
Les possibilités d’obtention d’un emploi sont très bonnes pour les prochaines années (principalement au sein des PME) pour ces ingénieurs d'élaborer et d'optimiser les procédés et de gérer toutes les opérations d'une usine.