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SECTEUR : MINES ET PÉTROLE

NIVEAU D’ÉTUDES : ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE

 

INGÉNIEUR(E) EN PÉTROLE ET GAZ

BACCALAURÉAT SPÉCIALISÉ

 

Consulte également les informations concernant les programmes pré-universitaires en sciences.

Tu désires avoir l’avis de professionnels du métier ?, alors va regarder l'entrevue avec Matt Edgelow, ingénieur en pétrole pour la société TAQUA North en Alberta et réalisée par Alis Alberta, un organisme de promotion des carrières en Alberta./o:p>

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS :

 

En tant qu’ingénieure ou ingénieur en gaz et pétrole; tu seras responsable de planifier, d’élaborer, réaliser et coordonner des projets d’exploitation de puits de pétrole et de gaz naturel. Tu devras analyser et évaluer les gisements de forage, déterminer les meilleurs endroits d’exploitation des hydrocarbures et décider des procédés d’extraction qui seront utilisés. Ensuite, tu auras à coordonner et à contrôler les opérations de production de pétrole ou de gaz naturel, ainsi que gérer toutes les activités et les ressources (humaines, financières et matérielles) affectées aux projets d’exploitation des gisements pétroliers ou gazéifiers.

 

Au sein des raffineries de pétrole, tu auras comme responsabilités de coordonner les opérations de transformation et de raffinage du pétrole (essence auto, huile à moteurs, huile à chauffage, diesel, kérosène, propane, etc) et de ses dérivés et t’assurer du bon déroulement de toutes les activités dans la raffinerie. Tu réaliseras des projets de développement et de mise au point de nouveaux procédés de raffinage du pétrole pour diverses utilisations (plastique, caoutchouc, produits chimiques, etc).

 

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

 

-         Intérêts et aptitudes pour les sciences, la recherche et le dessin technique

-         Capacité d’analyse et de synthèse et sens logique pour analyser les différents problèmes afin de développer des nouveaux procédés d’extraction ou de raffinage du pétrole

-         Curiosité scientifique car tu seras appelé(e) à chercher des solutions sur divers problèmes scientifiques reliés à ta spécialité

-         Sens des responsabilités car tu seras responsable de l’ensemble des opérations de la production

-         bonne méthode de travail et gestion du temps car tu auras à planifier les activités de production

-         Sens de l’organisation pour bien planifier les opérations de production ou des projets d’exploitation

-         Sens de l’initiative car tu devras prendre des décisions seul(e) lorsqu’il y a des problèmes

-         Facilité à travailler en équipe car tu auras à collaborer avec d’autres ingénieurs, des techniciens, des ouvriers, etc.

PROFESSIONS APPARENTÉES& :

-         Ingénieur(e) en extraction pétrolière

-         Ingénieur(e) en gaz naturel

-         Ingénieur(e) en raffinage du pétrole

EMPLOYEURS POTENTIELS : 

-         Compagnies d’exploration pétrolières

-         Compagnies pétrolières (raffineries et services techniques)

-         Centres de recherches

-         Firmes de consultants

-    Énergir (anciennement "Gaz métro")

-         Gouvernement du Canada (Ministère des Ressources naturelles) 

PERMIS DE PRATIQUE/span> :

 

Au Québec, Pour pratiquer la profession d’ingénieur(e); tu dois obligatoirement devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec. Cette profession est régie par une loi et un code de déontologie qui ne permet qu’aux détenteurs de ce titre de pratiquer dans le domaine.

 

À partir du 1er avril 2022, le programme de juniorat sera aboli et les titres d’ingénieur junior et d’ingénieur stagiaire ne seront plus reconnus. Ce qui veut dire que vous ne pourrez plus vous réinscrire au tableau comme membre junior ou stagiaire.

 

Il sera remplacé par le programme de Candidat(e) à la profession d'ingénieur CPI

 

Après avoir complété tes études universitaires en génie, tu devras compléter le Programme de candidat(e) à la profession d'ingénieur ET

acquérir une expérience professionnelle rémunérée en milieu professionnel sous la supervision d’un(e) ingénieur(e) senior(e) expérimenté(e).

 

Par la suite, tu auras à subir l'examen professionnel et sa réussite te permettra d’obtenir le permis d’ingénieur(e).

 

Voici un tableau démontrant la comparaison entre l'ancien programme de juniorat et le nouveau programme de CPI :

 


Juniorat Programme CPI
Titre
  • Ingénieur junior (ing. jr)
  • Ingénieur stagiaire (ing. stag.)
  • Candidat à la profession d’ingénieur (CPI)
Durée de l’expérience pratique

36 mois, dont 12 mois canadiens, avec possibilité d’équivalences et crédits.

24 mois, en plus de l’atteinte des compétences requises, avec possibilité d’équivalences et crédits

Limite de temps

Aucune

(Jusqu’au 31 mars 2022)

5 ans pour réussir le programme d’accès à la profession

Parrainage

Parrainage facultatif

Accompagnement intégré dans le rôle du superviseur

Certification de l’expérience

Expérience certifiée par 2 ingénieurs

Expérience certifiée par 1 ingénieur (le superviseur)

Examen professionnel

Réussite de l’examen professionnel

Formation en ligne (près de 30 heures) + réussite de l’examen professionnel

Toutefois, des crédits d'expérience peuvent être accordés pour un stage rémunéré ou non rémunéré d'au moins 4 mois réalisé au cours des études universitaires en génie, voir la page suivante.

 

Des crédits d'expérience peuvent aussi être accordés pour études supérieures complétées dans un programme de maîtrise en génie, voir la page suivante.

 

Dans les autres provinces;

 

Tu dois également obligatoirement devenir membre de l'ordre des ingénieurs de la province ou du territoire.

 

Pour plus de détails, consulte le site d'Ingénieurs Canada.

 

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Très bonne connaissance de l’anglais (certains exigent le bilinguisme)

-    Mobilité essentielle dans les régions d'exploitation pétrolière ou gazière

-         Polyvalence

-         Facilité d’adaptation aux nombreux changements technologiques

PLACEMENT :

 

Aucune donnée disponible

 

SALAIRE :

 

Selon les données de 2024 :

 

Le salaire moyen en début de carrière était de :

-         32,26 $/heure (37,5 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 41,20 $/heure en tant qu'ingénieur(e) dans la fonction publique fédérale

-         38,73 $/heure (36,25 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 44,81 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein d'Énergir

-        40,14 $/heure (40 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 51,32 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des PME

-         43,90 $/heure (40 à 50 hres/sem) en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 49,60 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies minières

-    48,75 $/heure (40 hres/sem) en moyenne en tant que candidat(e) à la profession d'ingénieur(e) et augmente à 62,50 $/heure en tant qu'ingénieur(e) au sein des grandes compagnies pétrolières ou gazières

Sources : Emploi et Développement social  Canada, Emploi-Québec et Commission de la Fonction publique du Canada

 

PORTRAIT DE LA PROFESSION :

Selon l'Ordre des ingénieurs du Québec; il y avait près de 57 200 ingénieurses et ingénieurs en exercice- toutes spécialités confondues dans l'ensemble des régions du Québec au 31 mars 2025
(soit 1 120 de plus qu'en 2024; 3 420 de plus qu'en 2022; 9 360 de plus qu'en 2020; 11 928 de plus qu'en 2018; 13 410 de plus qu'en 2016 et 14 120 de plus qu'en 2014)
.

Les candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI :

Au 31 mars 2024, il y avait 14 113 "candidats-es à la profession d'ingénieur CPI" (dont 2 964 femmes).
(soit 1 913 de plus qu'en 2022; 2 817 de plus qu'en 2020; 822 de plus qu'en 2018 et 1 605 de plus qu'en 2016).

De ce nombre, on y comptait 4 155 nouvelles candidates et nouveaux candidats (dont 914 femmes) ont été accueillis au cours de cette année.
(soit 424 de plus qu'en 2022; 778 de plus qu'en 2018 et 1 436 de plus qu'en 2016).

Profession en majorité masculine, puisqu'ils représentaient 78 % des membres, alors que les femmes ne représentaient que 22 %.
(étaient 21 % en 2022; 20 % en 2019; 19 % en 2018 et 20 % en 2016).

Une hausse du nombre de femmes dans les cohortes étudiantes des universités québécoises laissent prévoir que près du quart des ingénieurs seront des femems au cours des prochaines années.
(était de 30 % en 2024; 24 % en 2020; 21 % en 2018; 20 % en 2016 et 19 % en 2014).

En 2023, la moyenne canadienne de femmes chez les nouveaux ingénieurs était de 20 %
(28 % à T-N-L, 25 % en Nouvelle-Écosse, 22 % au Nouveau-Brunswick, 23 % aum Manitoba, 22 % en Alberta, 21 % en BC et 21 % en Ontario).

L'âge moyen des finissants(es) au baccalauréat en génie était de 23 ans.

L'âge moyen des candidats(es) à la profession d'ingénieur(e) CPI était de 27 ans.

Plus de 94 % avaient le français comme langue première au travail et 6 % avaient l'anglais.

Près de 35 % des personnes récemment diplômées en génie étaient issues de l'immigration.

Les ingénieurs(es)

De ce nombre, 3 000 personnes (dont 258 femmes) ont obtenu le titre "ingénieur-e" au cours de cette année.
(soit 1 751 de plus qu'en 2022; 3 746 de moins qu'en 2018; 2 558 de moins qu'en 2016 et 3 189 de moins qu'en 2014)..

Parmi ceux-ci, 638 ont obternu leur diplôme d'ingénieur à l'étranger.

Plus de 99 % avaient le français comme langue première au travail et moins de 1 % avaient l'anglais.

Plus de 84 % des membres de cett profession étaient des hommes, mais pourrait accueillir davantage de femmes qui ne représentaient que 16 % des ingénieurs(es).

C'est la seconde profession libérale ayant la plus faible proportion de femmes (derrière les arpenteurs-géomètres avec 15 % et juste devant les ingénieurs forestiers avec 19 %).

En 2024, la moyenne canadienne était de 15 %
(16 % en BC, 16 % en Alberta, 15 % en Ontario, 15 % en Nouvelle-Écosse, 16 % à T-N-L, 14 % au Manitoba, 14 % au Nouveau-Brunswick et 13 % en Saskatchewan)

En comparaison avec d'autres pays, les femmes représentaient 24 % en France, 23 % en Australie, 21 % en Allemagne, 20 % en Belgique, 20 % en Italie, 17 % en UK, 16 % aux USA.

Par contre, la tendance est une hausse de la féminisation de la profession, puisqu'elles représentaient 13 % en 2012; 14 % en 2014; 14 % en 2015; 15 % en 2018, 2020 et 2022.

Plus de 17 % des nouveaux ingénieurs(es)  issus de l'immigration ont été accueillis au Québec.
(en comparaison avec l'Ontario qui était de 36 %., la BC qui était de 28 % et la moyenne canadienne qui était de 40 %).

Toutefois, ce sont 24 % de l'ensemble des immigrants au Québec qui ont choisis la profession d'ingénieur(e).

Plus de 97 % des ingénieurs(es) occupaient un poste à temps complet.

Près de 6 % des ingénieurs(es) étaient des travailleurs(euses) autonomes.

Autre fait intéressant, il y avait près de 3 200 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec qui exerçaient à l'étranger (USA, France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

L'âge moyen d'un(e) ingénieur(e) était de 42 ans (38 ans chez les femmes et 45 ans chez les hommes).

La répartition des ingénieurs(es) selon leur âge était :

  • 5 % avaient moins de 29 ans

  • 28 % avaient entre 30 et 39 ans

  • 28 % avaient entre 40 et 49 ans

  • 21 % avaient entre 50 et 59 ans

  • 18 % étaient âgés de 60 ans et +

La répartition des ingénieurs(es) selon leur niveau de scolarité était :

  • 70 % détenaient un baccalauréat (ou l'équivalent)

  • 27 % détenaient une maîtrise (ou l'équivalent)

  • 3 % étaient titulaires d'un doctorat (avec ou sans formation postdoctorale)

La répartition des ingéneiurs(es) selon la spécialité était :

  • ingénieurs civils : 21 %

  • ingénieurs mécaniciens : 15 %

  • ingénieurs électriciens et électroniciens : 14 %

  • ingénieurs informaticiens : 12 %

  • ingénieurs en logiciel : 12 %

  • ingénieurs industriels, en production automatisée et en robotique : 8 %

  • ingénieurs en aérospatiale : 6 %

  • ingénieurs chimistes et biotechnologistes : 3 %

  • ingénieurs en bâtiment et construction : 2 %

  • ingénieurs biomédicaux : 2 %

  • ingénieurs en matériaux : 1 %

  • ingénieurs géologues : 1 %

  • ingénieurs miniers : 1 %

  • autres ingénieurs : 2 %

La répartition des ingénieurs(es) - toutes spécialités confondues selon le type d'employeur était :

  • 37 % au sein des autres entreprises manufacturières

  • 23 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils

  • 9 % au sein des administrations publiques et organismes parapublics (fédérale, provinciale, municipalités, MRC et communautés métropolitaines)

  • 7 % au sein des entreprises de services (entreprises de services informatiques, compagnies d'assurances, institutions bancaires, entreprises de télécommunications, etc.)

  • 6 % au sein des entreprises de construction (commerciale, instituttionnelle, industrielle et génie civil)

  • 5 % au sein des manufacturiers de produits aérospatiaux et leurs pièces

  • 4 % au sein des entreprises de transport (aérien, ferroviaire, maritime et routier)

  • 3 % au sein des entreprises et organismes d'utilité publique (Hydro-Québec, Énergir, Société québécoise des infrastructures, sociétés publiques de transport urbain, autorités aéroportuaires et portuaires, etc)

  • 2 % au sein des manufacturiers de matériel de transport terrrestre (routier ou ferroviaire)

  • 2 % au sein des établissements de santé ou des établissements d'enseignement (CISSS, CIUSSS, CHU, centres de services scolaires, cégeps, universités)

  • 1 % au sein des entreprises d'exploitation des ressources naturelles (agricoles, forestières, minières, gazières, pétrolières)

  • près de 1 % des entreprises métallurgiques (alumineries, aciéries, affineries, fonderies, fabrication métallique)

  • moins de 1 % au sein des entreprises commerciales de gros

La répartition des ingénieurs par région était de :

 

-    36 % dans la région de l'Île-de-Montréal

 

-    15 % en Montérégie

 

-    12 % dans la région de la Capitale Nationale

 

-    6 % en Estrie

 

-    5 % dans la région de Laval

 

-    5 % dans les Laurentides

 

-    4 % en Chaudière-Appalaches

 

-    3 % au Saguenay-Lac-Saint-Jean

 

-    plus de 2 % dans Lanaudière

 

-    plus de 2 % en Mauricie

 

-    2 % dans le Centre-du-Québec

 

-    près de 2 % en Outaouais

 

-    près de 2 % en Abitibi-Témiscamingue

 

-    1 % dans le Bas-Saint-Laurent

 

-    moins de 2 % dans les autres régions (Côte-Nord, Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine, Nord-du-Québec)

 

-    De plus, il faut ajouter que près de 2 300 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient ailleurs au Canada (principalement en Ontario et en Alberta)

 

-    Enfin, autre fait intéressant, il y avait près de 600 ingénieurs(es) membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec exerçaient à l'étranger (la moitié aux USA, mais également dans une soixantaine de pays dont : France, UK, Allemagne, Espagne, Chine, Japon et bien d'autres...).

Selon Emploi-Québec; il y avait près de 100 ingénieurs(es) en pétrole et gaz en emploi au Québec en 2022.

Près de 85 % étaient des hommes, alors que les femmes ne représentaient que 15 % des membres de cette profession.

Plus de 53 % étaient âgés entre 25 et 44 ans, 13 % avaient entre 45 et 54 ans, 20 % étaient agés de 55 ans et plus et 13 % de moins de 24 ans.

Plus de 100 % occupaient un poste à temps complet.

La répartition selon le type d'employeur était :

  • 29 % au sein des compagnies d'extraction minière

  • 14 % au sein des firmes d'ingénieurs conseils

  • 14 % au sein des entreprises de construction de travaux de génie civils et miniers

  • 14 % au sein de sociétés d'État (principalement Énergir)

  • 14 % au sein d'organismes scientifiques (centres de recherche, etc.)

  • 9 % dans la fonction publique (provinciale ou fédérale)

  • 3 % au sein des compagnies pétrolières (raffinage)

  • 3 % dans d'autres milieux

PERSPECTIVES D’AVENIR :

 

Il y a de bonnes possibilités d’emplois dans ce domaine, sauf que la majorité des postes disponibles sont situés à l’extérieur du Québec (Alberta, Manitoba et Saskatchwan). Malgré tout, il y a quelques emplois disponibles au Québec dans les raffineries et au sein des services techniques des compagnies pétrolières.

 

De plus, plusieurs grandes compagnies d'extraction minière emploient également quelques ingénieurs(es) en pétrole et gaz en collaboration avec les ingénieurs(es) miniers. En effet, ce sont plus du tiers des ingénieurs(es) de cette spécialité qui œuvrent au sein de ces entreprises.

 

Enfin, Énergir (anciennement connue sous "Gaz métro" emploie près d'une quinzaine de ces ingénieurs(es).

La rémunération moyenne après expérience en 2024...

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en pétrole et gaz détenant 10 années d'expérience au sein d'Énergir était de 103 000 $.

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en pétrole et gaz au sein des grandes compagnies minières détenant 10 années d'expérience était de 123 800 $.

 

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en pétrole et gaz détenant 10 années d'expérience au sein des PME (hors-Québec) était de 130 000 $.

Le revenu annuel moyen d'un(e) ingénieur(e) en pétrole et gaz au sein des grandes compagnies pétrolières ou gazières (hors-Québec) détenant 10 années d'expérience était de 162 500 $.

 

Pour plus de détails, consulte le site du Conseil canadien des ressources humaines de l’industrie du pétrole où tu auras des infos sur les carrières au sein de cette industrie et profil de ce secteur économique

 

Ainsi que le Portrait de l'industrie pétrolière où tu auras des infos sur les carrières au sein de cette industrie et profil de ce secteur économique

 

LE PROGRAMME D’ÉTUDES :

 

Le Baccalauréat spécialisé en génie pétrolier B.Sc a une durée de 4 ans offert à temps complet de jour.

 

Il comporte des cours  de mathématiques de l’ingénieur, matériaux pour ingénieurs, chimie pour ingénieurs, dessin technique, informatique pour ingénieurs, santé et sécurité au travail, mécanique des fluides, mécanique des solides, thermodynamique de l’ingénieur, énergie et réactions chimiques, chimie du pétrole, géologie pétrolière, thermodynamique pour le génie pétrolier, géologie pour le génie pétrolier, propriétés physique du pétrole et du gaz naturel, introduction au génie pétrolier, réservoirs liquides de pétrole, procédés de forage des puits de pétrole, opérations de production du pétrole, laboratoire de forage liquide, principes d’analyse de la pression des réservoirs, ingénierie du gaz naturel, rétablissement du pétrole lourd, rétablissement chimique du pétrole, ingénierie des réservoirs pétroliers, évaluation des propriétés du pétrole et du gaz naturel, optimisation de la production de pétrole et de gaz naturel, planification et contrôle de la transformation et raffinage du pétrole, procédés de rétablissement chimique du pétrole, génie des réservoirs pétroliers, procédés de développement des produits pétroliers, contrôle de la qualité des produits pétroliers, impacts des produits pétroliers et des dérivés sur l’environnement, planification et évaluation de projets de forage, etc. De plus, tu auras à choisir quelques cours optionnels parmi une liste qui te sera proposée (dont des projets et des stages).

 

ÉTUDES SUPÉRIEURES :

 

Tu pourras poursuivre tes études au niveau de la maîtrise en génie pétrolier, génie chimique ou génie physique.

 

Pour plus de détails sur les maîtrises en génie chimique et génie physique, consulte la page des études supérieures en génie.

 

Pour plus de détails sur les maîtrises en génie pétrolier, consulte la page des études supérieures hors-Québec.

 

EXIGENCES D’ADMISSION :

  • Soit détenir le Baccalauréat international en sciences de la nature
    (toutes les universités)
     

  • Soit détenir un D.E.C. en sciences-arts-lettres (toutes les universités)
     

  • Soit détenir un D.E.C. en sciences de la nature ou en sciences pures et appliquées (toutes les universités)
     

  • Soit détenir un diplôme de 1er cycle universitaire dans une spécialité des sciences pures ou appliquées (toutes les universités)

 

STATISTIQUES D’ADMISSION :

 

Aucun contingentement à ce programme

 

Les candidats(es) admissibles (c'est-à-dire détenant les préalables requis) sont généralement admis.

 

ENDROITS DE FORMATION 

 

Note : ce programme n’est pas offert au Québec

-         University of Alberta (Edmonton, Alberta)

-    University of Regina (Regina, Saskatchewan)

 

 

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