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SECTEUR : TRANSPORT

NIVEAU D’ÉTUDES : AUTRES

 

CONTRÔLEUR(E) DE LA CIRCULATION MARITIME

 

Voir aussi la section "liens recommandés" au bas de cette page (dont des vidéos de contrôleurs en circulation maritime qui parlent de leur travail).

 

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS : 

 

En tant qu'officier du Service des communications et du trafic maritime pour la Garde Côtière canadienne; tu seras responsabilités de superviser la sécurité des voies navigables du Canada en communiquant avec les navires, en diffusant des bulletins météorologiques, en surveillant le trafic maritime afin d'éviter les accidents et en veillant à ce que les navires respectent les lois canadiennes et agir en tant qu'intervenant de première ligne pour les navires en détresse.

 

Tu pourras assurer des services de communication et de trafic maritime à la Garde Côtière canadienne, bien sûr, mais également à l'industrie du transport maritime, aux divers ministères fédéraux et provinciaux, aux plaisanciers et aux pêcheurs.

 

Tu auras pour tâches de :

En tant que répartitrice ou répartiteur en transport maritime; tu seras responsable de coordonner de façon efficace et sécuritaire la circulation des navires de marchandises (cargo, vraquiers, porte-conteneurs, autochargeurs, etc.) dans les voies navigables commerciales du pays (Saint-Laurent, Grands lacs, océan Arctique, etc.).

 

Tu auras pour tâches de :

QUALITÉS ET APTITUDES NÉCESSAIRES :

-         Intérêt pour le milieu narin

-         Très bonne vision

-         Très bonne ouïe

-         Très bonne diction : pour communiquer clairement pour tes indications aux navires

-         Facilité à travailler avec les ordinateurs : car ils seront des principaux outils de travail

-         Sens de l’organisation : pour être en mesure de planifier et de programmer efficacement les horaires et les mouvements de circulation

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de fournir les informations les plus précises et les plus pertinentes nécessaires aux navires

-         Bon contrôle et très bonne confiance en soi pour intervenir efficacement dans les situations d’urgences

-         Excellent jugement (sûr et rapide) car tes décisions devront être même temps : les meilleures, les plus sécuritaires et les plus rapides

-         Esprit d’analyse et synthèse car tu auras à analyser toutes les situations pour être intervenir s’il y a un problème ou une urgence

-         Capacité à la résolution des problèmes tu auras à résoudre divers problèmes efficacement et rapidement

-         Autonomie et débrouillardise pour être capable de prendre des décisions seul(e)

-         Être éveillé à tout changement pour être prêt à intervenir à tout moment à toute situation

-         Facilité à travailler sous pression et avec le stress : tu devras être capable de travailler efficacement même dans ces conditions

-         Facilité au travail en équipe car tu auras à collaborer constamment avec d’autres collègues (autres contrôleurs, officiers de communication à bord des navires, des représentants des services d’urgence comme la Garde Côtière)

-         Très bonne maîtrise de langue anglaise car la plupart des communications dans l’industrie maritime s’effectuent dans cette langue 

PROFESSIONS APPARENTÉES :

-         Agent(e) stagiaire du service des communications et du trafic maritime

-         Contrôleur(e) en chef de la circulation maritime (après expérience)

-         Officier(ère) du Service des communications et du trafic maritimes (Garde Côtière) formation offerte par la Garde Côtière

-    Opérateur(trice) d'équipement d'information de combat naval (Forces armées) formation offerte par les Forces

-         Spécialiste en communications navales (Forces armées) formation offerte par les Forces

-         Technicien(ne) des mouvements (Forces armées) formation offerte par les Forces 

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Compagnies de croisières

-         Compagnies de transport maritime

-         Forces armées canadiennes (voir section professions apparentées), voir aussi la Réserve navale

-     Gouvernement du Canada (Pêches et Océans Canada)

-         Garde côtière canadienne

-         Institut Maurice-Lamontagne

-         Société des traversiers du Québec

EXIGENCE DE L’EMPLOI :

 

Tu devras détenir le Certificat général d'opérateur en radiocommunications maritimes émis par Industrie Canada.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Bilinguisme obligatoire

-         Emplois sur quarts de travail (jour/soir/nuit)

-         Heures de travail irrégulières

-         Être prêt à travailler n’importe où au pays

-         Travail exigeant et stressant

-         Stage de 26 semaines au Collège de la Garde Côtière Canadienne pour les postes au sein de la Garde Côtière

PLACEMENT :

 

Aucune donnée disponible

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2022 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-       23,68 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que stagiaire et augmente à 32,30 $/heure en tant qu'officier(ère) des services de communication et du trafic maritime au sein de la Garde Côtière Canadienne

-    24,79 $/heure (40 hres/sem) au sein des PME

-    26,38 $/heure (40 hres/sem) au sein des gandes entreprises de transport maritime

-    27,58 $/heure (40 hres/sem) en tant que répartiteur(trice) à l'Administration de pilotage de l'Atlantique

-    27,93 $/heure (40 hres/sem) en tant que répartiteur(trice) à l'Administration de pilotage des Laurentides

-         3 168 $/mois  (grade de matelot 2e classe)  et augmente à 5 323,00 $/mois après 3 ans avec le grade de matelot 1te classe) en tant que spéciaiste en communications navales ou opérateur(trice) des équipements d'information de combat naval dans la Marine royale du Canada au sein des Forces canadiennes (Force régulière)

-         101,96 $/jour avec le grade de matelot 2e classeet augmente à 162,52 $/jour après 3 ans avec le grade de matelot 1ère classe) en tant que spéciaiste en communications navales ou opérateur(trice) des équipements d'information de combat naval au sein des Forces canadiennes (Réserve navale)

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Commission de la Fonction publique du Canada, Alliance de la fonction publique du Canada (section locale Administration de pilotage des Laurentides) et Forces canadiennes.

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon Emploi-Québec et le Comité sectoriel de la main-d'œuvre de l'industrie maritime du Québec, il y avait près de 200 de contrôleurs(euses) et régulateurs(trices) de la circulation maritime dans les centres de contrôle situés au Québec en 2022.

La Garde côtière canadienne canadienne compte environ une centaine d'officiers du Service des communications et du trafic maritime au sein de son centre de contrôle du trafic pour la région Centre et Arctique situé à Québec qui est chargé de la surveillance du trafic maritime sur la voie navigable du fleuve Saint-Laurent et de l'Arctique canadien.

La Société des traversiers du Québec compte également une quarantaine de répartitrices et répartiteurs responsables des horaires des traversiers de sa flotte.

Enfin, les entreprises de transport maritime emploient moins d'une vingtaine de répartiteurs(trices).

Profession en majorité masculine, puisque les hommes représentaient plus de 71 % des membres de cette profession.

100 % occupaient un poste à temps complet.

L'âge moyen était de 43 ans.

PERSPECTIVES D’AVENIR :

L'industrie du transport maritime a constamment besoin de main-d'œuvre dont des répartiteurs. Bien que la demande soit beaucoup moins forte que pour les officiers de navigation et les officiers mécaniciens, les perspectives d'emploi restent bonnes pour les prochaines années.

L'industrie maritime canadienne et québécoise offre d'excellentes perspectives d'emploi pour la relève en raison de la croissance des activités et du vieillissement de la main-d'œuvre.

On éprouve des difficultés à recruter des matelots et le marché est en pénurie.

À bord des 130 navires des Armateurs du Saint-Laurent qui transportent chaque année près de 30 millions de tonnes métriques de marchandises diverses et permettent à près de 5 millions de passagers de traverser d’une rive à une autre, les possibilités d’avancement sont nombreuses incluant les répartiteurs(trices) en transport maritime.

La Garde côtière canadienne estime qu'un minimum de 10 % du personnel en mer sera à remplacer d'ici trois à cinq ans en raison de départs à la retraite.

Sa nouvelle station de recherche et de sauvetage sera située près du chemin Dallas, sur la base de la Garde côtière de Victoria est notamment équipée d'équipements les plus récents de l'industrie.

La Marine royale canadienne quant à elle, affirme qu'elle aurait besoin de plus d'un milier de marins dont près d'une centaine de spécialistes en communications navales, des opérateurs(trices) d'information de combat naval, mais aussi des technicien(nes) de mouvements afin de répondre à besoins.

Elle envisage également de changer la façon dont elle affecte les équipages aux navires pour éviter l'épuisement et le stress supplémentaires, en particulier lorsqu'il s'agit de déploiements à court terme

Avec sa nouvelle flotte de frégates et de navires de soutien, présentement en eonstruction, lui permettra d'attirer de nouvelles candidates et nouveaux candidats prêts à travailler à bord de navires ultramodernes.

La rémunéraétion moyenne après expérience en 2022 :

le salaire annuel moyen d'un(e) répartiteur(trice) en transport maritime  ayant 10 années d'expérience au sein d'une PME était de 54 900 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) officier du Service des communications et du trafic maritime  ayant 10 années d'expérience de la Garde Côtière canadienne était de 62 300 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) spécialiste en communications navales ou d'un technicien(ne) des mouvements dans la Marine royale canadienne (grade de matelot-chef) au sein des Forces canadiennes (Force régulère) ayant 10 années d'expérience était de 67 500 $;

le salaire annuel moyen d'un(e) répartiteur(trice) en transport maritime  ayant 10 années d'expérience au sein d'une grande entreprise de transport maritime était de 88 200 $.

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE :

 

Le Canada est reconnu mondialement comme un leader dans la prestation de services en transport maritime, ainsi que par le développement de ses technologies visant à améliorer la sécurité et la rentabilité du transport.

 

Le transport maritime au Québec constitue un maillon essentiel d’une chaîne de transport diversifiée. Il s’intègre dans un ensemble d’activités économiques d’importation, d’exportation, de circulation interne de marchandises qui transitent entre les expéditeurs et les destinataires finaux. Outre le transport de marchandises, le transport maritime comprend un volet transport de passagers avec d’importantes activités de tourisme fluvial, dont les croisières internationales, les croisières d'excursions, les activités nautiques, les services de traversier et de desserte pour les collectivités éloignées.

 

L’activité générée par le secteur maritime contribue considérablement au développement économique du Québec. Le chiffre d’affaires total des entreprises québécoises des secteurs maritime et portuaire, y compris le tourisme fluvial, s’élève à plus de 3,1 milliards de dollars.

 

Le transport maritime a aussi des retombées économiques importantes sur les régions riveraines du Saint-Laurent. En effet, le transport maritime soutient des secteurs-clés de l’économie québécoise, tels que les papetières, les alumineries, les élévateurs à grains, les terminaux de conteneurs, les sidérurgies et les raffineries de pétrole, dans leur approvisionnement ou leurs expéditions.

 

Le corridor maritime St-Laurent-Grands-Lacs est la porte d'entrée de l'Amérique du Nord. En effet, il est le 4e espace économique maritime (derrière la Californie, le Texas et New York). On y retrouve plus de 45 % du trafic maritime au Canada, la moitié des ports ayant enregistré les tonnages les plus élevés au pays sont situés dans l'axe du corridor dont 4 au Québec (Montréal, Québec, Sept-Îles et Port-Cartier)

 

Annuellement, on y a transborde plus de 100 millions de tonnes de marchandises.

 

Annuellement, plus de 5 millions de passagers sont transportés par traversier.

 

Annuellemlent, plus de 110 000 croisiéristes voyagent dans les eaux canadiennes sur le territoire québécois.

 

En 2014, l'industrie québécoise du transport maritime comptait 366 entreprises et 21 administrations portuaires commerciaux (dont 11 ports nationaux) qui employaient plus de 27 300 personnes (en mer et à terre), soit :

On peut diviser l'industrie québécoise du transport maritime en 4 sous-secteurs, soit :

La proportion des emplois selon les régions étaient surtout concentrées dans les régions suivantes :

 

Montréal (33 %), Québec (15 %), Côte-Nord (15 %), Montérégie (10 %), Bas-St-Laurent (8 %), Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine (5 %), Mauricie (4 %).

 

Sources : Comité sectoriel de main-d'œuvre du transport maritime du Québec, Transports Québec, Ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation du Québec

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Programme de formation des officiers du Service de communications et du trafic maritime SCTM offert par le Collège de la Garde Côtière Canadienne à Sydney en Nouvelle-Écosse a une durée totale d’environ 9 à 12 mois à temps complet. La formation est répartie 3 phases :

  1. Introduction et orientation des débutants (stage d'observation) au sein de l'un des 22 centres du SCTM d'une durée de 2 semaines

  2. Formation en salle de classe et en salles de simulation au Collège de la Garde Côtière à Sydney N-É (23 semaines) : tu des cours sur l’histoire des communications maritimes, la météorologie de base, théorie et fonctionnement de la radio, l’exploitation des communications maritimes, le système de messagerie et de données, les aides à la navigation, les diffusions maritimes, les plans de navigation, la correspondance publique, les travaux sur la carte et la correction aux cartes et aux publications, les lois et règlements locaux et nationaux sur les radiocommunications, fonctionnement de l’équipement de radiocommunication d’une station,  le réseau des services de recherche et sauvetage et de communications, la gestion de l’information, les communication d’urgence maritime, le Système mondial de détresse et de sécurité en mer, simulations de communications régulières, simulation des communications d’urgence, etc.

  3. Formation en cours d'emploi (stage) au sein de l'un des 22 centres du SCTM d'une durée de 3 à 6 mois, selon l'emplacement du centre.

Pour plus de détails, consulte le site du Collège de la Garde Côtière Canadienne.

 

ENDROITS DE FORMATION :

Pour les Forces canadiennes :

 

-         Centre de développement de l'instruction (Pacifique) (Centre « Venture »), Victoria (Colombie-Britannique)

Regarde la vidéo promotionnelle du métier de communicateur naval;
Regarde aussi la page sur les navires-école de la classe Orca (regarde aussi le vidéo suivant);
Consulte aussi le site de la Marine Royale Canadienne (page Facebook et la vidéo promotionnelle).

 

LIENS RECOMMANDÉS :

 

Tu veux un avis de professionnels(les) du métier, alors va regarder les vidéos suivants :

Général :

-         Garde Côtière canadienne : site officiel de cet organisme gouvernemental voué au recherche et sauvetage

-         Marine Canadienne : site officiel de la marine des Forces canadiennes

-         Marines du monde : site décrivant les navires de guerre de partout dans le monde

-         Maritime Museum of Atlantique : site officiel de cet important musée maritime situé à Halifax (Nouvelle-Écosse)

-         Musée canadien de la  guerre : site officiel de ce musée situé à Ottawa dont une partie est consacrée à l’histoire de la Marine militaire canadienne

-         Musée de la mer : site de ce musée (notamment l’histoire du Empress of Ireland)

-         Musée Maritime du Québec : site de ce merveilleux musée

-         Musée National de la Marine Française : site officiel de ce grand musée

-         Musée national de la Marine : site de ce grand musée français

-         Réserve navale du Canada : site officiel de la réserve de la marine des Forces canadiennes

-         Site sur les navires : site d’un amateur de navires

-         Vancouver maritime museum : site officiel de cet important musée maritime situé à Victoria (Colombie-Britannique)

-         U.S. Navy : site officiel de la Marine américaine

-         U.S. Coast Guard : site officiel de la Garde côtière américaine (en anglais)

Sur les carrières maritimes :

-         Comité sectoriel de la main-d’œuvre de l’industrie maritime : portrait de l’industrie maritime au Québec et des carrières reliées

-    Les carrières maritimes : site d’infos sur les différentes possibilités de carrière dans ce secteur

-         Technopole maritime du Québec : site d’infos sur les carrières dans le domaine maritime et leurs applications

-         Marin d’eau douce : site d’officière de marine qui raconte des histoires qui lui sont arrivées dans son travail

-    Corporation des pilotes du Bas-St-Laurent : infos sur le pilotage maritime et le métier de pilote de navire

-    Corporation des pilotes du St-Laurent central : infos sur le pilotage de navire

-        Technopole maritime du Québec : site d’infos sur le monde maritime

Bureaux d’enquêtes sur les accidents maritimes :

-    Accident Investigation Board Denmark (Danemark) en anglais

-    Accident Investigation Board of Finland (Finlande) en anglais

-    Accident Investigation Board Norway (Norvège) en anglais

-    Agenzia Nazionale della Sicurezza del Volo (Italie) en anglais

-    Australian Transport Safety Bureau (ATSB)

-    Bureau de la sécurité des transports du Canada

-    Bureau des enquêtes accidents de mer BEAM (France)

-    China Maritime Safety Administration (en anglais)

-    Comisión Permanente de Investigación de Accidentes e Incidentes Marítimos CIAIM (Espagne) en espagnol seulement

-    Danish Maritime Accident Investigation Board (Danemark) en anglais

-    Dutch Transport Safety Board (Pays-Bas) en anglais

-    Federal Bureau of Maritime Casualty Investigation (Allemagne) en anglais

-    Japan Transportation Safety Board (en anglais)

-    Korean Maritime Safety Tribunal (Corée du Sud) en anglais

-    Marine Accidents Investigations Branch (Royaume-Uni)

-    National Transportation Safety Board NTSB (Etats-Unis)

-    Service public fédéral mobilité et transports (Belgique)

-    Service suisse d'enquête de sécurité (Suisse)

-    Swedish Accident Investigation Authority (Suède) en anglais

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