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fabrication mécanique
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SECTEUR :
MÉCANIQUE D’ENTRETIEN
DIPLÔME D’ÉTUDES COLLÉGIALES D.E.C.
Consulte également la section des "liens recommandés" (dont des vidéos de technologues qui parlent de leur travail).
TÂCHES
ET RESPONSABILITÉS :
Si tu deviens technologue en mécanique industrielle; tu seras responsable d’assurer le fonctionnement optimal des équipements et systèmes de production existants et de planifier et réaliser l'installation des nouveaux équipements industriels se retrouvant dans une usine ou une section d’usine, planifier et réaliser l'installation des nouveaux équipements industriels selon les besoins de la production.
Tu auras pour tâches de :
Identifier les besoins d'entretien des équipements;
Diagnostiquer et analyser l'état des systèmes, au moyen d'appareils spécialisés, afin de les améliorer et planifier les interventions d'entretien pertinentes;
Estimer les ressources nécessaires pour les travaux d'entretien;
Vérifier la conformité des appareils et équipements et le respect des normes de qualité;
Planifier, élaborer, mettre en application et contrôler, des plans et des programmes d'entretien préventif et prospectif de l'ensemble de la machinerie qui se retrouve au sein de l'usine;
Adapter les équipements aux nouvelles normes de production, ainsi qu'optimiser les équipements afin de les rendre plus efficaces et productifs;
Superviser et coordonner le personnel affecté aux opérations d'entretien (mécaniciens, électriciens, électromécaniciens, machinistes, soudeurs, etc.).
Lorsqu'on parle d'équipements industriels, cela inclus les composants hydrauliques, électrohydrauliques, pneumatiques, électropneumatiques, mécaniques, électromécaniques ou électriques de toutes machines ou équipements industriels conventionnels ou automatisés servant à l'assemblage ou à la fabrication de tous types de biens. Toutes les entreprises manufacturières ont besoin de technologues en maintenance industrielle.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Intérêts pour la mécanique
- Aptitudes pour les mathématiques, les sciences et le dessin technique
-
Avoir une bonne acuité visuelle et auditive
-
Bonne perception des formes
- Bonnes habiletés manuelles et dextérité manuelles car tu auras à utiliser et opérer divers types de machines-outils et manipuler
-
Capacité de lire des plans et devis
d'assemblage
- Capacité d’analyse et de synthèse pour analyse et résoudre différents problèmes de maintenance
- Minutie, précision, souci du détail
car tu
auras à contrôler la qualité des matériaux
- Sens des responsabilités
car tu seras responsable du bon état et de la sécurité des équipements
- Créativité, imagination et ingéniosité pour pouvoir proposer tes idées et participer la conception et réalisation de produits de qualité
- Facilité à travailler en équipe et leadership car aurez à travailler en collaboration d'autres technologues en maintenance, mais également les technologues en production, les mécaniciens industriels, les électromécaniciens, les électriciens, les machinistes, les soudeurs, les opérateurs de machines de production et parfois, les ingénieurs
PROFESSIONS
APPARENTÉES :
- Électrotechnicien(ne)
- Électromécanicien(ne) de systèmes automatisés
- Technicien(ne) en armement terrestre (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en génie des armes navales (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en matériaux (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en munitions (Forces canadiennes)
- Technicien(ne) en systèmes d'armes aériennes (Forces canadiennes)
- Technologue en entretien mécanique
- Technologue en entretien électronique
- Technologue d’analyse d’entretien des systèmes industriels
- Technologue en mécatronique
- Technologue en contrôle de la qualité de l’entretien de la machinerie
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
- Entreprises privées spécialisées en maintenance industrielle
- Compagnies forestières
- Compagnies minières
- Compagnies pétrolières
- Entreprises privées en production et distribution d'électricité
- Fabricants de chaudières, de réservoirs et autres contenants industriels
- Fabricants de
produits d’architecture et d’éléments de charpentes métalliques
- Industries aérospatiales (assemblage d'aéronefs, moteurs d'aéronefs, trains d'atterrisage, systèmes de contrôle du carburant d'aéronefs, composants de satellites de communication, systèmes avioniques, etc)
- Industries chimiques et pétrochimiques (produits ménagers, produits de revêtement, gaz industriels, produits chimiques industriels, etc)
- Industries de l'éolienne
- Industries de la plasturgie, du caoutchouc et des composites (pneus, pièces pour véhicules routiers, pièces pour véhicules récréatifs, matériaux de construction, emballages alimentaires ou industriels, contenants divers, articles ménagers, jouets, revêtements de sol, etc.)
- Industries papetières
- Industries agroalimentaires (laiteries, crèmeries, pâtisseries industrielles, boulangeries industrielles, usines de transformation de viandes et volailles, usines d'embouteillage, etc)
- Manufacturiers de moteurs, de turbines et autres matériels de puissance
- Manufacturiers de machines et d’équipements industriels
- Manufacturiers d'appareillage et équipements électriques
- Manufacturiers de matériaux et autres produits de la construction
- Manufacturiers de meubles et autres produits de bois ouvré
- Manufacturiers de produits électriques (outils, appareils électriques, électroménagers, matériel d'éclairage, etc)
- Manufacturiers de produits électroniques (matériel de télécommunication, appareils audiovisuels, instrumentation électronique, etc)
- Manufacturiers de produits en optique et photonique (appareils de vision nocturne, systèmes GPS, lecteurs optiques, matériel de fibres optiques, etc)
- Manufacturiers de véhicules de transport routier (autos, camions, autobus, motoneiges, tracteurs, etc)
- Manufacturiers de véhicules récréatifs (motoneiges, VTT, embarcations nautiques, etc)
- Industries pharmaceutiques, des cosmétiques et biomédicales
- Industries du textile et du vêtement
- Imprimeries
- Autres industries (moyennes et grandes) utilisant de la machinerie industrielle
- Entreprises spécialisées en haute-technologie
- Entreprises d’entretien industriel
- Distributeurs et grossistes de machines et équipements industriels
- Firmes d’ingénieurs-conseils
- Établissements d'enseignement post-secondaire (centres de formation professionnelle, cégeps et universités)
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)
-
Polyvalence
-
Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques
AFFILIATION
À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE :
Aucun permis de pratique n'est nécessaire afin de pratiquer en tant que technicien(ne) ou technologue en maintenance industrielle ou en mécanique industrielle ou comme technicien(ne) en entretien industriel.
Par contre, il est recommandé de devenir membre de l’Ordre des technologues professionnels du Québec.
L’obtention du titre professionnel T.P. te permettra d’accéder à certains
postes-clés en entreprise et obtenir une reconnaissance dans la profession
Il est également possible de devenir membre de l'Association canadienne de la maintenance et d'ingénierie d'usine permettant d'obtenir le titre professionnel "Professionnel en gestion de la maintenance PGM". Une formation doit être suivie afin d'obtenir la certification, notamment par l'École de technologie supérieure ÉTS dans le cadre de son Programme court en planification et gestion de la maintenance.
PLACEMENT :
Selon
les données disponibles au 31 mars 2018 :
Le placement est
très bon 80 %
des répondants(es) qui se sont dirigés vers le marché du
travail ont obtenu un emploi relié dont la totalité sont à
temps complet.
Plusieurs autres répondants(es), soit
35 % ont
choisi de poursuivre leurs études à l’université en génie en bénéficiant
notamment d'une passerelle ou d'un DEC-BAC.
NOMBRE DE
RÉPONDANTS |
NOMBRE EN EMPLOI RELIÉ |
NOMBRE EMPLOI À TEMPS COMPLET |
NOMBRE |
31 | 16 | 16 | 11 |
Note 1 : légère baisse du taux de placement par rapport à 2016 (qui était de 86 %), mais hausse en comparaison avec les années précédentes (était de 67 % en 2014 et 77 % en 2011).
Note 2 : légère hausse du nombre de répondants(es) poursuivant des études universitaires (était de 27 % en 2014 et 19 % en 2012).
Source :
Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec
SALAIRE :
Selon les données de 2019 :
Le salaire moyen en début de carrière était de :
Dans le secteur privé :
- 24,95 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des PME
- 25,04 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits textiles (auvents, toiles, tapis, etc.)
- 25,13 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits en fabrication métallique industrielle
- 27,28 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits en bois (panneaux agglomérés, parquets lattés, contreplaqués, etc.)
- 27,30 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de matériel électronique
- 27,42 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits aérospatiaux
- 27,45 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) en maintenance au sein des grandes entreprises de l'imprimerie
-
27,71 $/heure (40 hres/sem) en moyenne
- 28,88 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries de transformation des produits forestiers
- 29,41 $/heure (40 hres/sem) en moyenne chez les grands manufacturiers de machines et équipements industriels
- 29,64 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de matériel électrique
- 30,35 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes sociétés de génie conseil
- 31,33 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes compagnies pharmaceutiques et cosméceutiques
- 31,56 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries papetières
- 35,69 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que technicien(ne) d'entretien ou technicien(ne) de maintenance au sein des grandes compagnies minières
- 36,11 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grandes industries de première transformation des métaux (alumineries, aciéries, affineries, fonderies)
- 37,50 $/heure (40 hres/sem) en moyenne au sein des grands manufacturiers de produits chimiques et pétrochimiques
Note 1 : hausse de la moyenne salariale au sein des PME par rapport aux années précédentes (était de 24,45 $ en 2016; 24,33 $ en 2014; 25,00 $ en 2012 et 22,40 $ en 2013).
Note 2 : chez les grands employeurs privés, les augmentations sont établies selon les conventions collectives.
Dans le secteur public et parapublic :
- 27,84 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que technicien(ne) des systèmes postaux à Postes Canada
- 30,79 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que spécialiste technique en équipements aéroportuaires à l'Aéroport international Jean-Lesage de Québec
- 34,56 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que stagiaire en multimécanique du réseau et augmente à 35,18 $ en tant que technicien(ne) en multimécanique du réseau à Énergir (anciennement "Gaz métro")
- 5 616 $/mois en tant que technicien(ne) en systèmes d'armes aériennes ou technicien(ne) en armement terrestre ou technicien(ne) en génie des armes navales (grade de caporal spécialiste) au sein des Forces canadiennes (Force régulière)
Note : dans le secteur public et parapublic, les augmentations sont établies par les conventions collectives.
Sources :
Ministère de l’Enseignement supérieur du Québec,
Conseil du Trésor du Québec, Commission de la Fonction Publique du Canada,
Forces canadiennes, Syndicat national des employés du Port de Montréal, Alliance de la
fonction publique du Canada - section locale gestionnaires de premier niveau des
Aéroports de Montréal, Syndicat des employés des aéroports de Montréal, Alliance de la fonction publique du
Canada - section locale Aéroports de Montréal, SCFP - section locale 4688
technologues et professionnels Port de Montréal, Alliance de
la fonction publique du Canada - Postes Canada, Alliance de
la fonction publique du Canada - section locale 3149 Aéroport de Québec, Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal
PORTRAIT DE LA PROFESSION :
Selon les données 2018 de
La profession est composée en presque totalité d'hommes, puisqu'ils représentaient plus de 97 %.
Près de la moitié des technologues en mécanique industrielle sont âgés de plus de 45 ans, soit 44 % prendront leur retraite au cours des prochaines années et devront être remplacés.
Plus de 98 % occupaient un poste à temps complet.
Parmi les principaux employeurs, on retrouve :
Manufacturiers d'équipements de transport terrestre (routier ou ferroviaire) : 26 %
Entreprises de services publics (Hydro-Québec principalement, mais aussi Énergir et les producteurs privés d'électricité) : 13 %
Distributeurs et grossistes en appareillage électrique ou électronique : 12 %
Manufacturiers de produits chimiques ou pétrochimiques et raffineries de pétrole : 12 %
Industries papetières : 11 %
Manufacturiers de produits aérospatiaux : 10 %
Manufacturiers de machines et équipements industriels : 10 %
Industries de première transformation des métaux : 5 %
Autres manufacturiers : 1 %
PERSPECTIVES D’AVENIR :
Il y a une forte demande dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord, du Bas-Laurent, des Laurentides, de Chaudière-Appalaches et de la Montérégie. Les diplômés(es) obtiennent souvent un emploi au cours de leur stage, sinon parmi les nombreuses offres d'emploi que reçoivent le service de placement des cégeps provenant de centaines d'employeurs.
Il y a également de très bonnes perspectives dans les régions du Saguenay-Lac-St-Jean, Centre-du-Québec, Laval, Île de Montréal et de la Mauricie.
D'ailleurs, certains collèges dont les Cégeps de l'Abitibi-Témiscamingue, de Sept-Îles, de la Gaspésie, de Rimouski reçoivent en moyenne, plus de 5 à 10 fois plus d'offres d'emploi (provenant du Saguenay-Lac-St-Jean, de la Côte-Nord et de l'Abitibi-Témiscamingue, du Bas-St-Laurent, de la Montérégie, des Laurentides, mais également des autres régions) qu'il y a avait de diplômés disponibles, puisque la plupart ont obtenu leur emploi au cours de leur stage ou ont choisi de poursuivre des études universitaires.
Les diplômés(es) de ce programme qui poursuivent en génie à l’université, sont également recherchés par les employeurs.
Selon les données du Ministère de l’Éducation, le métier de technologue en maintenance industrielle est l’un des 30 métiers de la formation technique présentant les meilleures perspectives d’avenir.
BREF PORTRAIT DE QUELQUES SECTEURS INDUSTRIELS :
L'industrie minière québécoise :
Le Québec est l’un des 10 territoires miniers les plus explorés au monde. Depuis le début des années 90, la moitié des mines ont commencé à être exploitées ce qui a permis au Québec de connaître une des plus grandes croissance de son industrie minière de toute son histoire. De plus, un grand nombre de géologues actuellement en emploi sont âgés et devront prendre leur retraite dans les prochaines années.
Pour toutes ces raisons, les perspectives de découvertes nouvelles et par le fait même des emplois pour des spécialistes des mines sont excellentes pour les 10 prochaines années. Maintenant, les exploitations minières du Québec représentent plus de 60 % de tous les minerais exploités au Canada.
Le sous-sol québécois est constitué à 90 % de roches précambriennes du Bouclier canadien. Il s’agit d’un ensemble géologique réputé mondialement pour ses gisements d’or, de cuivre, de zinc, de nickel, de fer et d’ilménite.
Le Québec recèle aussi un potentiel minéral significatif pour des gisements d’autres substances, telles ceux du Mont Wright (fer) à Fermont, du Lac Tio (fer et titane) à Havre-Saint-Pierre, de Niobec (niobium) au Saguenay, de Stratmin (graphite) à Mont-Laurier, Raglan (nickel-cuivre) en Ungava et de Renard (diamant) au nord du Québec.
Par ailleurs, les secteurs miniers bien établis, tels ceux de Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Matagami et Chibougamau, recèlent toujours d’importants gisements, notamment en profondeur.
Parmi les ressources minérales exploitées, on retrouve :
les minéraux métalliques : or, nickel, cuivre, zinc, argent, mais aussi le niobium, le magnésium, le palatine, et la tellure
les minéraux non métalliques : le charbon, le sable, le gravier, la pierre architecturale, incluant, le graphite, le titane, le quartz ou la silice, mais aussi le soufre, le sel, la tourbe, le mica, la stéatité et la chrysolite.
Pour ce qui des minéraux en exploration (la découverte de gîtes détenant potentiellement des ressources), il y a :
les minerais métalliques (des métaux non ferreux rares comme : la tantale, le lithium, le béryllium, le zirconium, le hafnium, le germanium, le gallium, ainsi que l’yttrium et le scandium);
les minerais non métalliques (pierres gemmes comme : le diamant, mais également l'aigue-marine, l'apatite, le quartz enfumé, la labradorite, la cordiérite, la pyope, l'amazonite, la gaspéite, la scapolite, etc.).
En 2015, l'ensemble de l'industrie minière a généré des revenus de 5,8 milliards, regroupait une cinquantaine d'entreprises et employait plus de 45 600 personnes.
En ce qui concerne le secteur de l'exploitation et du traitement des minerais, on y retrouvait 21 compagnies d'exploitation minière qui employaient plus de 13 600 travailleuses et travailleurs.
Près de 30 % de la main-d’œuvre de l’industrie minière devrait prendre sa retraite au cours des cinq prochaines années. Cet important besoin de main-d’œuvre pose aussi le défi d’intégrer rapidement un grand nombre de travailleurs aux particularités de l’emploi dans le secteur minier.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des mines; le métier de technologue en maintenance industrielle figure au 5e rang des métiers de la formation technique les plus en demande dans l'industrie minière.
L'industrie québécoise de la première transformation des métaux :
En 2016, elle générait des revenus de plus de 5,5 milliards $, soit 40 % de la production canadienne de métaux et 12 % du secteur manufacturier québécois.
Elle comptait 118 entreprises qui employaient plus de 20 300 travailleuses et travailleurs principalement concentrés dans les régions de la Montérégie, du Saguenay-Lac-St-Jean et de Montréal, mais également dans les régions de la Côte-Nord, du Centre-du-Québec et de Québec.
Plus de 41 % des entreprises de l'industrie emploient moins de 50 personnes, 17 % entre 50 et 99 personnes, 20 % entre 100 et 199 personnes, alors que seulement 22 % sont des entreprises de grande taille ayant 200 employés et plus.
Par contre, ce sont les grandes entreprises qui employaient la majorité des travailleurs(euses) de cette industrie avec une part de 72 %.
Plus de 42 % des emplois sont au sein des grands producteurs et transformateurs d'aluminium, 21 % au sein des grands producteurs et transformateurs de métaux non ferreux (cuivre, zinc), 19 % au sein des grandes producteurs sidérurgique (acier), alors que 17 % sont au sein des fonderies.
Le secteur de la première transformation des métaux reprend confiance après avoir subi les impacts de la crise économique et boursière de 2008 et 2009. La forte remontée des prix des métaux industriels au cours des derniers mois de 2016, les signes d’accélération de l’économie mondiale encourageants qui se sont traduits par une demande plus forte des métaux en 2017 et la tendance à la hausse des prix des métaux de base devrait ainsi se poursuivre au cours des prochains.
Selon le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de la métallurgie; le métier de technologue en maintenance industrielle figure dans le top 10 des métiers les plus en demande dans l'industrie de première transformation des métaux.
Ces signes laissent prévoir de très bonnes perspectives d'emploi au cours des prochaines années au sein de cette industrie.
L'industrie aérospatiale québécoise :
Elle représente à elle-seule près de 56 % de toute l'industrie aérospatiale canadienne et figure en 6e position au niveau mondial (après l'État de Washington aux USA, la région des Midi-Pyrénées en France, le comté de Hampshire en UK, l'État d'Hessen en Allemagne et la région de Madrid en Espagne).
Ce sont principalement des industries de l'aéronautique pour l'aviation civile que l'on retrouve (systèmes, composantes, pièces et assemblage d'aéronefs), mais également quelques entreprises sont liées à l'industrie spatiale (satellites ou ses composantes ou pièces).
Quelques entreprises québécoises fabriquent des composantes et pièces pour aéronefs civils, mais également pour des aéronefs militaires, mais le marché de la Défense au Québec n'est pas très importante.
Au Québec; on y assemble des avions long courrier, avions régionaux, des avions d'affaires, des hélicoptères civils, des aubes de moteurs d'aéronefs, des turbines à gaz pour moteurs d'aéronefs, des trains d'atterrisssages pour aéronefs, des simulateurs de vol professionnels pour avions régionaux et avions d'affaires, des composantes de structures pour aéronefs et bien d'autres.
En 2016, l'industrie aéronautique québécoise, c'était :
2e rang en Amérique du Nord pour la concentration des activités de l'industrie aérospatiale derrière Seattle
6e rang mondial sur le plan des emplois (derrière les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Espagne)
205 entreprises de toutes tailles (dont 180 PME)
39 100 emplois (dont la plupart sont spécialisés ou ultra-spécialisés)
un chiffre d'affaires de 14,4 milliards $
55 % des ventes aérospatiales canadiennes
70 % des dépenses totales en recherche et développement canadienne
L'industrie québécoise du matériel de transport terrestre :
Elle est le plus important secteur de l'industrie de la fabrication mécanique et l'un des plus importants secteurs industriels au Québec.
En 2015, son marché génère des revenus de plus de 11,4 milliards $.
Elle regroupait plus de 680 entreprises qui employaient près de 38 000 travailleuses et travailleurs dans différentes régions du Québec.
Elles étaient principalement concentrées dans les régions suivantes : Laurentides, Estrie, Centre-du-Québec, Montérégie, Chaudière-Appalaches, Bas-St-Laurent, Lanaudière, Île-de-Montréal et Laval.
On peut diviser cette industrie en 6 sous-secteurs, soit :
Véhicules commerciaux, spéciaux et
utilitaires : comprend les constructeurs de camions
lourds, de véhicules industriels et de véhicules utilitaires (sauf les
machineries lourdes), ainsi que ainsi que de tous systèmes, composantes
ou pièces pour ces véhicules.
On y retrouvait plus de
400 entreprises (dont plus du deux-tiers y
consacrent au moins la moitié de leurs activités dans ce sous-secteur)
qui généraient des revenus de plus de 2,3 milliards $
et qui employaient plus de 16 800 travailleuses et
travailleurs, concentrés principalement dans les régions de la
Montérégie, de Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, des
Laurentides et de Laval.
On y assemble de fourgons, camions moyens et autres
véhicules commerciaux (camions à déchets, camions à benne basculante,
camions à grue, camions à nacelle, camions à plateforme, camions
aspirateurs, camions blindés, camions cellulaires, camons citernes,
camions cubes moyens, camions cubes lourds (sur tracteurs semi-remorque,
camions d'élagage, camions de déneigement, camions de lignes, camions
incendie, camions isothermes, camions manipulateurs de tourets à câble,
camions ravitailleurs d'aéroport, camions militaires, camions
réfrigérés, camions vacuum, dépanneurs pour véhicules légers,
dépanneuses pour véhicules lourds, unités mobiles, véhicules
ambulanciers, etc.); des remorques pour camions; ainsi que toutes sortes
de systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Autobus et autocars :
comprend les constructeurs d'autobus urbains, d'autobus scolaires,
d'autocars, de minibus scolaires, de minibus adaptés, de minibus
commerciaux, ainsi que de tous systèmes, composantes ou pièces pour ces
véhicules.
On y retrouvait plus de 100
entreprises (dont plus du deux-tiers y consacrent au moins la
moitié de leurs activités dans ce sous-secteur) qui généraient des
revenus de plus de 2 milliards $ et qui employaient plus de
5 600 travailleuses et travailleurs, principalement concentrés dans
les régions des Laurentides, de Chaudière-Appalaches, du
Centre-du-Québec et de la Montérégie.
Véhicules récréatifs : Le
Canada, principalement le Québec est reconnu mondialement pour ses
produits récréatifs figurant au 6e rang mondial (derrière les
USA, le Japon, la Chine, l'Allemagne et l'Italie), principalement pour
ses motoneiges et ses quads et leurs composantes.
Il comprend les
manufacturiers de tous véhicules, systèmes, composantes ou pièces pour
véhicules pour usage récréatif sur route ou hors-route. On y comptait
près d'une centaine de manufacturiers qui
généraient des revenus de plus de 1,5 milliards $
et qui employaient plus de 5 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de
l'Estrie (61 % et du Centre-du-Québec (17 %). Par contre, presque la
moitié (48 %) des entreprises de l’industrie exercent moins de 25 % de
leurs activités dans ce secteur.
On y assemble des véhicules
récréatifs (motoneiges, motocyclettes à 3 roues à essence,
motocyclettes à 3 roues électriques, motocyclettes électriques, quads
(VTT), VR motorisés de classe A, B ou C pour le camping, bicyclettes
électriques, des karts, des voiturettes électriques de golf, des
voiturettes électriques utilitaires, etc.); ainsi que toutes sortes de
systèmes, composantes ou pièces pour ces véhicules.
Pièces pour automobiles :
bien qu'aucune usine d'assemblage d'automobiles n'est présente au
Québec, on y fabrique plusieurs pièces destinées aux usines de
constructeurs américains, japonais ou allemands. On y compte plus de
130 manufacturiers (principalement des PME)
ayant chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliards
et qui employaient près de 5 700 travailleuses et
travailleurs.
Les entreprises sont principalement
concentrées en Estrie, en Montérégie et en Chaudière-Appalaches, mais
aussi dans le Centre-du-Québec et sur l'Île-de-Montréal.
On y
fabrique notamment : des composants électroniques ou électromécaniques
pour automobiles, des pièces en métal, des pièces en plastique, en
caoutchouc ou en composites pour automobiles, ainsi que des remorques
utilitaires pour automobiles et camionnettes, etc.
Matériel ferroviaire : le
Canada, principalement le Québec est bien connu comme un fournisseur
leader mondial dans le matériel ferroviaire allant des trains de
banlieue, en passant par les tramway jusqu'au TGV.
Il comprend
165 entreprises (dont 70 qui consacrent au moins
la moitié de leurs activités dans le domaine ferroviaire) qui généraient
un chiffre d'affaires de près de 1 milliard de $
et qui employaient plus de 4 900 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrés dans les régions de la
Montérégie (34 %), de Montréal (31 %) et du Bas-St-Laurent (15 %).
On y assemble des voitures de passagers de trains et
métros, d'autres véhicules ferroviaires (automotrices électriques et
véhicules de service ou d'entretien sur rails); des composants,
instruments ou systèmes, ainsi que des pièces pour voitures de trains,
tramways et métros, etc.
Véhicules électriques et
hybrides : bien qu'il ne forme pas un secteur industriel
distinct; de nombreux fournisseurs des usines de montage des véhicules
électriques traitent aussi avec les usines de montage des véhicules à
moteur à combustion interne et font partie, par conséquent, du secteur
du matériel de transport terrestre. Actuellement, on retrouve une
vingtaine de manufacturiers de véhicules électriques ou de leurs pièces
ou composantes.
On y assemble des véhicules
électriques ou hybrides (bicyclettes électriques, motocyclettes
électriques, micro-camion entièrement électrique, camions à déchets
hydrides, camions électriques camions à benne basculante, camions
électriques à nacelle camions électriques camions à plateforme, camions
légers, autobus urbains hybrides, minibus touristiques électriques,
tracteurs de camion hybrides, trains et rames de métro électriques,
etc.).
L'industrie québécoise de la fabrication métallique industrielle :
Ce industrie comprend les activités principales qui consistent à forger, estamper, former, tourner et assembler des éléments en métaux ferreux (dont l'acier) et non ferreux (principalement l'aluminium, mais également le cuivre, magnésium, zinc, silicium); pour fabriquer, entre autres, coutellerie et outils à main, produits d’architecture et éléments de charpentes métalliques, chaudières, réservoirs, conteneurs d’expédition, quincaillerie, ressorts et produits en fil métallique, produits tournés, écrous, boulons et vis et tous autres produits en métal.
On réfère ici à tout ce qui entoure la seconde transformation du métal, à savoir tous les procédés d’usinage – fraisage, tournage, sciage, perçage, alésage, coupage, poinçonnage, pliage, ébavurage et meulage –, les procédés de soudage et les procédés de finition de surface – polissage, placage, peinture et traitement thermique - pour fabriquer produits et pièces métalliques servant à diverses industries ou bien à la fabrication de machines.
Avec la présence de 8 alumineries, de 4 aciéries, de 2 affineries de cuivre et autres métaux non ferreux et de plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreuxde plusieurs fonderies de fer et de fonderies de métaux non ferreux; le Québec est bien outillé pour approvisionner les manufacturiers de produits métalliques de toutes sortes.
En 2014, cette industrie comptait près de 1 900 entreprises ayant généré un chiffre d'affaires de plus de 18,6 milliards de $ et qui employaient près de 44 600 travailleuses et travailleurs un peu partout dans la province. Ce nombre n'inclut pas des entreprises et les emplois dans l'industrie du matériel de transport (de gros employeurs en métallurgie), ainsi que ceux travaillant dans la construction.
Ces entreprises sont principalement concentrées dans les régions de de l'Île-de-Montréal, de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Québec, Lanaudière, Laurentides et Centre-du-Québec.
Elle comprend notamment les 3 sous-secteurs suivants, soit :
Produits d'architecture et éléments de charpentes
métalliques : comprend toutes les entreprises spécialisées dans la
fabrication de tôles fortes et éléments de charpentes métalliques, ainsi
que la fabrication de barres d’armature pour le béton à partir de
matériaux achetés et la préfabrication de bâtiments métalliques; ainsi
que la fabrication de produits métalliques d’ornement et d’architecture
pour les bâtiments.
On y retrouve plus de 570 entreprises
(dont 84 % ont moins de 50 employés) ayant généré des revenus de près de
4 milliards $ et qui employaient plus de 17 300 travailleuses et travailleurs;
principalement concentrés dans les régions de l'Île-de-Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Lanaudière.
Pièces industrielles : ce sous-secteur
comprend les entreprises spécialisées dans la fonte, le raffinage ou
l'extrusion du cuivre, du magnésium et du zinc afin de produire des
alliages pour des applications industrielles.
On y comptait plus
de 660 entreprises ayant généré des revenus totalisant plus de 700
millions $ et qui employaient plus de 11 100 travailleuses et
travailleurs, principalement concentrées dans les régions de Montréal,
Montérégie, Chaudière-Appalaches et Saguenay-Lac-St-Jean.
Pièces pour machines et équipements industriels
: comprend toutes les entreprises qui fabriquent des pièces en métal
(acier, aluminium ou autre) destinés à la fabrication de machines et
équipements pour différentes types d'industries (usines alimentaires,
papetières, scieries, fabricants de produits en plastique, etc.).
On y comptait plus de 440 entreprises ayant généré des revenus
totalisant plus de 700 millions $ et qui employaient plus de 8 000
travailleuses et travailleurs, principalement concentrées dans les
régions de Montréal, Montérégie, Chaudière-Appalaches et
Saguenay-Lac-St-Jean.
Chaudières, réservoirs et contenants d'expédition
: comprend plus de 75 entreprises ayant généré des revenus de plus de
560 millions $ et qui employaient près de 2 300 travailleuses et
travailleurs, surtout concentrées dans les régions de Montréal et de la
Montérégie.
Parmi les produits fabriqués en tôle épaisse, il y a
: les silos à grain, les réservoirs à eau chaude, les fosses septiques,
les vaisseaux à pression, réacteurs, échangeurs de chaleur, mélangeurs,
malaxeurs, appareils à pasteurisation ou refroidisseurs utilisés dans
l’industrie alimentaire, pharmaceutique ou chimique, les grands
conteneurs destinés au stockage ou au transport de marchandises ou de
produits dangereux, etc.
Parmi les produits fabriqués en tôle
mince, on retrouve : les divers récipients tels les barils, bidons,
glacières, coffres à outils, cannettes en aluminium, boîtes de conserve,
pots de peinture et tubes de pâte à dents, bacs
roulants en métal,
bacs extérieurs pour déchets, containers portuaires,
canettes de boissons en magnésium, boîtes de conserves, boîtiers d'ordinateurs
portables en magnésium, emballages commerciaux ou industriels, boîtiers
d'appareils photo en magnésium, boîtiers pour tablettes et téléphones,
boîtiers pour appareils électroménagers, boîtiers pour appareils
électroniques, boîtiers pour machines de bureau, etc.
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et équipements industriels :
L'industrie québécoise de la fabrication de machines et d'équipements industriels est le 3e principal secteur de l'industrie de la fabrication mécanique. Bien qu'il ne soit pas aussi important que les précédents, c'est un secteur important car c'est elle qui permet à plusieurs autres secteurs de fonctionner dans leur domaine.
Bien qu'elle soit généralement intégrée à l'industrie de la fabrication métallique industrielle, elle peut être un secteur indépendant.
En 2015, elle a généré des revenus totalisant plus de 6,1 milliards $ dans l'économie québécoise.
Elle compte plus de 1 050 entreprises qui employaient plus de 32500 travailleuses et travailleurs dans plusieurs régions du Québec.
Bien que majoritairement concentrées majoritairement concentrées dans les régions de la Montérégie et de Montréal, on les retrouve également dans plusieurs autres régions, telles que : Chaudière-Appalaches, Lanaudière, Saguenay-Lac-St-Jean, Mauricie, Centre-du-Québec, Laurentides, Laval, Estrie et Bas-St-Laurent.
Elle est divisée en 6 sous-secteurs, soit :
Machines et équipements industriels :Ce
sous-secteur permet aux industries de tous les secteurs de produire de
façon optimale leurs biens grâce à des machines et équipements modernes
et performants. Par contre, elle fonctionne bien dépendamment de la
santé économique du secteur de ses clientes.
Le marché était
évalué à 1,8 milliards de dollars. On retrouvait plus de 250
manufacturiers qui employaient plus de 9 200 travailleuses et
travailleurs. Ce sont surtout les machines pour les industries
alimentaires, papetières, pharmaceutiques, de la métallurgie (notamment
pour les alumineries), de la plasturgie, des cosmétiques, ainsi que pour
les centrales hydroélectriques qui sont produits au Québec.
Ces entreprises sont majoritairement concentrées dans les régions de la
Montérégie et de Montréal, mais aussi au Saguenay-Lac-St-Jean (notamment les
fournisseurs d'équipements pour alumineries), Mauricie, Chaudière-Appalaches, Laval, Québec, Centre-du-Québec et Estrie.
Parmi les types de machines et équipements fabriqués au Québec, il y a :
machines et équipements pour centrales hydroélectriques;
machines et
équipements pour
industries alimentaires; machines et équipements pour l'industries
papetières); machines et
équipements pour les
scieries (déchiqueteuses
stationnaires, ponceuses stationnaires, dresseuses, scies à ruban, machines à
traiter le bois, raboteuses, dégauchisseuses, tours à bois, machines à
façonner les contre-plaqués, séchoirs à bois, etc); machines et équipements pour industries mécaniques ou du
transport;
machines pour usines de traitement ou filtration de l'eau;
etc.
Matériel et Équipements de
manutention : Ce sous-secteur avait un marché de près de 1,4
milliards de dollars dont la majorité des produits sont exportés, bien
que plusieurs autres sont vendus au pays.
Il comptait plus de 300
entreprises qui employaient un peu plus de 2 900 travailleuses et
travailleurs réparties dans différentes régions de la province dont notamment
: Montérégie, Montréal, Bas-St-Laurent, Saguenay-Lac-St-Jean,
Chaudière-Appalaches, Laval, Centre-du-Québec, Mauricie, Estrie, Laurentides
et Québec.
On y fabrique notamment : des convoyeurs; du matériel de levage;
de systèmes et équipements
de manutention; d'autres matériel de manutention; etc.
Machineries lourdes et machines connexes :
dans ce sous-secteur, on y produit des machineries pour l'agriculture,
pour la construction de génie civil, pour la production agricole, pour
l'exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, pour les
carrières et pour l'entretien routier.
Le marché a généré des revenus de plus de 1,1
milliards de dollars. On y retrouvait plus de 150 manufacturiers qui
employaient plus de 4 500 travailleuses et travailleurs partout au
Québec. Ce sont les machines agricoles qui occupent la plus grande part
du marché avec la moitié de toute la production de machineries.
Elles sont concentrées dans les régions de la Montérégie, de
Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de Montréal, de
l'Abitibi-Témiscamingue et du Bas-St-Laurent.
On y fabrique des machines et équipements agricoles;
des machines et
équipements pour la construction et l'entretien routier; des machines
et équipements forestiers; des machines
et équipements miniers et de carrières; etc.
Outillage hydraulique, mécanique
et pneumatique industriel : ce sous-secteur comprend tous les
types d'outils et de matrices industriels, des outils de coupe pour le
travail du bois, du métal ou du plastique, des outils pour l'exploitation
forestière, des outils agricoles, des outils pour la construction, des
outils pour le forage et l'industrie minière, des machines-outils
conventionnels pour l'usinage et autres types d'outils mécaniques,
hydrauliques et pneumatiques.
ll y a plus de 200 entreprises, majoritairement des PME
ayant généré des revenus de plus de 900 millions $ qui employaient plus
7 300 travailleuses et travailleurs. Elles sont principalement concentrées
dans les régions du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, de l'Estrie,
du Saguenay et Lac-St-Jean, de la Montérégie et de Montréal.
Matériel de
transmission d'énergie mécanique et turbines : a généré des revenus
de plus de 400 millions $, on
y retrouvait plus de 80 entreprises qui employaient plus de 6 000 travailleuses et
travailleurs. Par contre, la plupart de ces entreprises sont aussi présentes
dans d'autres secteurs.
On y fabrique notamment les produits suivants
: accumulateurs hydrauliques, boîtes de vitesse, multiplicateurs ou
réducteurs, contrôleurs pneumatiques, moteurs diesels stationnaires, moteurs freins, moteurs rotatifs
à combustion continue, moteurs rotatifs à vapeur, moteurs rotatifs pneumatiques, moto-réducteurs, turbines à
gaz pour moteurs d'aéronefs, turbines hydrauliques, turbocompresseurs, unités de puissance
hydraulique, unités de puissance pneumatique, vérins hydrauliques pour
barres hydroélectriques, vérins
hydrauliques pour ascenseurs, vérins hydrauliques pour industries, vérins hydrauliques télescopiques, vérins
pneumatiques, etc.
Compresseurs, pompes et
ventilateurs : C'était un marché évalué à plus de 400 millions de
dollars, comprenait plus de 70 entreprises qui employaient près de 1 800
travailleuses et travailleurs principalement concentrées dans les régions de
Montréal, Laval, Lanaudière et Québec.
On y fabrique : des aérateurs
et extracteurs d'air pour toits, des groupes compresseurs et
surcompresseurs d'air ou de gaz, des ventilateurs et soufflantes
centrifuges industriels, des contrôleurs pour pompes, des postes de
pompage d'eaux usées, des conduits d'air industriels, des fours
industriels, des dépoussiéreurs, des capteurs de fumée, de poussières ou
autres particules, des systèmes de récupération de chaleur, des systèmes
de traitement d'air industriels, des pompes (à condensat, à turbines
verticales, d'égout submersibles, de puisard d'égout, de puisard pour
eau claire, d'incendie, horizontales à aspiration par le bout,
horizontales à double aspiration, verticales en ligne, etc.); etc.
L'industrie québécoise de la production d'électricité :
Le Canada est le plus important producteur d'électricité en Amérique, le 2e au monde après la France, mais le 1er producteur mondial d'hydroélectricité, ainsi que le 2e producteur mondial de gaz naturel après la Russie. Donc, l'industrie canadienne de l'électricité est bien placée pour fournir des expertises dans ce domaine.
Cette industrie regroupe l'ensemble des intervenants en électricité : la production (production de l'énergie électrique à l'aide de différents moyens comme les barrages hydroélectriques, les centrales hydroélectriques, le nucléaire, l'hydroélectricité combinée au nucléaire, le pétrole, le gaz naturel, le charbon, la géothermie, capteur solaire, biomasse ou éolienne), le transport (exploitation et gestion de réseaux de transport de l'électricité des installations de production jusqu'aux installations de centralisation de la distribution), ainsi que la distribution (gestion des installations et réseaux de distribution de l'électricité jusque chez les clients résidentiels, commerciaux, institutionnels ou industriels).
Les principales sources d'énergie utilisées au Québec sont
l'hydroélectricité : c'est 475 centrales hydroélectriques ayant une puissance de plus de 70 800 mégawatts et une production moyenne annuelle de 350 terawattheure (environ 350 millions de mégawatts), ce qui représente plus de 50 % de la production électrique canadienne. Ce sont principalement le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique qui utilisent cette source d'énergie. Elle fournit également près de 13 % de toute l'énergie hydroélectrique mondiale.
le gaz naturel : elle est en pleine expansion afin de devenir la 2e plus importante source d'énergie électrique au Québec, mais déjà utilisée largement en utilisée en Alberta, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.
le pétrole comme source d'énergie (mazout ou diesel) est utilisée relativement peu au Québec (centrales de Bécancour et Cadillac), mais ne représente que 1 % de la production.
les énergies nouvelles comme le capteur solaire ou l' l'éolienne sont en plein développement et ne représentent que 1 % de la production québécoise. Elles sont utilisées actuellement que dans quelques régions du pays (comme la Gaspésie).
Au Québec, on retrouve seulement 6 principaux distributeurs privés indépendants, mais le principal distributeur est évidemment Hydro-Québec. Les clientèles desservies peuvent être des industries, des entreprises commerciales, les entreprises de services (hôtels, restaurants, centres commerciaux, édifices à bureaux, etc), des institutions (écoles, hôpitaux, arénas, musées, édifices municipaux ou gouvernementaux, etc), les immeubles à logement et à condos et le secteur résidentiel.
Certaines entreprises privés ont des ententes avec de petites ou municipalités de taille moyenne, alors que d'autres ont leur propre entreprise de juridiction municipale ou provinciale. D'autres distributeurs fournissent spécifiquement le secteur industriel et/ou commercial d'une région en particulier.
ll ne faut pas oublier que cette importante industrie développe de nombreux projets afin d'augmenter et d'optimiser la production d'électricité, développe de nouvelles façons de produire de l'énergie et doivent répondre à des normes environnementales plus sévères, ainsi que de faire face à des désastres naturels de plus en plus fréquents. Donc, les producteurs ont besoin de l'expertise d'ingénieurs de technologues détenant une bonne expertise dans ce domaine.
Pour plus de détails concernant les possibilités de carrières et le portrait de secteurs industriels suivants :
Portrait de l'industrie de la fabrication de produits électriques
Portrait de l'industrie des produits et matériaux de la construction
Sources : Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en métallurgie du Québec, Comité sectoriel de la main-d'œuvre en fabrication métallique industrielle, Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie minière, Industrie Canada, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Emploi-Québec, Pôle d'excellence de l'industrie du matériel de transport terrestre du Québec.
PORTRAIT ET PERSPECTIVES PAR RÉGIONS :
La région de la Gaspésie véritable capitale nord-américaine de l'industrie éolienne puisqu'elle est le deuxième plus important gisement éolien au monde.
Elle compte plus de 385 éoliennes réparties dans 17 parcs éoliens (soit plus de la moitié de tous les parcs éoliens du Québec dont le parc éolien Gros-Morne-Sainte-Madeleine, situé en Haute-Gaspésie, le plus grand parc éolien au Canada) d'une capacité de production totale de plus de 1 200 MW, soit l'équivalent permettant de desservir un village au complet.
Cette industrie regroupe plus d’une trentaine d’entreprises actives dans la fabrication de pales, de tours et de convertisseurs électriques, dans la construction de parcs éoliens et dans l’opération et la maintenance de parcs éoliens, ce qui procure de l'emploi à plusieurs centaines de personnes.
Mais également pour des
équipements
industriels (machines et
équipements agricoles, équipements pour usines de traitement des
eaux, machines et matériel agricoles, machines et matériel pour la
foresterie, matériel pour la construction, cheminées industrielles,
vérins hydrauliques, réservoirs de stockage, réservoirs pour procédés
industriels, systèmes automaties de manutention, etc.).
On y
retrouve plus d'une centaine d'entreprises manufacturières qui emploient
plus de 2 000 personnes (en plus de 2 principaux employeurs industriels,
soit Premier Tech et Bombardier transport qui emploient
à eux-seuls plus de 2 300 travailleuses et travailleurs).
M
et en
équipements
industriels (ex : réservoirs pour procédés
industriels, réservoirs de stockage, convoyeurs, ponts roulants, treuils
de centrales hydroélectriques, treuils industriels, treuils de mines,
trémies et silos industriels, machines et équipements forestiers,
équipements et matériel de manutention, vannes hydrauliques pour
barrages hydroélectriques, véhicules de service sur rails, machines et
équipements pour scieries, équipements pour industries de l'aluminium,
équipements pour industries minières, systèmes d'automatisation des
procédés industriels, etc.).