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SECTEUR : MÉTALLURGIE

NIVEAU D’ÉTUDES : FORMATION PROFESSIONNELLE

 

FERBLANTIER(ERE)

DIPLÔME D’ÉTUDES PROFESSIONNELLES D.E.P.

 

Consulte également la section "liens recommandés" où tu auras des vidéos de ferblantiers qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant que ferblantière ou ferblantier (dans l'industrie de la construction); tu seras responsable de tracer et de fabriquer toutes sortes d'objets composés de métal en feuille et en faire la pose et l'installation sur différents types de bâtiments.

 

Tu travailleras dans la majorité des cas sur des chantiers de construction commerciale et institutionnelle (immeubles à bureaux, immeubles à revenus locatifs, hôtels, restaurants, magasins, hôpitaux, écoles, résidences pour personnes âgées, arénas, musées, etc), mais également dans certains grands chantiers de construction résidentielle lourde (immeubles à condominiums), ainsi que dans certains chantiers de construction industrielle (usines ou autres bâtiments industriels).

 

Tu auras pour tâches de :

En tant que ferblantière ou ferblantier (dans l'industrie manufacturière); tu seras responsable de tracer, découper, fabriquer et assembler toutes sortes d'objets composés de métal en feuille (outils, matrices, poinçons, moulures, panneaux architecturaux, appareils de chauffage, appareils de climatisation ou ventilation, pièces pour l'industrie aéronautique, pièces pour matériel de transport routier, pièces pour véhicules ferroviaires, pièces pour véhicules industriels, pièces pour machines industrielles, etc.).

 

La plupart des industries de fabrication métallique industrielle, manufacturiers de véhicules et manufacturiers d'équipements de mécanique du bâtiment emploient des ferblantiers.

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-       Aptitudes pour les mathématiques (calculs et géométrie) afin d'effectuer des calculs et mesures rapides et précis

-       Avoir une excellente santé

-       Avoir une bonne vision

-       Avoir une bonne orientation spatiale

-       Capacité de lire des plans de construction ou d'assemblage

-       Habiletés en dessin de nature technique car tu auras à tracer et dessiner des croquis et schémas

-       Bonnes habiletés et dextérité manuelles pour manipuler efficacement les pièces de métal

-       Minutie, précision, souci du détail car tu devras travailler les pièces en t'assurer de leur qualité

-       Bon sens logique et esprit analytique car tu auras à résoudre des problème reliés à l’assemblage

-       Facilité à travailler en équipe sur un chantier, tu devras collaborer avec d’autres collègues (d'autres ferblantiers, ferrailleurs, monteurs-assembleurs, soudeurs, tuyauteurs, etc.) ou en usine (d'autres ferblantiers, assembleurs, soudeurs, machinistes, tôliers, opérateurs de machines de production, etc.)

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-       Découpeur(euse) de métal en feuilles

-    Opérateur(trice) de machines à fabriquer les métaux

-       Poseur(euse) de bardeaux

-    Technicien(ne) de coque (Forces armées) formation offerte par les Forces

-    Technicien(ne) en matériaux (Forces armées) formation offerte par les Forces

-       Tôlier(ère)

-       Traceur(euse) de charpentes métalliques

-    Professeur(e) d'enseignement professionnel en ferblanterie

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-       Alumineries (Alcan, Alcoa)

-       Industries aérospatiales (Bombardier, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, GE Aviation, Rolls-Royce Aerospace, Heroux-Devtek, Messier-Dowty, etc)

-       Manufacturiers de wagons de trains et métros (Bombardier Transport, Alstom Transport, etc)

-       Chantiers maritimes (Groupe maritime Verreault, Chantier naval Forillon, Industries Océan, etc)

-       Compagnies de chemins de fer (CN, CP, Via Rail)

-    Compagnies pétrolières (Ultramar, Suncor, Irving)

-       Entreprises généraux de construction commerciale, institutionnelle et industrielle (Ganotec, Gastier, Groupe Pomerleau, Cégerco, Decarel, EBC, Groupe LPG, Verreault Construction, etc)

-    Entreprises de construction de génie civil (Kiewit, Maskino, Cégerco, Telecon, TCI, DJL, Thiro, Amo Électrique, Sintra, P. Baillargeon, Groupe Gilbert, etc)

-    Entreprises spécialisées en mécanique du bâtiment (Carmichael, Lambert Somec, TBC Construction, Beaudin Le Prohon, Mécanique Rojec, etc)

-       Fabricants de métal en feuille

-      Manufacturiers de matériel de transport (Prévost Car, Nova Bus, Kenworth, BRP, Bombardier Transport, etc)

-    Manufacturiers d'équipements et appareils de mécanique du bâtiment (Dectron, Siemens, Stelpro, Venmar, Ventrol, etc)

-    Manufacturiers d'acier d'armature et autres structures d'acier (Groupe Canam, Canatel, Supermétal, Structal, Acier AGF, Métacor, etc)

-    Manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes (Marmen, Termaco, Canfil Farr, Garant, GLV, Compagnie de cheminées industrielles ICC, etc)

-    centres de services scolaires (centres de formation professionnelle)

-    Forces armées canadiennes

EXIGENCES DU MARCHÉ DU TRAVAIL :

-       Détenir ta carte de compétence est obligatoire pour travailler sur les chantiers de construction. En début de carrière tu travailleras en tant qu’apprenti et tu n’obtiendras ta carte de compagnon seulement après avoir accumulé un minimum de 6 000 heures de travail comme apprenti(e) (environ 3 ans).
Voici les détails auprès de la
Commission de construction du Québec
.

-      Travail principalement actif en période estivale, mais il y a du travail pendant toute l'année

EXIGENCE DES EMPLOYEURS :

-       Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

-    Mobilité partout dans la province (secteur de la construction)

PLACEMENT :

 

Selon les données disponibles au 1er juin 2019 :

 

Le placement est bon, 66 % des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du travail ont obtenu un emploi relié à leurs études dont la totalité sont à temps complet.

 

Quelques autres répondants(es), soit 6 % ont choisi de combiner leur formation avec un D.E.P. en soudage-montage ou un D.E.P. en tôlerie de précision.

 

NOMBRE DE  RÉPONDANTS

NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ

NOMBRE A TEMPS COMPLET

NOMBRE AUX
ÉTUDES

53 33 33 3

 

Note 1 : légère hausse assez importante du taux de placement par rapport aux années précédentes (était de 58 % en 2017; 57 % en 2015 et 80 % en 2013).

 

Note 2 : prendre en considération que seulement 46 % des diplômés(es) ont répondu à cette enquête.

 

Source : Ministère de l’Éducation du Québec

 

SALAIRE :

 

Selon les données 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

 

Dans le secteur de la construction :

-         25,81 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et augmente à 43,01 $/heure en tant que compagnon dans le secteur de la construction commerciale, institutionnelle ou industrielle

-         27,67 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant qu’apprenti(e) et augmente à 46,12 $/heure en tant que compagnon dans le secteur de la construction industrielle lourde (infrastructuers minières par exemple)

Note : Cependant, le salaire annuel moyen pour un(e) apprenti(e) au cours de sa première année était de 31 600 $ (hausse par rapport aux années précxédentes : était de 32 000 $ en 2018; 28 100 $ en 2015 et 30 500 $ en 2013).

Dans le secteur industriel :

-         19,53 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que ferblantier(ère) au sein des grands manufacturiers de produits en fabrication métallique industrielle

-    20,42 $/heure (40 hres/sem) en moyenne  en tant qu'opérateur(trice) de machines à travailler les métaux au sein des grands manufacturiers de machines et équipements industriels

-         20,95 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME industrielles avec le D.E.P. seul

-         21,43 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'opérateur(trice) de machines à fabriquer les métaux de au sein des grands manufacturiers de matériel de transport terrestre (routier ou ferroviaire)

-         21,70 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'opérateur(trice) de machines à fabriquer les métaux au sein des grands manufacturiers de produits en fabrication métallique industrielle

-         22,43 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME industrielles avec le double D.E.P.

-    23,02 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'apprenti(e) et augmente à 24,27 $/heure par la suite au sein des grands chantiers navals

-         23,95 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant qu'opérateur(trice) de machines à fabriquer les métaux au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux

-    31,49 $/heure (40 hres/sem) en moyenne  en tant que ferblantier(ère) au sein des grandes industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, etc)

-    28,59 $/heure (40 hres/sem) en moyenne  en tant que ferblantier(ère) au sein des grandes industries chimiques et pétrochimiques

Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 20,95 $ en 2018; 18,00 $ en 2015 et 22,00 $ en 2013).

 

Note 2 : chez la plupart des grands employeurs privés, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

 

Dans le secteur public et parapublic :

-    24,97 $/heure (38,75 hres/sem) en moyenne en tant que ferblantier(ère)-soudeur(euse) au sein des universités

-    28,67 $/heure (37,5 hres/sem) dans la fonction publique fédérale

-    29,83 $/heure (40 hres/sem) en tant qu'apprenti(e) et augmente à 34,50 $ en tant que ferblantier(ère) classe 2 à la Société de transport de Montréal STM (réseau du métro)

-    30,91 $/heure (38,75 ou 40 hres/sem) en moyenne en tant que ferblantier ou ferblantier-soudeur au sein des grandes municipalités (100 000 habitants et plus)

-    2 985 $/mois (grade de soldat) en début de carrière en tant que technicien(ne) en matériaux et augmente à 5 014,00 $/mois après 3 ans avec le grade de caporal au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-    2 985 $/mois (grade de matelot 2e classe) en début de carrière en tant que technicien(ne) de coque et augmente à 5 616,00 $/mois + indemnité de service en mer après 3 ans avec le grade de matelot 1te classe) au sein des Forces canadiennes (Force régulière au sein de la Marine royale canadienne)

-         96,06 $/jour avec le grade de soldat en tant que technicien(ne) en matériaux (et augmente à 152,98 $/jour après 3 ans avec le grade de caporal) au sein Forces canadiennes (Réserve)

-         96,06 $/jour avec le grade de matelot 2e classe en tant que technicien(ne) de marine (et augmente à 171,36 $/jour après 3 ans avec le grade de matelot 1ère classe) au sein Forces canadiennes (Réserve navale)

Note : dans le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies par les conventions collectives.

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Commission de la construction du Québec, Commission de la fonction publique du Canada, Syndicat des employés de la SIQ, conventions collectives des employés de soutien de la plupart des universités, conventions collectives des cols bleus de la plupart des grandes municipalités, conventions collectives des employés de plusieurs grands manufacturiers de machines et équipements industriels, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries du matériel de transport, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries aérospatiales, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication métallique industrielle, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de transformation des métaux et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries chimiques et pétrochimiques.

PORTRAIT DU MÉTIER :

Selon Emploi-Québec; il y avait plus de 6 500 ferblantiers(ères) et de tôliers(ères) dans l'ensemble des domaines partout au Québec en 2022.

Plus de 97 % étaient des hommes.

L'âge moyen était de 41 ans.

Plus de 82 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon l'âge était :

La répartition selon le type d'employeur était :

Selon  la Commission de la construction du Québec; on y comptait 5 105 ferblantières et ferblantiers (1 831 apprentis et 3 274 compagnons) dans l'ensemble de l'industrie de la construction au Québec.

L'âge moyen était de 31 ans pour un(e) apprenti(e) et de 39 ans pour un(e) compagnon.

On dénombrait 105 femmes (76 apprenties et 29 compagnons), soit : 63 de plus qu'en 2018 et 55 de plus qu'en 2014.

Ce qui signifie que ce métier a vu son nombre de femmes plus que doublé depuis près de 10 ans. C'est d'ailleurs le métier de la construction ayant connu la plus forte hausse de femmes.

Un total de 494 nouveaux apprentis ont intégré l’industrie au cours de cette année, alors que la moyenne des dernières années était de 174.

Il y avait 1 021 entreprises de la construction qui embauchaient des ferblantiers(ères) (mais les 15 plus importants employeurs ont réalisé la majorité des heures travaillées).

Où retrouvait-t-on le plus de ferblantiers ? 

La répartition selon le principal secteur de l'industrie était :

Note : un(e) ferblantier(ère) peut travailler dans plus d'un secteur

Par région ?

la proportion par région était de :

35 % œuvraient dans les régions de Laval, Lanaudière et des Laurentides,
22 % travaillaient en Montérégie,
1
5 % œuvraient dans les régions de Québec et Chaudière-Appalaches,
7 % étaient dans la région de l'Île de Montréal,
6 % travaillaient dans la région de la Mauricie,
4 % étaient en Outaouais,
près de 4 % travaillaient au Saguenay-Lac-St-Jean,
3 % œuvraient en Estrie,
2 % étaient dans le Bas-Saint-Laurent (éoliennes),
2 % étaient dans les autres régions.

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

Secteur de la construction

 

Les perspectives d’avenir pour tous les métiers de la construction, varient beaucoup selon la santé économique de l’industrie de la construction. Certaines années peuvent être excellentes pour les emplois avec de nombreux projets, alors que pour d’autres années sont moins bonnes.

 

Un(e) apprenti(e) travaille en moyenne 900 à 1 300 heures par année.

 

En 2022, le salaire annuel moyen d'un(e) apprenti(e) était de 31 600 $.

Une fois devenu compagnon, son salaire annuel peut cependant atteindre 62 400 $ dont 80 % ont travaillé 500 heure ou plus dans l'année.

Le secteur Institutionnel et commercial aura été prolifique en étant le principal moteur de cette croissance des 2 dernières années.la conjoncture économique laisse entrevoir un ralentissement.

La vigueur de l’institutionnel proviendra essentiellement des travaux pour les maisons des aînés et les centres hospitaliers, de même que pour la mise à niveau des infrastructures scolaires.

Le commercial générera un volume d’activité plus élevé qu’en 2021, en raison du retour massif des investissements dans le secteur, notamment sur le plan des commerces et des services.

L’activité se redresse quelque peu pour le secteur industriel. Cette croissance provient en bonne partie du projet minier Odyssey, par Canadian Malartic (1,4 G$), qui se déroule actuellement en Abitibi-Témiscamingue. À court terme, quelques projets s,ajouteront au cours des prochaines années.

 La transition énergétique qui s’enclenche dans l’économie ainsi que la stratégie sur la filière québécoise de batteries pour voitures électriques pourraient s’avérer favorables pour le secteur, si des projets se concrétisent.

Les perspectives d’emploi sont très bonnes, pour les ferblantiers(ères).

Secteur industriel

Les entreprises appartenant à la fabrication métallique industrielle (matériel de transport terrestre, machines et équipements industriels, produits métalliques) tirent relativement bien leurs épingles du jeu. Les livraisons manufacturières continuent de croître à un très bon rythme.

L'industrie de la fabrication de produits métalliques est un employeur important, mais pourrait rencontrer certains problèmes avec la baisse des activités dans l'industrie de la construction.

Le recrutement d’ouvriers spécialisés et expérimentés demeu- rera un des grands défis que devra relever l’industrie au cours des prochaines années.

D'ailleurs, les mécaniciens(nes) industriels figurent au 4e rang des métiers les plus difficiles à recruter au sein de cette industrie.

Comme la main-d’œuvre spécialisée n’abonde pas sur le marché du travail, les entreprises devront offrir des conditions de travail encore plus attrayantes pour attirer les meilleurs de la profession.

L'industrie de la première transformation des métaux sera favorisée par la reprise des activités dans l'industrie automobile et en aéronautique ainsi que par les projets d'infrastructures publiques.

Au sein de l'industrie aérospatiale, il faut savoir que dans ce domaine, la croissance économique est cyclique car il peut arriver qu'une entreprise obtienne un important contrat qui fournira du travail pendant plusieurs mois, sinon quelques années, mais par la suite les activités ralentissent pendant plusieurs mois.

De façon générale, les perspectives dépendent du nombre et de l’importance des contrats qu’obtiennent les grands manufacturiers de l'aérospatial surtout ceux présents au Québec (Bombardier, Airbus, Bell Helicopter, Pratt & Whitney, Rolls Royce, GE Aviation), puisque Les conséquences se répercutent alors aussi sur les nombreux sous-contractants d'ici Mais également les autres grands joueurs de industrie dans le monde (Boeing, Airbus, Lockhead Martin, General Dynamics, etc.) dont plusieurs entreprises québécoises y sont des sous-traitants.

Enfin, les chantiers navals ont obtenu des contrats importants leur permettant de réaliser des projets de construction de navires pour plusieurs années à venir et devront embaucher du personnel spécialsié dont les tôlers.

On prévoit de bonnes possibilités d’emploi pour les prochaines années.

Sources : Commission de la construction du Québec

BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :

L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :

Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre,  magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.

On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.

Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.

En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.

Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.

Elle comprend 8 sous-secteurs, soit :

L'industrie aérospatiale québécoise :

Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).

Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).

Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.

Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.

En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :

L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :

Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.

En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.

Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.

Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.

On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :

L'industrie canadienne de la construction navale et maritime :

 

Elle s'appuie une longue et riche histoire, qui va des goélettes à voile les plus célèbres du 19e siècle, aux brise-glaces modernes de renommée internationale et aux différents navires de guerre de la Marine royale canadienne d'hier et d'aujourd'hui. Le Canada conçoit et construit une gamme diversifiée de navires desservant de vastes rivages au caractère unique et un réseau de collectivités côtières.

 

Les chantiers navals canadiens sont des chefs de fi le mondiaux de la construction dernier cri de bateaux de pêche, de remorqueurs, de petits traversiers, de yachts de plaisance et de catamarans. Combinant les techniques anciennes et les plus récentes tendances et technologies, l’industrie canadienne a su développer un solide créneau d'excellence.

 

En 2013, cette industrie avait un marché de près de 1,1 milliards de dollars (dont près de 440 millions $ pour le secteur de la construction d'embarcations de plaisance) au Canada dont la majorité des produits sont exportés partout dans le monde.

 

Elle comprenait 300 entreprises (dont 160 en construction et réparation navale et 140 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées) qui emploient un peu plus de 11 600 travailleuses et travailleurs (dont 6 800 en construction navale et 4 800 en fabrication d'embarcations nautiques motorisées).

Par ces dernières, il y avait :

Au Québec, on y comptait près de 80 entreprises qui employaient plus de 2 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec, mais également dans les régions de Québec (réparation navale), Montréal (réparation navale) et Laval (embarcations non motorisées).

 

En 2015, l'industrie navale québécoise comprenait 6 chantiers de construction et de réparation navale (Davie à Lévis en Chaudière-Appalaches, Verreault à Les Méchins dans le Bas-St-Laurent, Océan l'Île-Aux-Coudres dans Charlevoix, Forillon à Gaspé en Gaspésie, Méridien Maritime à Matane dans le Bas-St-Laurent et Conception navale FMP à Newport en Gaspésie).

 

Ils ont une expertise reconnue principalement dans la construction de navires de pêche, de remorqueurs, de bateaux-pilotes et de petits traversiers. Mais, les chantiers navals québécois ont aussi construits des brise-glace, navires de défense côtière, des navires de recherche & sauvetage de la Garde Côtière, des frégates de patrouille maritime, des traversiers moyens, des yachts, des navires de recherche scientifique, des dragues, des barges, des quais flottants, des plateformes de forage, etc.

 

Égaleament, on y comptait également une trentaine de manufacturiers de systèmes, composantes, pièces et accessoires pour navires.

 

En 2015, elle employait plus de 1 600 travailleuses et travailleurs au sein des chantiers de construction et réparation navale, s'ajoutait 3 petits chantiers de réparation navale qui employaient une centaine de personnes et enfin, plus de 350 travailleuses et travailleurs au sein des fournisseurs.

 

Pour ce qui est de l'industrie de la fabrication nautique;  on y retrouvait 1 manufacturier d'embarcations nautiques motorisées (bateaux de pêche, bateaux pontés et pontons) qui employait plus de 240 travailleuses et travailleurs (Bateaux Princecraft à Princeville dans le Centre-du-Québec);

 

plus une dizaine de manufacturiers d'embarcations nautiques non motorisées (canots, chaloupes, kayaks, etc.) qui employaient un peu plus de 400 personnes.

 

Enfin, on y comptait une quarantaine de manufacturiers de pièces et accessoires pour embarcations nautiques motorisées ou non motorisées qui employaient plus de 700 travailleuses et travailleurs.

Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime et National Marine Manufacturers Association of Canada.

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Note : ce programme a été révisé (passera de 1 800 heures à 1 620 heures révision complète des cours) et une nouvelle version sera offerte dès l'automne 2019

 

Le Diplôme d’études professionnelles en ferblanterie-tôlerie D.E.P. a une durée totale de 1 605 heures, c’est-à-dire de 15 à 16 mois offert à temps complet de jour seulement.

 

Il comporte des cours d'introduction au métier, introduction à l'industrie  et aux organismes de la construction, dessin de croquis et de pièces, calculs relatifs à des travaux de ferblanterie, dessin de patrons de pièces rectangulaires, santé et sécurité au travail (sur les chantiers de construction et en industrie), utilisation des instruments de mesure et des outils, utilisation de l'outillage manuel et portatif, technique de coupe au plasma et par oxycoupage, techniques de soudage à l'arc électrique avec électrodes enrobées, développement de pièces, travaux de base de coupage et de façonnage à l'aide de machines-outils, techniques de fabrication de joints mécaniques, techniques de fabrication de pièces, techniques de soudage à l'arc avec électrodes non fusibles et de soudage par résistance, lecture et interprétation de plans et devis d'installation, installation d'ancrages et de suspensions, techniques de levage et de manutention, installation d'objets métalliques préfabriqués, installation de revêtements métalliques muraux, installation de revêtements métalliques préfabriqués sur des toitures, techniques de recouvrement de toitures à caractère ancestral avec des matériaux métalliques traditionnels ou similaires, installation de systèmes rectangulaires de traitement d'air, de récupération d'évacuation de matières, ainsi qu'installation de systèmes cylindriques de traitement d'air, de récupération d'évacuation de matières.

Pour plus de détails sur ce programme, regarde les vidéos suivants :

Note : Puisque ce métier nécessite une période d'apprentissage sur des chantiers (apprenti), il ne comporte pas de stage.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

 

-         Soit détenir le D.E.S.

-         Soit avoir 16 ans et avoir réussi les cours de français, anglais et mathématiques de 4e secondaire ou leurs équivalents

-         Soit avoir 18 ans et posséder des connaissances équivalentes

 

AUTRE EXIGENCE À L'ADMISSION :

 

-         Subir un test de sélection (aptitudes et personnalité et habiletés manuelles) + compléter un questionnaire écrit d'admission
(ÉMOICQ, disponible sur leur site web)

 

STATISTIQUES D’ADMISSION : 

Ce programme comporte un nombre limité de places
(École des métiers de la construction de Montréal, Centre de formation en métallurgie de Laval et ÉMOICQ)
:

Les candidats(es) devront répondre aux exigences d'admissins et réussir les tests et entrevue, s'il y a lieu.

Dans ces établissements, il est recommandé de t'inscrire le plus tôt possible.

Aucun contingentement dans les autres centres :

Les candidats(es) répondant aux conditions d'admission sont généralement admis.

ENDROITS DE FORMATION :

Demande d’admission via Internet, consulte Admission FP

Qu'est-ce que la concomitance D.E.S./D.E.P. ? 

Informations concernant l’enseignement individualisé

-         Centre de formation professionnelle Le Tremplin, Thetford Mines (C.S.S. des Appalaches, région de Chaudière-Appalaches),
offert en enseignement individualisé;
aussi offert en  concomitance D.E.S.-D.E.P (permettant de compléter en même temps, les cours obligatoires de 4e et/ou 5e secondaire);
regarde la vidéo promotionnelle du programme,

admissions de jour avec entrées continues tout au long de l'année scolaire

-         Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, Drummondville (C.S.S. des Chênes, région du Centre-du-Québec)
regarde la vidéo promotionnelle du programme;
admissions
à temps complet de jour à l’automne
.

-         Centre de formation professionnelle du Fjord, Saguenay (C.S.S. des Rives-du-Saguenay, région du Saguenay-Lac-St-Jean)
Possibilité d'obtenir
une bourse de mobilité de 2500 $ destinée aux étudiants québécois admis pour la première fois en formation professionnelle et provenant de l'extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean (plus de 100 km du CFP);
regarde la vidéo promotionnelle du programme;
admissions à temps complet de jour
à l’automne.

-    Centre d'études professionnelles de Saint-Jérôme, Saint-Jérôme (C.S.S. de la Rivière-du-Nord, région des Laurentides)
regarde la vidéo des atelirs du département;
regarde la vidéo promotionnelle et la webconférence du programme
;
admissions à temps complet de jour à l’automne
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-         École des métiers spécialisés de Laval (Pavillon de la métallurgie), Laval (C.S.S. de Laval, région de Laval)
seul centre de formation entièrement consacré au domaine de la métallurgie;
doté de différents ateliers (assemblage, pliage, oxycoupe, soudage) munis d'équipements à la fine pointe de la technologie;

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admissions à temps complet de jour à l’automne
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-         École des métiers et occupations de l’industrie de la construction ÉMOICQ, Québec (C.S.S. de la Capitale, région de Québec)
aussi offert en  concomitance D.E.S.-D.E.P (permettant de compléter en même temps, les cours obligatoires de 4e et/ou 5e secondaire);
véritable chantier-école réparti sur 6 sites de formation pour plus de 2 000 étudiants(es) dans 12 métiers de la construction (dont un atelier de plasma et d'oxycoupage, un atelier de soudage et un grand atelier d'outillage pour les étudiants en ferblanterie);

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admissions
à temps complet de jour à l’automne
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-         École des métiers de la construction de Montréal, Montréal (C.S.S. de Montréal, région de l'Île-de-Montréal)
plus grande école de la construction du Québec,

véritable chantier-école d'une superficie de 270 000 pi2 regroupant des ateliers et installations pour plus de 2 000 étudiants(es) dans 13 métiers de la construction (dont un grand atelier d'outillage et un atelier de plasma et sondage pour les étudiants en ferblanterie);
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admissions à temps complet de jour à l'automne et à l’hiver

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux avoir l'avis de ferblantiers sur leur métier ? alors consulte les vidéos suivants :

autres liens :

-    Commission de la construction du Québec : site de promotion des carrières

-       Commission de construction du Québec : infos sur les carrières en construction, portrait de l'industrie, perspectives de carrières, certification et cartes de compétences, etc.

-    Conseil sectoriel canadien de la construction : portrait de l'industrie canadienne de la construction, infos sur les carrières et perspectives

-    Gomaison : site de l'APCHQ qui fournit des infos en matière de rénovation

-    Association de la construction du Québec ACQ : répertoire d'entreprises de la construction

-    Association des entrepreneurs en construction du Québec AECQ : répertoire d'entreprises de la construction

-      Construction 411 : annuaire très complet d’entreprises du secteur de la construction

-         Habitation.com : répertoire de plus de 37 000 entreprises du secteur de la construction résidentielle

-    Régie du bâtiment du Québec : infos générales sur le domaine de la construction et répertoire complet des entrepreneurs en construction au Québec

-    Société canadienne d'hypothèques et de logement SCHL : infos générales sur le domaine de l'habitation et de la rénovation

-    ASP Construction : infos pratiques en matière de santé et sécurité sur les chantiers

-    FTQ Construction

-    CSN Construction

-    CSD Construction

-    Syndicat québécois de la construction

-    Conseil provincial du Québec des métiers de la construction

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