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SECTEUR : AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE

 

NIVEAUX D’ÉTUDES :

SECONDAIRE NON TERMINÉ ou

SECONDAIRE TERMINÉ ou

FORMATION PROFESSIONNELLE courte

 

MÉTIERS SEMI OU NON SPÉCIALISÉS EN INDUSTRIE ALIMENTAIRE

 

Consulte également des différents métiers d’ouvriers agricoles spécialisés dont les perspectives d’emploi sont excellentes.

 

Tu veux un avis de professionnels(les) du métier ?, consulte les vidéos suivants réalisés par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire : fromager, opérateur pâtissier, opérateur en salle de coupe des viandes, manœuvre en salle de coupe des viandes, emballeur de produits alimentaires.

 

Aucune formation n’est nécessaire pour occuper l’un des métiers suivants, mais une carrière peut-être prometteuse :

 

Voici un aperçu de quelques-uns de ces métiers :

 

Aide-fromager(ère) ou aide-opérateur(trice) en fermentation du fromage : tu seras responsable d'assister le fromager ou la fromagère dans les opérations de fabrication de différentes sortes de fromages à l’aide d’appareils permettant la pasteurisation, la cuisson, la fermentation du lait ou de la crème jusqu’à sa transformation. Tu auras pour tâches de préparer la matière première (ingrédients) aux mélangeurs, égoutter le lait caillé pour éliminer le petit lait, couper les blocs de fromage, étiqueter et envelopper le fromage, etc. Tu pourras travailler autant dans une fromagerie industrielle qu’une fromagerie artisanale.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : fromager(ère), opérateur(trice) en fermentation.

 

Formation requise : voir le Programme d'initiation au métier de fromager dans la section "programmes d'études".

 

Aide ou auxiliaire en laboratoire : Au sein d'un laboratoire de contrôle de la qualité des aliments, tu auras pour tâches d'effectuer des travaux d’étiquetage et de classement de matériel de laboratoire, de montages et de démontages d’appareils et d’instruments de laboratoire ne comportant aucune mise au point de grande précision. Tu réaliseras des essais, des tests ou des analyses élémentaires comportant quelques opérations simples exigeant une habileté manuelle et le sens de l’observation, dans des conditions où les écarts aux instructions de travail et le mauvais fonctionnement des appareils sont facilement repérables. Tu feras le triage et la mesure sommaire des échantillons Tu surveilleras le fonctionnement de certains appareils quant à la température et à la durée de l’opération. Enfin, tu prépareras des graphiques et des relevés selon des instructions précises, vous ferez des calculs tels des totaux, des pourcentages et des moyennes.

 

CE MÉTIER EST EN DEMANDE

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : contrôleur(euse) de la qualité, technicien(ne) en contrôle de la qualité

 

EXIGENCES : seul un D.E.S. est exigé avec de bonnes bases scientifiques, mais il est préférable de détenir un D.E.C. général en sciences. 

 

Aide-opérateur(trice) d'équipements de production ou de transformation alimentaire : tu auras pour tâches d'assister l'opérateur(trice) à faire fonctionner et opérer une machine servant à la transformation des aliments (balance automatique, démêleur de fruits et légumes, baratteuse, coupeuse, hachoir-broyeur, décanteur-centrifuge, découpeuse, aplatisseuse, mélangeur, mélangeur-broyeur, machine à dénerver, machine à désosser, machine à longes, machine à fondre les huiles, machine d'abattage, dégraisseuse, paneuse, ligne de dépeçage, injecteur de saumure, scieuse de viandes, sécheur de fruits et légumes, sertisseuse-canneuse, trancheuse, pompe de produits, congélateur-refroidisseur, etc.) OU à la fabrication des aliments (embouteilleuse, empileuse, affineuse, friteuse, malaxeur, double mélangeur, mélangeur, réfrigérateur-refroidisseur, démouleuse, diviseuse en boulangerie, enrobeuse, farineuse, façonneuse, grignoteuse, râpeuse, pétrisseur, remplisseuse, trancheuse, conditionneuse de portions, machine à glacer, ligne à pâtés, ligne de fût d'une brasseur, etc.). Tu devras préparer les pièces et alimenter la machine de façon continue afin de ne pas retarder la production. Tu devras détecter les produits non conformes et les rejeter et surveiller les réglages de la machine et d'en aviser l'opérateur(trice) lors de problèmes. Enfin tu devras également effectuer l’entretien et le nettoyage de la machine afin de t’assurer de son bon état de fonctionnement.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) - chef d'équipe, contrôleur(euse) de la qualité, superviseur(e) de production.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Boucher(ère) industriel : tu auras pour tâches d’abattre les animaux à l’aide d’appareils servant  à les insensibiliser; dépouiller, nettoyer et dégraisser les carcasses; enlever des carcasses les viscères et les autres parties non comestibles et débiter les carcasses en diverses coupes afin d’en faciliter la manutention. Tu travailleras au sein d’un abattoir ou d’une usine de transformation de viandes et volailles. Le secteur des viandes et volailles comprend le porc, le veau, le bœuf, le bison, le cerf, l’autruche, le poulet, la dinde, la caille, l’émeu, la pintade, le lapin, la chèvre et autres espèces domestiques.

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Note : plus de 60 % de la main-d’œuvre des  industries de transformation de viandes et volailles est syndiquée, alors les conditions salariales y sont avantageuses. Tu pourras travailler pour entreprises connues telles que : Olymel, Exceldor, etc.). 

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Julie McClure, opératrice-chef d'équipe  à la coupe pour une entreprise de transformation de bacon et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

Boulanger(ère) industriel (ou opérateur-boulanger) : tu auras pour tâches de faire fonctionner les équipements pour préparer, pétrir et cuire les pâtes à pain; surveiller et contrôler la fermentation et la cuisson des pains; t’assurer du respect des normes de qualité en vigueur dans l’entreprise; ainsi qu’assurer l’entretien et bon fonctionnement des divers équipements. Tu pourras travailler au sein de boulangeries industrielles (telles que Weston, St-Méthode, Gadoua, Maison Cousin, Multi-Marques, etc.).

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : chef-boulanger(ère) industriel, superviseur(e) du département de la cuisson, contrôleur(euse) de la qualité.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Chocolatier(ère) : tu auras pour tâches de concevoir et de confectionner différentes pièces en chocolat selon différentes techniques et méthodes de fabrication (lacté, ivoire, etc.) et de confectionner des bonbons et autres confiseries. Tu pourras travailler dans une chocolaterie artisanale, dans une pâtisserie artisanale ou commerciale.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis de l'expérience) : maître-chocolatier(ère)

 

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Sandra Bernard, chocolatière et propriétaire du Gîte Confort et de chocolats de St-Ulric dans le Bas-St-Laurent.

 

Ainsi que l'entrevue avec François Paradis, chocolatier et propriétaire de la chocolaterie Choco-là de Sherbrooke et réalisée par le Portail entrepreneurial "J'entreprends.ca".

 

Cuisinier(ère) industriel ou Cuiseur(euse) ou préposé(e) au four : aussi appelé  "fournier(ère)" ou "préposé(e) aux recettes" ou "préposé(e) aux mélanges" ou  "chef de ligne de production", tu auras pour tâches de surveiller et de réguler une machine ou une automatisée selon les règles d'hygiène et de sécurité et selon les besoins de production.

 

Tu devras notamment sélectionner les données de production et les paramètres de quantité, de dosage et de mélange de la recette appliquant les procédures de cuisson appropriées; établir les besoins en matières premières (ingrédients); vérifier et contrôler la qualité des matières premières; vérifier les ingrédients par lots de cuisson; surveiller et réguler la cuisson jusqu'au refroidissement; surveiller l'approvisionnement de la machine et le flux des matières et des produits; répartir les tâches auprès des membres de l'équipe de la cuisson; prélever des échantillons de matières et de produits, les référencer et les enregistrer pour analyse; ainsi que collaborer avec le département de la recherche & développement ce qui à ce qui concerne l'innocuité et la qualité des aliments.

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis de l'expérience) : chef-cuisinier(ère) industriel, superviseur(e) du département de la cuisson, controleur(euse) de la qualité.

 

Désosseur(euse) : tu auras pour tâches de découper et de désosser les morceaux pour permettre le conditionnement des viandes en utilisant différents outils spécifiques (couteaux, cisailles, scies) et détecter les différentes anomalies qui pourraient se présenter. Tu devras également effectuer l'entretien et l'affutage des outils afin de t'assurer de leur efficacité.

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Julie McClure, opératrice-chef d'équipe  à la coupe pour une entreprise de transformation de bacon et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

Découpeur(euse) de viande : tu auras pour tâches de dépecer des carcasses, des demi-carcasses ou des quartiers de bœufs, d’agneaux, de porcs, de veaux en vue d’une coupe, d’une transformation ou d’un emballage ultérieur; désosser les morceaux de viande, ainsi que couper la viande et la volaille en coupes particulières destinées à des institutions, à des entreprises commerciales ou autres usages dans le commerce de gros. Tu travailleras au sein d’un abattoir, d’un établissement de coupe ou d’une usine de transformation de viandes et volailles.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Chanel Gagné, désosseur pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

Note : plus de 60 % de la main-d’œuvre des  industries de transformation de viandes et volailles est syndiquée, alors les conditions salariales y sont avantageuses. Tu pourras travailler pour entreprises connues telles que : Olymel, Exceldor, etc.).

 

Emballeur(euse)-étiqueteur(euse) de produits alimentaires : en industrie alimentaire, tu auras pour tâches d'emballer, empaqueter et étiqueter manuellement les différents aliments transformés ou fabriqués en utilisant des emballages préfabriqués ou adaptés à chaque produit ou dans certains cas, tu réaliseras toi-même un packaging spécifique avec des outils traditionnels et tu effectueras la mise en palettes  avant l'expédition. Tu devras également contrôler les repères qui autorisent les opérations de traçabilité (codes-barres, étiquettes informatisées, etc.) des produits.

Par contre, dans plusieurs industries, ces opérations sont effectuées sur une ligne automatisée sous la responsabilité d'un(e) opérateur(trice) de machines d'emballage, voir sa propre description plus bas dans cette page.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) de machine d'emballage, emballeur(euse) - chef d'équipe, superviseur(e) du département d'emballage.

 

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Bibisha Rukika, préposée à l'emballage pour une entreprise de transformation de poulet et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec;

 

Ainsi que l'entrevue avec Raymond Lévesque, emballeuse de viandes pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

Expéditeur(euse)-receveur(euse) ou commis à l'expédition et réception : tu auras pour tâches de vérifier si les marchandises reçues sont conformes aux commandes ou aux bons de livraison, préparer les colis destinés à l'expédition, remplir et acheminer les formulaires requis ou les factures, tenir l'inventaire des marchandises sur ordinateur, etc. Tu devras t'assurer d'offrir un service efficace et rapide dans le traitement des marchandises et, en cas de marchandises non conformes, manquantes ou endommagées, effectuer sans délai les démarches qui s'imposent.

 

Possibilités d'avancement : opérateur(trice) de mandrin, opérateur(trice) de palettiseur, opérateur(trice) de dépallettiseur, expéditeur(trice) - chef d'équipe.

 

Fromager(ère) ou opérateur(trice) en fermentation du fromage : tu seras responsable de la fabrication de différentes sortes de fromages à l’aide d’appareils permettant la pasteurisation, la cuisson, la fermentation du lait ou de la crème jusqu’à sa transformation. Tu auras pour tâches de maîtriser la fabrication du fromage de la matière première au produit fini à chaque étape : pasteurisation, standardisation, caillage (coagulation du lait), affinage(ne s’applique pas aux fromages frais) et emballage, effectuer le travail sur le caillé : tranchage, brassage, chauffage, moulage, égouttage, pressage, démoulage, salage; contrôler les paramètres de l’étape de l’affinage; vérifier la qualité du produit en cours de production en effectuant divers tests ( humidité, température, acidité, texture) afin de s’assurer de la conformité du produit par rapport aux normes établies. Tu pourras travailler autant dans une fromagerie industrielle qu’une fromagerie artisanale.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) en fermentation - -chef d'équipe, chef fromager(ère), superviseur(e) du département de la fermentation, maître-fromager(ère).

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études"

OU formation en technologie du fromage donnée par certaines écoles en France ou en Suisse ou formation donnée par l'employeur.

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Marino, opérateur de production alimentaire pour un fabricant de fromages en France et réalisée par Le Forem, un organisme belge de promotion des carrières.

 

Manœuvre dans la transformation des aliments : au sein d’une industrie alimentaire, tu auras pour tâches de recevoir et manutentionner les marchandises; préparer la production et la transformation (préparer l’outillage, peser et mesurer les ingrédients, installer les produits dans les machines, etc.); faire fonctionner les machines et les équipements de production et transformation (effectuer la prise d’échantillons des matières premières, aider à évaluer les produits par rapport aux standards, surveiller le bon fonctionnement des machines et des opérations, etc.); confectionner des mets simples préparés ou précuits comme des potages, des salades, des pâtes, des pizzas, des hamburgers, des petits gâteaux, des petits biscuits, etc.), effectuer l’entretien régulier des machines et des équipements; nettoyer et entretenir l’outillage et les aires de travail, etc. Tu pourras travailler pour une usine de fabrication ou de transformation de jus et bois, une usine de mise en conserve de fruits et légumes, une usine de transformation de poissons et fruits de mer, une usine de transformation de viandes et volailles, une raffinerie de sucre, une laiterie, une crèmerie, une biscuiterie, une pâtisserie industrielle, une boulangerie industrielle, une brasserie ou autre usine de transformation ou de fabrication d’aliments.

 

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : expéditeur(trice)-receveur(euse), emballeur(euse)-étiqueteur(euse), opérateur(trice) de machines d'emballage, opérateur(trice) de pont roulant (palettiseur ou dépalettiseur), opérateur(trice) au dosage, préposé(e) aux mélanges ou aux ingrédients, cuisinier(ère) industriel, boulanger(ère)-pâtissier(ère) industriel, aide-opérateur(trice) d'équipements, etc.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Maxime André, manœuvre à la coupe pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec;

 

Ainsi que l'entrevue avec Marie-Josée Vallée, préposée pour Les entreprises Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan  de Ste-Thérèse-de-Gaspé en Gaspésie et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre des pêches maritimes du Québec.

 

Manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine (aussi appelé "cariste") : tu auras pour fonction de manipuler, déplacer, charger et décharger à la main ou à l'aide d'appareils de manutention, les différentes marchandises reçues (matières premières, matériel, pièces, etc.) et qui devront être acheminés aux sites d'entreposage ou dans les différents postes de travail dans l'usine, ainsi que les différentes marchandises reçues dans l'entrepôt et qui devront être livrées chez les clients ou les différents points de ventes de l'entreprise.

 

Dans certaines grandes industries, tu pourras occuper des fonctions spécifiques comme : manutentionnaire de produits congelés ou réfrigérés dans les entrepôts frigorifiques, manutentionnaire de produits périssables dont la manipulation est plus délicate et le type d'entreposage est spécifique selon les produits (milieux secs, milieux humides, milieux avec aération spéciale, etc.). On peut penser par exemple : aux fromages, aux fruits et légumes frais, au lait de consommation, au yogourt, aux alcools fermentés, etc.

 

Si tu travailles manuellement; tu auras pour tâches de charger, décharger et déplacer des produits et matériaux à la main ou à l'aide d'accessoires et équipements de manutention (diables de manutention, chariots manuels de manutention, dessertes à roulettes, gerbeurs manuels, servantes, chevalets, tablettes de manutention à roulettes, tillers, transpalettes, etc.). Tu devras également effectuer d'autres tâches connexes comme compter, peser, trier, emballer et déballer les différents produits et matériaux.

 

Si tu travailles en utilisant des appareils électriques ou motorisés de manutention; tu auras pour tâches de charger et décharger les produits et matériaux à l'aide d'appareils de manutention (treuils, chariots électriques de manutention, gerbeurs électriques, plate-forme de levage et autres équipements de manutention, etc.) provenant de camions ou de wagons de trains.

 

Si tu possèdes les qualifications requises, tu pourras conduire et opérer le matériel électrique ou motorisé industriel (rouleurs électriques, chariots élévateurs électriques ou à essence, tracteurs conventionnels, tracteurs électriques, mini-dumpers, automoteurs, chargeuses, véhicules à guidage automatique, etc.), faire fonctionner les transporteurs, les convoyeurs et autres appareils, machines et systèmes servant au déplacement dans l'entrepôt ou à l'extérieur, ainsi qu'au chargement et au déchargement des remorques de camions et/ou wagons de trains.

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Formation proposée : consulte les détails sur les formations de manutentionnaire et conduite de chariot élévateur dans la section "programmes d'études".

 

Opérateur(trice) de machine à emballer (transformation des aliments) : tu auras pour tâches de faire fonctionner une machine (palettiseur, dépalletiseur, emballeuse, ensacheuse, étiqueteuse, etc.) servant à emballer ou à ensacher des produits alimentaires (pâtes alimentaires, fruits et légumes, poissons et crustacés, café, épices, etc.), ainsi qu’effectuer l’entretien de cette machine afin d’en assurer le bon état de fonctionnement. Tu pourras travailler dans une industrie de transformation ou de fabrication de produits alimentaires.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) de machine d'emballage - chef d'équipe, superviseur(e) du département d'emballage.

 

Formation proposée : consulte la description du programme d'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Raymond Lévesque, emballeuse de viandes pour une entreprise de transformation de boeuf et réalisée par le Comité sectoriel de la main-d'œuvre en transformation alimentaire du Québec.

 

Opérateur(trice) de machine à embouteiller (transformation des aliments) : tu auras pour tâches de faire fonctionner une machine servant à embouteiller des produits alimentaires comme des jus, des boissons gazeuses, boissons alcoolisées, boissons énergétiques, eau, etc. Tu pourras travailler dans une usine d’embouteillage de produits alimentaires.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : opérateur(trice) de machine d'embouteillage - chef d'équipe, superviseur(e) du département d'embouteillage.

 

Formation proposée : consulte la description du programme d'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études"

 

Pareur(euse) : tu auras pour tâches d’enlever la peau, le gras, les meurtrissures et les autres parties endommagées des carcasses ou des morceaux de viande. Tu travailleras au sein d’un abattoir ou d’usine de transformation de viandes et volailles.

 

Pâtissier(ère) industriel : tu auras pour tâches de faire fonctionner les équipements pour préparer les sucreries, les muffins, les tartes, les biscuits, les gâteaux, les glaçages et les crémages selon les formulations établies; Effectuer la cuisson des produits préparés; t’assurer du respect des normes de qualité en vigueur dans l’entreprise, ainsi qu’effectuer l’entretien et t’assurer du bon fonctionnement des divers équipements. Tu pourras travailler au sein de pâtisseries industrielles (telles que Biscuits Leclerc, Saputo Boulangerie, Kraft div. biscuiterie, etc.).

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : chef-pâtissier(ère) industriel, superviseur(e) du département de la cuisson, contrôleur(euse) de la qualité.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

Tu veux avoir l'avis d'un spécialiste du métier ?, regarde l'entrevue avec Jean-Luc, conducteur de lignes de production pour un fabricant de pâtisseries en France et réalisée par Pôle Emploi.

 

Poissonnier(ère) industriel, tu auras pour tâches de préparer en usine de transformation, divers produits à base de poissons, étaler, assainir et vérifier la qualité des produits.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : chef d'équipe, superviseur(e) du département des mets préparés, contrôleur(euse) de la qualité.

 

Préposé(e) à la réception des animaux : tu auras pour tâches de recevoir et décharger les animaux destinés à l'abattage provenant des camions ou des trains. Tu devras les inspecter afin de t'assurer qu'ils ne soient pas malades et qu'ils ne comportent pas de blessures ou autres défauts ne répondant pas aux exigences de qualité de l'entreprise et aux règlements gouvernementaux en matière d'inspection des aliments. Tu devras en prendre soin jusqu'à l'étape de l'abattage notamment en leur fournissant de l'eau, en les nettoyant, etc. Enfin, tu devras assurer l'entretien et le nettoyage des installations d'hébergement.

 

Préposé(e) à la sanitation en industrie alimentaire : tu auras pour tâches de laver et de nettoyer les équipements, le matériel, les outils et les structures de l'usine selon les normes et procédures en place au sein de l'entreprise et les règlements gouvernements en matière d'hygiène dans les industries alimentaire, effectuer le démantèlement des équipements pour effectuer le lavage et faire le remontage lorsque terminé, couvrir les équipements qui pourraient être endommagés par l'eau ou par les produits chimiques afin d'assurer la qualité des produits lors des opérations de transformation ou de fabrication des aliments et éviter la propagation de bactéries et autres substances insalubres.

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Préposé(e) aux mélanges (aussi appelé "préposé aux ingrédients" ou "préposé aux recettes") :  tu auras pour tâches de préparer les aliments pour le mélangeur, préparer la sauce, préparer les marinades et préparer d'autres recettes pour la fabrication de mets préparés frais en suivant les quantités requises et mettre en route le mélangeur. Tu pourras travailler dans les industries alimentaires qui fabriquent des mets préparés frais ou surgelés pour les marchés d'alimentation ou pour des établissements commerciaux ou institutionnels (ex : cafétérias ou traiteurs), ainsi qu'au sein des industries de transformation des aliments qui fabriquent des mets préparés frais à base de légumes, de poissons, de fruits de mer, de viande ou de volaille.

CE MÉTIER EST EN DEMANDE.

 

Possibilités d'avancement (après avoir acquis quelques d'expérience) : chef d'équipe, superviseur(e) du département des mélanges, superviseur(e) du département des mets préparés, cuisinier(ère) industriel, boulanger(ère) industriel, pâtissier(ère) industriel, etc.

 

Formation proposée : l'AEC en transformation des aliments dans la section "programmes d'études".

 

Préparateur(trice) de volaille : tu auras pour tâches d’effectuer l’ajustement et s’assurer du bon fonctionnement des équipements servant à l’abattage, à l’échaudage, au plumage, au lavage, à l’éviscération et au refroidissement des carcasses de volaille; enlever les parties non comestibles, ainsi qu’ Effectuer la présélection des carcasses présentant des signes de maladie en vue de les faire examiner par le vétérinaire. Tu travailleras au sein d’un abattoir ou d’une usine de transformation de volailles.

 

Note : plus de 60 % de la main-d'œuvre des  industries de transformation de viandes et volailles sont syndiquées, alors les conditions salariales y sont avantageuses.

 

QUALITÉS ET APTITUDES  NÉCESSAIRES :

-         Intérêts pour le milieu agricole

-         Excellente santé

-         Excellente condition et endurance physique car tu auras à travailler de longues heures debout et à soulever différentes charges

-         Bonnes habiletés manuelles pour effectuer efficacement différentes tâches tels que la traite des vaches, utiliser et entretenir les équipements et bâtiments, etc.

-         Grande capacité de travail car tu devras de longues heures de travail

-         Sens de l’observation pour être capable de déceler une anomalie sur un équipement, un problème de santé chez les animaux, etc.

-         Autonomie et débrouillardise car tu auras à travailler et à te débrouiller seul(e) dans plusieurs tâches

-         Aimer travailler en équipe car tu auras aussi à collaborer avec d’autres ouvriers agricoles dans certaines tâches

EMPLOYEURS POTENTIELS :

-         Coopératives agricoles

-         Fermes commerciales

-         Fermes familiales

EXIGENCES DES EMPLOYEURS :

-         Connaissance du milieu agricole

-         Polyvalence

-         Mobilité

-         Longues heures de travail (souvent 12 hres/sem, 6 jours/sem.) à la ferme

SALAIRE :

 

Selon les données de 2018 :

La salaire moyen en début de carrière était de :

-         12,00 $/heure (40 hres/sem) en tant que poissonner(ière) au sein des PME

-         17,18 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'auxiliaire de laboratoire (centres d'inspection des aliments) dans la fonction publique québécoise

-    20,19 $/heure (35 hres/sem) en tant qu'auxiliaire de laboratoire (Agence canadienne d'inspection des aliments) dans la fonction publique fédérale

MÉTIERS SECTEUR SALAIRE
HORAIRE
Aide-boucher(ère), aide-boulanger(ère), aide-pâtissier(ère), aide-cuisinier(ère), aide-fromager(ère), préposé(e) à la cuisson grands fabricants d'aliments ou boissons 19,06 $
aide-opérateur(trice) de machines ou équipements industriels grands fabricants d'aliments ou boissons 20,67 $
aide, assistant(e), auxiliaire ou échantilonneur(euse) en laboratoire grands transformateurs alimentaires en général 19,19 $
aide, assistant(e), auxiliaire ou échantilonneur(euse) en laboratoire grands fabricants d'aliments ou boissons 20,66 $
coupeur(euse) ou découpeur(euse) de viandes grands transformateurs de viandes et volailles 16,46 $
désosseur(euse) ou pareur(euse) grands transformateurs de viandes et volailles 16,86 $
désosseur(euse) ou pareur(euse) PME en transformation de viandes et volailles 19,72 $
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) grands transformateurs de viandes et volailles 15,59 $
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) grands transformateurs de produits marins 16,26 $
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) PME agroalimentaires 16,83 $
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) grands transformateurs de fruits et légumes 20,10 $
emballeur(euse) ou étiqueteur(euse) grands fabricants d'aliments ou boissons 20,67 $
expéditeur(trice) ou réceptionnaire PME agroalimentaires 16,83 $
expéditeur(trice) ou réceptionnaire grands transformateurs alimentaires en général 18,01 $
expéditeur(trice) ou réceptionnaire grands fabricants d'aliments ou boissons 20,99 $
magasinier(ère) grands transformateurs alimentaires en général 17,99 $
magasinier(ère) grands fabricants d'aliments ou boissons 21,60 $
manœuvre ou journalier PME en transformation de poissons et fruits de mer 13,10 $
manœuvre ou journalier PME en transformation de grains (meunerie) 14,40 $
manœuvre ou journalier PME en fabrication d'aliments ou boissons 15,00 $
manœuvre ou journalier grands transformateurs de viandes et volailles 15,39 $
manœuvre ou journalier grands transformateurs de produits marins 15,87 $
manœuvre ou journalier PME en transformation des viandes et volailles 16,26 $
manœuvre ou journalier grands transformateurs de fruits et légumes 16,78 $
manœuvre ou journalier grands fabricants d'aliments ou boissons 19,15 $
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine PME agroalimentaires 16,83 $
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine grands transformateurs alimentaires en général 17,77 $
manutentionnaire d'entrepôt ou d'usine grands fabricants d'aliments ou boissons 20,58 $
manutentionnaire des produits congelés ou réfrigérés grands transformateurs alimentaires en général 17,94 $
manutentionnaire des produits congelés ou réfrigérés grands fabricants d'aliments ou boissons 21,88 $
opérateur(trice) de machines ou équipements en fabrication alimentaire PME en fabrication d'aliments ou boissons 16,50 $
opérateur(trice) de machines ou équipements en fabrication alimentaire grands fabricants d'aliments ou boissons 21,67 $
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments grands transformateurs de produits marins 17,32 $
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments grands transformateurs de viandes et volailles 18,11 $
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments PME en transformation alimentaire 19,42 $
opérateur(trice) d'équipements en transformation des aliments grands transformateurs de fruits et légumes 20,70 $
préposé(e) à la pesée grands transformateurs alimentaires en général 16,06 $
préposé(e) à la pesée grands fabricants d'aliments ou boissons 20,60 $
préposé(e) à l'abattage grands transformateurs de viandes et volailles 16,81 $
préposé(e) à l'abattage PME en transformation de viandes et volailles 19,42 $
préposé(e) à la fabrication de mets préparés (brochettes, tartares, etc.) grands transformateurs de produits marins 16,82 $
préposé(e) à la fabrication de mets préparés (salades, sandwichs, etc.) grands transformateurs de fruits et légumes 19,77 $
préposé(e) à la réception des bêtes grands transformateurs de viandes et volailles 16,39 $
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation grands transformateurs alimentaires en général 17,23 $
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation PME en transformation des viandes et volailles 17,57 $
préposé(e) à la sanitation ou préposé(e) à la stérilisation grands fabricants d'aliments ou boissons 19,96 $
préposé(e) au classage, démêlage et triage grands transformateurs de fruits et légumes 18,23 $
préposé(e) aux ingrédients ou préposé(e) aux additifs ou préposé(e) aux assaisonnements ou préposé(e) aux pâtes grands fabricants d'aliments ou boissons 20,39 $
préposé(e) aux matières premières grands transformateurs alimentaires en général 18,31 $
préposé(e) aux matières premières grands fabricants d'aliments ou boissons 20,39 $
préposé(e) aux mélanges ou opérateur(trice) de mélangeur grands fabricants d'aliments ou boissons 21,16 $

Sources : Ministère de l’Éducation du Québec, Emploi-Québec, conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de transformation alimentaire et conventions collectives des employés de plusieurs grandes industries de fabrication d'aliments ou boissons. 

PORTRAIT DES MÉTIERS :

En 2015, le secteur de la production laitière employait plus de 10 000 personnes (soit 30 % de la main-d'œuvre agricole en productions animales et 18 % de la main-d'œuvre agricole totale du Québec) dont  plus de 1 100 ouvrières et ouvriers en production laitière autres que la main-d'œuvre familiale dans l'ensemble des régions du Québec.

En 2015, le secteur de la production porcine employait plus de 6 500 personnes (soit 20 % de la main-d'œuvre agricole en productions animales et 12 % de la main-d'œuvre agricole totale du Québec) dont  plus de 340 ouvrières et ouvriers en production porcine autres que la main-d'œuvre familiale dans l'ensemble des régions du Québec.

En 2015, les producteurs maraîchers (légumes de champ) employaient plus de 2 800 personnes dont 1 500 ouvriers permanents.

La majorité des producteurs de légumes de transformation ne cultivent pas ces produits comme principale source de revenu. Donc, environ 40 % des producteurs ayant comme source de revenu principale ces produits employaient plus de 650 personnes dont plus de 360 ouvriers permanents.

En 2015, il y avait 10 200  producteurs de grains qui employaient plus de 12 300 travailleuses et travailleurs (dont 11 000 en production céréalière et 1 300 en production fourragère), en excluant les travailleurs étrangers.

PERSPECTIVES D’AVENIR :

Au Québec, le secteur des productions animales est fort important. Il représente un chiffre d'affaires de 3,3 milliards de dollars, soit près de 20 % des recettes agricoles québécoises totales.

On retrouve près de 28 000 producteurs spécialisés en productions animales (laitiers, bovins, porcins, ovins, chevalins, de grands gibiers et avicoles) dans presque tous les régions du Québec (bien que surtout concentrés dans les régions de la Montérégie, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière et Centre-du-Québec).

On retrouve près de 10 000 producteurs spécialisés en productions horticoles (fruits et légumes, cultures ornementales, grains) dans presque tous les régions du Québec (bien que surtout concentrés dans les régions de la Montérégie et Chaudière-Appalaches).

Il y a un très grand besoin d’ouvriers et d’ouvrières agricoles partout en province.

PORTRAIT DE L'INDUSTRIE AGRICOLE QUÉBÉCOISE :

 

Au Québec, le secteur des productions animales est fort important.

 

En 2015, il représentait un chiffre d'affaires de 5,3 milliards de dollars, soit près de 20 % des recettes agricoles québécoises totales. On retrouvait plus de 32 700 producteurs au sein de près de 16 500 fermes et employaient près de 33 200 travailleuses et travailleurs, soit 61 % de tous les emplois agricoles du Québec.

 

Le sous-secteur de la production laitière a généré des recettes de près de 2,2 milliards $, soit 28 % des recettes agricoles québécoises totales et 37 % des recettes laitières du Canada. C'est le 1er secteur agricole en importance au Québec.

 

Une ferme laitière moyenne détient 59 vaches et produit annuellement 486 000 litres de lait dont 80 % de la vente est destinée aux transformateurs. Les produits exploités sont : lait de vache pour consommation, lait de chèvre pour consommation, lait de vache pour transformation en produits laitiers (comme les fromages, le yogourt, la crème, la crème sure, la crème glacée, lait maternisée), lait de chèvre pour fabrication fromagère ou autres, etc.

 

Le cheptel de bovins laitiers au Québec comptait 385 400 vaches, soit 37 % du cheptel canadien total dont 90 % sont de la race Holstein.

 

Elle regroupe 14 800 producteurs(trices) au sein de 6 602 fermes (dont 8 % ont plus de 100 vaches et seulement 0,1 % détiennent 500 vaches et plus) dont 110 sont certifiées biologiques.

 

On retrouve des producteurs laitiers dans toutes les régions du Québec dont notamment :

 

Chaudière-Appalaches (24 %), Montérégie (22 %), Centre-du-Québec (15 %), Bas-St-Laurent (14 %), Estrie (10 %), Laurentides (4 %), Saguenay et Lac St-Jean (4 %), Lanaudière (2 %), Québec (2 %) et autres régions (3 %).

 

Selon un sondage réalisé en 2015, près de quatre Québécois sur dix mangent du fromage de chèvre, apprécié pour son goût subtil et raffiné.

 

Concernant le lait de chèvre, la consommation est très faible : 70 ml par habitant au Québec (contre 84 litres pour le lait de vache). Elle est cependant en croissance de 10 à 15 % par année.

 

La production laitière moyenne des troupeaux de 60 chèvres et plus est de 610 litres de lait par chèvre. En 2015, le troupeau moyen des entreprises laitières compte 235 chèvres.

 

La production de lait de chèvre au Québec a été estimée, à près de 7 millions de litres. Plus de 90 % du lait transformé est destiné à la fabrication de fromages et 10 % au lait, yogourt et beurre de chèvre.

 

En 2015, les revenus estimés étaient évalués à peine 30 000 $.

 

En 2015, le sous-secteur de la production bovine comptait près de 682 000 bêtes et son marché était évalué à 412,5 millions $, soit 20 % de la production bovine canadienne et 5 % des recettes agricoles québécoises totales.

 

Alors que la production de veau du Québec marché était évalué à 329,3 millions $ qui compte plus 80 % de la production canadienne et figure au 5e rang de la viande la plus consommée et produite au Québec.

 

La répartition du volume de bovins par secteur de production était :

 

En 2015, les éleveurs ovins du Québec ont produit 199 300 agneaux et moutons. Ils représentaient 24 % des producteurs au pays. Le chiffre d'affaires était estimé à près de 50,9 millions $ (soit : 47,4 millions $ pour la viande d'agneau lourd; 1,1 millions $ pour la viande de mouton et 2,4 millions $ pour la laine de mouton).

 

Plus de 70 % de la production d'agneau et de mouton de boucherie est vendue aux transformateurs; 26 % en exportations interprovinciales (pour d'autres producteurs, notamment les reproducteurs); 3 % sont vendus directement aux détaillants et aux établissements hôteliers et de restauration; alors que seulement 2 % est vendue directement aux consommateurs.

 

La vente de laine au Canada est en diminution depuis les 20 dernières années. En 2010, la production de laine a été évaluée à 1 236 tonnes. Le Québec est la deuxième province productrice de laine (en quantité). Il produisait, en 2011, 24 % de la production canadienne, avec 307 300 kg de toison dont 70 % est exportée en Chine.

 

Au 1er juillet 2015, on trouvait, au Québec, près de 273 000 ovins. De ce nombre, 56 % étaient des brebis, 32 % des agneaux de marché, 10 % des agnelles de remplacement et 2 % des béliers reproducteurs.

 

En 2015, on comptait 1 109 entreprises ovines, principalement concentrées dans les régions du Bas-St-Laurent, de la Montérégie, de l'Estrie, de Charlevoix, du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches.

 

La viande caprine est la viande la plus consommée au monde. Le marché des chevreaux de boucherie et de viande caprine subissant une plus grande concurrence extérieure n’est comblé qu’à 50 % par la production québécoise.

 

Au Québec, les données disponibles indiquent une consommation de viande caprine de 0,08 kg/habitant annuellement. La viande caprine est surtout consommée par les communautés ethniques. En effet, les communautés ethniques d'origine méditerranéenne sont particulièrement friandes de viande de chevreau.

 

En 2015, les revenus estimés étaient évalués à près de 350 000 $, soit 80 % de la production canadienne.

 

En 2015, la production de volailles avait un chiffre d'affaires évalué à 913,6 millions $ (3e production animale derrière le lait et le porc, ce qui correspondant à 23 % de la production canadienne de volailles et 16 % des recettes agricoles québécoises) dont :

En 2015, on comptait plus de 1 200 producteurs de volailles partout au Québec qui élevaient près de 185 millions d'oiseaux.

 

Parmi ces derniers, on y retrouvait :

La production de volailles est surtout concentrée dans les régions de la Montérégie (28 %), Lanaudière (19 %), en Chaudière-Appalaches (15 %), le Centre-du-Québec (14 %), les Laurentides (9 %), l'Estrie (8 %), et les autres régions (7 %).

 

La production d'œufs est surtout concentrée dans les régions de la Montérégie (38 %), en Chaudière-Appalaches (21 %), dans le Centre-du-Québec (18 %), Lanaudière (12 %) et les autres régions (11 %).

 

Le secteur des productions horticoles et maraîchères est le 3e secteur agricole en importance au Québec avec un chiffre d'affaires estimé à plus de 882 millions de dollars, soit :

Annuellement, plus de 24 500 kg de tomates sont produites au Québec (3e rang canadien), ce qui en fait le premier légume produit en importance au Québec. Il est surtout destiné aux marchés des USA, du Mexique, de la Chine, en Inde, au Japon, en Corée du Sud et au Canada.

 

Annuellement, plus de 16,2 millions de bleuets sauvages de transformation et 29 000 tonnes de bleuets sauvages frais sont produits au Québec, soit 35 % de la production canadienne totale (le Canada figure au 3e rang mondial derrière le Chili et les USA) destinés principalement aux marchés américain, japonais et canadien.

 

Annuellement, le Québec produit plus de 496 000 tonnes de pomme de terre (dont 80 % de produits frais et 20 % pour la transformation notamment pour la fabrication des croustilles), ce qui en fait la 3e production horticole la plus importante au Québec et le 4e rang de la production canadienne. Les produits sont surtout destinés au marché américain.

 

Annuellement, plus de 21 000 tonnes de pommes sont produites au Québec, surtout destinées aux marchés canadien et américain. Bien que ce soit une production agricole québécoise importante, elle figure au 2e rang au pays (derrière l'Ontario) et qu'au 25e rang mondial (loin derrière la Chine, les USA, la Turquie, la Pologne et l'Italie notamment).

 

Annuellement, plus de 11 600 tonnes de fraises et plus de 1 500 tonnes de framboises sont produites au Québec destinées aux marchés canadien et américain principalement.

 

En 2015, on retrouvait plus de 3 160 producteurs qui employaient plus de 11 000 travailleuses et travailleurs, en majorité saisonnière, mais également une proportion permanente relativement importante.

 

Voici les principales régions où se retrouvent ces producteurs :

En 2015, le secteur des productions céréalières et des protéagineux pour la consommation humaine et des fourrages destiné à l'alimentation animale a marché évalué à 1,2 milliards de dollars, soit :

 Il y avait 10 200 producteurs qui employaient plus de 12 300 travailleuses et travailleurs (dont 11 000 en production céréalière et 1 300 en production fourragère), en excluant les travailleurs étrangers.

 

Voici les principales régions productrices :  Centre-du-Québec (avoine, orge, maïs-grain, maïs fourrager, foin cultivé, soya), Mauricie (avoine, orge, maïs-grain, maïs fourrager, foin cultivé), Chaudière-Appalaches (avoine, orge, foin cultivé), Montérégie (blé, maïs-grain, maïs fourrager), Bas-St-Laurent (orge, foin cultivé), Saguenay et Lac St-Jean (avoine).

 

Il y a un grand besoin d’ouvriers et d’ouvrières spécialisés en production des grandes cultures partout en province, il fait partie des 50 métiers qui offrent les meilleures possibilités d’emplois pour les prochaines années (tant à court terme qu’à long terme).

 

Le secteur de la production acéricole produit annuellement plus de 75 % de la production mondiale de sirop d'érable (92 % de la production canadienne), ce qui en fait un leader mondial incontesté de ce produit si convoité autant chez nous que par les consommateurs de nombreux pays (dont le Japon, les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Australie, la France, les Pays-Bas, le Danemark, l'Italie, la Corée du Sud et la Chine).

 

En 2015, c'était une production moyenne annuelle de 120 millions de litres de sirop d'érable (représentant plus de 15 millions d'entailles) pour un chiffre d'affaires estimé à plus de 304 millions $, regroupait 10 700 producteurs au sein de  7 795 entreprises acéricoles et qui emploiyaient plus de 8 200 travailleuses et travailleurs.

 

Les producteurs sont surtout situés en Chaudière-Appalaches (37 %), le Bas-St-Laurent (22 %), l'Estrie (16 %), le Centre-du-Québec (12 %), la Montérégie (5 %), les laurentides et l'Outaouais (3 %) et les autres régions (Québec, Saguenay-Lac-St-Jean, Lanaudière, Mauricie avec 5 %).

 

Contrairement à d'autres types d'exploitations, le secteur de la production apicole a vu son nombre d'exploitations augmenter de 92 au cours des trois dernières années et faire bondir les revenus de 203 %.

 

Il est clair que le marché du miel et produits à base de miel connaissent un engouement de plus ou plus forte auprès des consommateurs du Québec et de l'étranger.

 

 Le secteur de la production viticole produit actuellement 2,5 millions de bouteilles par an, soit le double d'il y a quelques années.

 

Le nombre d'hectares cultivés a plus que doublé, passant de 340, en 2013, à plus de 800 en 2018.

 

Les produits sont vendus dans le marché local québécois et canadien, mais également un peu partout dans le monde, mais principalement aux États-Unis

 

En 2018, on comptait 146 vignerons concentrées principalement dans les régions de l'Estrie, de la Montérégie, des Laurentides, du Centre-du-Québec et de Québec.

 

Toutefois, d'autres régions dont leurs particularités géologiques, climatiques et pédologiques restent encore à définir et sont en émergence pour les années à venir.

 

LES PROGRAMMES D’ÉTUDES :

 

Bien qu’aucune formation ne soit nécessaire pour occuper l’un de ces métiers, une formation peut t’apporter des compétences techniques dans le domaine et te permettre de mieux t’intégrer sur le marché du travail.

Voici quelques exemples de programmes d’études recommandés et qui sont de courte durée :

 

Note 1 : les attestations d'études professionnelles AEP ne sont pas offertes tous les ans, mais plutôt lorsqu'il y a un nombre suffisant de demandes. Donc, informe-toi auprès du centre de formation choisi afin de t'assurer qu'il soit offert.

Note 2 : consulte également la section formation continue de l'Institut de technologie agroalimentaire (campus de St-Hyacinthe et La Pocatière) qui offrent occasionnellement plusieurs ateliers et autres courtes formations dans le domaine agricole et industrie alimentaire.

L’Attestation d'études collégiales en exploitation d'une entreprise apicole A.E.C. a une durée totale de 960 heures (40 semaines) offert à temps complet de jour. Elle prépare à occuper des fonctions en élevage d'abeilles, mais également à la gestion et l'exploitation et au démarrage d'une entreprise apicole.

Elle comporte des cours d'introduction à la profession d'apiculteur(trice), biologie de l'apiculture, gestion et organisation du travail en apiculture, santé du cheptel apicole, régie de la production apicole, pollinisation commerciale, développement des colonies d'abeilles, aménagement des bâtiments apicoles, entretien et réparation d'équipements apicoles, caractérisation et classification des produits de l'apiculture, préparation à l'hivernage des ruches, récolte, conditionnement et traitmement des produits apicoles, utilisation des pesticides, développement, gestion et démarrage d'une entreprise apicole, comptabilité d'entreprise agricole, ainsi que mise en marché des produits apicoles.

L’Attestation d'études professionnelles en élevage de bétail laitier A.E.P. a une durée totale de 570 heures (19 semaines) offert à temps complet. Elle prépare à l'exercice du métier d'ouvrier agricole spécialisé en production laitière afin d'effectuer des tâches reliées spécifiquement au troupeau laitier.

 

Elle comporte des cours en ssanté et sécurité au travail en milieu agricole, application des règles relatives à l’environnement, soins de base aux animaux, entretien des machines agricoles, conduite de tracteur attelé de machines agricoles, notions de base e anatomie et physiologie animales, soins d’hygiène et de santé des bovins laitiers, traite des vaches et contrôle de la qualité du lait, notions de génétique et de reproduction animale, notions d’alimentation animale, application du programme d’alimentation des bovins laitiers, entretien des bâtiments agricoles, stage en milieu agricole de 2 semaines, etc.

Note : une reconnaissance des acquis scolaires est possible si tu t'inscris par la suite au D.E.P. en productions animales.

 

Exigences d'admission :

 

ENDROITS DE FORMATION :

L’Attestation d'études professionnelles en manutention de marchandises et conduite de chariots élévateurs A.E.P. a une durée totale de 900 heures offert à temps plein. Il comporte des cours en santé et sécurité en milieu de travail, procédures de réception des marchandises, classement et inventaire des produits, techniques de coupage de feuillards, fonctionnement et conduite d’une chariot élévateur, vérification du bon état de fonctionnement et entretien du chariot élévateur, stage en milieu de travail de 450 heures, etc.

 

Exigences d'admission :

 

ENDROITS DE FORMATION :

Note : d’autres centres de formation peuvent également l’offrir, alors vérifie auprès es centres de formation de ta région.

Le Programme de formation d'initiation à l'apiculture offert par le Centre de formation agricole de Mirabel a une durée totale de 42 heures offert à temps partiel. Il prépare à acquérir les notions fondamentales de l'élevage d'abeilles et démarrage une entreprise apicole. Il comporte des cours d'introduction et référence, situation de l'apiculture au Québec, matériel apicole, biologie de l'abeille, dépistage des maladies, méthodes de prévention, de traitement et de controle,production d'un nuléi, régie d'un rucher, changement de la reine, préparation de la récolte, récolte et conditionnement du miel, préparation à l'hivernage des abeilles. Aucune attestation de formation n'est émise.

 

Le Programme de formation d'introduction à élevage des grands gibiers et de ratites offert par le Centre de formation agricole de Mirabel a une durée totale de 18 heures offert à temps partiel. Il prépare à l'élevage et à la production de grands gibiers domestiques tels que : cerfs rouges, dains wapitis, bisons et sangliers) ou de ratites (émeus, autruches, lamas, etc.). Il comporte des cours d'introduction et présentation des espèces, cycle de production et conduite d'élevage, organisation de la production, bien-être animal, règlementation et identification, notions d'alimentation des ruminants, notions d'alimentation des monogastriques, choix des aliments (fourrages, céréales et autres), notions de santé animale, production de viande, génétique, productivité et choix des animaux, financement, gestion et démarrage d'une entreprise agricole, diversité des produits et mise en marché, ainsi que introduction à l'agrotourisme. Aucune attestation de formation n'est émise.

 

Le Programme de formation d'introduction à la production maraîchère offert par le Centre de formation agricole de Mirabel a une durée totale de 36 heures offert à temps partiel. Il prépare à acquérir les notions fondamentales de la production maraîchère et les outils pour le démarrage d'une petite entreprise. Il comporte des cours d'introduction au sol, serre et semis, introduction à la fertilisation, implantation au champ, compostage, introduction aux ravageurs de cultures, ainsi que démarrage d'une entreprise agricole. Aucune attestation de formation n'est émise.

 

Le Programme de formation en pomiculture offert par le Centre de formation agricole de Mirabel a une durée totale de 42 heures offert à temps partiel. Il prépare à l'exploitation rationnelle d'un verger. Il comporte des cours sur la création d'une plantation, régie d'une nouvelle plantation, pollinisation et éclaircissage, choix d'une variété et d'un porte-greffe (choix technique, choix économique), réglage des pulvérisateurs, phytoprotection, problématique de la utilisation des pesticides, mise en marché et taille de restructuration. Aucune attestation de formation n'est émise.

 

Le Programme de formation en production de champignons de spécialité offert par le Centre de formation agricole de Mirabel a une durée totale de 24 heures offert à temps partiel. Il prépare à l'implantation d'une champignonnière artisanale. Il comporte des cours les types de champignons, sa biologie et notiosn générales de culture, la fabrication du mycélium, culture en substrat florifère stérilisé, culture en substrats florifères pasteurisés, implantation et production des champignons, configuration et démarrage d'une champignonnière artisanale, ainsi que gestion et mise en marché des champignons de spécialité.

Aucune attestation de formation n'est émise.

Les formations en manutention de marchandises et conduite de chariots élévateurs ont une durée variable de 5 à 10 heures offerts à temps partiel. Elles te fournira les compétences et les habiletés nécessaires pour conduire un chariot élévateur (lift) en respectant les notions de conduite préventive et de manière sécuritaire.

 

Elles comprennent des cours tels que : lois et règlements, description sommaire des différents équipements, maniement des commandes de direction et d'opération d'un chariot élévateur, différents aspects de la sécurité, inspection avant utilisation du chariot élévateur et démarrage, notions de mécanique et d'entretien du chario élévateur, manœuvres de base de conduite d'un chariot élévateur, manœuvres de base en manutention avec un chariot élévateur, etc.

 

Certains établissements offrent d'autres formations comme : conduite d'un chariot élévateur avec mât télescopique, opération d'une plate-forme élévatrice (scissor lift), opération d'un élévateur à nacelle, opération d'un pont roulant, opération d'une transpalette, conduite d'un chargeur de type bobcat, conduite d'un camion-grue, etc.

 

Exigences d'admission :

 

ENDROITS DE FORMATION :

 

Plusieurs centres de formation professionnelle (mais également certains établissemens privés) offrent une formation en manutention de marchandises, informe-toi auprès de l'établissement le plus près de chez toi. En voici quelques exemples :

 

Note : certaines de ces formations ne sont offertes qu'aux entreprises, donc vérifie également si une formation est aussi offerte aux particuliers sans emploi

 

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