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SECTEUR :
AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE
MÉTIERS
SEMI OU NON SPÉCIALISÉS
Consulte également des différents métiers
d’ouvriers agricoles spécialisés dont les perspectives d’emploi sont
excellentes.
Aucune formation n’est nécessaire pour occuper
l’un des métiers suivants, mais une carrière peut-être prometteuse :
Voici un aperçu de quelques-uns de ces
métiers :
Aide-fromager(ère) ou aide-opérateur(trice) en fermentation du fromage : tu seras responsable d'assister le fromager ou la fromagère dans les opérations de fabrication de différentes sortes de fromages à l’aide d’appareils permettant la pasteurisation, la cuisson, la fermentation du lait ou de la crème jusqu’à sa transformation. Tu auras pour tâches de préparer la matière première (ingrédients) aux mélangeurs, égoutter le lait caillé pour éliminer le petit lait, couper les blocs de fromage, étiqueter et envelopper le fromage, etc. Tu pourras travailler autant dans une fromagerie industrielle qu’une fromagerie artisanale.
Boucher(ère)
industriel :
tu auras pour tâches d’abattre les animaux à l’aide d’appareils servant à les
insensibiliser; dépouiller, nettoyer et dégraisser les carcasses;
enlever des carcasses les viscères et les autres parties non comestibles et
débiter les carcasses en diverses coupes afin d’en faciliter la manutention. Tu
travailleras au sein d’un abattoir ou d’une usine de transformation de viandes
et volailles. Le secteur des viandes et volailles comprend le porc, le veau, le
bœuf, le bison, le cerf, l’autruche, le poulet, la dinde, la caille, l’émeu, la
pintade, le lapin, la chèvre et autres espèces domestiques.
Découpeur(euse) de viande : tu auras pour tâches de dépecer des carcasses, des demi-carcasses ou des quartiers de bœufs, d’agneaux, de porcs, de veaux en vue d’une coupe, d’une transformation ou d’un emballage ultérieur; désosser les morceaux de viande, ainsi que couper la viande et la volaille en coupes particulières destinées à des institutions, à des entreprises commerciales ou autres usages dans le commerce de gros. Tu travailleras au sein d’un abattoir, d’un établissement de coupe ou d’une usine de transformation de viandes et volailles.
Emballeur(euse)-étiqueteur(euse) de produits alimentaires : en industrie alimentaire, tu auras pour tâches d'emballer, empaqueter et étiqueter manuellement les différents aliments transformés ou fabriqués en utilisant des emballages préfabriqués ou adaptés à chaque produit ou dans certains cas, tu réaliseras toi-même un packaging spécifique avec des outils traditionnels et tu effectueras la mise en palettes avant l'expédition. Tu devras également contrôler les repères qui autorisent les opérations de traçabilité (codes-barres, étiquettes informatisées, etc.) des produits.
Par contre, dans plusieurs industries, ces opérations sont effectuées sur une ligne automatisée sous la responsabilité d'un(e) opérateur(trice) de machines d'emballage, voir sa propre description plus bas dans cette page.
Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) de machine d'emballage, emballeur(euse) - chef d'équipe, superviseur(e) du département d'emballage.
Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Bibisha Rukika, préposée à l'emballage pour une entreprise de transformation de poulet et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec;
Ainsi que l'entrevue avec Raymond Lévesque, emballeuse de viandes pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.
CE MÉTIER EST EN DEMANDE.
Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : expéditeur(trice)-receveur(euse), emballeur(euse)-étiqueteur(euse), opérateur(trice) de machines d'emballage, opérateur(trice) de pont roulant (palettiseur ou dépalettiseur), opérateur(trice) au dosage, préposé(e) aux mélanges ou aux ingrédients, cuisinier(ère) industriel, boulanger(ère)-pâtissier(ère) industriel, aide-opérateur(trice) d'équipements, etc.
Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Maxime André, manœuvre à la coupe pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec;
Ainsi que l'entrevue avec Marie-Josée Vallée, préposée pour Les entreprises Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan de Ste-Thérèse-de-Gaspé en Gaspésie et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des pêches maritimes du Québec.
Dans certaines grandes industries, tu pourras occuper des fonctions spécifiques comme : manutentionnaire de produits congelés ou réfrigérés dans les entrepôts frigorifiques, manutentionnaire de produits périssables dont la manipulation est plus délicate et le type d'entreposage est spécifique selon les produits (milieux secs, milieux humides, milieux avec aération spéciale, etc.). On peut penser par exemple : aux fromages, aux fruits et légumes frais, au lait de consommation, au yogourt, aux alcools fermentés, etc.
Si tu travailles manuellement; tu auras pour tâches de charger, décharger et déplacer des produits et matériaux à la main ou à l'aide d'accessoires et équipements de manutention (diables de manutention, chariots manuels de manutention, dessertes à roulettes, gerbeurs manuels, servantes, chevalets, tablettes de manutention à roulettes, tillers, transpalettes, etc.). Tu devras également effectuer d'autres tâches connexes comme compter, peser, trier, emballer et déballer les différents produits et matériaux.
Si tu travailles en utilisant des appareils électriques ou motorisés de manutention; tu auras pour tâches de charger et décharger les produits et matériaux à l'aide d'appareils de manutention (treuils, chariots électriques de manutention, gerbeurs électriques, plate-forme de levage et autres équipements de manutention, etc.) provenant de camions ou de wagons de trains.
Si tu possèdes les qualifications requises, tu pourras conduire et opérer le matériel électrique ou motorisé industriel (rouleurs électriques, chariots élévateurs électriques ou à essence, tracteurs conventionnels, tracteurs électriques, mini-dumpers, automoteurs, chargeuses, véhicules à guidage automatique, etc.), faire fonctionner les transporteurs, les convoyeurs et autres appareils, machines et systèmes servant au déplacement dans l'entrepôt ou à l'extérieur, ainsi qu'au chargement et au déchargement des remorques de camions et/ou wagons de trains.
CE MÉTIER EST EN DEMANDE.
Formation proposée : consulte les détails sur les formations de manutentionnaire et conduite de chariot élévateur dans la section "programmes d'études".
Opérateur(trice) de machine à emballer (transformation des aliments) : tu auras pour tâches de faire fonctionner une machine (palettiseur, dépalletiseur, emballeuse, ensacheuse, étiqueteuse, etc.) servant à emballer ou à ensacher des produits alimentaires (pâtes alimentaires, fruits et légumes, poissons et crustacés, café, épices, etc.), ainsi qu’effectuer l’entretien de cette machine afin d’en assurer le bon état de fonctionnement. Tu pourras travailler dans une industrie de transformation ou de fabrication de produits alimentaires.
Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Raymond Lévesque, emballeuse de viandes pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.
Opérateur(trice) de machine à embouteiller (transformation des aliments) : tu auras pour tâches de faire fonctionner une machine servant à embouteiller des produits alimentaires comme des jus, des boissons gazeuses, boissons alcoolisées, boissons énergétiques, eau, etc. Tu pourras travailler dans une usine d’embouteillage de produits alimentaires.
Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) de machine d'embouteillage - chef d'équipe, superviseur(e) du département d'embouteillage.
Formation proposée : consulte la description du programme d'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études"
Pareur(euse) : tu auras pour tâches d’enlever la
peau, le gras, les meurtrissures et les autres parties endommagées des
carcasses ou des morceaux de viande. Tu travailleras au sein d’un abattoir ou
d’usine de transformation de viandes et volailles.
Pâtissier(ère) industriel : tu auras pour tâches de faire
fonctionner les équipements pour préparer les sucreries, les muffins, les
tartes, les biscuits, les gâteaux, les glaçages et les crémages selon les
formulations établies; Effectuer la cuisson des produits préparés; t’assurer du
respect des normes de qualité en vigueur dans l’entreprise, ainsi qu’effectuer
l’entretien et t’assurer du bon fonctionnement des divers équipements. Tu
pourras travailler au sein de pâtisseries industrielles (telles que Biscuits Leclerc,
Saputo Boulangerie, Kraft div. biscuiterie, etc.).
Note : plus de 60 % de la
main-d'œuvre des industries de transformation de viandes et
volailles sont syndiquées, alors les conditions salariales y sont avantageuses.
QUALITÉS
ET APTITUDES NÉCESSAIRES :
-
Intérêts pour le
milieu agricole
-
Excellente santé
-
Excellente condition
et endurance physique car tu auras à travailler de longues heures debout et à
soulever différentes charges
-
Bonnes habiletés
manuelles pour effectuer efficacement différentes tâches tels que la traite des
vaches, utiliser et entretenir les équipements et bâtiments, etc.
-
Grande capacité de
travail car tu devras de longues heures de travail
-
Sens de
l’observation pour être capable de déceler une anomalie sur un équipement, un
problème de santé chez les animaux, etc.
-
Autonomie et
débrouillardise car tu auras à travailler et à te débrouiller seul(e) dans
plusieurs tâches
-
Aimer travailler en
équipe car tu auras aussi à collaborer avec d’autres ouvriers agricoles dans
certaines tâches
EMPLOYEURS
POTENTIELS :
-
Coopératives agricoles
-
Fermes commerciales
-
Fermes familiales
EXIGENCES
DES EMPLOYEURS :
-
Connaissance du
milieu agricole
-
Polyvalence
-
Mobilité
-
Longues heures de
travail (souvent 12 hres/sem, 6 jours/sem.) à la ferme
SALAIRE :
Selon
les données de 2018 :
La salaire
moyen en début de carrière était de
-
12,00 $/heure (40
hres/sem) en tant que poissonner(ièr
- 17,18 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'auxiliaire de laboratoire (centres d'inspection des aliments) dans la fonction publique québécoise
- 20,19 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'auxiliaire de laboratoire (Agence canadienne d'inspection des aliments) dans la fonction publique fédérale
MÉTIERS | SECTEUR | SALAIRE HORAIRE |
Aide-boucher(ère), aide-boulanger(ère), aide-pâtissier(ère), aide-cuisinier(ère), aide-fromager(ère), préposé(e) à la cuisson | grands fabricants d'aliments ou boissons | 19,06 $ |
aide-opérateur(trice) de machines ou équipements industriels | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,67 $ |
aide, assistant(e), auxiliaire ou échantilonneur(euse) en laboratoire | grands transformateurs alimentaires en général | 19,19 $ |
aide, assistant(e), auxiliaire ou échantilonneur(euse) en laboratoire | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,66 $ |
coupeur(euse) ou découpeur(euse) de viandes | grands transformateurs de viandes et volailles | 16,46 $ |
désosseur(euse) ou pareur(euse) | grands transformateurs de viandes et volailles | 16,86 $ |
désosseur(euse) ou pareur(euse) | PME en transformation de viandes et volailles | 19,72 $ |
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) | grands transformateurs de viandes et volailles | 15,59 $ |
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) | grands transformateurs de produits marins | 16,26 $ |
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) | PME agroalimentaires | 16,83 $ |
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) | grands transformateurs de fruits et légumes | 20,10 $ |
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,67 $ |
expéditeur(trice) ou réceptionnaire | PME agroalimentaires | 16,83 $ |
expéditeur(trice) ou réceptionnaire | grands transformateurs alimentaires en général | 18,01 $ |
expéditeur(trice) ou réceptionnaire | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,99 $ |
magasinier(ère) | grands transformateurs alimentaires en général | 17,99 $ |
magasinier(ère) | grands fabricants d'aliments ou boissons | 21,60 $ |
manœuvre ou journalier | PME en transformation de poissons et fruits de mer | 13,10 $ |
manœuvre ou journalier | PME en transformation de grains (meunerie) | 14,40 $ |
manœuvre ou journalier | PME en fabrication d'aliments ou boissons | 15,00 $ |
manœuvre ou journalier | grands transformateurs de viandes et volailles | 15,39 $ |
manœuvre ou journalier | grands transformateurs de produits marins | 15,87 $ |
manœuvre ou journalier | PME en transformation des viandes et volailles | 16,26 $ |
manœuvre ou journalier | grands transformateurs de fruits et légumes | 16,78 $ |
manœuvre ou journalier | grands fabricants d'aliments ou boissons | 19,15 $ |
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine | PME agroalimentaires | 16,83 $ |
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine | grands transformateurs alimentaires en général | 17,77 $ |
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,58 $ |
manutentionnaire des produits congelés ou réfrigérés | grands transformateurs alimentaires en général | 17,94 $ |
manutentionnaire des produits congelés ou réfrigérés | grands fabricants d'aliments ou boissons | 21,88 $ |
opérateur(trice) de machines ou équipements en fabrication alimentaire | PME en fabrication d'aliments ou boissons | 16,50 $ |
opérateur(trice) de machines ou équipements en fabrication alimentaire | grands fabricants d'aliments ou boissons | 21,67 $ |
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments | grands transformateurs de produits marins | 17,32 $ |
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments | grands transformateurs de viandes et volailles | 18,11 $ |
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments | PME en transformation alimentaire | 19,42 $ |
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments | grands transformateurs de fruits et légumes | 20,70 $ |
préposé(e) à la pesée | grands transformateurs alimentaires en général | 16,06 $ |
préposé(e) à la pesée | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,60 $ |
préposé(e) à l'abattage | grands transformateurs de viandes et volailles | 16,81 $ |
préposé(e) à l'abattage | PME en transformation de viandes et volailles | 19,42 $ |
préposé(e) à la fabrication de mets préparés (brochettes, tartares, etc.) | grands transformateurs de produits marins | 16,82 $ |
préposé(e) à la fabrication de mets préparés (salades, sandwichs, etc.) | grands transformateurs de fruits et légumes | 19,77 $ |
préposé(e) à la réception des bêtes | grands transformateurs de viandes et volailles | 16,39 $ |
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation | grands transformateurs alimentaires en général | 17,23 $ |
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation | PME en transformation des viandes et volailles | 17,57 $ |
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation | grands fabricants d'aliments ou boissons | 19,96 $ |
préposé(e) au classage, démêlage et triage | grands transformateurs de fruits et légumes | 18,23 $ |
préposé(e) aux ingrédients ou préposé(e) aux additifs ou préposé(e) aux assaisonnements ou préposé(e) aux pâtes | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,39 $ |
préposé(e) aux matières premières | grands transformateurs alimentaires en général | 18,31 $ |
préposé(e) aux matières premières | grands fabricants d'aliments ou boissons | 20,39 $ |
préposé(e) aux mélanges ou opérateur(trice) de mélangeur | grands fabricants d'aliments ou boissons | 21,16 $ |
Sources :
Ministère de l’Éducation du Québec,
Emploi-Québec,
PORTRAIT DES MÉTIERS :
En 2015, le secteur de la production laitière employait plus de 10 000 personnes (soit 30 % de la main-d'œuvre agricole en productions animales et 18 % de la main-d'œuvre agricole totale du Québec) dont plus de 1 100 ouvrières et ouvriers en production laitière autres que la main-d'œuvre familiale dans l'ensemble des régions du Québec.
En 2015, le secteur de la production porcine employait plus de 6 500 personnes (soit 20 % de la main-d'œuvre agricole en productions animales et 12 % de la main-d'œuvre agricole totale du Québec) dont plus de 340 ouvrières et ouvriers en production porcine autres que la main-d'œuvre familiale dans l'ensemble des régions du Québec.
En 2015, les producteurs maraîchers (légumes de champ) employaient plus de 2 800 personnes dont 1 500 ouvriers permanents.
La majorité des producteurs de légumes de transformation ne cultivent pas ces produits comme principale source de revenu. Donc, environ 40 % des producteurs ayant comme source de revenu principale ces produits employaient plus de 650 personnes dont plus de 360 ouvriers permanents.
En 2015, il y avait 10 200
producteurs de grains qui
employaient
plus de 12 300 travailleuses et travailleurs (dont 11 000 en production
céréalière et 1 300 en production fourragère), en excluant les travailleurs
étrangers
PORTRAIT
DE L'INDUSTRIE AGRICOLE QUÉBÉCOISE :
Au Québec, le secteur des productions animales est fort important.
En 2015, il représentait un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de dollars, soit près de 20 % des recettes agricoles québécoises totales. On retrouvait plus de 32 700 producteurs au sein de près de 16 500 fermes et employaient près de 33 200 travailleuses et travailleurs, soit 61 % de tous les emplois agricoles du Québec.
Le sous-secteur de la production laitière a généré des recettes de près de 2,2 milliards $, soit 28 % des recettes agricoles québécoises totales et 37 % des recettes laitières du Canada. C'est le 1er secteur agricole en importance au Québec.
Une ferme laitière moyenne détient 59 vaches et produit annuellement 486 000 litres de lait dont 80 % de la vente est destinée aux transformateurs. Les produits exploités sont : lait de vache pour consommation, lait de chèvre pour consommation, lait de vache pour transformation en produits laitiers (comme les fromages, le yogourt, la crème, la crème sure, la crème glacée, lait maternisée), lait de chèvre pour fabrication fromagère ou autres, etc.
Le cheptel de bovins laitiers au Québec comptait 385 400 vaches, soit 37 % du cheptel canadien total dont 90 % sont de la race Holstein.
Elle regroupe 14 800 producteurs(trices) au sein de 6 602 fermes (dont 8 % ont plus de 100 vaches et seulement 0,1 % détiennent 500 vaches et plus) dont 110 sont certifiées biologiques.
On retrouve des producteurs laitiers dans toutes les régions du Québec dont notamment :
Chaudière-Appalaches (24 %), Montérégie (22 %), Centre-du-Québec (15 %), Bas-St-Laurent (14 %), Estrie (10 %), Laurentides (4 %), Saguenay et Lac St-Jean (4 %), Lanaudière (2 %), Québec (2 %) et autres régions (3 %).
Selon un sondage réalisé en 2015, près de quatre Québécois sur dix mangent du fromage de chèvre, apprécié pour son goût subtil et raffiné.
Concernant le lait de chèvre, la consommation est très faible : 70 ml par habitant au Québec (contre 84 litres pour le lait de vache). Elle est cependant en croissance de 10 à 15 % par année.
La production laitière moyenne des troupeaux de 60 chèvres et plus est de 610 litres de lait par chèvre. En 2015, le troupeau moyen des entreprises laitières compte 235 chèvres.
La production de lait de chèvre au Québec a été estimée, à près de 7 millions de litres. Plus de 90 % du lait transformé est destiné à la fabrication de fromages et 10 % au lait, yogourt et beurre de chèvre.
En 2015, les revenus estimés étaient évalués à peine 30 000 $.
En 2015, le sous-secteur de la production bovine comptait près de 682 000 bêtes et son marché était évalué à 412,5 millions $, soit 20 % de la production bovine canadienne et 5 % des recettes agricoles québécoises totales.
Alors que la production de veau du Québec marché était évalué à 329,3 millions $ qui compte plus 80 % de la production canadienne et figure au 5e rang de la viande la plus consommée et produite au Québec.
La répartition du volume de bovins par secteur de production était :
24 % de veaux laitiers
20 % de veaux de lait
19 % de veaux d'embouche
14 % de bovins de boucherie
13 % de bouvillons d'abattage
10 % de veaux de grain
En 2015, les éleveurs ovins du Québec ont produit 199 300 agneaux et moutons. Ils représentaient 24 % des producteurs au pays. Le chiffre d'affaires était estimé à près de 50,9 millions $ (soit : 47,4 millions $ pour la viande d'agneau lourd; 1,1 millions $ pour la viande de mouton et 2,4 millions $ pour la laine de mouton).
Plus de 70 % de la production d'agneau et de mouton de boucherie est vendue aux transformateurs; 26 % en exportations interprovinciales (pour d'autres producteurs, notamment les reproducteurs); 3 % sont vendus directement aux détaillants et aux établissements hôteliers et de restauration; alors que seulement 2 % est vendue directement aux consommateurs.
La vente de laine au Canada est en diminution depuis les 20 dernières années. En 2010, la production de laine a été évaluée à 1 236 tonnes. Le Québec est la deuxième province productrice de laine (en quantité). Il produisait, en 2011, 24 % de la production canadienne, avec 307 300 kg de toison dont 70 % est exportée en Chine.
Au 1er juillet 2015, on trouvait, au Québec, près de 273 000 ovins. De ce nombre, 56 % étaient des brebis, 32 % des agneaux de marché, 10 % des agnelles de remplacement et 2 % des béliers reproducteurs.
En 2015, on comptait 1 109 entreprises ovines, principalement concentrées dans les régions du Bas-St-Laurent, de la Montérégie, de l'Estrie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches.
La viande caprine est la viande la plus consommée au monde. Le marché des chevreaux de boucherie et de viande caprine subissant une plus grande concurrence extérieure n’est comblé qu’à 50 % par la production québécoise.
Au Québec, les données disponibles indiquent une consommation de viande caprine de 0,08 kg/habitant annuellement. La viande caprine est surtout consommée par les communautés ethniques. En effet, les communautés ethniques d'origine méditerranéenne sont particulièrement friandes de viande de chevreau.
En 2015, les revenus estimés étaient évalués à près de 350 000 $, soit 80 % de la production canadienne.
En 2015, la production de volailles avait un chiffre d'affaires évalué à 913,6 millions $ (3e production animale derrière le lait et le porc, ce qui correspondant à 23 % de la production canadienne de volailles et 16 % des recettes agricoles québécoises) dont :
plus de 8 millions $ pour les autres volailles
près de 1,6 millions $ pour les œufs de transformation (ou d'incubation).
En 2015, on comptait plus de 1 200 producteurs de volailles partout au Québec qui élevaient près de 185 millions d'oiseaux.
Parmi ces derniers, on y retrouvait :
136 producteurs de dindons,
42 producteurs d'œufs de transformation (ou d'incubation),
La production de volailles est surtout concentrée dans les régions de la Montérégie (28 %), Lanaudière (19 %), en Chaudière-Appalaches (15 %), le Centre-du-Québec (14 %), les Laurentides (9 %), l'Estrie (8 %), et les autres régions (7 %).
La production d'œufs est surtout concentrée dans les régions de la Montérégie (38 %), en Chaudière-Appalaches (21 %), dans le Centre-du-Québec (18 %), Lanaudière (12 %) et les autres régions (11 %).
Le secteur des productions horticoles et maraîchères est le 3e secteur agricole en importance au Québec avec un chiffre d'affaires estimé à plus de 882 millions de dollars, soit :
42
plus de 63 millions $ pour la canneberge
près de 57 millions $ pour la pomme
plus de 42 millions $ pour la fraise
près de 33 millions $ pour le bleuet
plus de 11 millions $ pour les autres petits fruits sauf ceux du verger (framboise, mûre, cassis, cerise, argousier, groseille, amélanche, camerise, sureau, gadellier, etc.)
plus de 4 millions $ pour le raisin
plus de 400 000 $ pour les autres fruits du verger (abricot, figue, kiwi, marron, melon, mirabelle, pêche, rhubarbe, etc.)
Annuellement, plus de 24 500 kg de tomates sont produites au Québec (3e rang canadien), ce qui en fait le premier légume produit en importance au Québec. Il est surtout destiné aux marchés des USA, du Mexique, de la Chine, en Inde, au Japon, en Corée du Sud et au Canada.
Annuellement, plus de 16,2 millions de bleuets sauvages de transformation et 29 000 tonnes de bleuets sauvages frais sont produits au Québec, soit 35 % de la production canadienne totale (le Canada figure au 3e rang mondial derrière le Chili et les USA) destinés principalement aux marchés américain, japonais et canadien.
Annuellement, le Québec produit plus de 496 000 tonnes de pomme de terre (dont 80 % de produits frais et 20 % pour la transformation notamment pour la fabrication des croustilles), ce qui en fait la 3e production horticole la plus importante au Québec et le 4e rang de la production canadienne. Les produits sont surtout destinés au marché américain.
Annuellement, plus de 21 000 tonnes de pommes sont produites au Québec, surtout destinées aux marchés canadien et américain. Bien que ce soit une production agricole québécoise importante, elle figure au 2e rang au pays (derrière l'Ontario) et qu'au 25e rang mondial (loin derrière la Chine, les USA, la Turquie, la Pologne et l'Italie notamment).
Annuellement, plus de 11 600 tonnes de fraises et plus de 1 500 tonnes de framboises sont produites au Québec destinées aux marchés canadien et américain principalement.
En 2015, on retrouvait plus de 3 160 producteurs qui employaient plus de 11 000 travailleuses et travailleurs, en majorité saisonnière, mais également une proportion permanente relativement importante.
Voici les principales régions où se retrouvent ces producteurs :
En 2015, le secteur des productions céréalières et des protéagineux pour la consommation humaine et des fourrages destiné à l'alimentation animale a marché évalué à 1,2 milliards de dollars, soit :
539 millions $ pour le maïs
423 millions $ pour le soya
135 millions $ pour le foin
53 millions $ pour le blé (sauf le blé dur)
près de 25 millions $ pour l'avoine
17 millions $ pour l'orge
près de 13 millions $ pour le canola (colza)
1,7 millions $ pour la graine fourragère
Il y avait 10 200 producteurs qui employaient plus de 12 300 travailleuses et travailleurs (dont 11 000 en production céréalière et 1 300 en production fourragère), en excluant les travailleurs étrangers.
Voici les principales régions productrices : Centre-du-Québec (avoine, orge, maïs-grain, maïs fourrager, foin cultivé, soya), Mauricie (avoine, orge, maïs-grain, maïs fourrager, foin cultivé), Chaudière-Appalaches (avoine, orge, foin cultivé), Montérégie (blé, maïs-grain, maïs fourrager), Bas-St-Laurent (orge, foin cultivé), Saguenay et Lac St-Jean (avoine).
Il y a un grand besoin d’ouvriers et d’ouvrières spécialisés en production des grandes cultures partout en province, il fait partie des 50 métiers qui offrent les meilleures possibilités d’emplois pour les prochaines années (tant à court terme qu’à long terme).
Le secteur de la production acéricole produit annuellement plus de 75 % de la production mondiale de sirop d'érable (92 % de la production canadienne), ce qui en fait un leader mondial incontesté de ce produit si convoité autant chez nous que par les consommateurs de nombreux pays (dont le Japon, les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Australie, la France, les Pays-Bas, le Danemark, l'Italie, la Corée du Sud et la Chine).
En 2015, c'était une production moyenne annuelle de 120 millions de litres de sirop d'érable (représentant plus de 15 millions d'entailles) pour un chiffre d'affaires estimé à plus de 304 millions $, regroupait 10 700 producteurs au sein de 7 795 entreprises acéricoles et qui emploiyaient plus de 8 200 travailleuses et travailleurs.
Les producteurs sont surtout situés en Chaudière-Appalaches (37 %), le Bas-St-Laurent (22 %), l'Estrie (16 %), le Centre-du-Québec (12 %), la Montérégie (5 %), les laurentides et l'Outaouais (3 %) et les autres régions (Québec, Saguenay-Lac-St-Jean, Lanaudière, Mauricie avec 5 %).
Contrairement à d'autres types d'exploitations, le secteur de la production apicole a vu son nombre d'exploitations augmenter de 92 au cours des trois dernières années et faire bondir les revenus de 203 %.
Il est clair que le marché du miel et produits à base de miel connaissent un engouement de plus ou plus forte auprès des consommateurs du Québec et de l'étranger.
Le secteur de la production viticole produit actuellement 2,5 millions de bouteilles par an, soit le double d'il y a quelques années.
Le nombre d'hectares cultivés a plus que doublé, passant de 340, en 2013, à plus de 800 en 2018.
Les produits sont vendus dans le marché local québécois et canadien, mais également un peu partout dans le monde, mais principalement aux États-Unis
En 2018, on comptait 146 vignerons concentrées principalement dans les régions de l'Estrie, de la Montérégie, des Laurentides, du Centre-du-Québec et de Québec.
Toutefois, d'autres régions dont leurs particularités géologiques, climatiques et pédologiques restent encore à définir et sont en émergence pour les années à venir.
LES
PROGRAMMES D’ÉTUDES :
Bien
qu’aucune formation ne soit nécessaire pour occuper l’un de ces métiers, une
formation peut t’apporter des compétences techniques dans le domaine et te
permettre de mieux t’intégrer sur le marché du travail.
Voici quelques exemples de programmes d’études recommandés et qui sont de courte durée :
Elle
a
L’Attestation d'études professionnelles en manutention de marchandises et conduite de chariots élévateurs A.E.P. a une durée totale de 900 heures offert à temps plein. Il comporte des cours en santé et sécurité en milieu de travail, procédures de réception des marchandises, classement et inventaire des produits, techniques de coupage de feuillards, fonctionnement et conduite d’une chariot élévateur, vérification du bon état de fonctionnement et entretien du chariot élévateur, stage en milieu de travail de 450 heures, etc.
ENDROITS DE FORMATION :
Centre de formation continue des Patriotes à St-Eustache (région des Laurentides)
Centre de formation professionnelle Léonard-de-Vinci (Montréal - arrondissement St-Laurent)
Centre de formation des métiers de l’acier (Montréal - arrondissement Anjou)
Centre multiservices de Sainte-Thérése (région des Laurentides)
Centre intégré de mécanique industrielle de Chaudière CIMIC (St-Georges-de-Beauce, région Chaudière-Appalaches)
Centre de formation professionnelle 24 juin (Sherbrooke, région Estrie)
Les formations en manutention de marchandises et conduite de chariots élévateurs ont une durée variable de 5 à 10 heures offerts à temps partiel. Elles te fournira les compétences et les habiletés nécessaires pour conduire un chariot élévateur (lift) en respectant les notions de conduite préventive et de manière sécuritaire.
Elles comprennent des cours tels que : lois et règlements, description sommaire des différents équipements, maniement des commandes de direction et d'opération d'un chariot élévateur, différents aspects de la sécurité, inspection avant utilisation du chariot élévateur et démarrage, notions de mécanique et d'entretien du chario élévateur, manœuvres de base de conduite d'un chariot élévateur, manœuvres de base en manutention avec un chariot élévateur, etc.
Certains établissements offrent d'autres formations comme : conduite d'un chariot élévateur avec mât télescopique, opération d'une plate-forme élévatrice (scissor lift), opération d'un élévateur à nacelle, opération d'un pont roulant, opération d'une transpalette, conduite d'un chargeur de type bobcat, conduite d'un camion-grue, etc.
a
ENDROITS DE FORMATION :
Plusieurs centres de formation professionnelle (mais également certains établissemens privés) offrent une formation en manutention de marchandises, informe-toi auprès de l'établissement le plus près de chez toi. En voici quelques exemples :
École des métiers de la construction de Montréal, Montréal (arrondissement Ville-Marie), C.S. de Montréal), région de Montréal
École des métiers de l'équipements motorisés de Montréal, Montréal (arrondissement Plateau Mont-Royal, C.S. de Montréal), région de Montréal
Centre intégré de mécanique, de métallurgie et d'électricité CIME, Montréal (arrondissement LaSalle), C.S. Marguerite-Bourgeoys), région de Montréal
Centre de services aux entreprises Pointe-de-l'Île, Montréal (arrondissement Anjou, C.S. de la Pointe-de-l'Île), région de Montréal
Rosemount Technology Centre, Montréal (arrondissement Rosemont-La Petite Patrie, C.S. English Montreal), région de Montréal offert en anglais
West Island Vocationnal Training Centre, Montréal (arrondissement Pierrefonds, C.S. Lester-B.-Pearson), région de Montréal, offert en anglais
Centre de formation des routiers de Montréal (établissement privé), Montréal (arrondissement Villeray-St-Michel-Parc Extension), région de Montréal
École du routier professionnel (établissement privé), Montréal (arrondissement Pointe-aux-Trembles-Rivière-des-Prairies), région de Montréal
Centre d'éducation aux adultes L'Impulsion, Laval, région de Laval (C.S. de Laval)
École Polymécanique de Laval, Laval, région de Laval (C.S. de Laval)
Cente des services aux entreprises de Longueuil, Longueuil, région de la Montérégie (C.S. Marie-Victorin)
École du manutentionnaire, Vaudreuil-Dorion, région de la Montérégie (C.S. des Trois-Lacs)
École professionnelle des métiers, St-Jean-sur-Richelieu, région de la Montérégie (C.S. des Hautes-Rivières)
Centre régional intégré de formation de Granby, Granby, région de la Montérégie (C.S. du Val-des-Cerfs)
Centre de formation professionnelle de la Pointe-du-Lac, Salaberry-de-Valleyfield, région de la Montérégie (C.S. Vallée-des-Tisserands)
École professionnelle de St-Hyacinthe, St-Hyacinthe, région de la Montérégie (C.S. de St-Hyacinthe)
Centre de formation professionnelle Sorel-Tracy, Sorel-Tracy, région de la Montérégie (C.S. de Sorel-Tracy)
Centre de formation professionnelle Compétences Rive-Sud, La Prairie, région de la Montérégie (C.S. des Grandes-Seigneuries)
Centre de formation professionnelle des Patriotes, Ste-Julie, région de la Montérégie (C.S. des Patriotes)
Formation CC (établissement privé), Delson, région de la Montérégie
Formation Éric Belgarde (établissement privé), St-Jean-sur-Richelieu, région de la Montérégie
Formation Gravit Zéro (établissement privé), Boucherville, région de la Montérégie
Centre de formation en transport routier CFTR, Mirabel, région des Laurentides (C.S. de la Rivière-du-Nord)
Centre de formation professionnelle de Mont-Laurier, Mont-Laurier, région des Laurentides (C.S. des Laurentides)
Centre de formation agricole de Mirabel, Mirabel, région des Laurentides (C.S. de la Seigneurie-des-Milles-Îles)
Centre de formation professionnelle des moulins, Terrebonne, région de Lanaudière (C.S. des Affluents)
Centre multiservices des Samares, Joliette, région de Lanaudière (C.S. des Samares)
Centre de formation en transport de Charlesbourg, Québec, région de Québec (C.S. de la Capitale)
École des métiers et occupations de l'industrie de la construction de Québec ÉMOICQ, Québec, région de Québec (C.S. de la Capitale)
Centre de formation professionnelle La Croisée, Donnacona, région de Québec (C.S. de Portneuf)
Centre de formation continue de Lévis, Lévis, région Chaudière-Appalaches (C.S. des Navigateurs)
Centre de formation professionnelle Le Tremplin, Thetford Mines, région Chaudière-Appalaches (C.S. des Appalaches)
Centre de formation professionnelle L'Envolée, Montmagny, région Chaudière-Appalaches (C.S. de la Côte-du-Sud)
Centre de formation multifonctionnelle de Bellechasse-Etchemins, Ste-Claire, région Chaudière-Appalaches (C.S. de la Côte0du-Sud)
Commission scolaire Beauce-Etchemins, région Chaudière-Appalaches, formation théorique offerte en ligne, formation pratique offerte en entreprise
École de conduire Conduipro (établissement privé), Montmagny, région Chaudière-Appalaches
Centre de formation professionnelle 24 Juin, Sherbrooke, région de l'Estrie (C.S. Région-de-Sherbrooke)
Centre de formation professionnelle du Memphrémagog, Magog, région de l'Estrie (C.S. des Sommets)
Centre de formation professionnelle Qualitech, Trois-Rivières, région de la Mauricie (C.S. du Chemin-du-Roy)
Centre de formation professionnelle Carrefour Formation Mauricie, Shawinigan, région de la Mauricie (C.S. de l'Énergie)
Cégep de Victoriaville, Victoriaville, région du Centre-du-Québec
Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, Drummondville, région du Cente-du-Québec (C.S. des Chênes)
Centre de services aux entreprises de Jonquière, Saguenay, région du Saguenay-Lac-St-Jean (C.S. de Jonquière)
Centre des services aux entreprises Forgescom, Alma, région du Saguenay-Lac-St-Jean (C.S. du Lac-St-Jean)
Centre de formation professionnelle Rimouski-Neigette, Rimouski, région du Bas-St-Laurent (C.S. des Phares)
Centre de formation professionnelle Pavillon de l'avenir, Rivière-du-Loup, région du Bas-St-Laurent (C.S. Rivière-du-Loup-Kamouraska)
Centre de formation professionnelle Polymétier, Rouyn-Noranda, région de l'Abitibi-Témiscamingue (C.S. de l'Or-et-des-Bois)
Centre de formation professionnelle de Val-d'Or, Val-d'Or, région de l'Abitibi-Témiscamingue (C.S. de l'Or-et-des-Bois)
Centre de formation Harrina, Amos, région de l'Abitibi-Témiscamingue (C.S. Harrinana)
Centre de formation professionnelle Manicouagan, Baie-Comeau, région de la Côte-Nord (C.S. de l'Estuaire)
Centre de formation professionnnelle A-W-Gagné, Sept-Iles, région de la Côte-Nord (C.S. du Fer)
Centre de formation professionnelle C-E Pouliot, Gaspé, région de la Gaspésie (C.S. des Chic-Chocs)
Centre de formation professionnelle de Bonaventure, Bonaventure, région de la Gaspésie (C.S. René-Lévesque)